République Centrafricaine : fiches de projets d’énergie électrique

Présentation d’une trentaine de projets d’électrification valorisant les énergies renouvelables, identifiés sur tout le territoire national.

« Fiches des projets d’énergie électrique »

Publié par le Ministère des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique de la république Centrafricaine

Draft Siemens RCA

Edité en août 2006

73 pages.

Le taux d’accès à l’électricité de la République Centrafricaine (RCA) est estimé à 10% seulement en milieu urbain et presque nul en milieu rural. Pourtant, la RCA dispose de ressources énergétiques exploitables, en particulier en combustibles ligneux, en hydraulique et en solaire.

Une nouvelle politique a été décidée par le Gouvernement ; elle est définie dans l’Ordonnance du 1er janvier 2005 portant Code de l’électricité de la RCA. Deux agences ont été créées,

  • l’Agence autonome de régulation du secteur de l’électricité (ARSEC), rendue indispensable par la libéralisation du secteur, et
  • l’Agence autonome d’électrification rurale en Centrafrique (ACER), chargée de mettre en œuvre le programme d’électrification rurale.

Pour faciliter l’identification de projets finançables par des bailleurs de fonds internationaux, le Ministère en charge de l’énergie a édité ce document qui propose une trentaine de fiches projets détaillés, susceptibles d’être financés et mis en œuvre rapidement.

Chaque fiche expose :

  • des renseignements généraux concernant la localisation, la population, les activités économiques…
  • la situation d’approvisionnement des localités identifiées ;
  • les objectifs du projet et les résultats attendus, ainsi que les travaux déjà réalisés ;
  • les résultats d’une étude de la demande en électricité ;
  • les résultats des études techniques réalisées par des bureaux d’études spécialisés et les caractéristiques des installations, ainsi
  • qu’une évaluation des coûts d’investissement.

On y trouve une compilation de 29 fiches de projets d’électrification réparties en :

- > neuf (9) fiches de projets hydroélectriques en zone urbaine ;

- > huit (8) fiches de projets hydroélectriques en zone rurale ;

- > sept (7) fiches de projets solaires en zone rurale ;

- > deux (2) fiches biomasse en zone rurale ;

- > trois (3) fiches hydroélectriques transfrontaliers.

Rigobert Gbazi

Electrification rurale au Sénégal : l’ASER mobilise les investisseurs privés

Fort des quelques 60 millions de dollars US déjà mobilisés auprès de l’État et des bailleurs de fonds internationaux, l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) entreprend de sensibiliser le secteur privé pour rassembler les 400 millions de US$ encore nécessaire pour atteindre son objectif de 60% de taux d’électrification en 2022.

L’ASER a organisé le mercredi 23 mai 2007 un atelier sur « Les opportunités d’investissement et l’implication du secteur privé dans le processus de pré-qualification aux concessions d’électrification rurale » pour impliquer aussi des investisseurs privés, nationaux et internationaux.

L’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) a déjà mobilisé 60 millions de dollars de contributions publiques pour conduire le programme de Diffusion des accès aux services de l’électrification rurale (Daser). En particulier auprès de l’Etat du Sénégal, des partenaires au développement se sont engagés comme la Banque mondiale (l’équivalent de 15 milliards de francs Cfa), la Banque ouest africaine de développement (7 milliards de francs Cfa), l’Agence allemande KFW (4,2 milliards), l’Union européenne (UE) (4,2 milliards) et l’Agence française pour le développement (AFD) promet 5 milliards.

L’objectif assigné à l’Aser est d’atteindre un taux d’électrification de 60 % en 2022. Ce taux est de 15 % à la fin de l’année 2006, contre 6 % en l’an 2000. Pour atteindre cet objectif, l’ASER doit rassembler 400 millions de dollars additionnels. Pour convaincre le secteur privé de s’impliquer durablement et en risque dans des concessions d’électrification rurale, l’ASER a présenté lors de cet atelier les modalités d’appui financier prévues par le Fonds d’électrification rurale (FER), particulièrement attractives, comme aussi les dispositions de fiscalité allégée pour les opérateurs privés. Pour être durable, l’engagement de ces opérateurs privés doit être rentable.

