La plus grande centrale électro-solaire sera en Allemagne… puis au Portugal

Le groupe Juwi a commencé cette semaine la construction à Brandis, en Allemagne, de ce qui sera en 2009 la plus grande centrale photovoltaïque au monde. Mais déjà, un autre projet prévoit de supplanter cette centrale à Mourra au Portugal… la course à la puissance et à la productivité d’énergie est bien lancée !

La construction de la centrale photovoltaïque, réalisée par le groupe Juwi, a commencé lundi à Brandis, près de Leipzig. Par rapport à la plus grande centrale en opération, la puissance crête installée comme aussi la quantité d’énergie produite annuellement seront plus que triplés. 550 000 modules à couches minces (utilisés à cette échelle la première fois au monde), offrant une puissance crête de 40 MW, produiront annuellement de l’ordre de 40 GWh d’énergie électrique, de quoi alimenter 10 000 familles de cette région de Basse Saxe.

Le budget est estimé à 130 millions d’euros. Elle devrait permettre d’éviter l’émission d’environ 25 000 tonnes de CO2 chaque année.

L’Allemagne, avec une puissance totale installée de 2 300 MW photovoltaïque à la fin 2006, est l’un des premiers pays utilisateurs du solaire au monde.

Cette centrale de Brandis devrait être prochainement surclassée par une centrale d’une puissance de 62 MW située à Moura au Portugal. La plus grande centrale française est située à la Réunion et produit 1,35 MW.


Pour en savoir plus : visitez le site Wikipedia . Cette page présente la technologie des centrales photovoltaïques et propose un tableau de classement des plus grandes centrales actuellement en exploitation dans le monde.

René Massé

L’évolution du secteur de l’énergie au Sénégal en chiffres

Extraits d’une publication officielle du Système d’information énergétique du Sénégal (SIE – Sénégal), intitulée : « Quelques résutats tirés du rapport du Système d’Information Energétiques du Sénégal pour l’année 2005 ». Publié à Dakar 7 pages. La Commission européenne cofinance le projet SIE-Afrique « d’Appui à la mise en place de systèmes d’information énergétique nationaux » dans le cadre de l’Initiative de l’Union européenne pour l’Energie à travers son programme COOPENER. Cette publication est un des (…)

Extraits d’une publication officielle du Système d’information énergétique du Sénégal (SIE – Sénégal), intitulée : « Quelques résutats tirés du rapport du Système d’Information Energétiques du Sénégal pour l’année 2005 ».

Publié à Dakar
7 pages.

La Commission européenne cofinance le projet SIE-Afrique « d’Appui à la mise en place de systèmes d’information énergétique nationaux » dans le cadre de l’Initiative de l’Union européenne pour l’Energie à travers son programme COOPENER. Cette publication est un des produits du SIE-Sénégal.

Ce rapport, synthétique et très documenté, fournit les séries de données qui caractérisent l’évolution du secteur de l’énergie au Sénégal de l’année 2000 à 2005. De nombreux tableaux et graphes documentent avec précision des sujets important comme :

  • L’évolution du taux d’indépendance énergétique nationale ;
  • L’évolution de la facture pétrolière : importations et exportations de produits pétroliers ;
  • L’évolution du taux d’électrification urbaine, par zones urbaines et régions ;
  • L’évolution du taux d’électrification rurale, par zones rurales et régions, en distinguant l’électrification conventionnelle par réseau et l’électrification photovoltaïque ;
  • L’évolution du taux d’électrification rurale par rapport aux objectifs nationaux ;
  • L’évolution du taux d’électrification nationale ;
  • Les évolutions comparées des taux d’électrification rurale et urbain avec le nombre de ménages ruraux et urbains.

Ibrahima Niane

2007, année des énergies alternatives à Madagascar : programme des manifestations

Agenda 2007 des projets dans la durée et des manifestations ponctuelles prévus par les acteurs publics et privés, nationaux et internationaux dans le domaine des énergies alternatives.

Conférences, ateliers, formations, expositions et présentations, mais aussi articles de journaux et émissions à la radio et à la télévision, chaque mois de l’année 2007 propose des activités.

Le Groupe de Travail sur l’Energie (GTE) regroupe une centaine d’experts publics et privés, nationaux et internationaux, tous impliqués professionnellement dans un des secteurs de l’énergie à Madagascar.

Dans le cadre de l' »Année des énergies alternatives », ils viennent de publier l’agenda des activités concernant les énergies alternatives prévues en 2007 sur le territoire malgache. Cela concerne aussi bien l’électrification rurale que les énergies de cuisson, et toutes les formes d’énergie sont concernées.

