TAMBACOUNDA : Energie Renouvelable et Développement durable

La préoccupation des élus locaux de la région de Tambacounda est d’électrifier leur localité en utilisant les énergies renouvelables

Toutes les études réalisées sur les problèmes de développement des collectivités de la région de Tambacounda ont souligné les énormes obstacles à franchir compte tenu de l’absence de l’énergie rurale. La question a mobilisé les élus locaux qui se sont penchés sur la question en collaboration avec les experts de l’Agence Régionale de Développement.

La situation devenue intenable a attiré l’attention des experts de l’Agence Régionale de Développement qui ont, en collaboration avec le conseil régional et quelques partenaires stratégiques de la Fondation Energies pour le Monde, réuni les présidents des collectivités locales, quelques services techniques ainsi que les assistants communautaires pour un examen approfondi du sujet devant à terme leur permettre d’être suffisamment imprégné des modalités et mécanismes d’électrification mis en place par l’Aser. Une belle opportunité devant mettre en relief l’importance de l’énergie surtout pour le développement local. Ce sont tous les présidents de communautés rurales accompagnés de leurs assistants communautaires, les chefs de services et les partenaires stratégiques qui ont répondu, le mardi 4 février 2008, à l’appel de l’Agence Régionale de Développement de Tambacounda en partenariat avec le conseil régional.

En conclave autour de la problématique de l’utilisation des énergies renouvelables pour le développement dans la région qui est confrontée à des difficultés de taille en la matière, les experts de l’Ard ont relevé la faible densification du réseau électrique surtout en milieu urbain, la non-valorisation des autres sources d’énergie, la vétusté du parc de production, la faiblesse du revenu des ménages, la faiblesse du tissu industriel, la faiblesse du réseau de distribution des produits pétroliers, la dégradation des ressources forestières ainsi que la cherté de l’électricité et la disparition de l’habitat. Ils considèrent que ce sont autant de contraintes qui compliquent davantage la tâche aux décideurs locaux. La bonne représentation des partenaires à un niveau extrêmement élevé permettra d’espérer qu’au terme des travaux, un excellent tableau de bord au profit des collectivités sera mis en place en termes de mise en forme de projets permettant aux populations d’accéder aux services de l’électricité.

À ce sujet, le Pr. Abdoul Aziz Tandiang, Directeur de l’Ard, a souligné ne pas trop comprendre que dans le cadre du Pndl, il n’y ait aucun micro-projet formulé par la quasi-totalité des collectivités locales de la région de Tambacounda. « Ceci est une aberration compte tenu du formidable potentiel de Tambacounda surtout pour ce qui est de l’énergie solaire et l’environnement technique avec la kyrielle de Gie excellant dans ce domaine et pouvant parfaitement accompagner les populations dans la formulation et le suivi de leurs micro projets » a-t-il souligné. Experts de la direction de l’énergie, de l’Aser, de Semis et Arene ont entretenu les participants sur plusieurs sujets dont le contexte général de l’électrification rurale au Sénégal, la place et le rôle des énergies renouvelables dans l’électrification rurale ou encore les conditions de viabilité et les actions de planification d’électrification rurale par les énergies renouvelables.

Il faut souligner que les formes d’énergie utilisées dans la région orientale sont le bois de chauffe, le charbon de bois, les produits pétroliers et l’électricité. Et pourtant, c’est une région qui dispose aussi d’un potentiel inestimable avec les énergies solaire et hydroélectrique. Aujourd’hui, seul le village de Dialacoto dispose d’installation expérimentale en énergie solaire même s’il faut constater que ce type d’énergie est de plus en plus utilisé dans le monde rural par les privés. Les populations de la région orientale ont exprimé l’ardent désir de voir l’énergie des barrages hydroélectriques de Manantali et de Kékréty en gestation servir au développement de la contrée.


Source : un article publié par Sudonline sur son site : http://www.sudonline.sn/spip.php?article9446

Elhadji SYLLA, ASER

Tarifs pour l’électrification rurale à partir du réseau

Article publié dans la revue Boiling Point.