Les mesures d’accompagnement exceptionnelles exposées durant cet atelier au secteur privé se structurent en trois axes :

  • Le Fonds d’électrification rurale accordera des subventions d’investissement pouvant atteindre 80% du coût total des investissements, afin de permettre des taux de rentabilité interne et des délais de retour sur investissement raisonnables, sans imposer un niveau tarifaire inaccessible au plus grand nombre.
  • Une fiscalité avantageuse : les opérateurs d’électrification rurale seront exonérés de charge fiscale et douanière pendant toute la durée de la concession (25 années)
  • Une facilité de garantie couvrira les opérateurs d’électrification rurale contre les risques politiques jusqu’à un plafond de 5 millions de dollars.

Cet atelier s’inscrit dans la préparation des appels d’offres à venir pour donner progressivement en concession d’électrification rurale les treize régions prévues au Sénégal. Il intervient alors que trois concessions d’électrification rurale sont soumises à appel à propositions, qui concernent, Louga-Linguère-Kébémer ; Kaolack-Nioro et Fatick-Gossas.

René Massé

Symposium algéro-américain pour renforcer l’implication des entreprises américaines dans l’exploitation de l’énergie solaire en Algérie

Ce symposium algéro-américain, placé sous la présidence du ministre algérien de l’Énergie et des Mines, M. Chakib Khelil, a été organisé par l’US Algeria Business Council, en mai 2007 à Washington, USA.

Les entreprises américaines sont déjà présentes en Algérie pour la fourniture d’équipements de production d’électricité. L’Algérie souhaite renforcer leur implication dans des programmes énergétiques d’envergure, comme le projet « Technopole solaire de Hassi R’Mel ». Les investisseurs américains, après avoir examiné les cahiers des charges n’ont pas soumissionné pour ce projet. La New Energy Algeria (NEAL), responsable de ce projet, a été créée pour développer l’usage des énergies nouvelles et renouvelables. Son portefeuille des projets comprend trois autres centrales hybrides (solaire/gaz) de 400 MW chacune (Hassi R’Mel, Mghayer et Naâma) et un ensemble de quatre fermes éoliennes de 10 MW chacune dans le Sud-ouest du pays (Tindouf, Timimoun, Béchar). Ces projets seront lancés par appel à l’investissement privé en application de la Loi sur l’électricité.

En outre, la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG) a retenu que la contribution des énergies renouvelables ou cogénération électrique devrait atteindre les 5% de la production nationale d’électricité à l’horizon 2012-2015. « Nous visons par ailleurs des objectifs d’exportation d’électricité à partir du solaire thermique de l’ordre de 6 500 MW d’ici 2020. Cet objectif s’inscrit dans le cadre de la valorisation de l’important potentiel du solaire thermique dont dispose le pays », explique le premier responsable de la NEAL.


D’après un article du quotidien algérien de l’économie « Le Maghreb », signé de M. Samira Hamadi et publié sur le site le 31 mai 2007.

René Massé

Précarité et gestion des clientèles démunies : expériences internationales et françaises

Séminaire du GRETS

Séminaire organisé le mardi 19 juin 2007 de 9h30 à 12h30

à la Maison des Sciences de l’Homme – 54, bd Raspail – Paris 6ème. France

Avec les présentations de : M. Arthur Jobert, chercheur EDF R&D – Grets, M. Federico Ibarguen-Ruiz (CERI-FNSP / EDF R&D) et M. Jérôme Huguet (Sociologue, Consultant).

Les entreprises qui commercialisent de l’énergie sont toujours confrontées à l’existence de clientèles démunies et précaires. Dans de nombreux pays, cette fraction de clientèle fait l’objet de dispositifs spécifiques imposés par l’extérieur (le régulateur, le législateur) ou mis en place à l’initiative des entreprises. La mise en œuvre de ces mesures rencontre des difficultés de plusieurs natures : techniques, gestionnaires, politiques, sociales…. Cette séance vise à présenter quelques travaux récents, et à élargir la réflexion aux expériences internationales.

Seront présentées en parallèle des expériences menées dans les pays en développement et dans les pays industrialisés. Quel que soit le contexte, la problématique de gestion des clientèles démunies s’impose aux entreprises. Les réponses apportées sont toujours des mélanges de solutions techniques, commerciales et sociales. La caractérisation du poids de chacune de ces dimensions dans les solutions expérimentées, ainsi que leur articulation, constituera le fil rouge de ce séminaire. On mettra aussi l’accent sur le fait que la diversité de ces solutions peut susciter des formes d’apprentissages et de transferts d’expériences à l’intérieur d’entreprises, désormais internationalisées.

