Madagascar : réhabilitation de la centrale d’Andekaleka qui alimente la Capitale

La réalisation des travaux de réhabilitation de la centrale hydroélectrique d’Andekaleka permettra à la Jirama de sécuriser sa capacité de production hydroélectrique et contribuera à la satisfaction croissante de la demande d’énergie.

La Jirama (la compagnie d’électricité de Madagascar) vient de lancer un appel d’offres international pour la réhabilitation de la plus grande centrale hydroélectrique du pays. Les travaux devront débuter en 2008. Ce projet de réhabilitation est cofinancé par le gouvernement de Madagascar et par la Banque mondiale.

Andekaleka fournit près de 30% de l’électricité qui alimente le réseau interconnecté d’Antananarivo. La puissance totale que ses deux groupes peuvent développer à l’heure actuelle s’élève à 58 MW. Dans ces conditions, l’arrêt d’Andekaleka pourrait entrainer de fortes perturbations dans la fourniture d’électricité dans la capitale et ses environs.

Or, pour conduire ces travaux de réhabilitation, Andekaleka devra être arrêtée durant sept semaines, réparties sur un an. « Nous prévoyons d’arrêter trois fois la centrale d’Andekaleka durant les travaux. Les deux premiers arrêts dureront deux semaines chacun et le troisième, plus long, durera trois semaines », explique M. Bernhard Romahn, directeur général de la Jirama.

On ne sait pas comment la Jirama gérera cette situation, mais elle pourra compter sur la nouvelle centrale thermique de 40MW de Mandroseza, dont la mise en service opérationnelle est prévue au début de l’année 2008.

L’appel d’offres international pour la sélection de l’entreprise qui effectuera les travaux vient d’être lancé par la Jirama. Le coût total s’élève à 734 000 US dollars (1,3 milliard ariary) et sera financé par la réquisition budgétaire de 18 milliards ariary et par la Banque mondiale. La réhabilitation d’Andekaleka comprend deux volets :

  • Le premier volet consiste au dragage du canal d’amener qui alimente la centrale ;
  • Le deuxième volet comporte l’installation, en 2009, d’un troisième groupe pour augmenter la puissance installée de la centrale.


Source : un article publié sur le site deL’Express de Madagascar (Antananarivo), le 5 septembre 2007.

René Massé

Chine : l’AFD soutient le construction d’un parc éolien

L’AFD a approuvé l’octroi d’un prêt de 30 millions d’euros à la République populaire de Chine pour financer la construction d’un parc éolien à Zemoshan, dans le Yunnan.

La Chine dispose d’un potentiel considérable pour le développement de projets éoliens. La production éolienne y demeure toutefois très faible (de l’ordre de 0,2%).

Le développement des énergies renouvelables est pourtant un enjeu majeur pour le pays, qui doit concilier renchérissement du coût de l’énergie fossile et forte croissance de sa consommation d’électricité.

Ce projet vise à contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique en promouvant un développement économique du Yunnan qui soit sobre en carbone. Il s’articule autour de deux composantes :

  • La construction puis l’opération d’un parc éolien d’une puissance de 30,6 MW : soit 36 aérogénérateurs de 850 kW ainsi que les équipements électriques nécessaires pour leur raccordement au réseau ;
  • Le développement d’une activité éco-touristique autour des énergies durables, en partenariat avec la ville de Dali.

En le comparant avec une centrale thermique au charbon, sa réalisation permettra de réduire, chaque année, la consommation de 24.000 tonnes de charbon et, partant, de diminuer les émissions de CO2 de 50.000 tonnes et d’autres polluants gazeux (390 tonnes de SO2 et 220 tonnes de NOx) dangereux pour la santé humaine.


Source : un article diffusé dans la Lettre d’information de l’AFD de décembre 2007.

René Massé

Avancement du programme Diagnostics des infrastructures nationales en Afrique

Ce programme est conduit par la Banque mondiale, de façon participative. Il s’agit d’évaluer la situation et les besoins de développement d’infrastructures dans les pays africains, en particulier en zone subsaharienne. Les travaux sont bien avancés, puisque que déjà 18 documents ont été produits. Le rapport provisoire sera prochainement proposé sur le site du projet aux commentaires des internautes, avant la réunion finale prévue au début de l’année 2008.

