RDC : projet de la Banque mondiale d’un marché de l’énergie en Afrique australe

L’objectif du Projet de marché de l’énergie en Afrique australe (Southern African Power Market Project) en République démocratique du Congo est de développer un marché de l’énergie régional efficace au sein de la Communauté de développement d’Afrique australe afin d’y créer des conditions favorables à l’accélération des investissements dans le secteur de l’énergie, à une concurrence accrue et à une meilleure intégration économique régionale.

Projet approuvé par la Banque mondiale le 30 juin 2009

Crédit IDA : équivalent de 180,62 millions de dollars US

Ce projet vise à réhabiliter et à renforcer les 2300 km de lignes haute tension depuis les centrales hydroélectriques d’Inga vers Kasumbalesa, à la frontière zambienne, qui constituent l’épine dorsale du réseau de puissance de la RDC ainsi que l’artère principale du transport d’électricité vers le Southern African Power Pool (SAPP) (qui traverse la Zambie). Le projet appuie également la construction d’une nouvelle ligne de haute tension vers la frontière avec la Zambie, en parallèle avec l’équipement actuel.

L’activité complémentaire du projet sera de renforcer la capacité de transfert de puissance du système et d’améliorer sa fiabilité en RDC, en Zambie, et dans le SAPP.

En outre, un système de télécommunications à fibre optique doit être installé en parallèle avec les lignes électriques afin :

- d’améliorer les transactions d’énergie de la Société Nationale d’Électricité (SNEL) avec le SAPP ;

- d’améliorer les applications de communication nationales et régionales, et la capacité d’interconnexion.

Le projet est également d’une grande importance pour la Banque mondiale. Son succès sera une bonne démonstration de la réalisation des initiatives d’intégration régionale de l’énergie que la banque mondiale a initié en Afrique.


Source : Banque mondiale (en anglais).

Xavier Dufail

Guinée : la pico-hydroélectricité pour l’accès à l’électricité en zones rurales

La Guinée met en place un programme d’ERD comprenant l’installation de pico-centrales hydroélectriques.

La Guinée développe, via le Bureau d’Électrification Rurale Décentralisée (BERD), un programme d’électrification rurale décentralisée dans lequel les pico-centrales hydroélectriques doivent tenir une place importante. Ces centrales sans barrages, plus petites et plus faciles à mettre en œuvre, répondront aux besoins d’un ou plusieurs villages situés à proximité immédiate de la chute d’eau.

Le BERD et son partenaire SOGREAH ont pour mission de lever les obstacles au développement de la filière pico-hydroélectrique. Le Projet, lancé en 2008 et pour une durée de deux ans, est cofinancé par l’Union Européenne dans le cadre de la « Facilité Énergie », l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) et le BERD.

I. Améliorer la connaissance de la ressource

Le projet prévoit une campagne nationale d’identification des sites pico-hydroélectriques potentiels, devant conduire, après leur analyse technique et une étude de la demande, à une synthèse informatique (SIG) de ces données. Ce recensement national servira de base à la mise en place d’un programme pico-hydroélectrique d’envergure qui sera mis en œuvre dans un cadre de partenariat public-privé.

II. Profiter de l’expérience pertinente d’ailleurs

Le projet veillera à capitaliser l’expérience acquise par des programmes similaires menés dans d’autres Pays en Développement. Il cherchera notamment à analyser les aspects institutionnels, juridiques, organisationnels, financiers et techniques de ces programmes afin d’en tirer tous les enseignements.

III. Développer les compétences locales

Le projet prévoit le développement d’un véritable pôle de compétences, devant notamment conduire à bâtir la capacité des acteurs locaux à concevoir et fabriquer des petites turbines adaptées aux sites recensés. Cette action permettra d’une part, de diminuer les coûts des projets pico-hydroélectriques en limitant l’importation de matériels, et, d’autre part, de faciliter les opérations de maintenance.

Contact pour ce programme : adrien.namur@sogreah.fr

Xavier Dufail

Étude de 15 initiatives bioénergétiques de petite échelle

Cette étude décrit brièvement et tire quelques leçons préliminaires sur les impacts relatifs aux conditions de vie des populations rurales à partir de 15 initiatives de bioénergie à petite échelle en Asie, Amérique Latine et Afrique.