C’est une idée qui sera également mise en débat lors de cette séance qui comprendra trois interventions :

  • M. Arthur Jobert (EDF R&D – GRETS) s’appuiera sur différents retours d’expériences réalisés dans certaines des anciennes filiales d’EDF ainsi que sur des rapports internationaux (USAID) pour décrire les principales caractéristiques des programmes d’électrification des bidonvilles qui ont vu le jour ces dernières années. Ces programmes techniques et sociaux visent à intégrer dans une relation commerciale normalisée des populations qui, vivant dans l’illégalité dans des zones « informelles », accèdent à l’énergie par des moyens frauduleux.
  • M. Federico Ibarguen-Ruiz, doctorant rattaché au CERI, présentera des éléments issus d’une thèse sur la « transnationalisation » de la responsabilité sociale d’entreprise (RSE). Il s’appuiera sur des études de cas concernant l’action à l’égard des clients démunis dans des filiales du groupe EDF (Amérique Latine, Grande-Bretagne). Les actions développées, techniques ou sociales, sont le plus souvent à l’initiative de l’entreprise. Elles se veulent la preuve tangible de la qualité « citoyenne » de l’entreprise, de ses compromis sociaux, environnementaux et économiques propres à ce que certains commentateurs appelaient « l’entreprise de troisième génération ». Ainsi, à la notion de service public (service universel pour tous les publics) tend à se substituer la notion de services aux publics (des services différentiés pour des publics différents). Ces services se concrétisent à présent dans l’un des axes de la RSE : « l’action en direction des clients démunis ». Par ailleurs la « transnationalisation » permet des partages d’expériences au sein d’un même groupe.
  • M. Jérôme Huguet, sociologue et consultant indépendant, auteur de plusieurs études sur les publics précaires pour le compte d’EDF, présentera des éléments sur la situation française. Il privilégiera dans son exposé l’analyse des pratiques et représentations des clients précaires face aux offres spécifiques (Tarif Première Nécessité –TPN- et FSL -Fond de Solidarité Logement,) dont ils sont les destinataires. La rencontre entre populations démunies et dispositifs n’est pas toujours aisée. Certains dispositifs connaissent des taux de « non-recours » important, invalidant leur capacité à traiter les problèmes auxquels ils prétendent répondre. Les modalités de mise en œuvre des dispositifs et les caractéristiques des populations auxquelles ils sont destinés se croisant pour produire des effets inattendus. Ces derniers reflètent en partie la recomposition du service public local de l’énergie où les acteurs de l’aide sociale, en particulier les Conseils Généraux, jouent un rôle central.

La participation est gratuite. Merci de prévenir de votre intention Mme Camille Epagnoux.

René Massé

Africa Energy Forum 2007 : énergétiser le développement en Afrique !

Comme chaque année depuis 1999, l’Africa Energy Forum (AEF) acceuillera de nombreuses manifestations, autour d’une thématique : l’énergie en Afrique. Il se tiendra à Hambourg, en Allemagne, du 27 au 29 juin 2007.

Le Forum

En 2006, Africa Energy Forum – AEF (EN) a accueuilli 344 participants, venant de 38 pays, 32 ministres et 35 sociétés d’électricité. Il rassemble à la fois les institutions financières internationales, les grands entrepreneurs du secteur, les Gouvernements du Sud, les équipementiers, les développeurs… un lieu unique pour réseauter…

Programme 2007

Il est recommandé de se reporter au programme détaillé proposé ci-dessous, tant il est riche de rencontres, informations… Pour résumer, l’AEF proposera :

