Afrique de l’Ouest : l’Agence Sud Coréenne de Coopération internationale accorde 2,5 millions de dollars US à la CEDEAO pour une étude de faisabilité que conduira le WAPP

La South Korea Korean International Cooperation Agency (ICA) s’est engagée à financer une étude de faisabilité et les premières études conceptuelles pour la mise en place d’un Centre de Coordination et d’information (Information and Coordinate Centre – ICC), études que conduira pour la CEDEAO l’équipe du West African Power Pool (WAPP).

Sept des quinze pays membres, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Nigeria et le Togo bénéficient déjà de l’interconnexion de leurs réseaux nationaux, permettant aux pays excédentaires à fournir les pays déficitaires en énergie. A cela s’ajoute le système d’interconnexion qui relie le Mali et le Sénégal et transporte l’énergie produite dans la centrale hydroélectrique de Manantali.

Le secrétariat du WAPP prévoit de construire une ligne de transport le long de la cote pour renforcer la capacité de transport de l’électricité.


Source : un article publié dans Leadership (Abudja), le 18 décembre 2007.

René Massé

Mauritanie : revue du programme régional solaire mis en œuvre par le CILSS au Sahel

Les activités de la deuxième phase du Programme régional solaire financé par la Commission européenne et conduit le Comité inter Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) ont été passés en revue par son Comité de pilotage lors d’une réunion tenue mardi 17 octobre 2007 à Nouakchott. Les perspectives du Solaire dans les pays membres du CILSS étaient au cœur de tous les échanges entre les experts de la sous-région sahélienne.

Le Programme régional solaire, dont la seconde phase a démarré le 15 mai 2002 pour s’achever le 31 décembre 2008, a pour objectif, d’améliorer les conditions de vie et de santé des populations des zones rurales.

La première phase exécutée de 1990 à 1998 avait permis l’installation de 610 systèmes de pompage pour l’approvisionnement en eau potable, de 16 systèmes de pompage pour l’expérimentation de la petite irrigation et de 650 systèmes communautaires pour l’éclairage et la réfrigération au bénéfice de plus de 2 millions de personnes du monde rural. L’enveloppe financière mobilisée à cet effet a été de 52 millions d’euros.

M. Issa Martin Bikienga a indiqué que le Programme régional solaire est le plus grand programme-phare du Comité inter États de lutte contre la sécheresse au Sahel dans ses États membres. Il contribue de façon significative à l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Après trois jours de débats, cette réunion devait trancher sur des sujets relatifs :

  • A la gestion des infrastructures relevant du Programme une fois celui-ci achevé,
  • Au rôle du secteur privé dans ce domaine et
  • Aux perspectives de l’énergie solaire dans les pays membres du CILSS.

Source : un article publié le 18 octobre 2007 sur le site Les nouvelles à travers la Chine et le Monde

René Massé

Ouganda : évaluation de l’impact économique de la diffusion du fourneau amélioré dans les ménages

Etude d’impact et évaluation technico-économique d’un programme de diffusion de plus de 220 000 foyers améliorés, mis en oeuvre avec la coopération allemande en Ouganda.

« Economic evaluation of the improved household cooking stove dissemination programme in Uganda. Dissemination of the Rocket Lorena stove in the districts of Bushenyi and Rakai and dissemination of the improved charcoal stove in Kampala in the years 2005 and 2006 »

Auteur : Helga Habermehl

Edité par la GTZ à Eschborn, version réactualisée en mai 2007

45 Pages en anglais

Lançé en 2005, le programme de diffusion de foyers améliorés de la coopération technique allemande a permis de diffuser en deux années plus de 220 000 fourneaux à charbon de bois économes dans les zones de Bushenyi et Rakai, en Ouganda.

Ce document expose dans un premier temps les performances du fourneau amélioré diffusé dans les ménages en Ouganda. Le fourneau « Rocket Lorena Stove » a été conçu dans le cadre d’un programme de la Coopération technique allemande (GTZ) pour améliorer les conditions de vie des ménages.

Puis, le rapport expose les résultats d’une évaluation technico-économique de ce programme et analyse les impacts sur les modes de vie des bénéficiaires (économie de combustible, gain de temps, impacts sur la santé, sur les forets, sur la fertilité des sols, réduction des émissions de gaz à effet de serre, etc.).

L’analyse économique du programme (cout-bénéfice) étudie ensuite le niveau de rentabilité de l’utilisation de ces fourneaux suivant différents scénarii.

Source : publication en anglais sur cette page du site de la GTZ. .

