Afrique du Sud : forum Hydropower Africa 2010

Ce forum sur l’hydroélectricité en Afrique aura lieu du 16 au 20 août 2010 à Johannesburg (Afrique du Sud)

Lieu : Emperors Palace, Johannesburg, Afrique du Sud

Hydropower Africa est un forum de niche qui apportera un aperçu des solutions créatives pour la planification des capacités et la gestion des ressources dans l’industrie de l’hydroélectricité en Afrique.

Des tables rondes et un débat ouvert mettront l’accent sur le financement de projets, le développement des infrastructures et les solutions techniques appropriées à l’Afrique afin de fournir de l’énergie dans les villages, les zones rurales et les communautés urbaines.

Informations complémentaires : Le site de ce forum (en anglais).

Xavier Dufail

Financement de l’énergie : l’expérience de MicroEnergy International

Ce document présente MicroEnergy International (www.microenergy-international.com), une entreprise qui favorise le développement et la mise en œuvre de stratégies politiques, économiques et techniques qui permettent l’approvisionnement en énergie des régions socialement défavorisées et à l’infrastructure sous-développée.

« Financement de l’énergie : l’expérience de MicroEnergy International »

MicroEnergy International

novembre 2009

2 pages


Source : Le Portail Microfinance.

Xavier Dufail

Kenya : 206 millions d’euros pour le développement de la géothermie

L’AFD a approuvé l’octroi d’un financement de 206 millions d’euros à la République du Kenya pour, d’une part, la réalisation d’un plan directeur de l’énergie et l’achat de machines de forage géothermiques et, d’autre part, l’installation de deux centrales électriques géothermiques sur les sites d’Olkaria.

Le Kenya éprouve des difficultés à satisfaire sa demande en puissance électrique de pointe. Entièrement dépendant des importations pour les énergies fossiles, le pays dispose pourtant de ressources en énergie renouvelable, notamment dans le domaine de la géothermie, avec un potentiel estimé à 7 000 MW. Afin de favoriser le développement de ce secteur et d’attirer les investisseurs privés, le gouvernement a décidé de restructurer les activités de ce secteur et de prendre en charge les risques liés à l’exploration en créant une entité publique spécifique, la Geothermical Development Company.

Un prêt de 56 millions sera affecté à la réalisation d’un plan directeur national de l’énergie, permettant une meilleure identification du potentiel d’énergies renouvelables ainsi que l’achat de deux machines de forage et des actions de développement et de formation du personnel connexes. Il contribuera à réaliser un mix énergétique national plus économique, sécurisera la fourniture nationale d’électricité et participera à la lutte contre le changement climatique en économisant plus de 260 000 t/CO2 par an.

Un concours de 150 millions d’euros sera consacré à l’installation de deux centrales sur les champs de vapeur des sites Olkaria I et IV (deux groupes de 70 MW sur chaque site), ce qui permettra de développer 280 MW de capacité de production d’électricité supplémentaire à partir d’énergie géothermique.


Source : Agence Française de Développement.

Xavier Dufail

Afrique du Sud : Wind Power Africa 2010

Exposition-conférence sur l’énergie éolienne en Afrique, qui aura lieu du 12 au 14 mai à Cape Town (Afrique du Sud).

Wind Power Africa 2010 aura lieu du 12 au 14 mai 2010 au Cape Town International Convention Centre à Cape Town, Afrique du Sud.

Wind Power Africa 2010 est le premier événement international sur l’énergie éolienne en Afrique, organisé par African Wind Energy Association en partenariat avec d’autres organisations africaines et internationales. Cet événement réunira les principaux acteurs africains et internationaux des secteurs public et privé dans le but de révéler le potentiel éolien de l’Afrique.

Les possibilités de l’énergie éolienne en Afrique, et en Afrique du Sud en particulier, sont importantes en raison d’un contexte favorable aux investissements rentables, à des tarifs de rachat intéressants, à un potentiel en MDP pour les projets, à de bonnes conditions naturelles, ainsi qu’à une demande énergétique croissante dans les économies en développement.

Les marchés actuels et futurs de l’énergie éolienne en Afrique seront examinés, et les opportunités commerciales intéressantes mises en évidence, avec des analyses en profondeur et des études de cas par pays.

Wind Power Africa 2010 aura lieu du 12 au 14 mai 2010 au Cape Town International Convention Centre à Cape Town, Afrique du Sud.


Source : Le site de Wind Power Africa 2010 (en anglais).