  • Le 27 juin : AfricaEnergy 21 :
    • The Power of Energy : un cycle de conférences
    • Dialogue ministèriels : des ministres africains s’interrogent sur les politiques et investissements dans le secteur de l’énergie, avec la participation annoncée des ministres de la République du Congo, de l’Ouganda, de Tanzanie, du Kénya, de Zambie, du Mozambique, du Mali, du Cameroun, d’Ethiopie…
  • Le 28 juin : AfricaGas 21 :
    • Le marché du gaz : un cycle de conférences portant sur les marchés Sud Africain, Algérien, l’Afrique de l’Ouest (le gazoduc), le Nigéria, l’Afrque du Nord, la Tanzanie, le Botswana…
    • La prospection du gaz : au Mozambique, en Afrique du Sud, en Egypte, au Cameroun…
    • la production et le transport du gaz : avec des conférences portant sur la Guinée Equatoriale, l’Angola, le Nigeria, l’Algérie et l’Afrique du Sud.
  • Le 28 juin : Accès à l’énergie 21 (EnergyAccess21) ; une série de tables rondes co-organisées par le GVEP, pour permettre aux représentants des gouvernements, du secteur privé, des bailleurs et des ONG de confronter leurs points de vue sur le thème : comment améliorer l’accès à l’énergie des communautés les plus pauvres ? Quatre rencontres structureront ces échanges :
    • De l’énergie pour les communautés rurales : en attendant le réseau électrique, quelles sont les solutions pour fournir de l’énergie à ces communautés ?
    • De l’énergie pour les populations périurbaines : voir le réseau si près et n’y avoir pas accès… Quelles solutions pour ces populations riveraines du réseau ?
    • Financer le futur ! Sans énergie, pas de développement. Des financements sont disponibles, sont-ils bien adaptés ?
    • Les biocarburants : durables ou esclaves ? Les biocarburants se développent rapidement en Afrique de l’Ouest ; effet de mode ou succès durable à la clé ?
  • Le 28 juin : AfricaPower 21 :
    Un cycle de conférences structuré en quatre parties :

    • Le future des sociétés d’électricités africaines ;
    • Les nouvelles capacités ;
    • L’évolution du marché africain de l’énergie ;
    • Le financement du secteur ;

      Ce cycle de conférences sera suivi par une table ronde sur le financement du secteur de l’énergie.

  • Le 29 juin : AfricaPower 21 : The Africa Power Causus :
    Les acteurs clés en Afrique discutteront des principaux thèmes que ces journées auront mis en évidence, avec une question en tête : comment promouvoir massivement l’accès à l’énergie requise par ces pays ?

Contact : M. Bruno Cockburn
Les inscriptions sont recevables en ligne.

René Massé

799 millions de dollars pour une centrale hydroélectrique sur le Nil, à Bujagali en Ouganda

Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a décidé le 26 avril 2007 d’accorder 360 millions d’US$ à un projet de construction d’un barrage de 250 mégawatts, pour alimenter en énergie l’Ouganda, mais aussi le Kenya, le Rwanda et la Tanzanie.

Description du projet

Ce projet hydroélectrique de Bujagali est une composante de la stratégie élaborée pour réduire au moindre coût le déficit d’approvisionnement en énergie électrique de l’Ouganda. Cet apport permettra de réduire les coupures électriques et contribuera non seulement à la relace économique, mais aussi à l’amélioration des conditions de vie. Il sera construit au fil de l’eau sur le Nil, en aval des autres barrages hydroélectriques déjà en production. En 2011, il aura une puissance installée de 250 mégawatts.

La contribution du groupe Banque Mondiale

Le coût global du projet est estimé à 799 millions de US$. Le groupe Banque mondiale contribuera à hauteur de 360 millions de US$, qui se décompose en trois contributions :

  • IDA financera la « Partial Risk Guarantee » à hauteur de 115 millions de US$ (maturité de 16 ans, et période de grace jusqu’à 50 mois) ;
  • IFC accordera un crédit de 130 millions de US$ à l’entreprise privée Bujagali Energy Ltd. chargée du projet ;
  • MIGA assurera les risques politiques en accordant un Investment Guarantee d’un montant maximum de 115 millions de US$.

Création de la Bujagali Energy Limited (BEL)

La Bujagali Energy Limited est une joint venture entre Industrial Promotion Services Ltd. (Kenya) et Sithe Global Power, LLC, basée aux Etats Unis. La BEL a été créée pour conduire ce projet.

Autres projets énergétiques supportés par la banque mondiale

Le projet de Bujagali est une des composantes d’un programme plus important de soutien par la Banque mondiale au secteur de l’énergie en Ouganda. D’autres composantes prévoient :

  • l’organisation du secteur de l’électricité (300 millions de US$) ; mesures politiques et projets d’investissements dans le secteur de l’électricité pour accroitre la capacité de production en attendant celle de Bujagali ;
  • Le programme Energie IV (62 millions de US$), qui financera l’amélioration de la distribution électrique et renforcera la capacité institutionnelle pour conduire les réformes sectorielles ;
  • Le projet « Energie pour la transformation du monde rural » (50 millions de US$), qui financera l’accès à l’électricité d’origine renouvelable dans les zones rurales, et
  • Un « Investment Guarantee » (40 millions du US$) pour la Société nationale de distribution d’électricité.