« Tariffs for rural grid electrification »

Auteur : Gerard Foley
Publié dans la revue Boiling Point n°45

Editeur : ITDG, Schumacher Centre for Technology and Development, Bourton on Dunsmore, Warwickshire CV23 9QZ, UK
Courriel : gfoley@gfoley.demon.co.uk

3 pages en anglais

Automne 2000

Des variations significatives caractérisent les voies selon lesquelles les
différents coûts pour la consommation d’électricité sont établis :
- coût pour le raccordement initial,
- charge fixe et
- charges basées sur la quantité d’électricité consommée.

L’auteur soutient qu’il serait plus équitable d’instituer des tarifs, pour les populations pauvres, qui ne couvriraient que les coûts d’approvisionnement.

La réussite de ces structures tarifaires dans plusieurs pays montre que cette méthode doit être considérée comme une mesure politique visant à atteindre des objectifs techniques, financiers et sociaux clairement définis.

René Massé

Bénin : la Banque mondiale apporte un financement additionnel au Projet de Fourniture de Services d’Energie

Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé le 26 juin 2008 un financement additionnel d’un montant total de 7 millions de dollars US pour renforcer et étendre les réalisations du projet de Fourniture des Services d’Energie (PFSE) au Bénin.

« A travers ce nouveau financement, la Banque mondiale tient à contribuer aux côtés du Gouvernement à mettre à la disposition des populations béninoises des services d’énergie fiables et abordables qui restent déterminants pour la croissance économique du Bénin »

Le projet de Fourniture des Services d’Energie

Ce projet a démarré en 2005, avec pour objectif de développement principal d’élargir l’accès aux services d’énergie moderne pour les populations béninoises dans les milieux urbains, péri-urbains et ruraux. Le projet initial a reçu un financement initial de 45 millions de dollars US de la Banque mondiale, 12 millions de dollars US du Fonds Nordique de Développement, et 8 millions de dollars de la Banque Africaine de Développement. Le Projet est mis en œuvre par la SBEE, la CEB, et la Direction Générale de l’Energie.

Objectifs de ce second volet du PFSE

Le montant additionnel approuvé va servir à réaliser les études et activités spécifiques ci-après :

1. Etudes d’ingénierie :

  • Etude de faisabilité sur le site de Maria Gléta qui est prévu pour servir de site d’implantation du projet régional de Système d’échange d’énergie électrique ouest-africain (West Africa Power Pool—WAPP) ; et
  • Des études préparatoires pour le Projet Hydro-électrique d’Adjarala ;

2. Extension des systèmes de transmission et de distribution :

  • Réhabilitation à la sous-station thermique de la Société Béninoise d’Energie Electrique (SBEE) à Akpakpa ;
  • Amélioration du réseau de distribution de la SBEE ;
  • Installation des équipements de protection aux sous-stations de la CEB pour permettre l’opération de transmission de la boucle dans le sud du Bénin ; et
  • Fourniture de têtes de câbles pour relier les stations de Djougou et Parakou.

3. Financement de l’audit environnemental sur le site pétrolifère de Sèmè ; et

4. Assistance technique sur la gestion financière et le renforcement des capacités de la SBEE.

Pour Madame Fanny Missfeldt-Ringius, Spécialiste principal en énergie et Responsable du PFSE à la Banque mondiale, « le financement additionnel qui vient d’être approuvé pour le PFSE s’inscrit dans les grandes priorités de la Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (SCRP) que le Gouvernement béninois a élaboré en 2006 ».

Pour de plus amples informations

Contacts

À Washington :
- Aby Toure. Tel : +1 (202) 473 8302
_Courriel : akonate@worldbank.org

À Cotonou :
- Sylvie A. Nenonene. Tel : (229) 21 30 5857

Courriel : snenonene@worldbank.org

- Nadiath A. Dende

Courrriel : ndende@worldbank.org


Source : Communiqué de presse n°:2008/403/AFR

René Massé

Madagascar : appel à propositions pour un transfert des technologies des turbines Banki et Pelton

L’appel à propositions lancé par le programme RHYVIERE (Réseau Hydroélectriques Villageois : Energie et Respect de l’Environnement) sera clôt le 14 septembre 2008

Lancement d’un transfert des technologies des turbines Banki et Pelton à Madagascar dans le cadre du programme du programme d’électrification rurale RHYVIERE mis en œuvre par le Gret.

