Angola : construction d’un barrage hydroélectrique à Uige

Un barrage hydroélectrique dénommé « Luquixi 2 » sera construit en 2008 dans la province de Uíge, a annoncé mardi 11 mars 2008 à l’Angop M. Sebastião da Silva, directeur de l’Entreprise nationale d’électricité.

Cette centrale hydroélectrique développera une puissance installée de deux mégawatts.

La construction de ce nouveau barrage a été retardée par des travaux de déminage dans cette localité.

Lorsque les travaux de construction du barrage pourront effectivement commencer, il est prévu qu’ils dureront de huit à dix mois.


Source : un article publié le 13 mars 2008 sur le site de AngolaPress.

René Massé

Mauritanie : Beled Teyeb, première localité électrifiée du projet d’électrification de 130 communes avec l’énergie solaire

C’est dans cette localité que le ministre de l’Hydraulique, de l’Energie et des Technologies de l’Information et de la Communication, M. Oumar Ould Yali, a supervisé, jeudi 6 mars 2008 le démarrage du projet d’électrification solaire mis en œuvre par l’Agence de développement de l’électrification rurale (ADER). Ce projet vise la fourniture de services électriques à 4 000 familles, réparties dans 130 communes.

L’ADER s’est fixée comme objectif l’électrification de villages et localités dans les zones rurales de Mauritanie ainsi que la recherche de financements publics et privés pour la réalisation de ces projets.

Jusqu’à présent, l’ADER a permit l’accès à l’électricité à 5 384 familles, réparties dans 218 localités du Trarza, de l’Adrar, de Dakhlet-Nouadhibou, de l’Inchiri, du Brakna et du Hodh El Gharbi.

L’électrification de la localité de « Beled Teyeb » entre dans le cadre d’un projet d’électrification par énergie solaire financé par la coopération espagnole.

L’ADER a également réalisé un projet d’électrification par réseau local qui a concerné 8 centres urbains et fournit un accès à l’énergie électrique à 1 730 abonnés, au niveau des localités de R’kiz, Keur Macène, Aoujeft, Ain Ehel Taya, Ouadane, Tiguint, Nouamghar.


Source : un article diffusé sur le site Mauritanie-Web.com, le 10 mars 2008.

René Massé

Cadre d’investissement pour les énergies propres (CEIF)

Lors du Sommet qu’il a tenu en 2005 à Gleneagles, le G8 a demandé à la Banque mondiale, en collaboration avec les autres institutions financières internationales, d’établir une feuille de route pour permettre une accélération des investissements dans les énergies propres à l’intention des pays en développement.

D’après la Banque mondiale, il faudrait de l’ordre de 165 milliards de dollars chaque année pendant une décennie pour financer les investissements du seul secteur de l’électricité…

Des besoins d’investissement importants et soutenus

Le Cadre d’investissement pour les énergies propres (CEIF) définit ainsi l’ampleur des investissements à consentir pour parvenir à trois séries d’objectifs :

  • Renforcement de l’accès à l’énergie, tout particulièrement en Afrique subsaharienne ;
  • Accélération du passage à une économie à faible intensité de carbone ; et
  • Adaptation à la variabilité et à l’évolution du climat.

Selon les estimations établies pour le CEIF, les besoins d’investissement annuels dans le secteur de l’électricité sont de 165 milliards de dollars pour la décennie en cours ! Seulement la moitié environ des apports financiers correspondants a été identifiée pour le moment. Des dizaines de milliards de dollars sont également nécessaires tous les ans pour couvrir le surcroit de coûts lié au passage à une économie à faible intensité de carbone.

Les coûts supplémentaires à consentir pour mettre à l’abri du changement climatique les projets liés aux apports d’aide et de financements concessionnels aux pays en développement se chiffreront à quelques milliards par an, tandis que l’ensemble des coûts incombant aux secteurs publics et privés de ces pays atteindra probablement des dizaines de milliards par an.

Plan d’action du Groupe de la Banque mondiale

Parmi les documents de référence soumis à l’examen du Comité du développement à l’occasion des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, en octobre 2007, figurait celui intitulé « Cadre d’investissement dans des énergies propres au service du développement : Plan d’action du Groupe de la Banque mondiale », qui avait été présenté lors des Réunions de printemps et a fait l’objet d’une mise à jour supplémentaire pour rendre compte du travail accompli à ce jour et des mesures envisagées par le Groupe de la Banque mondiale à l’appui du CEIF.