René Massé

Angola : construction d’un barrage hydroélectrique à Uige

Un barrage hydroélectrique dénommé « Luquixi 2 » sera construit en 2008 dans la province de Uíge, a annoncé mardi 11 mars 2008 à l’Angop M. Sebastião da Silva, directeur de l’Entreprise nationale d’électricité.

Cette centrale hydroélectrique développera une puissance installée de deux mégawatts.

La construction de ce nouveau barrage a été retardée par des travaux de déminage dans cette localité.

Lorsque les travaux de construction du barrage pourront effectivement commencer, il est prévu qu’ils dureront de huit à dix mois.


Source : un article publié le 13 mars 2008 sur le site de AngolaPress.

René Massé

Sénégal : adjudication à l’One de la première concession d’électrification rurale dans le nord du pays

Dans le cadre de son programme national d’électrification rurale mis en œuvre par l’Agence sénégalaise d’Electrification rurale, le Sénégal a signé un contrat de concession avec l’Office nationale de l’électricité du Maroc qui s’engage à électrifier prés de 550 villages soit 360 000 habitants dans la région nord du Sénégal.

L’Office nationale de l’électricité (One) du Maroc a remporté l’appel d’offres international et s’est vu attribué un contrat de concession pour électrifier 550 villages des départements de Saint-Louis, Dagana et Podor, au bénéfice d’environ 360 000 habitants.

La visite d’une délégation sénégalaise au Maroc, du 25 au 28 décembre 2007 a permis de finaliser la négociation du contrat de concession d’électrification rurale du Nord du Sénégal.

L’One a été déclarée adjudicataire à la suite d’un appel d’offre international où elle était principalement en concurrence avec un groupement conduit par Électricité de France. En vertu de ce contrat, l’office national de l’électricité du Maroc assurera au niveau de ces zones rurales, l’électrification, la distribution et la gestion pendant une durée de 25 ans.

Pour ce faire, l’One procédera à la constitution d’une société de droit sénégalais pour gérer cette concession. L’investissement global est de l’ordre de 160 millions de Dirhams (9.193.975 F Cfa), et le financement inclut plusieurs bailleurs de fonds dont le gouvernement du Sénégal, la Banque mondiale et la Banque islamique de Développement.

Lors des séances de travail, le directeur général de l’One a déclaré que : « la coopération entre le Sénégal et le Maroc dans le secteur de l’électricité est passée d’une phase d’assistance technique à une phase d’investissements directs dans la réalisation et la conduite de projets d’infrastructures… Cette concession en constitue le premier jalon ».

Le directeur général de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser), M. Modibo Diop, pour sa part, a souligné que : « aujourd’hui, l’Aser a un processus d’aménagement du territoire englobant notamment l’électrification des zones rurales… Cette collaboration sud-sud entre le Maroc et le Sénégal dans le secteur de l’électrification prouve encore une fois la vitalité de l’axe politique Rabat-Dakar, impulsée par les deux présidents. »


Source : Sud Online http://www.sudonline.sn/spip.php ?article7926

René Massé

Niger : Séminaire national MEPRED sur l’accès aux services énergétiques, moteur du développement et de la réduction de la pauvreté

Ce séminaire national sera organisé le 20 mars 2008, à Niamey, Niger.

Le MEPRED

Le Ministère des Mines et de l’Energie du Niger (MME) conduit depuis 2005 la composante Niger du projet MEPRED (Mainstreaming Energy For Poverty Reduction and Economic Development – Intégration des Services Energétiques pour le Développement et la Réduction de la Pauvreté). Réalisé en partenariat avec la CEDEAO et l’UEMOA, MEPRED est un projet régional dans le cadre duquel a été publié le « Livre Blanc pour une Politique Régionale sur l’accès aux services énergétiques des populations rurales et périurbaines pour l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement ». MEPRED comporte quatre expertises-pays menées au Burkina Faso, au Mali, au Niger et au Sénégal, il est cofinancé par la Commission Européenne (programme COOPENER) et des partenaires européens, dont l’ADEME (France) pour la composante Niger.

Au Niger, le projet MEPRED est piloté par le Comité National Multisectoriel Énergie (CNME), il bénéficie du partenariat des ministères sectoriels (Santé, Education, Hydraulique, Education, Agriculture) et de l’ensemble des acteurs. Il vise à définir les moyens à mettre en œuvre pour favoriser l’indispensable accès des populations rurales aux services énergétiques modernes.