Xavier Dufail

Madagascar : une centrale solaire pour le village d’Ankaranana

Une centrale photovoltaïque produira de quoi éclairer un hôpital ainsi que différents locaux et lieux publics. Cette énergie permettra également d’alimenter des batteries rechargeables.

L’entreprise suisse Agena développe une centrale électrique solaire pour répondre à la demande de la communauté rurale d’Ankaranana – 2100 habitants, située dans la province d’Antananarivo.

L’installation d’une puissance de 3240 Wc comprend plusieurs modules photovoltaïques choisis pour leur fiabilité, ainsi que l’ensemble des éléments techniques logés dans un container de transport.

Le village bénéficiera d’un réseau électrique pour alimenter les bâtiments publics – hôpital, mairie, école, salle de réunion – mais aussi les épiceries, ateliers et le marché couvert. L’ingénieur à l’origine du projet, Philippe Meister, précise qu’un second volet de l’initiative « doit permettre d’éviter la dissémination dans la nature de centaines de milliers de piles usagées qui servent à alimenter les lampes de poche, seules sources d’éclairage des ménages plongés dans le noir à la nuit tombée ».

En substituant les piles jetables par des accus rechargeables à l’électricité solaire, ce projet pilote va permettre la mise en œuvre d’un mode de gestion des déchets et de l’énergie plus respectueux de l’environnement. L’initiative bénéficie de l’appui de l’ADER, l’Agence du Développement de l’Électrification Rurale, dépendant du Ministère de l’énergie de la République de Madagascar.


Source : Presse Portal (Suisse).

Xavier Dufail

Algérie : construction de la première ferme éolienne, et future production de panneaux solaires PV

D’une puissance de 10 MW, la future ferme éolienne sera réalisée sur 30 hectares et devrait être opérationnelle en 2012.

Le groupe Sonelgaz, à travers sa filiale d’engineering CEEG, investit dans l’éolien. Celle-ci a lancé récemment un appel d’offres international relatif à la réalisation de la première ferme éolienne en Algérie, d’une puissance de 10 MW à Adrar (sud-ouest). Ce projet a été confié le 21 janvier 2010 au groupe français Vergnet, qui a proposé un investissement de 3,05 milliards de dinars et un coût de 9620 DA par kWh.

Le choix du site de la ferme dans la wilaya d’Adrar a été fait suite à une étude cartographique sur les grandes régions de vent en Algérie et à l’issue de laquelle les régions de Tindouf et d’Adrar ont été définies. L’énergie produite par cette future ferme sera intégrée dans le réseau d’électricité de la wilaya d’Adrar, ce qui permettra une importante économie d’énergie quand il y a du vent dans la région.

La CEEG a également été chargée de réaliser un projet de construction d’une usine de fabrication de modules photovoltaïques dans le périmètre de la zone industrielle de Rouiba. La date de production de l’usine est prévue pour le mois de septembre 2012.

Ces projets participent aux objectifs du gouvernement en matière de promotion des énergies renouvelables. C’est dans ce sens qu’un fonds destiné à l’encouragement des énergies renouvelables a été créé et alimenté par 0,5 % de la redevance pétrolière. Pour rappel, dans le cadre de la politique nationale de promotion des énergies renouvelables et d’économie d’énergie, pas moins de 5 millions de lampes à basse consommation seront distribuées aux ménages ainsi que 9 000 chauffe-eau solaires dans le cadre du plan quinquennal de développement 2010-2014.

Le ministère de l’Énergie et des Mines a tracé un programme qui vient compléter la stratégie mise en place par le secteur entre 2007-2011 visant à rationaliser la consommation de l’énergie, augmenter les revenus de l’Etat et réduire l’émission de CO2 d’un million de tonnes, outre le drainage des investissements et la création d’emplois. Ainsi, plusieurs secteurs d’activité seront touchés par ce plan. En ce qui concerne l’habitat, un programme de 600 logements écologiques haut standing est en cours de réalisation pour réduire la consommation d’énergie (chauffage et climatisation).

L’Algérie dispose d’un potentiel énergétique solaire dépassant les 5 milliards de GWh par an, avec une moyenne annuelle de la durée d’ensoleillement variant de 2550 heures dans le nord à 3600 heures dans le Sahara.


Source : Le Maghreb.

Xavier Dufail

Afrique du Sud : la Banque mondiale appuie les plans de sécurité énergétique

La Banque mondiale approuve 3,75 milliards de dollars à Eskom Holdings, Ltd. pour consolider la capacité de production d’énergie électrique, l’exécution de programmes d’énergies renouvelables et l’amélioration du rendement énergétique.

Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 8 avril 2010 un prêt d’un montant de 3,75 milliards de dollars à l’Afrique du Sud pour aider le pays à assurer une offre viable d’électricité, accordant parallèlement des financements destinés à des centrales solaires et éoliennes parmi les plus importantes dans le monde en développement. Ce prêt qui représente la première opération d’envergure jamais entreprise par la Banque avec l’Afrique du Sud depuis l’effondrement de l’apartheid il y a 16 ans, vise à aider directement les pauvres par la création d’emplois à mesure que l’économie se remet des effets de la crise financière mondiale et par l’établissement de capacités supplémentaires de production d’énergie destinée à élargir l’accès à l’électricité.

Le prêt est consenti à la société sud-africaine d’électricité (Eskom) et procède de conditions exceptionnelles dont notamment la crise énergétique traversée par le pays en 2007 et au début de 2008 ; il vient aussi répondre aux conséquences de la crise financière mondiale qui a contribué à exposer au grand jour la vulnérabilité de l’Afrique du Sud aux chocs énergétiques et à l’éventualité de conséquences économiques graves.

Le projet d’appui à l’investissement d’Eskom (EISP) contribuera à cofinancer les différentes technologies énergétiques ci-après :

- la centrale thermique de Medupi d’une capacité de production de 4 800 MW, au coût de 3,05 milliards de dollars ; grande première sur le continent africain, cette usine alimentée au charbon utilisera la même technologie que les pays de l’OCDE, laquelle présente les caractéristiques suivantes : supercritique, efficace et ayant fait ses preuves

- le projet pilote de centrale éolienne de Sere d’une capacité de 100 MW et la centrale solaire concentrée à énergie reportable d’Upington (100 MW), le tout pour un montant total de 260 millions de dollars ; et

- des volets relatifs à la production d’énergie à faible intensité de carbone, notamment le transport du charbon par voie ferrée assorti d’un niveau plus faible d’émission de gaz à effet de serre, le tout pour un montant total de 485 millions de dollars.


Source : Le site de la Banque mondiale.

Xavier Dufail

Maroc : don japonais de 7,4 millions de dollars pour une centrale solaire

Le Japon a octroyé un don de 7,4 millions de dollars au Maroc, destiné à la réalisation du Projet de promotion de l’énergie propre en utilisant le système solaire photovoltaïque.

L’échange de notes concernant ce don a été signé le 25 janvier 2010 à Rabat, par la ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Amina Benkhadra, et l’ambassadeur du Japon à Rabat, Haruko Hirose.

Ce don permettra de financer l’installation d’une unité de production électrique à partir de cellules photovoltaïques d’une puissance de 1 MW à Assa-Zag. Il pourra être utilisé notamment pour l’acquisition de produits pour la construction de la centrale PV, le transport des produits jusqu’au Maroc, la formation à l’utilisation des équipements ainsi que la formation éducative relative au projet.

Par la réalisation de ce projet, le Maroc disposera de la première centrale à énergie solaire photovoltaïque et la plus grande en Afrique à ce jour. Cette centrale va permettre, par le biais de l’énergie produite, d’améliorer la qualité de la tension dans la zone et d’alimenter les 5 300 foyers, administrations, coopératives artisanales et petites entreprises de la Province d’Assa-Zag raccordées au réseau électrique.


Source : Le Matin (Maroc).

Xavier Dufail

Afrique de l’Est : comment capturer le vent

L’histoire d’un entrepreneur- inventeur au Kenya qui ressemble beaucoup à celle du héros du livre « le jeune homme qui a apprivoisé le vent », best-seller international.

Au cours d’un voyage en Afrique de l’Est en février, je lisais l’histoire d’un jeune Malawien qui a fabriqué un moulin à vent de toutes pièces pour produire de l’électricité.

Il a approvisionné sa famille en éclairage, et a alimenté une pompe qui a permis d’irriguer les terres. C’est une incroyable histoire d’ingéniosité et de détermination. Le héros de cette histoire, William KamKwamba, est en train de connaître une renommée internationale. Le livre « Le jeune homme qui a apprivoisé le vent » a été préfacé par Al Gore.

