Équateur : la Chine accorde un crédit pour une centrale électrique

La banque chinoise Exim bank a accordé un crédit de plus d’1,5 milliard de dollars à l’Équateur pour la construction d’une centrale hydro-électrique, a annoncé le 3 juin 2010 le ministère équatorien des Secteurs stratégiques.

L’accord a été scellé le 2 juin à Pékin pour un montant de 1,683 milliard de dollars.

Le prêt servira à financer la construction de la centrale Coca Codo Sinclaire (CCS), qui sera la principale d’Équateur avec une puissance d’1 500 MW et une production de 8 600 GWh par an d’énergie électrique.

L’Équateur et la Chine avaient repris fin avril leurs négociations sur la centrale, un mois après leur annulation par le gouvernement de Quito qui avait jugé inacceptables les conditions posées par Exim bank.

La construction de la centrale nécessite un investissement de deux milliards de dollars, pour lequel une entreprise chinoise est candidate, Sinohydro.


Source : Romandie news.

Xavier Dufail

Sénégal : quatre programmes unissent leurs forces pour le développement local de l’énergie

Quatre programmes de développement, le Programme national de développement local (Pndl), Enda Energie, le Programme National de Plates formes Multifonctionnelles pour la réduction de la pauvreté et du Programme National de Biogaz, vont mettre en exergue leur dimension énergétique pour la promotion économique et sociale des populations de Kaolack, Kaffrine Fatick, Thiès et Diourbel.

Le partenariat entre ces structures a été signé le 4 juin 2010.

Ce partenariat va permettre ainsi d’initier une coalition locale pour la promotion des services à haut potentiel énergétique dans les collectivités locales. Ce qui constitue un engagement solidaire de plusieurs structures intervenant en milieu rural sénégalais.

Pour définir les modalités pratiques d’interventions au profit des collectivités locales, ces quatre acteurs vont unir leurs efforts pour promouvoir le développement économique et social par l’intégration des dimensions telles que l’énergie, le Genre et les changements climatiques dans les actions de développement local, notamment au niveau de la planification locale, le renforcement des capacités et les actions de communication. Chacun des programmes présente, dans une de ses composantes, des missions spécifiques devant répondre aux préoccupations d’ordre énergétique.

Selon le Secrétaire exécutif du Pndl, définir un cadre stratégique devant assister les collectivités locales dans le processus d’intégration de la dimension énergétique dans la priorisation des besoins essentiels devra être considérée par tous comme une nécessité. « Le principe de multi sectorialité prônée par le Pndl impose une démarche de partage et une mutualisation de nos approches. En décidant de passer par des documents validés de part et d’autre, nos différentes structures améliorent le niveau d’harmonisation ». Il ne doute pas aussi que les bonnes intentions annoncées par les différentes structures se concrétisent. Ainsi, ils comptent tous contribuer positivement à l’avènement d’une conscience plus affirmées dans les entités territoriales que sont les collectivités locales, avec des élus locaux plus engagés dans la prise en compte optimale des préoccupations énergétiques.

Selon tous les acteurs de ce partenariat, en termes de développement rural et de réduction de la pauvreté, le cloisonnement sectoriel a longtemps limité les impacts des différents modèles développés en matière de promotion énergétique.


Source : Le Soleil.

Xavier Dufail

Gabon : 124 milliards de CFA pour deux barrages hydroélectriques

Le gouvernement gabonais vient de signer une convention de 124 milliards de francs CFA avec la Compagnie de développement des énergies renouvelables (CODER), pour la construction de deux barrages hydroélectriques dont l’un sur le fleuve Ngounié, et l’autre sur le fleuve Okano dans le Woleu-Ntem.

Le barrage de la Ngounié, « Impératrice », dont le coût est estimé à 70 milliards de francs devrait dégager une puissance de 84 mégawatts. « C’est un projet destiné à fournir de l’énergie propre à moindre coût au pôle (niobium de Mabounié, manganèse de Ndjolé…) et aux industries de transformation de bois situées dans la province du Moyen-Ogooué. Il devra également alimenter les villes de Mouila et Mandji dans la Ngounié, et renforcer la desserte de Libreville, notamment la zone économique spéciale de Nkok », a expliqué le ministre de l’Énergie.

Le barrage de l’Okano, « FE 2 », s’intègre quant à lui dans le cadre du programme national d’électrification rurale qui comprend la création du réseau interconnecté de la province du Woleu-Ntem (Nord) pour plus de 23 milliards de francs CFA.