Ce rapport est basé sur une série de 15 études de cas menées entre septembre et novembre 2008 dans le cadre d’une initiative conjointe de la FAO et de PISCES, consortium financé par le DFID. Les études de cas ont porté sur le développement d’une meilleure compréhension des liens entre les moyens de subsistance et les initiatives bioénergétiques de petite échelle. L’étude a été élaboré en consultation avec le Consortium Advisory Group (CAG) PISCES.

L’objectif était d’étudier les impacts des différents types d’initiatives locales de bioénergie sur les moyens de subsistance en zone rurale, dans les différents contextes existants dans les pays en développement. Les moyens de subsistance sont considérés comme l’amélioration soutenable de la gamme complète des ressources naturelles, financières, humaines, sociales et physiques.

« Small scale bioenergy initiatives : brief description and preliminary lessons on livelihood impacts from case studies in Asia, Latin America and Africa »

Practical Action Consulting pour PISCES and FAO, Janvier 2009, 142 pages.

RDC : séminaire de lancement du Système d’Information Énergétique

Une convention Wallonie-Bruxelles / Ministère de l’Énergie RDC / IEPF a permis la mise en place d’un système d’information énergétique en RDC (SIE-RDC), avec le partenaire technique ECONOTEC. Ce séminaire de lancement officiel se déroulera le 23 juillet 2009 à Kinshasa.

Description

Les activités de lancement du SIE-RDC ont commencé par une semaine de formation intensive de l’équipe SIE-RDC, du 6 au 12 mai 2009, essentiellement dans la confection de bilans énergétiques et dans l’exploitation des données énergétiques.

Le présent séminaire de lancement officiel du SIE-RDC permettra de :

  • faire connaître le SIE national auprès de tous ses utilisateurs potentiels (publics et privés) et de tous ses fournisseurs de données ;
  • sensibiliser l’ensemble des acteurs sur le fait qu’en absence d’un SIE, il est plus délicat de déployer et d’assurer le suivi d’une politique énergétique ;
  • restituer la démarche SIE-RDC dans sa dynamique internationale (SIE-Afrique) afin d’augmenter sa visibilité ;
  • développer le dialogue avec les fournisseurs de données sur base d’un premier diagnostic de la situation en matière de bilan énergétique de la RDC.

Le contexte

Depuis maintenant quelques années, l’Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie (IEPF), organe subsidiaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), en partenariat avec les gouvernements des pays concernés, l’OIF/IEPF, la Commission européenne et la Commission de l’UEMOA et le consultant ECONOTEC, est en train de mettre en place dans des pays d’Afrique, membres de la Francophonie, en l’occurrence les pays de l’UEMOA ainsi que le Cameroun, des systèmes d’information énergétique (SIE) permettant la conception, la mise en œuvre et le suivi de politiques énergétiques plus performantes.

Responsable de l’opération : Ibrahima DABO


Source : IEPF

Xavier Dufail

République du Congo : lancement officiel des travaux de construction des lignes THT

Le gouvernement du Congo, par le biais de son président, vient de lancer officiellement le 28 mai 2009, les travaux de construction des lignes attenantes THT pour le transport de l’électricité du futur barrage d’Imboulou, sur une distance de 751 km, pour un coût de 325 milliards de francs CFA.

Dans la foulée, il a été donné le 31 mai 2009 le coup d’envoi des travaux de réhabilitation du poste THT de Mindouli qui sert de transit d’électricité du barrage de Moukoukoulou (74MW) Brazzaville d’une part et Pointe/Noire d’autre part (105 km de long) pour un coût de 212,4 millions de dollars US.

Plus d’informations sur CongoPage.

Moukouri Barnabé Mathias, Xavier Dufail

Accès à l’énergie et microfinance : comment impliquer les acteurs institutionnels

Ce document présente un retour d’expérience sur la mise en place de microcrédit dans un projet d’accès à l’énergie.