Approche de la Banque mondiale en matière d’énergie propre et de changement climatique

Le Groupe de la Banque mondiale concentre ses efforts sur quatre fronts :

1. Aider les pays en développement à suivre un profil de développement à plus faible intensité de carbone, en exploitant les énergies renouvelables, en appuyant les économies d’énergie et en augmentant le rendement énergétique. Pour la période des exercices 2006-2008, les engagements de la Banque dans le domaine de l’énergie devraient s’élever à plus de 10 milliards de dollars, soit une progression d’environ 40 % par rapport à la période de trois ans précédente. Pour le seul exercice 2007, les engagements du Groupe de la Banque mondiale au titre de projets dans les domaines des énergies renouvelables et du rendement énergétique ont atteint 1 434 millions de dollars, ce qui représente 40 % de l’ensemble de ses prêts dans ce secteur.

2. Promouvoir les nouvelles technologies. Certaines d’entre elles, comme les techniques de captage et de stockage du carbone, répondent à la nécessité de réduire l’impact des émissions de dioxyde de carbone dues aux combustibles fossiles. Elles sont essentielles dans des pays comme l’Inde ou la Chine, qui dépendent encore énormément du charbon. Dans le cadre des activités qu’elle consacre plus largement aux bioénergies, la Banque examine le degré de faisabilité et de viabilité économique de programmes de biocarburants dans les pays en développement.

3. Empêcher le déboisement. Quelque 20 % des émissions de gaz à effet de serre sont attribuables à de mauvaises pratiques de gestion des sols, et en particulier au déboisement, qui non seulement constitue une menace pour l’environnement mais a aussi pour effet de détruire la faune sauvage et de réduire le patrimoine naturel à la disposition des pauvres. En collaboration avec ses partenaires, la Banque mondiale met actuellement au point un mécanisme conjoint d’achat de crédits d’émission pour les forêts, qui permettra aux pays de lutter contre le déboisement et d’obtenir en échange des crédits d’émission.

4. Aider les pays à s’adapter aux risques climatiques. Les pays en développement, et en particulier les populations les plus pauvres du globe, auraient le plus à pâtir des changements climatiques et de phénomènes météorologiques extrêmes tels que les inondations, les sècheresses, les vagues de chaleur ou l’élévation du niveau des mers. La Banque mondiale a été l’un des chefs de file des efforts menés pour aider les pays à s’adapter aux risques climatiques en lançant des projets novateurs d’assurance contre les risques de catastrophes dans la région des Caraïbes, ainsi qu’en Amérique latine et en Asie du Sud. Il s’agit à présent de transposer les enseignements tirés de cette expérience initiale à une échelle plus large, et tout particulièrement en Afrique subsaharienne et dans les îles du Pacifique.

Le programme d’activités de la Banque en matière d’adaptation aux risques climatiques est destiné à lui permettre d’intensifier ses apports d’aide aux pays en développement, pour qu’ils puissent ainsi prendre des mesures en vue de s’adapter aux répercussions déjà inévitables du changement climatique sur le plan économique et social. Ce programme suit trois directions parallèles consistant à : a) comprendre la nature des risques et leurs degrés respectifs ; b) renforcer les capacités en place pour y faire face ; et c) effectuer les investissements nécessaires pour minimiser ces risques et en atténuer les effets.


Pour en savoir plus sur l’action de la Banque mondiale dans le domaine du changement climatique, veuillez consulter les sites web suivants (en anglais) :

Contacts :
Roger Morier – (202) 473-5675

Courriel : Rmorier@worldbank.org

Kristyn Schrader – (202) 458-2736

Courriel : schrader@worldbank.org

René Massé

Sénégal : adjudication à l’One de la première concession d’électrification rurale dans le nord du pays

Dans le cadre de son programme national d’électrification rurale mis en œuvre par l’Agence sénégalaise d’Electrification rurale, le Sénégal a signé un contrat de concession avec l’Office nationale de l’électricité du Maroc qui s’engage à électrifier prés de 550 villages soit 360 000 habitants dans la région nord du Sénégal.