Pour plus d’informations :

René Massé

Énergies renouvelables, développement et environnement – Discours, réalités et perspectives

Numéro spécial de Laison Energie Francophone édité à 6 000 exemplaires par l’IEPF et diffusé aussi sur son site.

Au sommaire :

Les réalités du contexte mondial et les perspectives

  • Énergies renouvelables : le contexte par Benjamin Dessus
  • Énergies renouvelables : ne pas se tromper de cible, ni au Nord ni au Sud, par Bernard Devin et Benjamin Dessus

Controverses et idées reçues

  • La controverse sur le bilan énergie fossile et effet de serre des biocarburants actuels, par Stéphane His
  • L’intermittence et les aléas météorologiques, un frein au développement de l’électricité renouvelable ? L’exemple de l’éolien, par Bernard Chabot
  • Le photovoltaïque, clé du développement des pays du Sud ? par Benjamin Dessus
  • Vulnérabilité des systèmes énergétiques : décentralisation et renouvelables, par Michel Labrousse
  • Renouvelables et libéralisation des marchés énergétiques : quelles régulations ? Débat entre Claude Turmes, Henri Baguenier, Bernard Chabot et Bernard Devin.

Des Filières sur le terrain

  • Les énergies renouvelables en Afrique, par Stephen Karekezi, John Kimani et Ayago Wambile
  • L’hydrolectricité :
    • Électricité et grands barrages : la prise en compte des usages multiples des réservoirs, étape essentielle d’une évaluation rigoureuse par Luc Gagnon et Claude Tessier
    • Le développement de la petite hydraulique en Chine, par Xianli Zhu et Jiahua Pan
  • L’éolien :
    • L’énergie éolienne au Maroc : historique et nouvelles opportunités par Saïd Mouline
    • La filière éolienne au Maroc : retour d’expérience et vision de l’opérateur électrique quant à l’avenir par l’Office National de l’Électricité du Maroc, Direction de la communication
  • Le solaire thermique :
    • Chauffe-eau solaires en Tunisie : le programme Prosol par Rafik Missaoui
  • Les filières biomasse :
    • Peut-on compter sur le « vecteur carbone » pour les carburants liquides du futur ? par Bernard Devin
    • Bioénergies, sécurité alimentaire et services environnementaux. Vers un nouveau cycle de développement rural ? par Ignacy Sachs
    • Que peut-on attendre des biocarburants de deuxième génération ? par Stéphane His
    • La biomasse-énergie au Cambodge, catastrophe écologique ou composante majeure du développement durable de son milieu rural ? par Jean-François Rozis

Repères

- > Grande hydraulique

- > Petite hydraulique

- > Solaire photovoltaïque

- > Solaire thermodynamique ou Solaire thermique à concentration

- > Éolien

- > Géothermie

- > Solaire thermique

- > Biocarburants

- > Biomasse combustible

- > Biogaz

Téléchargez le document ici.

René Massé, Sibi Bonfils

La Banque mondiale finance une centrale hybride solaire/gaz naturel à cycle combiné au Maroc

Le Conseil d’administration de la Banque mondiale (BM) joue la carte solaire dans le monde. Son Conseil des Administrateurs a approuvé le 29 avril 2007 un don du Fonds pour l’Environnement mondial (FEM) d’un montant de 43,2 millions de dollars américains au Maroc. Ce don est destiné à la construction d’une centrale électrique hybride à Aïn Béni Mathar, à environ 80 km au sud de la ville d’Oujda.

« Project Appraisal Document on a Proposed Grant from the Global Environment Facility Trust Fund to the Office National de l’Electricité du Maroc for an Integrated Solar Combined Cycle Power Project ». 20 Février 2007.

Document de la Banque mondiale n°36485-MO, en Anglais.

111 pages.

Le projet répond au besoin urgent d’accroître la capacité nationale de production électrique alors que l’État met en place des mesures pour diversifier les sources d’électricité, réduire la dépendance énergétique du pays et l’intégrer aux marchés régional et européen.