« La durée de la convention est de 30 ans et le délai de la réalisation de l’ouvrage est de 30 mois. Le Projet devrait permettre d’apporter une capacité de développement supplémentaire dans cette province et de contribuer à la lutte contre la pauvreté à travers le développement des activités de la petite industrie (transformation du bois, hévéaculture, services), de l’artisanat, de l’agriculture et du commerce ».

Selon le ministre de l’Énergie, la réalisation d’Impératrice et FE 2 devraient créés près de 3000 emplois dont 200 emplois directs pour les travaux et 100 indirects pour le second ouvrage, alors que le premier devrait générer 400 emplois directs et 200 indirects.

Ces projets dont les charges seront entièrement supportées par la CODER, s’inscrivent par ailleurs dans le cadre des défis du nouvel exécutif qui espère booster la production énergétique locale dans les 5000 mégawatts à l’horizon 2020, alors qu’elle peine actuellement à dépasser les 374 mégawatts. Ils doivent aussi permettre au gouvernement de supprimer progressivement la production d’électricité produite à partir d’énergie fossile, notamment le fuel lourd.


Source : GabonEco.

Xavier Dufail

Éthiopie : inauguration d’une centrale hydroélectrique de 500 millions de dollars

L’Éthiopie a inauguré le 14 mai 2010 un projet hydroélectrique d’un coût d’environ 500 millions de dollars et d’une capacité énergétique de 460 mégawatts.

Le project hydroélectrique à fins multiples de Beles a été construit dans la région Amhara, au niveau de la rivière Tana, un affluent de la rivière du Nil. C’est la première fois que l’Éthiopie utilise la rivière qui se jette dans le Nil, partagée entre neuf pays africains.

La centrale, lancée en 2005, à la capacité de produire 460 mégawatts d’électricité, et d’accroître de 30 % le potentiel électrique du pays.

Il s’agit de la troisième usine hydroélectrique que l’Éthiopie a lancée en 2010 dans le cadre d’un investissement dans le domaine des projets hydroélectrique .

Le Premier ministre éthiopien a déclaré que le pays envisage d’accroître sa capacité énergétique de 2 000 mégawatts actuellement à 10 000 mégawatts, au cours des cinq prochaines années en investissant des milliards de dollars.

Le directeur du projet a indiqué que Beles est un projet multi-usages, et que l’eau utilisée après la production d’électricité servira pour développer plus de 140 000 hectares de terres.


Source : APAnews.

Xavier Dufail

Amérique Latine et Caraïbes : la BID met en place le Centre de l’Innovation de l’Energie

La nouvelle initiative de la BID (Banque Inter-Américaine de Développement) va donner un coup de fouet au développement d’une énergie propre et abordable en Amérique Latine et aux Caraïbes.

La BID a annoncé lors d’un sommet des ministres de l’énergie des Amériques la semaine dernière qu’elle mettra en place un nouveau Centre d’innovation de l’énergie pour promouvoir l’innovation et les technologies de pointe dans le secteur énergétique.

Ce centre sera mis en place en partenariat avec le ministère américain de l’Énergie et fournira également une assistance technique et un renforcement des capacités, favorisera le partage et la diffusion des connaissances et servira d’incubateur régional pour la mise en œuvre et le financement de projets.

« Le nouveau centre d’Innovation de l’Énergie est un projet excitant, précise Sarah Adams, la Directrice de GVEP International, qui a participé au sommet – et constituera un complément formidable à la compétition IDEAS existante. Il nous permettra de capitaliser sur les acquis des projets lauréats du concours IDEAS et constituera une ressource inestimable pour les futures séries de compétitions. »

Le concours IDEAS, lancé en mars 2009, est sponsorisé conjointement par GVEP International, GTZ, la BID et le gouvernement Coréen. Plus de 1000 propositions parmi 28 pays d’Amérique Latine et des Caraïbes ont été reçues. 26 projets lauréats ont été sélectionnés sur des critères d’innovation, viabilité financière et capacité à être répliqués.

Tout comme le concours IDEAS, la création du Centre d’Innovation de l’Énergie répond aux défis énergétiques pressants auxquels sont confrontés l’Amérique Latine et les Caraïbes. Il existe de nombreux obstacles au développement des technologies d’énergie propre dans la région, comme le manque de connaissances, de capacités institutionnelles, de cadres réglementaires que les investisseurs puissent prévoir et de financement.

Le Centre d’innovation de l’Énergie sera en mesure d’utiliser les ressources de la BID et du Ministère Américain de l’Énergie pour s’attaquer à ces questions et à bien d’autres.

Le Centre sera composé de professionnels constitués d’experts en énergie d’institutions partenaires d’Amérique Latine, des Etats Unis, d’Europe et d’Asie, et travaillera en étroite collaboration avec les centres d’énergie renouvelable régionaux.