L’Office nationale de l’électricité (One) du Maroc a remporté l’appel d’offres international et s’est vu attribué un contrat de concession pour électrifier 550 villages des départements de Saint-Louis, Dagana et Podor, au bénéfice d’environ 360 000 habitants.

La visite d’une délégation sénégalaise au Maroc, du 25 au 28 décembre 2007 a permis de finaliser la négociation du contrat de concession d’électrification rurale du Nord du Sénégal.

L’One a été déclarée adjudicataire à la suite d’un appel d’offre international où elle était principalement en concurrence avec un groupement conduit par Électricité de France. En vertu de ce contrat, l’office national de l’électricité du Maroc assurera au niveau de ces zones rurales, l’électrification, la distribution et la gestion pendant une durée de 25 ans.

Pour ce faire, l’One procédera à la constitution d’une société de droit sénégalais pour gérer cette concession. L’investissement global est de l’ordre de 160 millions de Dirhams (9.193.975 F Cfa), et le financement inclut plusieurs bailleurs de fonds dont le gouvernement du Sénégal, la Banque mondiale et la Banque islamique de Développement.

Lors des séances de travail, le directeur général de l’One a déclaré que : « la coopération entre le Sénégal et le Maroc dans le secteur de l’électricité est passée d’une phase d’assistance technique à une phase d’investissements directs dans la réalisation et la conduite de projets d’infrastructures… Cette concession en constitue le premier jalon ».

Le directeur général de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser), M. Modibo Diop, pour sa part, a souligné que : « aujourd’hui, l’Aser a un processus d’aménagement du territoire englobant notamment l’électrification des zones rurales… Cette collaboration sud-sud entre le Maroc et le Sénégal dans le secteur de l’électrification prouve encore une fois la vitalité de l’axe politique Rabat-Dakar, impulsée par les deux présidents. »


Source : Sud Online http://www.sudonline.sn/spip.php ?article7926

René Massé

Côte d’Ivoire : 700 villages électrifiés en 7 ans dans les régions des Lacs et du N’Zi Comoé

Le « Programme présidentiel d’électrification villageoise » initié en 2000 dans les régions des Lacs et du N’Zi Comoé a démarré dans les départements de Tiébissou, Yamoussoukro, M’Bahiakro, Bocanda, Toumodi et Dimbokro. Selon le coordonnateur des travaux d’électrification dans le centre, M. Kouamé Raymond, ce sont plus de 700 villages qui ont été électrifiés depuis 2000, soit un rythme d’environ 148 villages par an, contre 40 villages dans le passé.

A la différence des autres programmes, ce programme présidentiel d’électrification villageoise est financés sur son fonds de souveraineté : les bénéficiaires ne contribuent pas aux premiers coûts d’investissement. Aujourd’hui, les plus pauvres n’ont pas accès à l’électricité et demandent que le tarif aussi soit subventionné…

Dans le département d’Abengourou, plus de 3 milliards de F CFA ont été investis en équipements d’électrification. Des budgets similaires ont été engagés à Tiébissou, Didiévi, Yamoussoukro, etc. L’auteur de l’article, qui a visité la plupart des réalisations de ces projets, témoigne que ce programme d’électrification villageoise a apporté le développement à la majorité des villages du centre. Plus particulièrement dans les localités de Tiébissou, Didiévi et Bocanda.

Témoignage

« Avril 2004, Gbegbessou. Un village du département de Tiébissou situé à environ 5 km de Didiévi. Ce village présente deux aspects. Côté droit en allant vers Didiévi, l’ancien village : les maisons sont « entrelacées » les unes aux autres et plus peuplées. Sur le côté gauche, c’est un vrai contraste : les broussailles sont envahissantes, et on y trouve quelques maisons isolées. Au-delà de 50 m, on aperçoit la savane. A partir de 20 heures, seuls les noctambules sont encore visibles au bord de la route qui traverse le village, ou autour de quelques lampadaires. Chacun s’étant déjà enfermé dans sa maison.