Par exemple, une « exposition-stand sur les énergies alternatives » sera organisée de manière tournante au cours de l’année dans différentes villes de Madagascar ; elle commencera à Antananarivo, en juin 2007, dans le cadre du mois de l’environnement.

Les activités de l’Année des Energies Alternatives et les travaux réalisés cette Année pourront contribuer au « Strategic Decision Meeting » pour le secteur de l’énergie à Madagascar, prévu au mois d’octobre, bien que ce Strategic Decision Meeting ne fasse pas partie de l’organisation de l’Année.

Ce programme est prévisionnel. D’autres évènements ayant trait aux énergies alternatives pourront être inclus dans le courant de l’annéeet en fonction de l’évolution des projets et programmes.

Jérome Levet, René Massé

Mali : la Banque islamique de développement finance un projet d’électrification rurale

La Banque islamique de développement (BID) vient de consentir au Mali un prêt d’un montant de 2,923 milliards de FCFA pour le financement d’un projet d’électrification rurale.

Conformément à l’accord de prêt, signé le 4 février 2007 à Djeddah entre le gouvernement de la République du Mali et la Banque islamique de développement (BID), ce prêt vise à améliorer les conditions de vie des populations par la réalisation de systèmes d’éclairages publics dans les localités ayant plus de 5.000 habitants.

La première phase du projet concerne les Cercles de Kati, Yanfolila (sud), Nioro, Bandiagara, Djenné, Douentza (centre) et Goundam (nord).

Le développement de l’électrification rurale, tout en permettant d’améliorer le cadre et les conditions de vie des populations, contribue, selon le gouvernement, à la création d’un environnement propice à la promotion des activités socio-économiques dans les localités concernées.


Source PANA : article publié sur le site d’African Manager le 16 mars 2007.

René Massé

Problématiques de l’électricité, du bois et du gaz en milieu rural dans les provinces du Nord du Maroc

Les 13 et 14 avril 2007, 52 associations et sociétés se sont réunies à Chefchaouen, pour débattre des « Problématiques de l’électricité, du bois et du gaz en milieu rural dans les provinces du Nord du Maroc ». Etaient également présents le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et le CDER (Centre de développement des énergies renouvelables de Marrakech).

Article publié sur son site Internet par le journal Libération, à Casablanca, le 18 avril 2007, sous la signature de M. Amel Nejjari.

La rencontre de Chefchaouen

Cette rencontre a été organisée conjointement par le MNED (Maroc Nord Energie Durable), une cellule mise en place à Chaouen par le GERES (Groupe énergies renouvelables et environnement, association française installée à Marseille) et le GERERE (Groupe d’études et de recherche sur les énergies renouvelables et l’environnement), qui regroupe de nombreux universitaires, dans le cadre du programme de micro financement du Fonds pour l’environnement mondial (FEM – PNUD).

La première journée à principalement donné la parole aux associations de terrain, qui ont exposer les différents aspects, dans le milieu rural, liés à la consommation de l’énergie sous forme d’électricité, de bois et de butane. La seconde journée a vu la création d’ateliers de travail autour de deux grandes thématiques : l’électrification rurale et la problématique du bois de feu.

L’électrification rurale

Un constat a été fait de l’effort important mené ces dernières années par le Programme d’électrification rurale globale (PERG) de l’Office national de l’électricité (ONE) qui, lancé en 1995, a notamment permis de couvrir 80% du milieu rural. Cet effort est certes louable, mais les participants observent qu’il n’a pas pleinement réussi à relancer l’économie locale en termes d’emplois générés et de dynamique de développement. Il pourrait même avoir accru l’endettement des foyers ruraux et des collectivités locales qui ont contribué au financement de ces investissements à hauteur de 25% du coût global.

Alors les participants se sont efforcé de formuler des recommandations pour améliorer la situation :

  • Tout d’abord, ils suggèrent de mener des études d’impact, des diagnostics afin de donner une visibilité claire à la situation. Les leçons tirées de ces réalisations permettraient sans aucun doute d’améliorer la qualité des services, la maintenance et de revoir les coûts de branchement ;
  • La priorité de l’électrification devrait être donnée aux infrastructures de services comme les écoles, les dispensaires mais également aux activités génératrices de revenus ;
  • Enfin, la sensibilisation et l’éducation de la population leur apparaît comme une tâche primordiale, en particulier en direction des enfants : inscrire la donne écologique au sein des foyers et de l’école.