Justification du projet

La communauté des bailleurs de fonds est en train de relever le niveau de son aide financière au secteur des infrastructures, notamment en Afrique subsaharienne. Une telle augmentation va toutefois exiger plus de transparence et, donc, un meilleur système de mesure pour les contributions et les résultats.

Le programme Africa Infrastructure Country Diagnostics (Diagnostics des infrastructures nationales en Afrique), connu sous le sigle AICD, se propose d´effectuer des études sur les différents aspects stratégiques du secteur des infrastructures. Il finance, en parallèle, une collecte de données de très grande envergure visant à fournir des données de référence qui permettront d´évaluer les efforts renouvelés entrepris pour relever ce que d´aucuns appellent le « défi de l´infrastructure ».

Les pays concernés par l’étude

L´étude se focalisera, dans un premier temps, sur 24 pays d´Afrique subsaharienne. Ce sont : le Bénin, le Burkina Faso, le Cap Vert, le Cameroun, le Tchad, le Congo démocratique, la Côte d’Ivoire, l´Éthiopie, le Ghana, le Kenya, Madagascar, le Malawi, le Mali, la Mozambique, la Namibie, le Niger, le Nigeria, le Rwanda, le Sénégal, l´Afrique du Sud, le Soudan, la Tanzanie, l´Ouganda et la Zambie.

L’étude de l´AICD vient en complément de celle du NEPAD MTLSF. Les deux études sont menées en étroite collaboration.

Les objectifs de l’étude

Cette étude devrait :

- 1 Aider chaque pays à comparer les performances de son secteur des infrastructures et à formuler ses propres stratégies nationales en s´inspirant de l´expérience régionale.

- 2 Aider les bailleurs de fonds à apporter un appui approprié aux réformes financières, règlementaires, des infrastructures et des investissements.

- 3 Permettre de mieux évaluer les efforts collectifs vers la satisfaction des besoins de l´Afrique, en établissant une situation de départ qui servira de référence par la suite.

- 4 Servir de document de référence pour toutes les questions stratégiques relatives aux infrastructures, afin de favoriser un consensus sur les réponses idoines aux problèmes d´infrastructures en Afrique.

Les productions attendues

Pour chacun des 24 pays d´intervention, l’étude produira une série de bases de données thématiques, contenant des informations sur différents aspects des infrastructures. Il y aura, entre autres :

  • Une base de données nationales sur le secteur des infrastructures en Afrique subsaharienne, avec des informations sur :
    • Les conséquences budgétaires
    • Les besoins en investissements
    • Les indicateurs de performances du secteur
  • Une série de méta-données, avec toutes les informations recueillies au cours des enquêtes sur les prestations de services dans le secteur des infrastructures en Afrique subsaharienne :
    • Enquêtes sur les ménages
    • Enquêtes auprès des entreprises
  • Un système d´information géographique, avec toutes les sources de données géoréférencées disponibles sur l´Afrique subsaharienne, et plus particulièrement sur :
    • Les réseaux d´infrastructures
    • Les données économiques et démographiques
    • Les variables environnementales
  • Des documents de travail analysant les principaux thèmes en matière d´infrastructures, sur la base des sources de données ci-dessus mentionnées.
  • Un rapport de synthèse « vedette » présentant les principales conclusions de l´étude AICD afin d´informer le public et d´encourager le débat sur ces problèmes importants.

Les versions finales des différents documents produits par le programme seront mises à disposition du public sur cette page web. Les versions de travail intermédiaires seront aussi publiées sur le site web, mais leur distribution sera limitée au Groupe de pilotage et au panel technique consultatif.

État d’avancement de l’étude

L’étude est entrée dans sa phase finale, avec l’achèvement de 18 rapports de base qui rassemblent toutes les ressources requise par le rapport final. L’équipe du projet à la Banque mondiale va faire circuler le draft du rapport final au Comité de pilotage, et au Panel technique consultatif. Puis, très prochainement, ce document sera mis en ligne sur le site du projet. Une réunion du groupe de travail et du panel est prévue au début de l’année 2008.


Source : le site de l’AICD Afrique.

René Massé

EU – Afrique : un Partenariat pour les infrastructures est lançé

Les 24 et 25 octobre 2007, à Addis-Abeba (Ethiopie), l’Union européenne a annoncé le lancement d’un nouveau Partenariat pour promouvoir les infrastructures (dont l’énergie) en Afrique.