L’accès aux services électriques, aux services de force motrice, aux combustibles domestiques de qualité et aux équipements de cuisson moderne apporte d’immenses bénéfices aux populations rurales et contribue fortement à réduire la pauvreté et à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). En effet :

  • L’accès aux services électriques permet l’amélioration de l’éclairage, la ventilation ou la réfrigération, prioritairement dans les infrastructures de santé et d’enseignement ;
  • L’accès au pompage motorisé permet d’accroître la disponibilité d’eau potable ;
  • L’accès aux services de force motrice permet l’accroissement de la production agricole et industrielle ;
  • L’accès aux combustibles de qualité comme le gaz, le charbon minéral, la biomasse durable, associés aux équipements de cuisson moderne, permettent de sauvegarder les ressources forestières, préserver l’environnement et diminuer les risques de maladies.

Le Programme de Référence d’Accès aux Services Energétiques au Niger (PRASE)

Dans le cadre de la composante Niger du projet MEPRED, le MME et ses partenaires ont mené à bien l’étude de faisabilité d’un Programme de Référence d’Accès aux Services Energétiques au Niger (PRASE) dans vingt communes des régions de Maradi et de Tahoua. PRASE sera mis en œuvre dès qu’auront été réunis les financements, ouvrant alors aux services collectifs et productifs (la santé, l’éducation, l’eau potable, la production de biens et de services) ainsi qu’à de nombreux ménages en zone rurale, l’accès aux services énergétiques.

Le séminaire national MEPRED

Comment étendre à l’ensemble du territoire nigérien la démarche MEPRED d’accès aux services énergétiques appliquée dans PRASE ? Quel est le coût d’un tel programme national ? Qui sont les acteurs concernés ? Dans quel cadre institutionnel la stratégie d’accès aux services énergétiques s’inscrit-elle ? Quels financements faut-il mobiliser ? Quelle est la place des opérateurs énergétiques et celle du secteur privé ? Quelles sont les possibilités qu’apporte la décentralisation ? Quel rôle peuvent jouer les institutions régionales ?…

Pour débattre de ces questions et proposer des réponses, le MME organise le séminaire national MEPRED, placé sous la haute autorité de M. le Ministre des Mines et de l’Energie du Niger, à Niamey le 20 mars 2008. Au cours du séminaire seront présentés les résultats du projet et les perspectives qu’il a permis de tracer. Seront aussi discutées les conditions à la réalisation des objectifs du « Livre Blanc CEDEAO-UEMOA » adopté en 2006 par l’ensemble des pays de la Sous-Région. Ces débats auront pour toile de fond les engagements pris par le Niger en matière d’accès aux services énergétiques des populations rurales qui, par leur forte contribution à la réduction de la pauvreté et à la réalisation des OMD, constituent une préconisation et un axe majeur de la Stratégie de Développement accéléré et de Réduction de la Pauvreté (SDRP) que le Gouvernement du Niger a adoptée en 2007.


Pour toute information contacter M. Ibrahim Soumaïla, Coordonnateur de la Cellule MEPRED (MME).
Courriel : soumibra@yahoo.fr
Téléphone : 00 – 227 – 96 96 69 74.

Eric De Muynck, René Massé

Côte d’Ivoire – Mali : interconnexion des deux réseaux électriques

Les localités malienne de Sikasso, située à 480 km au sud de Bamako, et ivoirienne de Ferkessedougou au nord du pays, ont abrité samedi 26 janvier 2008 les cérémonies de lancement des travaux pour l’interconnexion des réseaux électriques des deux pays, en présence des présidents ivoirien M. Laurent Gbagbo et malien M. Amadou Toumani Touré.

La réalisation de cet ouvrage permettra au Mali de disposer d’une puissance d’énergie électrique à hauteur de 60 MW.

Le projet

Ce projet a pour objectif d’assurer la couverture normale des besoins fortement croissants (10-13%) en énergie électrique des populations et des activités socio-économiques du Mali, dans de meilleures conditions de prix et de sécurité.

Financés par le gouvernement indien à hauteur de 61 milliards de FCFA (136.566.193 US dollars), les travaux concerneront :

  • La construction de la ligne Sikasso-Zégoua et du nouveau poste de Sikasso ;
  • La construction de la ligne Zégoua- Ferkessedougou et l’extension du poste actuel de Ferkessedougou ;
  • La construction de la ligne Sikasso-Koutiala-Ségou ; un nouveau poste de transformation à Koutiala et l’extension du poste actuel de Ségou.

D’une puissance initiale de 60 MW, « cette puissance sera portée à 200 MW dès la réalisation du renforcement de la ligne Lagoa- Ferkessedougou (Côte d’Ivoire) dans un délai de deux ans », a indiqué le ministre malien de l’Energie, des Mines et de l’Eau, M. Ahmed Sow. La fin des travaux est prévue pour 2010.