Le programme RHYVIERE (Réseau Hydroélectriques Villageois : Energie et Respect de l’Environnement) est un programme de développement de la filière Micro hydroélectrique pour l’électrification rurale de Madagascar.

Ce programme de 4 ans (2008-2001) financé par l’Union Européenne est mis en œuvre par l’ONG française GRET (Groupe de Recherche et d’Echanges Technologiques) en partenariat avec l’ADER (Agence de développement de l’électrification rurale malgache), Energy Assistance et l’ONG St Gabriel.

Dans le cadre du volet « Transfert de technologie » du programme, le GRET et l’ADER sont à la recherche d’entreprises maîtrisant les technologies de conception et fabrication de turbines Pelton et Banki et prêtes à transférer leur technologie à une ou plusieurs entreprises malgaches.

Pour en savoir plus sur le programme RHYVIERE, cet appel à proposition et postuler, téléchargez les fichiers ci-dessous.

Date de clôture de l’appel à proposition :

14 septembre 2008

Jérome Levet

Nigeria : la Banque mondiale étudie un projet énergie solaire

La Banque mondiale a finalisé la formulation d’un projet d’énergie solaire représentant 50 millions de nairas (431 000 dollars) dans l’État de Cross River dans le sud-est du Nigeria.

Selon John-Felix Akinbami, coordinateur pour les zones rurales et l’énergie renouvelable de l’Unité de surveillance du projet Banque mondiale – Power Holding Company of Nigeria (PHNC), les études de faisabilité réalisées pour la Banque mondiale par XENNIX Multi Distribution, entreprise de consulting basée au Nigeria, sont terminées. La Banque mondiale s’intéresse aussi aux communautés rurales qui n’auront pas accès au réseau électrique national d’ici 10 à 15 ans.

Les parties prenantes, dont l’Agence pour l’électricité en zone rurale, la Commission nigériane de l’énergie, USAID, la Banque mondiale, des représentants de la communauté et d’autres se sont déjà rencontrées pour discuter de ce projet.

Ce projet de la Banque mondiale étudierait des modèles pouvant être appliqués dans la communauté pour générer des revenus et entretenir les installations.


Source : un article publié sur le site de Casafree.com.

René Massé

Rwanda : la Steg International Services réalise un projet pilote d’électrification rurale

STEG International Services, la filiale internationale de la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG), réalisera un projet pilote d’électrification rurale au Rwanda.

Ce projet, dont le montant global s’élèverait à 8 millions de dollars US, profitera à 4 000 ménages dans la localité rurale de Nyagatare, à 160 km au nord-est de la capitale Kigali.

Le projet

Le projet comporte la réalisation de 50 km de réseau (moyenne tension), 45 km de réseau (basse tension) et 45 postes de transformation monophasés. Il touchera 4 000 nouveaux abonnés.

Il est prévu aussi un volet d’accompagnement, de formation et d’assistance, au profit des ingénieurs et des techniciens de ELECTROGAZ, la société d’électricité du Rwanda.

90% du matériel à utiliser dans ce projet (poteaux, câbles, compteurs, accessoires divers, transformateurs…) sera de fabrication tunisienne, selon la STEG, qui mobilisera, dans le projet, 20 cadres tunisiens (3 ingénieurs, 17 techniciens supérieurs et 3 cadres financiers). Le chantier a démarré le 1er juillet 2008 et durera 14 mois.

Le projet est financé par la Banque mondiale (BM), le Crédit Hollandais et des Fonds propres.

Une stratégie de développement internationale de la STEG

En janvier 2008, STEG et ELECTROGAZ ont signé une convention générale de coopération et d’assistance technique. Elle a été suivie par la signature, le 16 juin 2008 à Kigali, du contrat final pour la réalisation de ce projet.

STEG international est optimisme quant à la réussite du projet qui sera « le début d’une extension sur d’autres marchés en Afrique subsaharienne », selon Othmane Ben Arfa, son président directeur général.

La STEG a déjà réalisé des projets en Mauritanie, au Tchad, à Djibouti, à Madagascar, aux Iles Comores, au Sénégal, en Arabie Saoudite, en Algérie et au Koweït. Elle a aussi préparé le lancement d’un projet d’interconnexion électrique HT entre Bolgatanga (Ghana) et Ouagadougou (Burkina Faso) dans le cadre du West Africa Power Pool (WAPP).