Août 2007, Gbegbessou n’est plus le même. Le village qui s’est embelli, rayonne. Sur le côté droit, de larges rues se prolongent sur plus de 200 m. Des villas de haut et moyen standing ont poussé de terre, propriétés des fils et filles du village. La nuit, tout Gbegbessou est éclairé. Jusqu’à 22 heures, les jeunes traînent encore dans les rues. Certains se retrouvent dans l’unique buvette pour se divertir. Selon quelques habitants, la vie est devenue plus agréable. En effet, soutiennent-ils, les cadres viennent régulièrement au village. Parce qu’ils s’y plaisent désormais. Puisque toutes les commodités y sont réunies : télévision, boissons glacées, maquis- bars et buvettes, belles constructions etc. »

L’auteur rapporte que le constat est le même à Assè-N’Gou, village situé à une trentaine de kilomètres au nord de Tiébissou, à Allanikro sur l’axe Didiévi-Dimbokro. Selon Kouamé Raymond, il suffit d’en faire la demande et de remplir les conditions techniques à savoir être un village loti, avoir des rues tracées et quelques maisons bâties.

Mais les familles les plus pauvres n’ont pas accès à l’électricité

Contrairement aux programmes d’électrification financés par les fonds FRAR ou FIAU, où une contribution minimale de 10% de la valeur des premiers investissements était exigée des bénéficiaires, le programme présidentiel subventionne la totalité des investissements avec le fonds de souveraineté de la présidence : les bénéficiaires ne déboursent aucun centime. Malgré cela, dans les villages électrifiés, les familles les plus pauvres n’ont pas accès à l’électricité car elles manquent de moyens financiers pour souscrire l’abonnement. Seuls les cadres et quelques fonctionnaires parviennent à se raccorder au réseau électrique. C’est pourquoi les familles démunies souhaitent que des facilités leurs soient accordées sur les tarifs d’abonnement ou de raccordement.



Source : un article diffusé le 30 octobre 2007sur le site de Fraternité Matin (Abidjan).

René Massé

Libéria : lancement de programmes d’électrification rurale avec l’ONUDI et l’USAID

Le gouvernement du Libéria a obtenu le soutien de l’ONUDI pour promouvoir la petite hydroélectricité et de l’USAID pour élaborer une politique énergie et installer des petites centrales solaires dans les zones rurales du pays.

Aujourd’hui, le Liberia ne dispose pas à proprement parler d’un réseau national de distribution de l’électricité : l’électricité est produite localement, soit à partir de systèmes individuels, soit avec des groupes électrogènes d’entreprises privées.

L’Organisation des Nations Unies pour le Développement industriel (ONUDI) est prête à financer la construction de douze mini-centres hydroélectriques au Liberia, dès que le gouvernement en aura identifié les sites. L’énergie électrique servira à promouvoir des activités génératrices de revenus, à créer de l’emploi et à améliorer les conditions de vie en zones rurales. M. Eugene Shannon, Ministre en charge de l’énergie, a également indiqué qu’un programme d’équipement solaire était initié en collaboration avec l’United States Agency for International Development (USAID) : ce projet prévoit, selon M. MacDonald Homer, responsable du programme pour l’USAID, d’équiper 22 localités rurales et cinq villes de stations solaires. D’autres experts de l’USAID contribuent à la définition d’une politique nationale énergie et à l’élaboration d’un Plan de développement rural. Un atelier de deux journées a rassemblé une centaine de participants pour lancer cette dynamique et en particulier pour étudier comment l’utilisation des énergies renouvelables pourrait contribuer au développement rural du pays.


Source : un article publié le 29 octobre 2007 sur le site de The News, à Monrovia au Libéria.

René Massé

Sénégal : projet sénégalo-allemand "énergie solaire photovoltaïque"

Dans le cadre de l’électrification rurale, le projet Sénégalo-Allemand a réalisé une étude sur les systèmes photovoltaïques familiaux dans les zones rurales sénégalaises. Une des productions de ce projet est cette étude d’optimisation de la maintenance dans les zones à faible densité de systèmes photovoltaïques familiaux.