Premier maillon d’un réseau ouest africain

M. Ahmed Sow, a déclaré que ce projet intégrateur s’inscrit dans le cadre de la politique énergétique de l’UEMOA et de la CEDEAO : « Cette interconnexion Côte d’Ivoire-Mali, constitue le premier maillon d’un réseau ouest africain qui aura plusieurs axes principaux. La première autoroute énergétique servira les pays de la Zone A (Nigeria, Bénin, Togo, Niger, Côte d’Ivoire, Burkina- Faso) et la seconde concernera les pays de la Zone B (Mali, Sénégal, Guinée Bissau, Gambie, Guinée, Libéria, Sierra Leone) ».


Source : un article intitulé « Gbagbo et ATT lancent l’interconnexion électrique de la sous-région » publié le dimanche 27 janvier 2008 sur le site « Le Journal Chrétien ».

René Massé

Ethiopie – Soudan : construction d’une ligne de transport électrique entre les deux pays

L’Ethiopie dispose d’un potentiel de production d’électricité d’origine hydraulique très important. L’objectif de ce projet est de promouvoir la génération de revenus d’exportation à partir de la fourniture d’énergie électrique au Soudan.

Integrated Safeguards Datasheet. Appraisal Stage

World Bank Publication

Report n°AC2215 du 11 décembre 2007

8 pages en anglais

Le Projet, ses objectifs

Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 20 décembre 2007 l’octroi par l’Association internationale de développement (IDA) d’un crédit de 41,05 millions de dollars en faveur du gouvernement éthiopien, afin d’aider celui-ci à financer sa participation dans une nouvelle ligne de transport électrique qui reliera les réseaux éthiopien et soudanais. En ouvrant la voie au commerce énergétique entre les deux pays, où 6 et 22 % à peine de la population a respectivement accès à l’électricité, l’interconnecteur Éthiopie-Soudan permettra à l’Éthiopie de tirer des revenus de ses exportations d’électricité.

Reliant les villes éthiopiennes de Bahir-Dar et Metema, la ligne de transport s’étendra jusqu’à la frontière soudanaise pour raccorder les réseaux électriques des deux pays.

Le projet permettra également au Soudan de restreindre sa production thermique au profit des excédents d’hydroélectricité de l’Éthiopie, pour réduire ses propres émissions de gaz à effet de serre. Les deux pays pourront mieux coordonner leurs capacités de stockage et, par conséquent, améliorer la fiabilité du système interconnecté tout en réduisant les coûts d’immobilisation et d’exploitation.

Grâce à l’installation de nouvelles lignes de transport, le projet renforcera la fiabilité et la sécurité de l’approvisionnement en Éthiopie et au Soudan. L’élargissement de l’accès à l’électricité, à l’ordre du jour des stratégies de réduction de la pauvreté dans ces deux pays, comportera de nombreux avantages, dont l’éclairage des écoles et des logements, l’accès facilité aux services sociaux et l’émergence de nouvelles opportunités de développement commercial. Par ailleurs, le projet est réalisé conformément aux normes environnementales et sociales de la Banque mondiale.

Première connexion dans le cadre de l’Initiative pour le bassin du Nil

Partenariat réunissant les États riverains du Nil, l’Initiative pour le bassin du Nil fournit un cadre pour la promotion des investissements transfrontaliers préfigurant des retombées positives aux plans national et régional.

« Ce projet constitue la première connexion électrique réalisée dans le cadre de l’Initiative pour le bassin du Nil. Il matérialise une avancée significative en faveur du commerce transfrontalier et de l’interconnexion régionale, alors que se dessine peu à peu un programme d’action en faveur du commerce énergétique sur le continent », a indiqué M. Philippe Benoit, chef d’équipe du projet au sein de la Banque mondiale.

« Nous estimons qu’à long terme, ce projet améliorera l’efficacité des systèmes électriques des pays situés dans le bassin du Nil et au-delà, en promouvant le commerce énergétique dans l’ensemble de la région grâce à l’instauration d’une planification coordonnée et à l’expansion des interconnexions électriques » a déclaré M. Ashok Subramanian, responsable du Groupe de gestion des ressources en eau, Région Afrique.

Le projet marque une étape importante au sein du programme de développement global du commerce énergétique au niveau régional, qui prévoit des interconnexions avec Djibouti, le Kenya, la Tanzanie, le Sud du Soudan, la Somalie et le Yémen.

