Mali : renforcement du programme d’électrification rurale

L’Agence malienne de développement de l’énergie domestique et de l’électrification rurale (AMADER) et la KFW, une institution de coopération allemande, ont procédé, le 17 septembre 2009 à Bamako, à la signature de deux conventions de financement d’un montant de 3,5 milliards de francs CFA (environ 7 millions de dollars US).

Ce financement devrait permettre de renforcer le programme d’électrification rurale à travers les projets des Zones d’électrification multisectorielle (ZEM) qui concernent les zones de Ségou (centre), Mopti (nord) et plusieurs autres régions et la périphérie de Bamako.

L’AMADER est une structure créée récemment au Mali pour électrifier les zones rurales qui n’ont pas accès à l’électrification conventionnelle.


Source : Article du 18 sept 2009 de PanaPress.

Xavier Dufail

Étude : modèles d’entreprise d’électrification dans le monde

Ce document (en anglais) décrit différents modèles économiques utilisés pour l’accès à l’énergie, et détaille leurs avantages et difficultés.

Malgré plus d’un siècle d’investissements dans les systèmes énergétiques, il y a environ 1,6 milliards de personnes qui n’ont pas accès à un service d’électricité, principalement dans les zones rurales. Bien qu’il existe quelques questions ouvertes concernant la cause exacte et l’effet des relations entre l’électrification rurale et le bien-être humain, fournir de l’électricité à tous est généralement considéré comme une des grandes priorités sociales, économiques et politiques.

L’électrification rurale est une tâche difficile parce qu’elle implique la prestation d’un service à des populations qui sont éloignées et dispersées et dont la consommation est faible. Cela signifie qu’il est généralement plus coûteux, alors que dans le même temps la clientèle est généralement plus pauvre et moins en mesure de payer le coût intégral du service. Combiner ces facteurs avec les services publics qui sont souvent mal gérés et dont les moyens financiers sont limités, et il est souvent impossible de s’attendre à l’extension du réseau aux populations rurales non desservies dans un proche avenir. Ces conditions sont également une frein pour le développement de nouveaux marchés technologiques en énergie renouvelable.

Ce document examine le rôle que joue l’électricité dans le processus de développement et son importance dans les zones rurales ; la lutte entre des solutions centralisées et distribuées et leur compétitivité relative ; l’expérience et les recherches antérieures sur la production distribuée et quels modèles d’entreprise réussissent avec succès ; et les leçons plus générales qui peuvent être extraites de l’ouvrage.

« Program on Energy and Sustainable Development Working Paper #63 »

Hisham Zerriffi – Stanford University, September 2007, 45 pages (document en anglais)

Mali : une réussite dans l’électrification rurale

Le Mali intensifie l’électrification des zones rurales par le biais d’une approche adaptative à plusieurs niveaux qui mobilise les opérateurs privés locaux et les organisations communautaires pour la fourniture de services énergétiques.

Le Projet Énergie domestique et accès universel (financé par l’IDA et le GEF) aide le Mali à aborder la question de l’énergie dans les zones rurales en adoptant une approche souple et multi-niveaux. Pour cela, il combine de petites concessions « bottom-up » spontanées à de grandes concessions « top-down » dans le domaine de l’électrification, et développe une gestion communautaire des zones boisées ainsi que des initiatives de substitution de carburants.

RÉALISATIONS

Au 30 juin 2009, plus de 33 801 connexions cumulées ont été établies, et le projet est sur le point d’atteindre son objectif de 40 000 connexions. Ce projet a permis la connexion de 735 institutions et centres publics et communautaires, dont 122 écoles et 103 centres de soins. De plus, le projet aide le gouvernement à promouvoir une gestion forestière durable, à mettre en place une gestion de la demande en proposant des lampes compactes fluorescentes (212 064 ont été à ce jour distribuées), et à introduire des appareils de cuisson à faible consommation d’énergie (607 183 fours à consommation réduite de bois et charbon ont été distribués).