Source : un article publié le 3 juillet 2008 sous le titre  » Une firme tunisienne pour l’électrification rurale au Rwanda » sur le site de l’Agence de Presse Africaine.

René Massé

Cap Vert : l’Union européenne finance trente pompes solaires

L’Union européenne remettra au gouvernement cap-verdien des pompes photovoltaïques pour équiper 30 puits et améliorer ainsi l’approvisionnement en eau potable des populations rurales de l’archipel.

Ce matériel, d’une valeur de 943 862 €uros, équipera 30 puits dans les îles de Santiago et Sao Nicolau.

Dans le cadre de l’appui de l’UE à ce secteur au Cap-Vert, de nouveaux puits devront être forés et des travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures hydrauliques devront être exécutés pour un montant total de 427 966 €uros.


Source : un article publié le 7 juillet 2008 sous le titre  » L’UE aide le Cap-Vert à s’équiper en solaire » sur le site « Les Afriques, le journal de la finance africaine« 

René Massé

Mali : l’OMVS poursuit son développement

L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) a réuni ses membres les 5 et 6 juillet 2008 au Mali pour faire un point de ses réalisations, et commémorer l’élargissement de ses membres à la Guinée, formalisé par la signature d’un Traité d’adhésion.

Cette journée de la présidence malienne de l’OMVS était présidé par le président de la République du Mali, M. Amadou Toumani Touré en présence du Premier ministre Modibo Sidibé, des membres du gouvernement, du Haut commissaire de l’OMVS, le mauritanien Mohamed Saloum Ould Merzoug, ainsi que de nombreux ressortissants des pays membres de l’organisation.

L’OMVS développe son parc de barrages

Dans un discours de fond, le président de la République a indiqué que l’adhésion de la Guinée « au-delà de son caractère politique, (cette adhésion) a considérablement renforcé le potentiel hydroélectrique qui passe de 625 Mégawatts de puissance installée à 2 000 Mégawatts ».

La valorisation du potentiel hydroélectriques des pays membres se poursuit avec :

  • Dans quelques jours, la première pierre de l’aménagement hydroélectrique de Félou, pour un financement de 60,5 milliards Fcfa ;
  • La réalisation prochaine du barrage de Gouina, au Mali, d’un coût global de 93 milliards de Fcfa, hors assistance technique ;
  • La construction, à partir du premier semestre 2009, du barrage de Koukoutamba, en Guinée, avec une puissance installée de 280 MW.

Et pour renforcer davantage encore les capacités énergétiques, le processus de réalisation des ouvrages de seconde génération est en bonne voie. Ainsi seront réalisés :

  • Les barrages de Gourbassi, Badombé, Boudofora et Maréla au Mali et
  • Ceux de Boureya et Balassa, en Guinée.

L’OMVS, un modèle réussi d’intégration inter-États

« Notre solidarité est le socle de notre succès qui vaut à l’OMVS aujourd’hui d’être citée en Afrique et même à travers le monde comme un modèle d’intégration inter-État dans divers domaines d’activité tels que l’eau, l’énergie, l’environnement, l’agriculture et bientôt le transport » a noté Amadou Toumani Touré.


Source : un article de S. Doumbia publié le 7 juillet 2008 sur le site de l’Essor sous le titre : « OMVS : Beaucoup de réalisations et d’excellentes perspectives ».

René Massé

Maximiser les usages productifs de l’électricité pour accroître l’impact des programmes d’électrification rurale

Nombreux sont les projets d’électrification rurale qui n’ont qu’un impact limité à l’amélioration des conditions de vie, alors que l’accès à l’électricité pourrait supporter un processus de développement local avec création d’activités pour les populations et de richesse. Cette étude analyse et suggère des approches d’accompagnement aux projets d’électrification rurale pour maximiser leurs impacts sur la pauvreté.

« Maximizing the Productive Uses of Electricity to Increase the Impact of Rural Electrification Programs. An Operationnal Methodology ».