Vers la fin de mon voyage, j’ai rencontré Peter Muiruri, qui a également fabriqué un moulin à vent à partir de pièces détachées de matériaux de récupération. Peter vit en milieu rural au Kenya, pas loin de Nakuru dans le Rift Valley. Tout comme KamKwamba, son moulin à vent est composée d’une roue de vélo suspendue au dessus d’une mince tour en bois. Il utilise la turbine pour éclairer sa maison, pour recharger des batteries ainsi que des téléphones à peu de frais. Il a également fabriqué plusieurs machines qu’il fait fonctionner avec l’électricité produite par l’éolienne.

L’une des machines de Muiruri peut tisser de la laine. Il fabrique des fils qu’il teint et vend aux femmes qui en font de petits tapis. Parmi ses inventions il y a également un petit moulin en métal.

Mais le plus original de ses produits est un gadget qui permet d’enfumer les taupes : il est composé d’un moteur récupéré sur une radiocassette, alimenté par deux vielles batteries de téléphone portable, et qui fait tourner un petit ventilateur. Ce ventilateur est lié par un petit tube à une cannette contenant du papier en braise. De l’autre côté de la cannette il y a un petit tube qui propulse la fumée du papier en braise à l’intérieur des tunnels pour faire sortir les taupes.

Muiruri est un autodidacte complet. Il n’a reçu aucune formation en électricité ni en fabrication d’éolienne. Actuellement, la quantité d’énergie que peut produire son éolienne est assez faible parce qu’il manque de fonds pour améliorer sa vitesse et pour agrandir l’alternateur. Il a également besoin d’une tour plus solide pour soutenir les pales des éoliennes, davantage de ficelles, et d’autres pièces. La facture pourrait revenir à 1000 dollars US. Avec davantage de courant, il peut recharger beaucoup plus de batteries et de téléphones ; des services qui sont de plus en plus demandés par la clientèle.

GVEP-International travaille avec Muiruri à travers le programme de Développement de Petites Entreprises. A l’exemple d’autres entrepreneurs de la Région de Nakura, nous l’aidons à accéder à un emprunt afin qu’il puisse faire changer d’échelle à son activité. Muiruri a déjà commencé à tenir les comptes de ses revenus. Il n’avait jamais fait d’emprunt auprès d’une banque, ni auprès d’un fournisseur de crédit, et il est très angoissé à l’idée de s’engager dans cette responsabilité.

L’équipe de GVEP-I travaille avec lui pour renforcer ses activités actuelles, y compris l’acquisition de conseils auprès d’un fabricant de turbines de petites éoliennes. Avant de négocier un prêt pour Muiruri, GVEP-I va s’assurer qu’il a les compétences nécessaires pour gérer sa dette et que son business plan est économiquement viable.

En regroupant des entrepreneurs qui ont besoin de crédit pour poursuivre leurs activités, et en circonscrivant les risques liés à ces emprunts, GVEP-I sera en mesure de négocier le financement adéquat pour ces micro entreprises, dont la plupart se seraient battues vainement pour accéder à un financement sécurisé.

J’ai montré à Muiruri un exemplaire du livre « Le jeune homme qui a apprivoisé le vent ». Il m’a demandé où il pouvait l’acheter. Je lui ai offert le mien.

Par Simon Collings, Directeur des Opérations GVEP International

« Le jeune homme qui a apprivoisé le vent » de William KamKwamba est publié chez HarperCollins.

Laure Ego, GVEP

Étude comparative sur les politiques d’électrification rurale dans les économies émergentes

Ce document d’information (Information Paper) en anglais est la première étude de l’AIE se concentrant exclusivement sur les politiques d’électrification rurale dans les grandes économies émergentes.

« Comparative study on rural electrification policies in emerging economies »

Agence Internationale de l’Énergie / Alexandra niez

118 pages

mars 2010

(document en anglais)

L’objectif de cette étude est de fournir les clés de la réussite des politiques d’électrification rurale. Ses conclusions et recommandations sont fondées sur une analyse des programmes d’électrification rurale du Brésil, de la Chine, de l’Inde et de l’Afrique du Sud.

Le Brésil, la Chine, l’Inde et l’Afrique du Sud ont chacun travaillé à améliorer l’accès aux services d’électricité. Bien que de nombreux défis à relever par ces pays sont similaires, les moyens d’y répondre varient dans leur application et leur efficacité.

Sur la base d’une analyse de ces quatre profils de pays, cette étude a déterminé les conditions préalables à la réussite des politiques d’électrification rurale.

Le site de l’Agence Internationale de l’Énergie : www.iea.org

Xavier Dufail