Dans les communautés rurales qui prennent part au projet, la présence de ces services de distribution d’énergie permet aux enfants de faire leurs devoirs une fois la nuit tombée et aux femmes de bénéficier de meilleurs services de santé. La sécurité est mieux assurée la nuit et tout un ensemble d’activités génératrices de revenus voient le jour : fabrication de glace, agroalimentaire, téléphonie en milieu rural et marchés désormais ouverts la nuit.

LES FACTEURS CLÉS DU SUCCÈS

La mobilisation efficace d’opérateurs locaux du secteur privé, d’associations de femmes et d’organisations communautaires ont grandement contribué au succès de ce projet.

- Les opérateurs locaux privés sont le principal moteur de ce projet. Ils ont, en moyenne, co-financé les projets à hauteur de 25%. 41 projets sont pour l’instant financés selon cette approche et la viabilité financière de 30 projets supplémentaires est actuellement évaluée.

- Les associations de femmes jouent également un rôle important auprès des communautés vivant dans des zones reculées. Après avoir reçu une formation de base en comptabilité dans leur langue maternelle (dispensée par les ONG financées par le projet), ces femmes peuvent gérer des initiatives multifonctionnelles de pré-électrification. 64 communautés bénéficient actuellement de ces services grâce à 7 200 connexions électriques.

- Les organisations communautaires sont au centre des initiatives de gestion des bois. Grâce à l’organisation de programmes d’approvisionnement en bois de chauffage, les organisations participent activement à la gestion des zones boisées. Environ 717 094 hectares de bois sont gérés par ces organisations, et 252 marchés ruraux ont été créés afin d’aider à réduire l’exploitation des forêts pour la production de bois de chauffage.
Leçons tirées de ce projet

- Un programme simple, basé sur les conditions et contraintes locales. D’après l’expérience acquise lors des précédents programmes d’extension de l’accès à l’énergie au Mali, cette simplification est importante pour assurer l’efficacité et le succès des programmes mis en place. Les arrangements institutionnels doivent être fonctionnels. Les mécanismes de subvention et les modes de livraison doivent être faciles à mettre en œuvre. Une conception trop complexe est vouée à l’échec à cause de la faiblesse institutionnelle et de l’absence de cadres légaux et réglementaires.

- Il est important que le Gouvernement ait une stratégie énergétique claire. Une stratégie claire prenant en compte les choix du consommateur, une tarification reflétant les coûts et permettant de réduire le coût de revient, et enfin la participation des communautés locales sont nécessaires à la promotion des services électriques dans les zones rurales.

- Partenariats public/privé et participation des communautés locales. Des partenariats public/privé bien conçus sont plus efficaces, dans la mise en place et le maintien de services d’électrification en zone rurale, que des programmes du seul secteur public. La stratégie d’électrification rurale réside dans ce partage : la détermination des objectifs, politiques et réglementations relève du gouvernement, tandis que la mise en œuvre du programme est laissée aux entités publiques spécialisées, aux communautés locales (entre autres à travers les coopératives), aux ONG et au secteur privé.

EXTENSION ET REPRODUCTIBILITÉ DE L’EXPÉRIENCE

Le succès des projets bottom-up (littéralement, « de bas en haut » ; se dit d’un projet qui a pour but de faire émerger les concepts de la pratique) spontanés en ont donné la preuve : les opérateurs locaux du secteur privé, les associations de femmes et les organisations communautaires peuvent jouer un rôle clé dans l’électrification en zone rurale. Afin d’étendre et de reproduire cette expérience, il faudra disposer :(i) d’une stratégie et d’un engagement clairs de la part du gouvernement ; (ii) d’une agence de l’énergie rurale capable de s’adapter et de travailler avec les acteurs locaux mais aussi avec les opérateurs étrangers et (iii) d’un financement adéquat, pouvant être prévu à l’avance, et qui passe par un fonds pour l’énergie rural.


Source : Le blog de Shanta Devarajan, Chef Économiste Afrique à la Banque mondiale..