Des ressources du 10ème Fonds Européen de Développement seront affectées spécifiquement à ces actions. Un nouvel instrument financier, le EU Infrastructure Trust Fund sera également initié pour rassembler toutes les contributions de la Commission européenne, des États membres, de la Banque européenne d’investissement et des institutions européennes de financement du développement.

Partant du constat que l’Afrique a besoin de développer ses infrastructures et services de distribution dans les secteurs des transports, de l’énergie, de l’eau et des technologies nouvelles de communication, pour promouvoir le développement économique et social, ce partenariat vise à soutenir l’effort de construction des ces infrastructures.

Parmi les ressources financières, le 10ème Fonds européen de développement (FED) contribuera à hauteur de 5,6 billions d’Euros sur la période 2008 – 2013. En addition, un nouveau Fonds européen pour les infrastructures en Afrique permettra de rassembler les contributions de la Commission européenne, des États membres, de la Banque européenne d’investissement (BEI), et des institutions européennes de financement du développement. Ce fonds proposera des subventions pour attirer des financements complémentaires, en provenance d’autres bailleurs de fonds et du secteur privé.

Des information s plus détaillées sont proposées en anglais sur le site de l’Union africaine

René Massé

L’efficacité énergétique dans la construction au Liban

Evaluation rétrospective d’un projet d’efficacité énergétique dans la construction réalisée avec le concours financier du Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) au Liban.

« L’efficacité énergétique dans la construction au Liban »

Note de synthèse Ex-Post de la Division Evaluation et capitalisation de l’AFD, n°01

6 pages publiées par l’Agence française du Développement

à Paris, en janvier 2007

Le projet

Ce projet a été mis en œuvre par l’Association libanaise pour le Maitrise de l’Energie et pour l’Environnement (ALMEE) avec la maitrise d’ouvrage déléguée de l’ADEME et les cofinancements du FFEM et de l’ADEME. Il s’est déroulé sur cinq années, du début 2000 à la fin 2004.

Ce projet avait deux ambitions :

  • Adapter et transférer de nouvelles technologies économes en énergie grace à des opérations immobilières « témoins », financées et gérées par des opérateurs privés. L’innovation portait sur la conception thermique des bâtiments et l’introduction d’équipements efficaces sur le plan de l’énergie (chauffe-eaux solaires, lampes basse consommation…) ;
  • Mesurer les résultats (coûts / efficacité) et diffuser les acquis au plan national.

Les enseignements

L’évaluation a été réalisée en avril 2006. Les enseignements sont détaillés dans la note et portent principalement sur :

  • L’importance de la tarification de l’énergie et de la structure des tarifs ; ils conditionnent la rentabilité des améliorations énergétiques ;
  • La normalisation et la règlementation : elles conditionnent la qualité, mais aussi la durabilité des innovations ;
  • La nécessité d’une ingénierie financière spécifique ;
  • Le besoin de mener des études d’incitation financière à partir des résultats des projets témoins.

Pour en savoir plus

Voir la note d’évaluation publiée sur cette page du site de l’AFD, ou la télécharger ci-dessous.

Contacts :
M. Philippe Bosse (pour le projet) : bossep@afd.fr

M. Alain Ries (pour l’évaluation) : riesa@afd.fr

René Massé

Mozambique : amélioration de l’accès à l’électricité dans 150 écoles

Le Mozambique mettra en œuvre un projet d’électrification par systèmes solaires dans les zones rurales qui ne sont pas encore raccordées au réseau électrique national.

Ce projet, financé par le Fonds énergétique national, installera dans sa première phase des panneaux solaires dans 150 écoles et un nombre similaire d’unités de la santé.

Le ministre mozambicain de l’Energie, M. Salvador Namburete a déclaré à Maputo que ce projet permettrait de fournir de l’électricité aux secteurs clé comme ceux de l’éducation et de la santé dans les zones éloignées du réseau. Le coût de ce projet est relativement peu élevé par rapport au montant consacré au réseau électrique national.

Environ 98% des Mozambicains vivent dans les zones rurales et ne sont pas encore ravitaillés en courant. Selon les statistiques de 2005, moins de 8% de la population mozambicaine a accès à l’électricité.


Source : article de l’agence de presse mozambicaine AIM, publié le 29 novembre 2007.

