Améliorer la qualité énergétique des bâtiments : les leçons programmes en Chine, au Liban et en Tunisie

Evaluations rétrospectives de 4 quatre programmes du Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) d’efficacité énergétique dans la construction.

« Améliorer la qualité énergétique des bâtiments : les leçons de quatre programmes FFEM en Chine, au Liban et en Tunisie »

Note de synthèse Ex-Post de la Division Évaluation et capitalisation de l’AFD, n°18

Agence française du Développement

62 pages

octobre 2008

Le présent rapport constitue la synthèse des évaluations rétrospectives de quatre programmes d’efficacité énergétique dans la construction. Ces programmes ont bénéficié de financements du Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM).

Ces évaluations ont été réalisées au Liban en juin 2006, en Tunisie en juin 2007 et en Chine (deux programmes) en mars 2008.

Les programmes évalués présentent tous la caractéristique d’associer la réalisation de bâtiments économes en énergie, avec des surcoûts limités (5 à 10 %), à des mesures de renforcement des capacités des acteurs du secteur de la construction et d’accompagnement institutionnel au niveau de l’élaboration de normes et labels, de manière à diffuser les résultats acquis au niveau des opérations pilotes.

René Massé, Xavier Dufail

Efficacité énergétique dans la construction en Chine

Ce document est une capitalisation d’un programme de sensibilisation, par des experts français (thermiciens et architectes), en direction des promoteurs immobiliers chinois, sur des améliorations techniques “Low Tech” permettant d’augmenter l’efficacité énergétique de leur bâtiment.

« Efficacité énergétique dans la construction en Chine »

Note de synthèse Ex-Post de la Division Évaluation et capitalisation de l’AFD, n°17

Agence française du Développement

63 pages

octobre 2008

Le Fonds français pour l’Environnement mondial (FFEM) a débuté en 1999 un premier programme pour l’efficacité énergétique dans le bâti résidentiel en Chine. D’une durée de cinq ans, il sera poursuivi par un deuxième programme prévu de 2004 jusqu’en juin 2009.

L’un des premiers objectifs des programmes est la réalisation d’opérations immobilières de prédiffusion de pratiques d’efficacité énergétique. Le premier programme se concentre sur le bâti résidentiel neuf et particulièrement sur les zones à hiver froid.

Les autres objectifs des programmes sont le développement d’un marché technique de l’efficacité énergétique en recherchant l’implication des industriels français, l’évolution de la réglementation de la construction chinoise au niveau provincial puis national ainsi que la mise en place d’un mode de financement innovant et viable.

René Massé, Xavier Dufail

Etude de cas d’un projet d’ERD d’un village par PV

Cet exposé présente une étude de cas technique et socio-économique d’un village électrifié par systèmes solaires PV. Intervenant : M. Mohamed M. El Ibrami, Chef du service Solaire au CDER Les éléments du village qui sont pris en compte sont : 50 foyers (environ 300 personnes) Une mosquée, une école, un dispensaire L’éclairage public

Cet exposé présente une étude de cas technique et socio-économique d’un village électrifié par systèmes solaires PV. Intervenant : M. Mohamed M. El Ibrami, Chef du service Solaire au CDER

Les éléments du village qui sont pris en compte sont :

- 50 foyers (environ 300 personnes)

- Une mosquée, une école, un dispensaire

- L’éclairage public

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Le dimensionnement d’un système PV

Cette présentation détaille les différentes étapes et calculs permettant de dimensionner les éléments d’un système PV : le module, la batterie, les câbles. Intervenant : M. Khalid Laadioui, Chef du Laboratoire Contrôle Qualité du CDER Ce dimensionnement se fait à partir des besoins en énergie de l’utilisateur, et de la situation géographique du système.

Cette présentation détaille les différentes étapes et calculs permettant de dimensionner les éléments d’un système PV : le module, la batterie, les câbles. Intervenant : M. Khalid Laadioui, Chef du Laboratoire Contrôle Qualité du CDER

Ce dimensionnement se fait à partir des besoins en énergie de l’utilisateur, et de la situation géographique du système.