Pour plus d’informations sur le Concours IDEAS d’innovation énergétique, visitez le site de GVEP International.

Laure Ego, GVEP

Afrique de l’Est : annonce des 5 finalistes au concours du Défi à l’accès aux énergies propres

Cinq entrepreneurs du secteur énergie en Afrique de l’Est ont été présentés aux dirigeants Africains lors du Forum Mondial de l’économie le 5 mai 2010 à Dar-es-Salaam.

Ces entrepreneurs sont les finalistes du Défi à l’Accès aux énergies propres en Afrique de l’Est – une compétition de business plan organisée par une organisation non lucrative hollandaise appelé BiD Network. La compétition est sponsorisée par la Barclays Bank, l’homme d’affaire britannique Sir Ronald Greirson, E+CO et GVEP International.

La compétition, ouverte d’octobre 2009 jusqu’au 15 janvier 2010, a rassemblé 150 candidatures, dont 95 se sont concrétisées en business plan complet. Après un examen approfondi de toutes les demandes, 5 propositions ont été sélectionnées par un panel d’experts, sur des critères de faisabilité, d’impact de développement et d’attractivité d’investissement.

Les lauréats ont été invités à un diner au Forum Mondial de Économie durant lequel ils ont rencontré des dirigeants africains participant à cet événement. Les invités auront l’opportunité de connaitre la vision et les projets des ces entrepreneurs.

Thierry Sanders, fondateur du Réseau BiD (Réseau de Développement d’Entreprises) déclare : « Ces entrepreneurs du secteur de l’ Énergie montrent que les dirigeants africains n’ont pas besoin de regarder à l’étranger pour trouver des solutions. Ces entrepreneurs non seulement fournissent l’accès à l’énergie, mais également créent des emplois et génèrent de la richesse. »

Les cinq finalistes, deux venant du Kenya et les autres de Tanzanie, du Rwanda et du Mozambique, ont gagné leur place à la semaine du Réseau BiD qui aura lieu du 28 mai au 4 juin 2010 en Hollande. Au cours de la semaine, les entrepreneurs recevront des formations pratiques, auront des réunions avec des entrepreneurs et investisseurs et participeront le 2 juin au Forum des Investissements « PMEs en développement : le temps est venu d’investir »

La société kenyane Sky Link fait la promotion de la technologie biogaz par l’installation de centrales de biogaz qui utilisent des déchets d’origine animale et humaine. Ceci créera un marché, en mettant en relation fermiers et financiers.

PECOL, l’autre gagnant Kenyan, utilisera des déchets plastiques et des pneus pour fabriquer des matériaux industriels pointus.

TCEC, entreprise de Mozambique, prévoit de fournir de l’énergie éolienne à une région éloignée hors réseau par le biais de ses micro-turbine éoliennes, conçues et développées pour être produites et installées localement.

Calimax au Rwanda construira et exploitera une micro centrale hydroélectrique sur la rivière Rubagabaga desservant 3111 ménages, 1216 petites entreprises et 30 institutions locales qui sont actuellement hors réseau. Le finaliste de Tanzanie, Mafuta Sasa Biodiesel, produit déjà du biodiesel à partir d’huile de cuisson usagée et a l’intention de développer son business.

Barclays Bank, GVEP International et la société d’investissement E+Co, étudient actuellement les cinq propositions ainsi que d’autres propositions soumises dans le cadre de la compétition afin d’évaluer celles susceptibles d’être soutenues par des subventions et investissements.

Pour plus d’information, visitez le site www.bidnetwork.org/cleanenergyafrica.

Laure Ego, GVEP

GVEP International publie une étude sur les briquettes au Kenya

Dans le cadre de son projet de développement des entreprises énergétiques (DEEP- Afrique de l’Est), GVEP International a publié une étude sur les briquettes au Kenya.

Cette étude, qui documente et apporte de nouvelles connaissances sur le développement de l’industrie de la briquette, a été menée dans le but d’enquêter sur les facteurs de réussite des producteurs de briquette, ainsi que sur leur impact actuel et potentiel en matière d’accès à l’énergie dans les zones rurales et péri-urbaines.

Les facteurs de succès ont été examinés avec une attention portée à la fois à l’offre et à la demande. Certains des problèmes identifiés en rapport avec l’approvisionnement et auxquels font face les producteurs étaient un problème lié à la proximité des matières premières appropriées, à l’espace de séchage pour les briquettes et à l’accès au financement. Les principaux enjeux de la demande en briquettes incluaient la capacité à économiser l’argent des consommateurs et créer une prise de conscience.