« Optimisation de la maintenance dans les zones à faible densité de systèmes photovoltaïques familiaux »

Auteur : Dr. Amadou Sow

Edité par le Projet Sénégalo-allemand énergie solaire photovoltaïque

Rapport final, juin 1998

96 pages

L’Etat sénégalais s’est engagé dans un programme de développement de l’électrification dans les campagnes par la voie solaire, en impliquant la coopération bilatérale, les centres nationaux de recherche (Centre d’Etudes et de Recherche sur les Energies Renouvelables – CERER, l’Ecole Supérieure Polytechnique de Dakar – ESP) et en mettant en place des instruments juridiques conséquents, en particulier l’exonération de droit fiscal et de droit de douane pour les kits solaires.

Cette étude propose un modèle de maintenance optimisé des systèmes photovoltaïques installés dans les zones à faible densité. Elle expose successivement :

  • Une analyse des systèmes de maintenance existants ;
  • L’analyse des différentes options d’une stratégie d’optimisation , à savoir l’option économique, l’option technique et l’option logistique (détaillées ci-dessous) ;
  • Un modèle optimum de maintenance.

La maintenance est donc un facteur capital, qui conditionne l’évolution future de la diffusion des systèmes photovoltaïques familiaux. Elle résulte d’une combinaison d’options, qui sont en interaction et qui déterminent sa viabilité, à savoir :

  • L’option technique : fiabilité des composants, qualité de l’installation, utilisation adéquate des systèmes photovoltaïques familiaux, etc.
  • L’option logistique : outils de dépannage, moyens de déplacement, approvisionnement en pièces de rechange, etc.
  • L’option économique : coûts des prestations de maintenance pour les utilisateurs, rémunération des prestataires de services de maintenance.

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Kit didactique pour la conception d’un système d’énergie hybride PV-éolien

Dans le cadre du projet Microgrids un KIT didactique a été conçu pour permettre aux acteurs sénégalais du domaine des énergies renouvelables à se familiariser avec les systèmes d’énergie hybride (PV-Eolien). Ce document présente les principes conceptuels et étudie le cas réel du village de Ndramé au Sénégal.

« Définition d’un kit pour l’électrification de zones rurales »

Présentation sour Powerpoint de 31 diapositives
éditée par le projet Microgrids

Sénégal, octobre 2007

Le projet Microgrids

Le projet microgrids a été financé par l’Union Européenne pour son programme Intelligent Energy par le biais du volet Coopener. Il comprenait quatre phases dont la formation sur les sources d’énergies renouvelables et les micro-réseaux, l’évaluation des besoins en énergie électrique des populations rurales au Sénégal, la définition d’un kit conceptuel pour l’électrification des villages par une centrale hybride et des activités dissémination.

Le kit didactique d’électrification rurale

Le Kit est constitué d’un module PV, d’une éolienne, d’une batterie, d’un régulateur, d’un onduleur des charges Continues et Alternatives. Ces différents éléments reconstituent un système réel, ce qui fait de ce kit un outil pédagogique très utile pour effectuer des travaux pratiques.

Ce kit permet en effet des manipulations comme :

• La description du système photovoltaïque et de ses composants ;

• La vérification de la tension à vide et du courant de court-circuit ;

• La vérification de la qualité des panneaux PV ;

• L’étude du rendement d’un panneau ou d’une cellule photovoltaïque ;

• Des manipulations de connexions et mise en marche d’une installation complète d’énergie photovoltaïque ;

• L’étude de la variation de la production suivant l’angle fait par le soleil avec l’horizon et l’orientation azimutale ;

• L’étude du comportement des panneaux quand il y existe des ombres partielles ;

• L’ajustement de la lecture de l’amplitude du courant et de la tension dans le contrôleur ;

• L’établissement du bilan des courants dans un système photovoltaïque ;

• La vérification et le réglage des valeurs programmées pour la charge des batteries ;

• L’étude du système de déconnexion et d’alarme du contrôleur de charge ;

• La vérification de la tension, de la fréquence et de la forme d’onde du convertisseur ;

• Le calcul du rendement du convertisseur et son dimensionnement ;

• Le calcul de la section des conducteurs dans une installation solaire photovoltaïque.

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Tunisie : Salon Méditerranéen de l’Electricité, de l’Electronique et des Energies Renouvelables "MEDELEC-ENER 2008"

La 4ème édition du Salon Méditerranéen de l’Electricité, de l’Electronique et des Energies Renouvelables « MEDELEC-ENER 2008 » se tiendra du 5 au 8 mars 2008 au Parc des Expositions de la Foire Internationale de Sfax (Tunisie).