Auteurs : Christophe de Gouvello et Laurent Durix

Edition : Formal Report 332/08 de ESMAP. Energy Sector Management Assistance Program

Washington, Avril 2008

67 pages en anglais

Attendre que l’électricité génère des activités en zones rurales des pays en développement est une attitude passive, particulièrement peu appropriée dans des pays où les ressources sont rares et quand les investissements requis pour apporter ces services sont aussi importants.

Ce document affirme que, pour être réussi, un programme d’électrification rurale doit non seulement améliorer directement les conditions de vie des populations bénéficiaires, mais aussi générer des revenus et créer ainsi du développement local.

Ceci implique de dépasser la problématique de l’électrification (conçue comme un problème technique de transport et distribution d’électricité) pour contribuer au développement d’autres secteurs capables de valoriser cette disponibilité d’énergie. Deux approches pour construire et promouvoir des collaborations multisectorielles sont analysées :

  • « L’approche systématique », qui tente d’identifier et de promouvoir toutes les utilisations productives et sociales de l’électricité envisageables dans les localités desservies ;
  • « L’approche pragmatique », plus opportuniste, qui tente de tirer profit des opportunités pré-existantes et de renforcer des programmes déjà initiés par d’autres opérateurs sectoriels.

Ce document en anglais propose non seulement une analyse de ces approches complémentaires, basées sur l’étude de cas concrets, mais encore une méthode d’intervention. C’est un brillant plaidoyer en faveur de l’électrification rurale, facteur de réel développement.


Source : article publié en anglais sur le blogue de ESMAP.

René Massé

Sénégal : la Banque mondiale apporte un appui de 40 milliards de FCFA au secteur de l’énergie

« Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé jeudi 19 juin 2008 un financement de 80 millions de dollars (environ 40 milliards de FCFA) pour appuyer le Sénégal pour la mise en valeur à long terme des services de l’électricité et la fourniture en produits pétroliers ».

Selon Michel Layec, responsable de ce « Programme de Redressement du Secteur de l’Energie du Sénégal »au sein de la Banque mondiale, « la mise en œuvre d’un programme de reformes centré sur l’électricité et les hydrocarbures constitue un des piliers de la stratégie du gouvernement du Sénégal ».

Par ce crédit, la Banque mondiale va apporter un appui financier additionnel à la Société nationale de l’électricité (SENELEC) pour qu’elle restaure, au plus tard en décembre 2009, ses équilibres financiers et qu’elle parvienne à un ratio de couverture de son service de la dette conforme aux standards. M. Layec a ajouté que « la Banque mondiale va aussi appuyer le Sénégal pour que le sous-secteur de l’électricité et des hydrocarbures se développent et soient gérés de manière efficience et transparente avec une gouvernance adéquate ».

Notant que la crise énergétique a engendré une forte pression les finances publiques, M. Madani M. Tall, Directeur des opérations pour le Sénégal, a indiqué que « les ressources publiques qui auraient du être allouées aux secteurs sociaux ont été redirigées sur le secteur de l’énergie et c’est ainsi, que 350 millions de dollars environ ont été transférés vers le secteur de l’énergie ». M. Tall a ajoute que cette crise de l’énergie a eu des conséquences directes et quantifiables sur les performances de l’économie sénégalaise, puisque le faible taux de croissance en 2006 (2,3%) a été engendré, pour une large part, par les problèmes rencontres dans le secteur de l’énergie.

Les bénéfices attendus de ce « Programme de Redressement du Secteur de l’Energie » sont d’accroitre les ressources publiques pour réduire les subventions à la SENELEC et à la Société africaine de raffinage (SAR), libérant ainsi des ressources pour la croissance et la réduction de la pauvreté.

M. Layec a aussi relevé que « les consommateurs vont également bénéficier à terme de ce crédit avec la fourniture d’une meilleure qualité de l’énergie électrique et des produits pétroliers et à un cout moindre grâce au renforcement des performances du secteur énergétique ». On note que ce crédit de 80 millions de dollars sera décaissé en deux tranches entre septembre 2008 et juin 2010.


Contacts :

A Washington : Aby Toure
Tel : (202) 473-8302.
Courriel : akonate@worldbank.org

A Dakar : Mademba Ndiaye.

Tel : (221) 338495000

Courriel : mademba@worldbank.org

Sources : article publié en Français sur le site de la Banque mondiale, article repris par Rewmi

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