Laos : accord de développement de 300 MW hydroélectriques

Velcan Energy a signé en janvier 2010 un accord de joint-venture avec la société d’État Laotienne ECI (Electrical Construction and Installation) qui prévoit le développement de plusieurs centrales hydroélectriques de moins de 50 MW au Laos.

Velcan Energy et ECI ont pour objectif de développer conjointement des projets pour un total de 300 MW.

ECI est une entreprise d’État Laotienne, sous la tutelle du Ministère des Énergies et des Mines. ECI intervient dans la distribution de l’électricité au Laos, la gestion du réseau de transmission ainsi que le développement de l’accès à l’électricité en zone rurale. ECI a été choisie par le Gouvernement Laotien pour représenter ses intérêts dans les projets hydroélectriques de moins de 50 MW.

Antoine Decitre, co-Managing Director de Velcan Energy : « Le Laos possède un potentiel hydroélectrique de 28 000 MW. Aujourd’hui, seul 1 670 MW ont été construits. Le Laos a besoin d’électricité pour son marché intérieur, et peut également exporter vers la Thaïlande, le Vietnam, le Cambodge ou la Chine. »


Source : Velcan Energy.

Xavier Dufail

La croissance économique manque d’énergie, selon la Banque mondiale

L’insuffisance de l’accès à l’énergie constitue « l’obstacle le plus important » à la croissance économique dans les pays d’Afrique subsaharienne, indique une étude la Banque mondiale, lancée dernièrement en Afrique du Sud.

« L’accès insuffisant à l’énergie est l’obstacle le plus important à la croissance économique », relève l’institution internationale dans le rapport estimant qu' »aucun pays dans le monde n’a développé son économie sans un approvisionnement abondant en énergie ».

Aussi l’étude relève « des coupures d’électricité chroniques (qui) affectent 30 pays d’Afrique », tandis que la capacité de génération installée de 48 pays de l’Afrique subsaharienne atteint un total de 68 gigawatts.

Cette capacité de production, note la banque, est « comparable à celle de l’Espagne et dont un quart n’est pas disponible en raison de la vétusté des centrales et du manque de maintenance ».

« Avec un coût moyen de production de 0,18 dollar EU par kWh, l’électricité africaine est chère comparée au reste du monde, mais les échanges énergétiques régionaux pourraient réduire substantiellement les coûts », poursuit-elle.

Au total 30 compagnies de distribution d’électricité sont concernées par l’étude, à l’instar de 16 opérateurs ferroviaires, 20 compagnies routières, 30 ports, 60 aéroports, 80 services de distribution d’eau et plus de 100 opérateurs TIC, ainsi que des ministères correspondants dans 24 pays.

« L’état déplorable des infrastructures dans l’Afrique subsaharienne —d’électricité, d’eau, ses routes et sa technologie de l’information et des communications (TIC) — freine la croissance économique des pays de 2% chaque année et limite la productivité des entreprises jusqu’à 40% », selon le document.

Sur la base de cette nouvelle étude, la Banque mondiale montre que la mise à niveau des infrastructures en Afrique exigera un apport supplémentaire de 31 milliards de dollars et d’énormes gains d’efficacité.

Son vice-président pour l’Afrique, Obiageli Ezekwesili, rappelait dans un communiqué publié à cette occasion qu’‘une infrastructure moderne est la colonne vertébrale d’une économie et le manque d’infrastructures entrave la croissance économique ».

« Mais ce rapport démontre qu’investir des fonds supplémentaires sans résoudre les inefficacités reviendrait à verser de l’eau dans un seau percé. L’Afrique peut colmater ces fuites au moyen de réformes et de meilleures politiques. Ce faisant, elle enverra un signal aux investisseurs qu’elle est prête pour les affaires. »

Cette étude est le produit d’un travail conjoint de plusieurs institutions dont la Commission de l’Union africaine, la Banque africaine de développement, la Banque de développement de l’Afrique australe, le Consortium pour les infrastructures en Afrique, le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique et la Banque mondiale.