« Accès à l’énergie et microfinance : comment impliquer les acteurs institutionnels ? Un exemple de projet et proposition pour une méthodologie commune »

Pascale Geslain / PlaNet Finance, novembre 2008, 13 pages

Algérie : lancement d’un projet allemand de réalisation d’une tour solaire thermique

L’Institut solaire de Jülich (SIJ) de l’école supérieure spécialisée d’Aix-la-Chapelle va débuter prochainement une étude de faisabilité pour la construction d’une tour solaire thermique en Algérie.

Le gouvernement algérien poursuit l’objectif, avec la construction d’une telle installation, de développer l’économie nationale, qui s’appuie actuellement et à long terme essentiellement sur des recettes liées au pétrole et au gaz, pour la transformer en une économie s’appuyant sur le solaire.

Dans le cadre de l’étude, à côté de la production d’électricité, la faisabilité d’intégrer des procédés supplémentaires dans l’environnement de la centrale solaire sera analysée, comme la réfrigération solaire, le traitement de l’eau et le dessalement de l’eau de mer, ainsi que la production de chaleur industrielle solaire. L’étude devrait aussi avoir une influence sur le concept d’un centre de formation professionnelle en énergies renouvelables qui doit être érigé au voisinage de la centrale.


Source : Bulletins électroniques.

Xavier Dufail

Ile Maurice : projet de centrale hydroélectrique

Le Central Electricity Board (CEB) a lancé des appels d’offres pour la construction d’une centrale hydroélectrique de 350 kW au Midlands Dam.

L’ouverture des offres se fera le 10 juin 2009. En attendant, les grands projets de centrale électrique, incinérateur ou pas, le CEB élargit son parc de production d’énergie verte, dont l’hydroélectricité.

Un projet de centrale, de sensiblement la même envergure, est en construction à La Nicolière et sera livré en mai-juin de 2010, indique Patrick Assirvaden, président du conseil d’administration du CEB.


Source : allAfrica.com.

Xavier Dufail

Afrique du Sud : atelier « améliorer l’accès à l’énergie en zones rurale et péri-urbaine »

Un atelier co-organisé par le PNUE, du 25 au 27 mai 2009, à Cape Town (Afrique du Sud)

Cet atelier de trois jours réunira des parties prenantes, des décideurs et des experts en énergie de l’Afrique orientale et australe, afin de les focaliser sur les problèmes liés à l’accès à l’énergie. Il permettra de présenter et d’examiner les dernières études sur le thème de l’accès à l’énergie pour les pauvres ainsi que de la sécurité énergétique, et ces résultats se rapportent au transfert de technologie, le renforcement des capacités et la réalisation des OMD.

La clé de ces problèmes est la disponibilité d’informations sur les besoins en énergie, les bonnes pratiques, les technologies et les possibilités de financement.

L’événement est une initiative conjointe du PNUE, du réseau Global Network on Energy for Sustainable Development (GNESD), et de l’EUEI-UNEP Capacity Enhancement and Mobilisation Action for Energy in Africa (CEMA).

L’atelier se concentrera également sur la façon dont les capacités institutionnelles et humaines dans la sous-région peuvent être renforcées et mobilisées afin que les autorités nationales et régionales soient les mieux placées pour tirer profit des actuelles et futures actions de coopération et d’appui, et notamment de la récente coopération « Afrique – EU Energy Partnership » (AEEP).

Pour plus d’information consultez la page de l’événement sur le site de l’EUEI-UNEP CEMA (en anglais).

Xavier Dufail

Angola – Norvège : entente pour les industries électro-intensives

Le ministère de l’Énergie angolais et la société norvégienne « Hydro Aluminium » ont signé le 5 mai 2009, à Luanda, un mémorandum d’entente sur le développement des industries électro-intensives en Angola.

Selon la ministre angolaise, le mémorandum sera important pour le développement des industries électro-intensives en Angola, et permettra la réalisation des études d’investissements dans la production et traitement d’aluminium et énergie électrique.

Ceci permettra l’exécution d’un projet intégré de deux centrales hydroélectriques avec une puissance indicative entre 750 et 1 000 MW, ainsi que des lignes de transport d’énergie électrique.

Le gouvernement de la Norvège appuie les travaux des entreprises norvégiennes en Angola.


Source : Angola Press.

Xavier Dufail