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Les régulateurs de modules PV, les ballasts et les onduleurs pour l’éclairage

Présentation des régulateurs pour modules PV

Intervenant : M. Khalid Laadioui, Chef du Laboratoire Contrôle Qualité du CDER

- les différents types de régulateurs

- les différents types de montage

- leurs caractéristiques

- les tests en laboratoire

Présentation des ballasts et des onduleurs, qui permettent de faire fonctionner, à partir de modules PV, les tubes fluorescents et les lampes basse consommation.

- les modèles

- les différents montages

- leurs caractéristiques

- les tests en laboratoire

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Guinée : le district de Bakalan électrifié

A Kankan, dans le cadre du programme d’électrification rurale, le district de Bakalan dans le CRD de Karifamoriya est désormais électrifié.

Cette réalisation, inaugurée récemment, s’inscrit dans le cadre d’un projet d’électrification rurale décentralisé dont le coût total d’investissement est de près de 190 millions de francs guinéens (soit 30 000 euros).

Ce village, qui compte 2 743 habitants, est désormais alimenté en électricité par un groupe électrogène de 38 kVA. Cette réalisation va fournir 226 ménages repartis dans le district de Bakalan centre par un réseau de 3672m, alimentant 393 lampes et 86 prises pour l’audiovisuel, la ventilation et le froid.

Ce projet est le fruit de la coopération entre la Guinée, la Banque mondiale mondiale et le Fond pour l’environnement mondial.

Plus d’informations sont accessibles dans l’article source.


Source : un article de Janvier Diallo, publié le 20 novembre 2008 sur le site de Kababachir.

René Massé, Xavier Dufail

Sénégal : l’ASER et l’Union européenne cofinancent des projets d’électrification rurale dans le sud

La Commission européenne a accordé une subvention de 4,26 milliards de FCFA à l’ASER pour financer l’électrification rurale des villages de Kolda et Vélingara dans le sud du pays.

‘’Nous nous réjouissons de la nouvelle de la signature de la convention entre l’Union européenne et l’ASER. Cet accord de subvention vient à son heure car il va libéré des années de souffrances des populations. Elles ont réclamé l’électricité en milieu rural », a indiqué Alpha Koïta, président de la communauté rurale de Bagadadji (département de Kolda).

‘’Dans ce monde du 21éme siècle, l’électricité n’est pas un luxe, mais plutôt une nécessité. Avec ce projet d’électrification des villages de la région, c’est notre économie qui ira de l’avant grâce à l’appui et aux nombreuses initiatives du chef de l’état en faveur des populations rurales », a-t-il poursuivi.

Dans la région de Kolda, la question de l’électrification rurale avait provoqué des violences dans la communauté rurale de Mampatim. Ces affrontements avaient coûté la vie d’un jeune.


Source : un article publié sur le site de Rewmi.

Elhadji SYLLA, ASER

Sénégal : une nouvelle lettre de politique sectorielle pour l’énergie

Dès 2003, le Sénégal avait élaboré une lettre de politique de développement du secteur de l’énergie qui se fixait pour objectif le redressement de la situation d’accès à l’énergie pour atteindre à terme, l’indépendance du pays dans ce domaine. Quatre années après sa mise en œuvre, les contraintes qui avaient conduit l’Etat à prendre ces mesures continuent d’affecter tous les segments du secteur.

Le Sénégal a développé une politique pour sortir de la crise énergétique en développant le secteur de énergies renouvelables. Cette Lettre de politique sectorielle met l’accent sur la réalisation des infrastructures et la mise en place des mécanismes devant garantir la libre concurrence.

Le ministre de l’Energie a présenté les principaux axes de cette nouvelle stratégie : « Face à la crise pétrolière mondiale, caractérisée par une flambée des prix du pétrole, d’un niveau et d’une durée jamais égalés, l’Etat du Sénégal a décidé une réorientation de la politique énergétique en mettant en avant trois objectifs majeurs : assurer l’approvisionnement en énergie du pays en quantité suffisante, dans les meilleures conditions de qualité et de durabilité et au moindre coût. S’y ajoute la réduction de la vulnérabilité du pays aux aléas exogènes notamment ceux du marché mondial du pétrole ».