Le bois de feu

L’atelier « Bois de feu » a soulevé l’épineux problème de l’exploitation excessive des forêts. La forêt comme régulateur du cycle de l’eau et protecteur des sols joue un rôle primordial contre la désertification à travers la conservation des eaux et des sols pour la régulation du cycle hydrologique, la sauvegarde de la productivité des terres et la protection des barrages et des infrastructures ainsi que par la protection de la biodiversité, source de richesse pour le pays. Le patrimoine forestier national est de 9 millions d’ha : les participants ont noté que le taux de boisement actuel de 8% est très inférieur aux normes internationales qui recommandent un taux de 15% à 20%.

Sur le terrain, la forêt marocaine subit une forte pression qui dégrade cette richesse à cause d’une surexploitation excessive et d’une augmentation de la consommation de cette source d’énergie. Les participants ont recommandé de promouvoir le reboisement sous forme de bosquets, le développement du biogaz lorsque cela est possible par la mise à niveau des technologies mais surtout l’amélioration des revenus dans les zones rurales pour permettre un meilleur accès au gaz.


Site de référence : Libération

René Massé

Guide de suivi et d’évaluation pour des projets énergétiques

Rapport du groupe de travail Monitoring and Evaluation for Energy in Development – M&EED du GVEP. Décembre 2006. 108 pages.

Véritable outil à la disposition des responsables de projets énergie pour organiser le suivi et l’évaluation de leurs activités avec et au bénéfice de toutes les parties prenantes du projet.

Le fruit d’un véritable travail de groupe, à l’échelle internationale

Depuis plusieurs mois, le groupe M&EED d’experts internationaux travaille à la conception d’un outil pour aider les experts à organiser le suivi des projets et à les évaluer. Des représentants d’organismes comme l’ADEME, le DFID, la DG DEV de la Commission européenne, EDF, Energia, Future Energy Solutions, le GVEP, la GTZ, ITPower, La ministère français des Affaires étrangères, Senter Novem, UNEP RISOE, le PNUD, et bien d’autres experts indépendants ont contribué à ce travail.

Les objectifs du guide

Les projets sont confrontés au défi que constitue la mise en œuvre de moyens sûrs, économiques et fiables permettant de mesurer leur efficacité. Ce guide propose une approche graduelle pour la mise en place de procédures de suivi et d’évaluation spécifiques aux projets.

La procédure de suivi-évaluation (S&E) a pour but de mesurer le progrès et la réussite du projet, en fonction d’indicateurs convenus, qui peuvent être des valeurs quantitatives ou qualitatives décrivant la réalité et indiquant le degré de changement. Il est important de décrire les conditions au début du projet car elles fournissent un état des lieux ou une base de référence à partir de laquelle il est possible d’évaluer les progrès.

Le contenu de ce guide

Il est composé de deux parties :

  • une section méthodologique générale, qui décrit un processus en 10 étapes (voir ci-après), que les équipes responsables des projets peuvent suivre pour définir un système de S&E spécifique à leur projet ;
  • une deuxième section qui comporte des suggestions détaillées pour l’application de cette méthode à des projets concrets. Elle contient des modules thématiques portant sur des projets d’électrification, de diffusion de foyers améliorés et sur le soutien institutionnel aux projets.

La section méthodologique comprend les dix étapes suivantes :

- 1. Identifier les besoins en S&E des parties prenantes au projet ;

- 2. Exécuter une représentation graphique du projet ;

- 3. Relier les résultats du projet aux maillons de la chaîne causale ;

- 4. Choisir les indicateurs et les méthodes de collecte de données ;
- 5. Aborder les questions transversales ;
- 6. Rédiger un projet de système de S&E ;

- 7. Valider le système avec les parties prenantes au S&E ;

- 8. Intégrer les commentaires des parties prenantes dans la conception du S&E ;
- 9. Mettre en œuvre le S&E dans le cadre du projet ;
- 10. Pour finir, présenter les résultats du S&E, convenir du suivi des recommandations.


Le site du GVEP propose également ce guide en version anglaise.

René Massé

Le producteur indépendant d’électricité comme outil de la privatisation

Rapport des travaux d’un atelier organisé par le ministère de l’Énergie du Burkina Faso en mars 2003 à Ouagadougou. Auteur : M. Wolfgang Mostert.
15 pages.