René Massé

Chine : formation de 26 techniciens africains à la microhydroélectricité

Des techniciens de 11 pays africains dont le Rwanda, la Guinée, le Benin, le Togo… ont bénéficié d’une formation en micro hydroélectricité en Chine.

Transfert de compétences sur l’hydroélectricité aux techniciens africains par des experts chinois.

26 stagiaires africains ont conclu le lundi 22 septembre 2007 leur formation de 40 jours organisée par le gouvernement chinois. Pendant cette formation, ils ont pu améliorer leurs connaissances de cette filière technologique et apprendre à maitriser les techniques mises en œuvre dans des petite centrales hydroélectriques.

Co-financé par le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) et le gouvernement chinois, le Hangzhou Regional Centre (Asia-Pacific) for Small Hydro Power (HRC) organise des stages de formation sur les savoir-faire concernant la petite centrale hydroélectrique pour les pays en voie de développement.

« Les techniques chinoises en matière de petite centrale hydroélectrique sont parmi les plus avancées au monde. Ce que nous avons appris en Chine sera appliqué chez nous pour exploiter les ressources en eau », a dit Etuaf Kuku Wonu, chef du Département du planning des services au Togo.


Source : un article diffusé le 25 septembre 2007 à Hangzou, sur le site french.xinhuanet.com .

René Massé

Ouganda : La Banque mondiale s’engage pour développer le secteur énergétique

Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé le jeudi 26 Avril 2007 un crédit de l’Association internationale de développement (IDA) d’un montant de 300 millions de dollars EU pour soutenir une opération de développement du secteur énergétique en Ouganda.

Ce crédit permettra de développer le secteur énergétique par des investissements et des réalisations.

Ce financement comprend un prêt d’investissement de 220 millions de dollars EU et un prêt à l’appui des politiques de 80 millions de dollars EU. L’Ouganda va aussi bénéficier d’un cofinancement additionnel de 6,5 millions de dollars EU de l’Agence internationale de développement suédoise.

La crise énergétique actuelle mine considérablement la croissance sur le moyen terme. Cette crise consiste en un déficit substantiel d’électricité attribuable aux retards dans le renforcement de la capacité de production d’électricité, une sècheresse grave dans la région ces dernières années qui a diminué le rendement des centrales hydroélectriques existantes, et une croissance annuelle de la demande d’électricité de l’ordre de 8%.

L’opération de développement du secteur énergétique aura trois composantes majeures :

  • Un certain nombre d’investissements et de mesures politiques visant à réduire l’écart entre l’offre et la demande jusqu’à la mise en service de la centrale hydroélectrique de Bujagali autour de 2011 ;
  • Un appui financier au gouvernement pour absorber une partie des coûts élevés de la production thermique d’électricité à court terme ;
  • Des mesures politiques visant à rendre le secteur financièrement viable, à accélérer l’électrification rurale et progresser vers une approche sectorielle du développement.

M. Malcolm Cosgrave-Davies, le responsable à la banque mondiale pour cette opération, explique que « cette opération répond aux réalités du secteur énergétique ougandais. Elle soutient les investissements visant à corriger la pénurie d’énergie sur toute l’étendue du territoire, ainsi que les déséquilibres financiers, et à jeter les bases d’une expansion durable du secteur dans l’avenir ».

L’opération de développement du secteur énergétique est l’un des éléments de l’appui du Groupe de la Banque mondiale à la stratégie sectorielle de l’énergie de l’Ouganda. D’autres aspects de cet appui comprennent :

  • 360 millions sous forme de prêts et de garanties pour le Projet hydroélectrique de Bujagali également approuvés aujourd’hui par le Groupe de la Banque mondiale ; et Projets en cours :
  • Le projet d’investissement Power IV (62 millions de dollars EU), qui soutient l’amélioration de l’offre d’énergie et la capacité du gouvernement à conduire la réforme du secteur ;
  • Le projet énergétique pour la transformation des zones rurales (50 millions de dollars EU) pour accroitre l’accès des zones rurales à une électricité renouvelable ;
  • Des garanties d’investissement de l’ordre de 40 millions de dollars EU pour une société de distribution de l’énergie électrique.

Le crédit est fourni selon les termes standards de l’Association Internationale de Développement (IDA), avec des commissions d’engagement de 0,35 pourcent, des frais de service de 0,75 pourcent sur une période de maturité de 40 ans qui inclut une période de grâce de 10 ans.