Cette Lettre préconise une approche basée sur :

  • Le développement et l’exploitation des potentialités énergétiques nationales, notamment dans le domaine des biocarburants et des énergies renouvelables, la diversification des sources de production d’électricité par le développement de la filière charbon minéral, du biocarburant, de la biomasse, du solaire, de l’éolienne entre autres.
  • Un recours accru à l’hydroélectricité dans le cadre de la coopération régionale, notamment au sein des organismes de bassin fluviaux comme l’Organisation pour la mise en œuvre du fleuve Sénégal (Omvs), l’Organisation pour la mise en œuvre du fleuve Gambie (Omvg) et du West african power pool (Wapp).

A cela s’ajoute :

  • La sécurisation de l’approvisionnement en hydrocarbures du pays par le renforcement et la modernisation des capacités du raffinage local et la coopération avec des pays producteurs de pétrole ;
  • L’adaptation de l’infrastructure énergétique à la demande en s’appuyant sur les secteurs public et privé ;
  • L’accélération de l’accès à l’électricité, en particulier avec la promotion de l’électrification rurale et le développement des services énergétiques pour la satisfaction des activités productives et sociales etc.

Autant de mesures qui, de l’avis de l’ancien directeur général de la Senelec, contribueront à minimiser l’impact négatif des goulots d’étranglement sur le secteur, avec une situation marquée par un bilan énergétique dominé par les produits pétroliers, une forte dépendance par rapport à l’environnement international et une vulnérabilité du secteur qui constitue une contrainte pour la gestion macroéconomique et un frein pour la réduction des coûts.


Source : un article publié sur le site de Rewmi

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Nigeria : mise en service d’une centrale électrique opérée par Shell

Une centrale électrique de 650 mégawatts a été mise en service en octobre 2008 au sud du Nigeria.

Une centrale électrique dont la capacité devrait atteindre à terme 650 mégawatts a été mise en service début octobre 2008 au Nigeria, pays dont la production d’électricité est actuellement largement insuffisante, a annoncé son opérateur, la compagnie anglo-néerlandaise Shell.

Le Projet Gaz et Électricité d’Afam appartient à une joint-venture entre la compagnie pétrolière nationale du Nigeria (NNPC, 55%), Shell (30%), les compagnies française Total (10%) et italienne Agip (5%).

La première turbine de la centrale, située dans l’État de Rivers (au sud du pays), a été mise en fonctionnement le 11 octobre et la seconde devrait démarrer fin novembre 2008. La capacité de l’ouvrage, alimenté par du gaz naturel, devrait être de 450 mégawatts d’ici la fin de l’année 2008.

A l’heure actuelle, 1,3 milliard de dollars (1 milliard d’euros) ont été investis dans le projet.


Source : un article publié le 29 octobre 2008 sur le site de Romandie News

René Massé, Xavier Dufail

Ethiopie : l’AFD finance une ferme éolienne de 120 mégawatts

L’Agence française de développement (AFD) a approuvé l’octroi d’un prêt de 45 millions d’euros à Ethiopian Electricity Power Corporation (EEPCo) pour le financement d’une ferme éolienne de 120 mégawatts

Le Conseil d’administration du 13 novembre 2008 de l’AFD a décidé l’engagement de 162 millions d’euros pour soutenir des projets de développement comme cette ferme dans les pays en développement.

La société publique EEPCo détient le monopole de la production, du transport et de la distribution de l’électricité en Ethiopie. Dans ce pays, la demande en énergie par habitant est parmi les plus faibles du monde (seulement 6% de la population bénéficie d’un accès direct à l’électricité). Les consommateurs sont par ailleurs confrontés à de très fréquentes coupures d’électricité du fait d’un sous investissement et de la forte demande, induite notamment par la croissance industrielle et du nombre de foyers raccordés.

La ferme éolienne qui sera construite à Ashegoda, dans la région du Tigray, au nord du pays, viendra renforcer la sécurité de l’alimentation électrique et réduire la dépendance de l’Ethiopie à l’égard de l’hydroélectricité. Par sa taille et sa valeur d’exemplarité, ce projet permet au gouvernement éthiopien et à EEPCo de démontrer leur engagement dans la promotion des énergies sobres en carbone. Ce projet sera réalisé par l’entreprise française Vergnet, qui fera intervenir en sous-traitance d’autres acteurs français.


Source : un article publié sur le site de l’AFD

René Massé