Un producteur indépendant d’électricité (PIE) est une unité de production d’électricité qui appartient à une structure indépendante qui n’a pas d’intérêt économique dans une société de transport et/ou de distribution d’électricité. On peut distinguer deux types de PIEs :

  • Le PIE qui vend toute sa production sur la base d’un contrat d’achat d’énergie à long terme à un acheteur unique ;
  • Le PIE qui possède une « centrale commerciale » et qui vend sa production à un groupement d’acheteurs locaux et régionaux, sur la base d’un contrat d’achat d’énergie de moyen terme avec différents acheteurs – sociétés de distribution ou gros consommateurs industriels qui peuvent être situés dans différents pays.

Ce document ne considère que les PIEs qui s’adressent à des « acheteurs uniques » et dont les investissements sont réalisés par des investisseurs privés étrangers.

Les PIEs sont présentés comme des options attrayantes pour trois raisons :

- 1. Ils sont censés faciliter l’investissement lorsque les consommations dépassent les capacités de production et que l’Etat ne peut investir ; les PIEs permettent alors d’alléger rapidement des déficits de production d’électricité ;

- 2. Le recours aux PIEs permet d’impliquer le secteur privé sans avoir d’importants dispositifs de régulation, d’autant que les conditions d’exploitation peuvent être spécifiées dans les contrats de production indépendante ;

- 3. Les PIEs servent souvent à initier une démarche de libéralisation et en conséquence préparent la privatisation de tout le secteur de l’électricité.

Cependant, de plus en plus de gouvernements rencontrent des difficultés avec les PIEs :

  • Dans des pays tels que le Pakistan, l’Inde, l’Ouganda et l’Indonésie, les PIEs ont été l’objet de longues batailles juridiques, politiques et économiques, de scandales de corruption accompagnées d’appels à la renégociation des conditions très favorables accordées aux producteurs d’électricité par des gouvernements précédents ;
  • D’autres pays ont vu la société en charge du service public de l’électricité paralysée de dettes dues aux PIEs, comme par exemple la République Dominicaine et la Tanzanie ;
  • Dans quelques pays, comme les Philippines qui ont réussi à mettre en oeuvre une réforme de libéralisation du secteur de l’électricité, les contrats PIE conclus par des sociétés publiques sont devenus un fardeau pour le secteur public, puisqu’ils se sont convertis en coûts perdus qui doivent ensuite être recouvrés par des redevances sur la consommation d’électricité.

En dépit de ces difficultés, beaucoup de PIEs sont en projet dans plusieurs pays.

Ce document apporte dans un premier temp des élements de réponses à des questions sur les PIEs comme :

  • Les PIEs augmentent-ils la capacité de production ?
  • Les PIEs réduisent-ils le coût de production d’électricité ?
  • Les PIEs partagent-ils les risques d’une manière équitable ?
  • Les PIEs améliorent-ils la situation financière des sociétés gestionnaire du service public ?
  • Les PIEs contribuent-ils à réduire l’endettement des gouvernements ?
  • L’introduction des PIEs accélère t-elle la privatisation et la restructuration globale du secteur de l’électricité ?
  • Les propositions de projet non sollicitées devraient-elles être acceptées ?

Puis, il étudie un cas particulier, celui d’une centrale thermique de 100 MW en Tanzanie :

  • Structure du secteur et régulation ;
  • Réforme en imaginant en même temps l’introduction de PIEs ;
  • Situation conduisant aux PIEs : gel de l’aide par bailleurs suite à des scandales de corruption, manque de puissance provoqué par le projet ;
  • Offres pour investir dans la production thermique : la centrale diesel de 104 MW avec un contrat d’achat d’électricité de 0.14 dollars US par kWh ; le financement de centrales de production thermique entre 1994 et 1995 ; le projet de PIE de Songas ; les 100 MW de Independent Power Tanzania Ltd (IPTL) ;
  • Chronologie des principaux événements.

René Massé, Wolfgang Mostert

La privatisation du secteur de l’électricité en Bolivie

Rapport des travaux d’un Atelier organisé par le Ministère de l’énergie du Burkina Faso, en mars 2003, à Ouagadougou.
Auteur : M. Wolfgang Mostert.
17 pages.

Analyses approfondie de l’évolution institutionelle du secteur de l’électricité en Bolivie, avant et après 1995, date des réformes de privatisation.

Un premier chapitre rappelle l’organisation du secteur de l’électricité avant les réforme de 1995 : la taille du système électrique, la structure et la propriété de l’industrie électrique (ENDE, la société étatique d’électricité, COBEE et COMIBOL, les sociétés de distribution et les sociétés de transport isolées, la régulation).