Contacts :

À Washington :
Timothy Carrrington. Tel : (202) 473 8133

Courriel : tcarrington@worldbank.org

Christopher Walsh. Tel : (202) 473 4594

Courriel : cwalsh@worldbank.org

À Addis Ababa :
Gelila Woodeneh. Tel : (251-1) 17 60 00

Courriel : gwoodeneh@worldbank.org


Source : un article publié surcette page du site de la Banque mondiale le 20 décembre 2007.

L’exportation d’énergie hydroélectrique pourrait surclasser celle du café dans les dix prochaines années en Ethiopie, où est prévue la construction de neuf barrages hydroélectriques.

Cinq barrages, d’une capacité totale de 3 150 MW, sont déjà en construction et devraient être réceptionnés d’ici 2011.

Quatre autres sont en projet d’ici 2018, pour un coût global de 3,2 milliards d’euros et une capacité totale de 9 000 MW.

Le plus important de ces projets, celui de Gibe IV de 2000 MW, coûtera 1,9 milliard d’euros.

René Massé

Sénégal : inauguration d’une centrale électrique à Kounoune, près de Dakar

Cette nouvelle infrastructure permettra de réduire « de manière significative », les délestages subis ces dernières années par les populations et les industriels du pays, a indiqué M. Madani Tall, le directeur des opérations de la Banque pour le Sénégal, lors de la cérémonie d’inauguration.

Le chef de l’État a inauguré mardi 22 janvier 2008 la centrale électrique de Kounoune. Le coût global de 45 milliards de FCFA a été financé par la Banque mondiale par le biais de sa filiale, la Société financière internationale, par le gouvernement du Sénégal et par d’autres partenaires.

D’une capacité de 67,5 mégawatts, la centrale va augmenter la capacité du parc de production d’électricité de 13,5% et permettra ainsi à la SENELEC de fournir de l’électricité à plus de 200.000 foyers, éclairant plus d’un million de Sénégalais.

M. Tall a indiqué que « le secteur Energie du Sénégal doit être redressé en combinant les restructurations financières et les réformes pour une performance accrue profitant aux consommateurs sénégalais, ménages et entreprises qui ont droit à une électricité disponible, de qualité et d’un coût raisonnable ».

« Ce secteur nécessitera, a-t-il relevé, davantage d’investissements et des financements très importants mobilisables auprès du secteur privé et des bailleurs de fonds ».

Le directeur des opérations de la Banque mondiale a annoncé qu’un processus était en cours pour sélectionner des promoteurs privés pour le financement et la réalisation d’une autre centrale électrique, d’une capacité supplémentaire de 70 mégawatts. Son installation est prévue à Tobène. « Riche de notre expérience commune sur ce projet de Kounoune, nous espérons pouvoir accélérer la mise en œuvre du projet de Tobène pour l’inaugurer, Inch’Allah, en 2010 », a-t-il indiqué.


Source : un article diffusé sur le site Internet de AllAfrica, le 23 janvier 2008.

René Massé

Sénégal : projet éolien dans la région de Saint-Louis

Projet de centrale éolienne de 15 MW, localisée près de Saint-Louis sur les communautés rurales de Mpal et de Gandon.

« Présentation de l’état du projet en juin 2007 »

« La synthèse du projet éolien en septembre 2007 »

« Les différentes étapes du projet »

Le Conseil Régional de St Louis dans le cadre de la promotion de l’utilisation des ressources naturelles locales de la Région, a initié depuis quelques années un projet éolien de 15 MW. Les autres partenaires à l’origine du projet sont la Région Midi-Pyrénées (France), la société C3E (Dakar) et la société CEGELEC (Toulouse).

Depuis 2003, CEGELEC, C3E et leurs partenaires étudient donc la faisabilité de l’implantation d’éoliennes en vue de la production d’électricité pour le réseau Sénélec, sur la zone côtière de la Région de St Louis. Après des études préliminaires réalisées en 2004/2005, des études complémentaires ont débuté sur financement de l’AFD (Agence Française de Développement).

En plus des études techniques, les différents documents téléchargeables ci-dessous font le point des investigations sur les aspects règlementaires à mettre en place pour le développement du secteur des Energies Renouvelables, mais aussi sur l’intérêt que peut avoir un promoteur privé à investir dans une telle opération.

Autorité concédante : le Conseil régional de Saint-Louis.

Développeurs : sociétés C3E (Dakar) et CEGELEC (Toulouse).

Projet soutenu par le ministère de l’Energie, avec des aides financières de la Région Midi-Pyrénées et de l’AFD.


Source : des informations disponibles sur le site de la SIE du Sénégal.

Elhadji SYLLA, ASER