« Les résultats (de l’étude)ont été obtenus à partir de l’analyse détaillée des besoins de dépense (sur la base des modèles microéconomiques nationaux), des coûts budgétaires (ce qui a requis la collecte et l’analyse de nouvelles données) et de benchmarks sectoriels (couvrant les aspects opérationnels et financiers, ainsi que le cadre institutionnel des pays). »


Source : Un article du 28 janvier 2010 publié par l’Agence de Presse Sénégalaise.

Xavier Dufail

Des méthodes peu coûteuses pour les réseaux de distribution d’électricité

Le rapport est basé sur des études portant sur les innovations en Tunisie, Ghana, Afrique du Sud, Australie et Nouvelle-Zélande, et des visites de terrain par un groupe d’experts composé de spécialistes techniques en Zambie, Mozambique, Tanzanie et Ouganda.

Il existe de nombreuses méthodes à faible coût qui sont dignes de considération ; ce rapport se concentre sur quatre de ces méthodes qui sont susceptibles d’avoir un taux important de réduction d’impact et sont également susceptibles d’être applicables à grande échelle en Afrique sub-saharienne.

« Sub-Saharan Africa : Introducing Low-cost Methods in Electricity Distribution Networks »

Banque mondiale / ESMAP

octobre 2006

427 pages

document en anglais

BESOIN DE CHANGEMENTS DANS LES NORMES TECHNIQUES

On a constaté que ces pays avaient des normes et des standards très similaires pour les réseaux d’électricité, basées sur des concepts importés pendant la période coloniale, qui ont été très peu adaptées aux conditions locales. Par exemple, les normes techniques existantes prennent en compte neige et accumulation de glace dans des endroits qui n’ont jamais connu ces conditions météorologiques.

APPROCHE TECHNIQUE

Il existe de nombreuses méthodes à faible coût qui sont dignes de considération ; ce rapport se concentre sur quatre de ces méthodes qui sont susceptibles d’avoir un taux important de réduction d’impact et sont également susceptibles d’être applicables à grande échelle
en Afrique sub-saharienne. Ces méthodes peu coûteuses devraient être considérées comme un élément d’un plan global pour maintenir
les coûts bas. Par exemple, il existe plusieurs « bonnes pratiques commerciales », telles que de meilleures méthodes de passation des marchés,
de contrôle des stocks et contrôle de qualité, qui pourrait aller très loin dans la réduction des coûts de réseau

AFRIQUE SUB-SAHARIENNE : PRÉSENTATION DE MÉTHODES À FAIBLE COÛT POUR DES RÉSEAUX DE DISTRIBUTION D’ÉLECTRICITÉ

Ces méthodes ont été identifiées sur la base de l’expérience internationale et des discussions
des experts techniques locaux en Zambie, au Mozambique, en Tanzanie et en Ouganda.

Les quatre concepts sont :

- une conception appropriée ;

- le développement d’une culture institutionnelle de réduction des coûts ;

- utilisation de Single Wire Earth Return (SWER) ;

- système avec câble de garde.


Source : Le site du programme ESMAP (en anglais).

Xavier Dufail

Burkina Faso : table ronde sur les opportunités d’affaires dans les EnR

Dans le cadre de la 5ème édition des Journées Entreprises du 2iE, les 6 et 7 mai 2010 à Ouagadougou, le Dr. Yao Azoumah animera une table ronde intitulée « Les énergies renouvelables et les entreprises africaines : quelles opportunités d’affaires ? ».

Cet événement est conçu comme un forum d’échanges destiné à repérer des futurs talents, échanger à travers des conférences et tables rondes, communiquer et nouer des partenariats avec des instituts/écoles de formation ainsi que des entreprises œuvrant dans des domaines variés.

Espace d’échanges entre étudiants, diplômés et professionnels, les Journées Entreprises ont compté en 2009 plus de 800 participants parmi lesquels les étudiants mais aussi des professionnels, des décideurs etc. Tous les ans plus de 120 entreprises dont des groupes internationaux, régionaux et nationaux, des PME et ONG se donnent rendez-vous lors de cet événement devenu incontournable. Une des ambitions communes à tous les participants est de développer dans ce cadre privilégié des initiatives innovantes afin de participer au développement de l’Afrique.


Source : Le site 2iE-edu.