Xavier Dufail

Côte d’Ivoire – Burkina Faso : interconnexion électrique opérationnelle avant fin 2009

La mise en service de la liaison électrique Bobo-Dioulasso-Ouagadougou issue de l’interconnexion électrique Côte d’Ivoire-Burkina Faso est prévue avant le 31 décembre 2009, a-t-on appris du ministère en charge de l’énergie burkinabé.

Selon ce ministère, la réalisation de la liaison électrique Bobo-Dioulasso-Ouagadougou à un taux d’exécution de 70%. Cette liaison comprend la ligne de Bobo-Dioulasso à Ouagadougou déjà terminée, des postes et un centre de téléconduite réalisés plus de 50%. La mise en service de cette liaison est prévue le 31 décembre 2009.

A propos de l’électrification des zones frontalières aux deux pays, les gouvernements burkinabé et ivoiriens ont décidé de constituer une équipe conjointe de prospection. Les projets identifiés seront soumis à diverses institutions de financement et en particulier à la Facilité Énergie de l’Union européenne.

Selon la Société nationale de l’électricité (Sonabel), « Avec la mise en service de la ligne Ouagadougou-Bobo-Dioulasso, nous allons disposer de 86 MW importés de la Côte d’Ivoire. Cela devrait nous permettre donc de pouvoir satisfaire la demande sur le moyen terme, c’est-à-dire jusqu’en 2013-2014 ».

Le coût initial du projet d’interconnexion avec la Côte d’Ivoire est de 49 milliards de FCFA financés par l’AFD, le crédit mixte danois, la BEI, le fonds nordique NDF, la Banque mondiale, l’État burkinabé et la Sonabel.

D’autres projets ont été annoncés, dont le projet thermique avec la centrale de Komsilga et le projet d’interconnexion Ghana-Burkina Faso.


Source : Afrique Avenir.

Xavier Dufail

Sénégal : sept anciennes exciseuses formées en énergie solaire

Sept femmes de zone rurale, non alphabétisées, anciennes exciseuses, sont devenues installatrices en énergie solaire au profit de leurs propres communautés, après avoir bénéficié d’une formation de six mois en Inde pour un Programme de renforcement de capacités communautaires.

C’est dans le cadre d’un partenariat Sud-Sud entre le Sénégal et l’Inde, que l’ONG Tostan et le Barefoot Collège de l’Inde ont initié ce projet de renforcement des capacités de femmes rurales non alphabétisées ou semi analphabètes.

La cérémonie de présentation de « l’expérience réussie » de communautés ayant abandonné l’excision s’est déroulée le 18 septembre 2009 à Dakar.

La porte-parole des anciennes exciseuses, Doussou Konaté, a précisé que les formations reçues leur ont permis de maîtriser l’installation, l’entretien et la réparation des unités d’énergie solaire qui vont fournir une lampe fixe, une lanterne solaire, une lampe de poche et une prise par ménage, pour permettre de charger les téléphones mobiles.

« Chacune de nous va installer une unité d’énergie solaire dans son village et nous allons également former d’autres femmes de nos différentes communautés à devenir des installatrices solaires », a expliqué cette exciseuse repentie.

Le coordonnateur du projet, chargé de programme à l’ONG Tostan, a annoncé que les nouvelles installatrices seront payées par leurs propres communautés, qui vont contribuer à hauteur de 3.000 francs CFA par mois pour les indemniser. A l’origine de l’élaboration de ce projet, il explique que ces anciennes exciseuses habitent dans des villages enclavés qui n’utilisaient pas moins de 2.000 francs CFA pour l’achat de bougies et de pétrole.

« C’est pourquoi nous avons jugé nécessaire de monter ce projet pour aider ces communautés à électrifier leur village et au-delà développer des activités génératrices de revenus ».


Source : un article du 19 septembre 2009 paru sur le site de l’Agence de Presse Sénégalaise.