L’impact de la production de briquette à petite échelle a été discuté dans le but d’accroitre l’impact environnemental dans les zones péri urbaines et rurales. L’étude a également étudié l’accès actuel et potentiel à l’énergie moderne et durable, tout en discutant les différentes options possibles en termes de matières premières et dans quelle mesure ces options ont un impact sur les questions environnementales comme la déforestation.

L’étude conclut que l’utilisation des briquettes représente moins de 2% de la consommation d’énergie, mais ce chiffre pourrait augmenter si les producteurs étaient en mesure d’exploiter des matières premières alternatives. De plus, l’industrie a besoin d’identifier d’autres sources de matières premières pour assurer sa survie à long terme.

Télécharger le rapport (Pdf, version anglaise)

Lire le rapport sur Google Docs (PDF, version anglaise)

Laure Ego, GVEP

Cambodge : étude sur la diffusion d’équipements de cuisson domestiques économes en bois

Cette étude fournit un retour sur les dix ans d’un programme visant à développer la fabrication, la promotion et l’utilisation de cuiseurs autonomes (foyers améliorés) en zone urbaine au Cambodge, ainsi que sur les modalités d’accès à la finance carbone de ce programme.

« Diffusion d’équipements de cuisson domestiques économes en bois au Cambodge »

GERES

décembre 2009

69 pages

Cet ouvrage consiste en un retour d’expérience dont les objectifs sont de :

- Partager des outils méthodologiques innovants et validés dans le domaine de la biomasse énergie ;

- Évaluer quantitativement et qualitativement les impacts socio-économiques et sanitaires de la diffusion des cuiseurs économes au Cambodge ;

- Revenir sur l’articulation de ce programme avec les mécanismes internationaux de la lutte contre le changement climatique.

Sommaire

  1. Retour sur la cuisson à la biomasse dans les pays du Sud et les leçons apprises du projet GERES au Cambodge
  2. Impacts socio-économiques et sanitaires
  3. La finance carbone : un nouveau levier financier pour les projets de cuiseurs économes

Source : GERES.

Xavier Dufail

Afrique du Sud : projet d’aide à l’investissement d’Eskom

Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 8 avril 2010 un prêt d’un montant de 3,75 milliards de dollars pour aider l’Afrique du Sud à assurer une offre viable d’électricité.

Ce projet se donne d’aider l’Afrique du Sud à assurer une offre viable d’électricité tout en finançant également la mise en place d’installations de production d’électricité solaire et éolienne parmi les plus importantes dans le monde en développement. Représentant la première opération d’envergure jamais entreprise par la Banque avec l’Afrique du Sud depuis l’effondrement de l’apartheid il y a 16 ans, le prêt vise à aider directement les pauvres par la création d’emplois dans le même temps où l’économie se remet des effets de la crise financière mondiale, ainsi que par l’établissement de capacités supplémentaires de production d’énergie dans le but d’élargir l’accès à l’électricité.

Le prêt est destiné à la société sud-africaine d’électricité Eskom et est la résultante des circonstances exceptionnelles créées notamment par la crise énergétique que le pays a connue en 2007 et au début de 2008, ainsi que par la crise financière mondiale qui a contribué à exposer au grand jour la vulnérabilité du pays aux chocs énergétiques et à l’éventualité de conséquences économiques graves.


Source : Banque mondiale.

Xavier Dufail

Schneider Electric souhaite développer une microcentrale solaire thermodynamique

L’entreprise précise que ce type de solution est destiné aux pays en voie de développement.

Schneider Electric a dévoilé le 27 avril 2010 le projet « MiCST », dont il est à l’origine, et qui fédère 12 partenaires. « MiCST » est l’acronyme de MicroCentrale Solaire Thermodynamique : le groupe et ses associés ont pour objectif de concevoir et de proposer une centrale solaire utilisant le rayonnement solaire pour chauffer une réserve d’énergie thermique alimentant une machine thermodynamique couplée à un alternateur de 10kW.

La solution, simple et d’une maintenance limitée, devra s’adapter à tout site non raccordé au réseau électrique. La solution sera « plus particulièrement destinée aux pays en voie de développement bénéficiant d’un fort taux d’ensoleillement », explique Schneider, qui met à contribution ses partenaires sur une période de 42 mois, avec le soutien de l’ADEME.

MiCST est un projet s’inscrivant dans le programme de Schneider Electric d’accès à l’énergie, BipBop (Business, Innovation & People at the base of the pyramid), qui vise à favoriser un développement pérenne des populations de la base de la pyramide à travers des offres adaptées, de la formation et le développement d’un entrepreneuriat local.


Source : Boursier.com.

Xavier Dufail