Xavier Dufail

Mozambique : 80 millions de dollars EU de la Banque mondiale pour le développement énergétique et l’accès à l’électricité

Le 4 février 2010, un crédit de 80 millions de dollars EU a été accordé au Mozambique par la Banque mondiale avec pour objectif d’améliorer durablement et à un coût abordable l’accès à l’électricité et à des services énergétiques modernes dans les zones périurbaines et rurales.

Crédit IDA : Équivalent de 80 millions de dollars EU

Conditions : Échéance = 40 ans.

Numéro du projet : P108444

Description du projet : le Projet de développement énergétique et d’accès à l’électricité au Mozambique a pour objectif d’améliorer durablement et à un coût abordable l’accès à l’électricité et à des services énergétiques modernes dans les zones périurbaines et rurales. Il s’articule autour de trois composantes majeures :

  1. renforcement des réseaux primaires et extension du réseau électrique ;
  2. investissements dans les énergies rurales et renouvelables ;
  3. planification du secteur énergétique, élaboration de politiques dans ce domaine et développement des institutions.

Contact médias :

Rafael Saute

+ 258 21 48 29 44

rsaute@worldbank.org


Source : Banque mondiale.

Xavier Dufail

La lettre de Rendev de janvier 2010

La dernière Lettre d’information du projet RENDEV, qui est en anglais, revient notamment sur les 3 années de ce projet qui s’est terminé en décembre 2009.

RENDEV est un projet de 3 ans qui explore la manière de lier la microfinance et l’accès à l’énergie renouvelable.

Le projet vise à apporter une contribution positive dans le développement rural et la réduction de la pauvreté au Bangladesh et en Indonésie, en augmentant l’accès à l’énergie solaire, le développement de la micro-entreprise, et la fourniture de mécanismes de microfinance adaptés aux besoins des personnes à faibles revenus.

Le projet a débuté en janvier 2007 et s’est terminé en décembre 2009.

Cette lettre présente :

- un survol des événements sur les 3 années du projet

- le programme COOPENER

- les formations au Bangladesh et en Indonésie

- la conférence internationale d’Dhaka(Bangladesh)

- des témoignages et commentaires dans le domaine


Source : Le site de Rendev (en anglais).

Xavier Dufail

Sierra Leone : autonomisation des femmes sur un projet hydroélectrique

Ce document (en anglais) a été présenté lors de la conférence « Gender Equality in Infrastructure Projects Latin America and the Caribbean », organisée par la Banque mondiale les 3 et 4 décembre 2009 à Lima (Pérou).

Il résume la démarche effectuée lors de délocalisation des populations pour la construction du barrage de Bumbuna (Sierra Leone).

« Risk Management and Women’s Empowerment : Bumbuna Hydroelectric Project »

Nilufar Ahmad / Banque mondiale

8 pages

novembre 2009

(document en anglais)

En 2002, le gouvernement du Sierra Leone a demandé aux bailleurs d’investir à nouveau dans le projet de Bumbuna. En 2005 le projet a pu redémarrer, complété par des mesures d’atténuation des conséquences sociales et des mesures post-conflit (suite à la guerre civile qui a sévi dans ce pays jusqu’en 2002).

Le projet a nécessité la réinstallation des 5 villages et la restauration des moyens de subsistance de près d’un millier de personnes.


Source : la page de la conférence sur le site de la banque mondiale (en anglais).

Xavier Dufail

Madagascar : l’Université d’Andrainjato ouvre une filière Eaux et électricité

Une nouvelle filière vient d’être ouverte à l’Université d’Andrainjato (Fianarantsoa). Il s’agit d’une licence professionnelle en exploitation des eaux et électricité.

« Une forte demande de professionnels dans ce secteur est constatée », annonce Zenia, maître de conférence et responsable de la filière. « La formation permet d’acquérir des compétences technico-économiques en matière d’exploitation des eaux et de l’électricité ».

Pour pouvoir suivre cette filière, il faut être titulaire d’un diplôme bac+2 scientifique ou technique et déposer son dossier avant la fin du mois de février.
Les étudiants, sélectionnés sur examen de leur dossier, auront la possibilité de choisir sur l’une des deux spécialisations.

Après une année de formation, les diplômés seront capables de piloter des grands projets axés sur le secteur « eaux et électricité ».


Source : Un article de Lova Rafidiarisoa paru sur l’Express Mada.