La centrale électrique hybride (énergie solaire et gaz naturel) aura une puissance de 472 MW, comprenant un cycle combiné de 452 MW et une composante solaire de 20 MW, avec une production annuelle nette de 3.538 GWh, selon un document de la Banque mondiale. Le coût de cette nouvelle centrale de l’Office national de l’électricité (ONE), dont l’entrée en service est prévue pour 2010, est estimé à environ 568 millions de dollars. En plus du don du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), le projet sera cofinancé par l’ONE et la Banque africaine de développement. Le don accordé par le FEM financera la réalisation de la composante solaire du projet.

Le projet poursuit plusieurs objectifs :

  • L’augmentation rapide de la capacité de production électrique du Royaume de manière à satisfaire les besoins liés à la croissance soutenue de l’économie nationale ;
  • L’accroissement de la contribution des énergies renouvelables dans le système de production électrique et la réduction des gaz à effet de serre ; -* Démontrer la viabilité opérationnelle des centrales thermiques hybrides solaire-cycle combiné et contribuer à étendre cette technologie aussi bien au Maroc qu’ailleurs.

Le Document d’évaluation de ce projet (Project Appraisal Document) en date du 20 février 2007, qui décrit le projet dans toutes ses dimensions technique, financière, organisationnelle, programatique, etc. est téléchargeable ici au format Pdf et en version anglaise.


Sources :

  • Le site de la Banque mondiale
    Pour de plus amples renseignements, contacter Dina El Naggar par téléphone au (1-202-473-3245) ou par courrier électronique ;
  • Le site en Anglais du projet ;
  • L’article publié sur le site de Plein Soleil, le magazine des énergies renouvelables dans le bâtiment, le 23 avril 2007.

René Massé

Les sociétés Alsolar et Isofoton s’associent pour créer une société mixte algéro-espagnole dans le domaine des énergies renouvelables

Alsolar, société algérienne, est le premier opérateur national dans le domaine des énergies renouvelables. Isofoton, société espagnole qui compte parmi les leaders européens dans la fabrication de cellules photovoltaïques. Ils viennent de se réunir dans une société mixte qui a pour objet d’assurer le développement des énergies renouvelables en Algérie.

Avec ce regroupement, la nouvelle société peut revendiquer un actif d’installations solaires de 2 mégas watts en Algérie, particulièrement dans le sud algérien, en rase campagne où les panneaux photovoltaïques permettent de fixer les populations. Grâce au potentiel d’Isofoton, la création de cette société mixte permettra de facto un meilleur approvisionnement en panneaux solaires et en éoliennes sur ce territoire baigné de soleil. Il faut rappeler que l’Algérie s’est fixé comme objectif de couvrir 10% de la demande nationale en 2015.

Mais cet accord va plus loin encore. Les conditions sont remplies pour que, dans un avenir proche, l’Algérie fasse partie des grands pays producteurs d’énergie solaire. A moyen terme, si les efforts sont poursuivis, elle pourrait même fournir de l’électricité à la rive Nord de la Méditerranée (une étude de faisabilité avec l’Espagne est en cours). Une grande ambition pour une société qui donne l’exemple : son siège sera alimenté à 100% par de l’énergie solaire.


Source : article publié sur le site de Plein Soleil, le magazine des énergies renouvelables dans le bâtiment, le 25 avril 2007.

René Massé

Projet français d’une centrale électrique mixte solaire – hydrogène en Corse

La plate-forme solaire de Vignola, à Ajaccio, associera des panneaux solaires photovoltaïques et des piles à combustible pour produire en continu l’énergie nécessaire à 3.500 habitants.

La centrale photovoltaïque installée en Corse produira 3,5 mégawatts (MW). La plus grande partie de cette énergie électrique sera distribuée directement aux habitants raccordés au réseau local. Une petite partie (0,6 MW) servira à fabriquer de l’hydrogène par électrolyse. Cet hydrogène sera stocké pour être utilisé au fur et à mesure des besoins : un processus d’électrolyse inverse dans les piles à combustible transformera l’hydrogène en électricité.

L’investissement est évalué à 32 millions d’euros. La moitié financera les recherches nécessaires à la réalisation d’un pilote de démonstration en 2015. La mise en production est prévue entre 2020 et 2025 dans un contexte de forte croissance de la demande énergétique corse (+ 3,8 % par an, contre moins de 2 % pour la France métropolitaine).


Source : information issue d’un article publié le 23 avril 2007 sur le site des Echos.

René Massé