MEDELEC-ENER, qui a reçu quinze milles visiteurs et 150 exposants venant d’Europe, d’Afrique et d’Asie, est l’une des rencontres internationales majeurs dans le calendrier des manifestations du secteur de l’Electricité, de l’Electronique et des Energies Renouvelables.

L’Agence Nationale pour la Maîtrise de l’Energie, partenaire de l’organisation du salon, invite les entreprises nationales et internationales, et les établissements privés et tous les acteurs intéressés par ce domaine à participer à cette manifestation en exposant leurs produits, et en présentant leurs innovations.

Le programme général comprend :

  • Un espace d’exposition,
  • Un espace d’innovation,
  • Un espace de partenariat,
  • Un forum scientifique.

Pour plus d’informations et inscription, veuillez visiter le site web du salon www.medelec-salon.com.

Karim, René Massé

Sénégal : construction d’une centrale électrique à charbon de 125 MW à Sendou

Le ministre de l’Energie sénégalais et le directeur général de la Senelec ont co-signé le jeudi 24 janvier 2007, à Dakar, avec M. Norland Suzor, président-directeur général de la société suédoise Nykomb Synergetics et chef de file du groupement de sociétés regroupées au sein de la Compagnie d’électricité du Sénégal, une convention d’achat d’énergie de 25 ans, d’un montant de 118 milliards FCfa pour la réalisation de la centrale électrique à charbon de Sendou (Bargny) suivant la formule BOO (Build own operate).

La Sénélec s’engage à acheter les 925 GWh qui seront produits annuellement par cette centrale électrique à compter de 2010, date retenue pour sa livraison. Cette apport d’énergie électrique contribuera à répondre à la demande énergétique sans cesse croissante.

Le contrat signé fait suite à un appel d’offre international de la Senelec lancé le 18 novembre 2005. C’est un groupement de sociétés, dont le chef de file est la société suédoise Nykomb Synergétics, qui a été retenu pour réaliser et développer « le projet novateur et ambitieux » de la centrale à charbon de 125 MW à Sendou (Bargny), dont le coût est estimé à 118 milliards FCfa.

Cette centrale à charbon sera réalisée suivant la formule BOO. Après les centrales au fuel de GTI et de Kounoune, la construction de cette nouvelle centrale s’inscrit dans le cadre de la diversification des sources d’énergie initiée et mise en œuvre pour amortir les charges variables de production de la Senelec. Actuellement, le coût de revient du kWh d’électricité est en effet très élevé, car la quasi-totalité des centrales thermiques en fonctionnement consomment des produits pétroliers. À en croire M. Latsoukabé Fall, directeur général de la Senelec, l’introduction du minerai de charbon comme combustible dans le système de production de la société « réduira notre consommation de fioul et renforcera la sécurité énergétique du pays ». Qui plus est, compte tenu de la disponibilité du charbon, avec des réserves mondiales estimées à plus de 146 années de consommation et de son coût plus faible, « la conséquence immédiate de cette première centrale à charbon en Afrique de l’Ouest sera la baisse de nos charges variables de production et par conséquent la réduction substantielle du coût global du kWh », a – t-il poursuivi. C’est l’Afrique du Sud qui sera le fournisseur de minerai de charbon. En outre, le projet va générer des centaines d’emplois durant la phase de construction et 70 emplois permanents lorsqu’il sera opérationnel.

M. Samuel Amète Sarr, ministre de l’Energie, a fait le bilan du gouvernement en matière d’énergie depuis l’alternance politique : « la puissance installée cumulée de la Senelec est passée de 340 MW en 2000 à plus de 700 MW, soit une progression de 123 % ». Selon le ministre, ctte progression va se poursuivre compte tenu « du programme d’investissement de 520 milliards (Prse) qui est en train d’être mis en œuvre avec satisfaction et qui entre dans un cadre plus global à la fois du Programme de performances de Senelec et de celui du redressement du secteur de l’énergie qui pèse 1 587 milliards ».


Source : un article publié sur le site de Sudonline

Elhadji SYLLA, ASER