Puis, l’auteur analyse la réforme et la privatisation du secteur de l’énergie en 1995 :

  • Organisation du processus de réforme ;
  • Choix de la nouvelle structure de l’industrie : système national interconnecté (SNI), systèmes isolés et options alternatives envisagées pour l’industrie ;
  • La privatisation : de la production d’ENDE, du réseau de transport ENDE, des actions de ENDE dans la distribution, la séparation verticale de la société privée d’électricité, COBEE, les ressources de la privatisation et le fonctionnement du marché de l’électricité ;
  • La régulation du secteur de l’électricité : la Loi de l’électricité de 1994, la rôle du Ministère dans la régulation , le rôle du régulateur et la régulation des prix ;
  • L’électrification rurale : le statut et le coût de l’électrification rurale, le cadre juridique et la régulation de l’électrification rurale, le système décentralisé de financement et de mise en œuvre de l’électrification rurale.

Un dernier chapitre est consacré à l’analyse des résultats de la Réforme en 2001 :

  • Les investissements dans le SNI : investissements dans la production, le transport, la distribution ;
  • Les investissements dans l’électrification rurale ;
  • L’impact sur les tarifs et les prix de l’énergie : tarifs en gros, tarifs au détail ;
  • Les performances financières ;
  • Les échecs de régulation ; les concessions pour les sociétés de distribution non-privatisées ; les contrats de fourniture obligataires de long terme avec les producteurs ; la réglementation des systèmes isolés de moins de 500 kW ; les tarifs nodaux de transport et la séparation du transport de gaz et de la production d’énergie.

René Massé, Wolfgang Mostert

Partenariat public-privé pour l’électrification rurale : études de cas au Guatemala, en Ouganda et en Argentine

Rapport des travaux d’un atelier organisé par le ministère de l’Énergie du Burkina Faso, en mars 2003, à Ouagadougou. Auteur : M. Wolfgang Mostert.

19 pages.

Un premier chapitre analyse les effets de la politique de privatisation sur l’électrification rurale. Il analyse en particulier :

  • Le partenariat public-privé (PPP) pour l’électrification rurale ;
  • Le dilemme politique posé par la fixation des tarifs de l’électricité en zone rurale ;
  • Le rôle de la régulation pour garantir des concessions viables au plan commercial ;
  • La fixation d’objectifs de raccordement dans les contrats de concession comme instrument pour favoriser l’électrification rurale ;
  • Les fonds d’électrification rurale en tant qu’instruments pour favoriser l’électrification rurale.

Les trois chapitres suivants sont consacrés à des études de cas :

-1. Le Guatemala : le modèle PPP de luxe ;

    • Situation antérieure à la privatisation et à la restructuration,
    • La réforme introduite par la loi sur l’électricité de 1996,
    • Les modalités de la privatisation de la distribution en zone rurale,
    • Les leçons apprises : absence de concurrence pour les subventions, une faible optimisation des subventions, l’approche subventions croisées urbain-rurale, l’absence de co-financement privé dans l’électrification rurale, et l’applicabilité de l’approche guatémaltèque à d’autres pays.

-2. L’Ouganda

    • L’élimination de l’UEB, une entreprise mal gérée ; la situation avant la privatisation, et la nouvelle structure pour la privatisation ;
    • Le programme d’électrification rurale : le Fonds d’électrification rurale et la stratégie d’électrification rurale, la question de la politique tarifaire, et les questions relatives à la politique de subvention ;
    • Le projet de production indépendante d’électricité de la centrale hydroélectrique de 250 MW de Bujagali.

-3. Argentine

  • Les Investissements Privés dans l’Electrification hors Réseau.

René Massé, Wolfgang Mostert

Les buts et la réalité des privatisations des entreprises électriques

Rapport de restitution des travaux de l’atelier sur la privatisation des entreprises de l’électricité, organisé à Ouagadougou par le Ministère de l’Energie du Burkina Faso, en mars 2003.
Auteur : M. Wolfgang Mostert.

14 pages.

Ce rapport étudie l’intérêt de privatiser une entreprise publique d’électricité à partir de six analyses complémentaires :

- 1. Les Liens entre la privatisation et la restructuration ;

- 2. La privatisation comme outil de gestion de crise ;
- 3. Le but de la privatisation : attirer le capital privé ;
- 4. La privatisation idéologique : réduire le rôle de l’État dans le secteur commercial ;

- 5. La privatisation stratégique : améliorer la structure commerciale de l’économie ;

- 6. Le but de la Privatisation : améliorer l’efficacité de la structure industrielle.

René Massé, Wolfgang Mostert