Xavier Dufail

Prix d’excellence Lighting Africa 2010 pour les produits hors-réseaux électriques

En vue de récompenser les meilleurs produits d’éclairage fonctionnant hors-réseaux électriques, Lighting Africa vient de lancer ses prix d’excellence 2010.

Délais de participation :

2 octobre 2009 – Soumission des fiches d’inscription électroniques à : www.lightingafrica.org/awards.

16 octobre 2009 – Les deux échantillons pour la sélection initiale sont reçus par l’équipe de Lighting Africa.

Lighting Africa entend récompenser les meilleurs produits d’éclairage fonctionnant hors-réseaux électriques qui sont en vente en République Démocratique du Congo, en Éthiopie, au Ghana, au Kenya, au Rwanda, au Sénégal ou en Tanzanie. Ces produits seront évalués sur la base de leur performance, leur design et l’accessibilité de leurs coûts. Ces Prix, organisés cette année pour la première fois, seront décernés aux produits gagnants lors de la Conférence Internationale et Foire Commerciale d’Exposition prévue à Nairobi, au Kenya, du 17 au 20 Mai 2010.

Les produits doivent être conformes aux critères suivants :

  1. Être des produits d’éclairage moderne basés sur les technologies de la diode électroluminescente (DEL) ou celle de la lampe fluorescente compacte (LFC)
  2. Être en vente sur les marchés ou en usage dans les pays suivants : RD Congo, Éthiopie, Ghana, Kenya, Rwanda, Sénégal ou Tanzanie
  3. Être disponible dès le 02 octobre 2009 dans les points de vente au détail ou à travers des canaux de distribution par lesquels Lighting Africa peut se procurer en toute neutralité des échantillons pour évaluation et sélection.

Plus d’informations sont disponibles dans le document téléchargeable.


Source : Lighting Africa.

Xavier Dufail

Mozambique : 2 nouveaux projets de production de biocarburant

Le Conseil des Ministres du Mozambique a approuvé à Maputo, mardi 18 août 2009, deux projets majeurs pour la production de biocarburants, dans le cadre de la stratégie du gouvernement pour réduire la dépendance vis-à-vis des combustibles fossiles importés.

Deux entreprises, Enerterra SA et Zambeze Grown Energy Limited, mettront en œuvre ces projets dans la province centrale de Sofala.

Le Conseil des Ministres a également approuvé une nouvelle résolution qui accorde l’utilisation temporaire des terres à ces deux entreprises (Land Use and Exploitation Rights, DUAT).

Selon le porte-parole du Conseil des ministres, 18.920 hectares ont été accordés à Enerterra dans la localité de Mazamba, poste administratif d’Inhaminga, district de Cheringoma, pour la production de Jatropha.

Ce projet est budgétisé à 53 millions de dollars US, pour un effectif de 5000 travailleurs saisonniers et 25 employés permanents, dont 20 Mozambicains, et cinq étrangers.

10 % du bio-diesel produit, dont la quantité n’a pas été divulgué, seront utilisés pour la consommation domestique et 90 % seront destinés à l’exportation, principalement vers l’Europe.

Pour Zambeze Grown Energy Limited, le gouvernement a accordé 15.000 hectares dans le district de Chemba, également dans la province de Sofala, pour la production de canne à sucre pour produire de l’énergie et du biocarburant.

Le projet est budgétisé à 224 millions de dollars et vise à produire 100 millions de litres d’alcool par an. 10 % seront vendus sur le marché intérieur et 90 % exportés vers l’Europe, les États-Unis et le Japon, tandis que l’électricité produite sera injectée dans le réseau national.

Selon les investisseurs, le projet emploiera 2.104 mozambicains et 34 étrangers.

Ces deux sociétés vont se joindre aux 12 autres entreprises qui investissent actuellement dans la production de biocarburants au Mozambique.


Source : un article de AllAfrica du 19 août 2009 (en anglais).

Xavier Dufail

Maroc : installation de 1200 systèmes photovoltaïques par une entreprise espagnole

L’entreprise espagnole Isofoton sera chargée d’installer 1215 systèmes photovoltaïques connectés au réseau dans les provinces d’Errachidia et Benguerir, dans le cadre du programme « Chourouk » de l’Office national d’électricité (ONE).