Xavier Dufail

Tunisie : 2ème session du Salon des énergies renouvelables « ENER2010 » à Sfax

L’Association de la foire internationale de Sfax organise la 5ème édition du Salon méditerranéen de l’électricité et de l’électronique « MEDELEC » et la 2ème session du Salon des énergies renouvelables ‘’ENER2010 », les 6 et 7 mars 2010, offrant aux électriciens de la méditerranée la possibilité d’échanger les expertises et d’établir des partenariats bénéfiques pour la région.

En collaborant avec la Société tunisienne de l’Electricité et du Gaz(STEG), les organisateurs de Medelec offriront aux participants près de 5000 mètres carrés pour recevoir les exposants tunisiens et étrangers.

La quatrième édition du salon, organisée du 5 au 8 mars 2008, a connu la participation de plus de 150 exposants représentant une dizaine de pays dont certains d’Afrique, de l’Europe et de l’Asie outre la Tunisie, drainant environ 15 000 visiteurs.

Medelec 2008 a, en outre, enregistré l’exposition des nouveaux produits des différentes filiales des secteurs de l’électricité et de l’électronique, ainsi que la présentation des travaux de recherche scientifique réalisés par les universitaires.

Pour la prochaine édition de Sfax, plusieurs compagnies internationales sont attendues compte tenu de la montée en flèche du marché tunisien, pour établir des partenariats avec les professionnels du secteur.


Source : Info Tunisie.

Xavier Dufail

Kenya : conférence « les Stratégies pour l’Électrification Rurale en Afrique : leçons et perspectives »

Le Club des Agences et Structures nationales africaines en charge de l’électrification rurale (CLUB-ER), organise en partenariat avec le Ministère de l’Énergie du Kenya, une conférence qui se déroulera du 23 au 26 mars 2010 au Mombassa Continental Resort (Mombasa – Kenya), sur le thème : « les Stratégies pour l’Electrification Rurale en Afrique : leçons et perspectives ».

Les représentants de plus de 25 pays d’Afrique devront participer à l’Assemblé Générale Annuelle du CLUB-ER. Les résultats de travaux menés par les groupes thématiques dudit Club au cours des deux dernières années seront présentés et discutés, offrant une unique opportunité d’échange d’expériences entre responsables et décideurs du Continent africain.

Les perspectives pour un véritable partenariat Public – Privé seront débattues à travers les résultats du projet PACEAA soutenu par la Commission Européenne et le PNUE-FEM, qui vise à promouvoir l’implication des industriels du thé d’Afrique de l’Est dans l’électrification rurale à partir du développement de petites centrales hydroélectriques.

Pendant le forum, l’Agence Française de Développement (AFD) présentera les résultats d’une étude récemment menée (Etude de capitalisation et de propositions opérationnelles sur l’Accès aux services électriques en Afrique Sub-saharienne). Les débats et réactions de participants alimenteront la formulation de la nouvelle politique de l’AFD.

Le Kenya s’est engagé dans un important programme pour développer l’accès au service électrique dans ses zones rurales et périurbaines. Le pays doit encore faire face à des défis majeurs d’ordre technique, financier, et institutionnel pour réaliser les infrastructures requises afin d’assurer ce service au plus grand nombre. Cette rencontre est une opportunité pour partager son expérience avec le CLUB-ER, échanger avec les autres pays du Continent et pour ces institutions nationales, de devenir membre du CLUB-ER.

L’objectif de la Conférence sur les “Stratégies pour l’Electrification Rurale en Afrique : leçons et perspective” est de permettre un échange entre les acteurs majeurs du secteur de l’électrification rurale en Afrique, échanges sur les défis rencontrés et identifier les axes prioritaires pour permettre un développement accéléré de l’accès à l’électricité pour le développement en Afrique sub-saharienne.

La Conférence qui sera ouverte par les plus hautes autorités kenyanes, verra la participation des responsables des principales institutions du pays, les membres actuels du CLUB-ER, de quelques représentants d’organismes de coopération internationale actifs dans le secteur et qui soutiennent l’évènement (PNUE, Commission Européenne, AFD, ADEME, IEPF,…) et des représentants de nouveaux pays invités à rejoindre le CLUB-ER.


Source : Club-ER.

Xavier Dufail