[Source et informations complémentaires : le site de la Banque mondiale, sur cette page (en anglais).

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Chine : le défi de l’énergie éolienne. Un exemple pour les pays du Sud ?

Du dixième rang mondial il y a deux ans en terme d’installations annuelles d’éoliennes, la Chine est passée au cinquième, derrière les États-Unis, l’Allemagne, l’Inde et l’Espagne. Est-ce une source d’inspiration pour les pays africains ? Cet article décrit la pénétration de l’énergie éolienne en Chine.

En Chine, la croissance annuelle de l’éolien a été de 46% ces dix dernières années. A la fin de l’année 2007 la capacité installée sera de cinq gigawatts, soit une avance de trois ans par rapport aux objectifs de Pékin.

Les vents balayant les régions arides du nord de la Chine peuvent être une des réponses au défi écologique posé par l’immense besoin en énergie de la croissance du géant asiatique qui a les moyens de devenir un des leaders mondiaux de l’éolien.

La Chine sera, à la fin de l’année, le premier émetteur de gaz à effet de serre. Elle devrait aussi dépasser les États-Unis comme premier consommateur mondial d’énergie, un peu après 2010. Si elle continue à avoir recours majoritairement au charbon, elle a fortement développé ces dernières années les énergies alternatives, plus propres, comme l’éolien.

« Il y a deux ans, les gens pensaient que l’éolien était une plaisanterie », dit Li Junfeng, un spécialiste des énergies alternatives. « Personne ne pensait qu’il était possible d’atteindre l’objectif de 30 millions de kilowatts installés en 2020 », ajoute-t-il. En 2007, le géant asiatique a accru sa capacité d’énergie éolienne de 1.300 mégawatts, soit l’équivalent d’une centrale nucléaire française.

Mais, malgré une capacité de production de 2,6 gigawatts l’année dernière, l’éolien ne représente encore que 1% dans la production nationale d’énergie, contre 70% pour le charbon.

« Accélérer le développement de l’énergie éolienne devrait faire partie de la stratégie chinoise pour réduire sa dépendance au charbon tout en lui permettant de répondre à sa demande d’énergie », juge Yang Ailun de Greenpace Chine.

Dans le monde entier, l’éolien est en plein boom, nourri par la volonté de réduire la consommation d’énergies fossiles et d’avoir recours à des énergies plus propres pour combattre le réchauffement climatique.

L’année dernière, selon des statistiques du secteur, la capacité a été augmenté d’un quart à plus de 74 gigawatts avec l’installation de nouvelles éoliennes pour l’équivalent de 23 milliards de dollars.

« D’une certaine manière, la Chine mène la danse », affirme Steve Sawyer, secrétaire du Conseil mondial de l’énergie éolienne, une organisation basée à Bruxelles chargée de promouvoir ce type d’énergie.

En 2006, les parlementaires chinois ont adopté une loi sur les énergies renouvelables, qui a créé un fonds nourri par des versements publiques obligatoires afin de couvrir les frais supplémentaires induits par l’éolien.

Cependant, pour le Conseil mondial de l’énergie éolienne, une politique plus active du gouvernement pourrait permettre d’atteindre 120 gigawatts en 2020, soit 10% de la capacité de production énergétique.

« Avec un plus grand soutien, la Chine pourrait devenir un des trois principaux marché de l’éolien dans le monde en 2020 », estime Li Junfeng.

« Le combat mondial contre le changement climatique ne sera pas gagné sans un rôle majeur de la Chine », estime pour sa part M. Sawyer.

Pépin Tchouate, René Massé

Présentation du Bénin. M. Bertin Codjo Djaïto (DG de l’ABERME)

Cette présentation expose successivement : Le contexte national du secteur de l’électricité ; Les objectifs du programme d’électrification rurale décentralisée (ERD) ; Les différents projets qui composent ce programme d’ERD ; Le montage et les partenaires du programme d’ERD ; L’évaluation et le suivi mis en place ; Les mesures d’accompagnement.

Cette présentation expose successivement :

  • Le contexte national du secteur de l’électricité ;
  • Les objectifs du programme d’électrification rurale décentralisée (ERD) ;
  • Les différents projets qui composent ce programme d’ERD ;
  • Le montage et les partenaires du programme d’ERD ;
  • L’évaluation et le suivi mis en place ;
  • Les mesures d’accompagnement.

René Massé