La société espagnole a remporté un appel d’offre lancé par l’ONE pour mettre en place 1000 installations photovoltaïques d’une capacité allant de 500 à 1000 W à Errachidia, 200 à Benguerir et 15 autres systèmes dans les agences de l’Office, notamment dans les villes d’Agadir, Essaouira, Ouarzazate, Tata, Oujda, Laâyoune, Settat et Guelmim, précise un communiqué d’Isofoton.

Selon la même source, il s’agit d’une initiative pionnière de partenariat public-privé dans la région entre l’ONE, l’entreprise espagnole et les particuliers qui pourront déduire une partie de leur facture d’électricité, dans la mesure où l’énergie photovoltaïque produite et non-consommée est absorbée par le réseau.

Destiné à 200 000 familles dans différentes régions du Maroc, le programme « Chourouk » sera réalisé sur cinq tranches entre 2009 et 2013.

Xavier Dufail

Inde : un partenariat pour des centrales biomasse

Areva vient de conclure un partenariat stratégique avec Astonfield Renewable Resources pour la construction en Inde de centrales biomasse d’une capacité de production cumulée de 100 MW.

Le montant global de l’investissement s’élève à près de 100 millions d’euros. La construction de la première centrale débutera au quatrième trimestre 2009 dans l’état du Bengale occidental.

Selon les termes de l’accord, l’entité Bioénergies d’Areva, basée à Chennai, assurera la conception, la construction et la mise en service des centrales. Le groupe français et Astonfield investiront conjointement dans ces projets. Ce partenariat s’inscrit dans la stratégie d’Areva qui vise à renforcer son offre sur le marché des énergies renouvelables, notamment en Inde et en Asie du Sud-est.


Source : un article de ENVIRO2B du 27 juillet 2009.

Xavier Dufail

Mozambique : nouvelle centrale électrique surtout pour l’Afrique du Sud

Un nouveau barrage hydro-électrique sur le fleuve Zambèze au Mozambique, critiqué par des environnementalistes, alimentera à 80% l’Afrique du Sud en 2015, a annoncé l’exploitant.

La construction du barrage de Mphanda N’kuwa, d’une capacité de 1 200 MW, démarrera en janvier 2011 pour une exploitation à partir de mi-2015, a déclaré un porte-parole de la Compagnie hydro-électrique Mphanda N’kuwa, Egidio Leite.

« Un chiffre indicatif » de 80% de la production sera envoyée en Afrique du Sud, a dit le porte-parole, selon des négociations entre le gouvernement du Mozambique et l’opérateur électrique public sud-africain Eskom.

Saturée, l’infrastructure électrique sud-africaine ne parvient pas à suivre l’explosion de la demande depuis plusieurs années, une pénurie qui provoque de fréquentes coupures de courant dans le pays.

« Il y a toujours une négociation en cours », a précisé le porte-parole à propos du chiffre de 80%.

Des responsables mozambicains espéraient que le projet permettrait de développer l’industrie énergétique du pays, l’un des plus pauvres d’Afrique.

Le barrage, d’un coût de 3,5 milliards de dollars (2,5 milliards d’euros) financé par la Banque import-export de Chine, sera édifié sur le fleuve Zambèze, dans le nord-ouest du Mozambique, 60 km en aval d’une des plus grosses centrales hydro-électriques d’Afrique australe, Cahora Bassa.

« Outre les déplacements de populations de fermiers ruraux, Mphanda N’kuwa rendra la restauration du fleuve en aval par une meilleure gestion de Cahora Bassa très difficile », estime toutefois le groupe de défense de l’environnement International Rivers sur son site internet.

La Mphanda N’kuwa devrait rendre en août au gouvernement mozambicain les conclusions de son étude d’impact environnemental.


Source : AFP / 13 juillet 2009 16h30.

Xavier Dufail