Cameroun : privatisation et bien-être social, le cas de l’électricité

Mémoire de DEA sur l’efficacité du secteur de l’électricité et sa relation avec le bien-être social des consommateurs au Cameroun.

L’objet de ce document est d’examiner l’impact de l’efficacité du secteur de l’électricité sur le bien-être social au Cameroun. Pour y parvenir, nous présentons le secteur et les divers problèmes qui ont conduit à la privatisation de la Société Nationale d’Électricité (SONEL). Parmi ceux-ci, on note la perte d’efficacité observée au sein de la société.

La méthodologie mise en œuvre a consisté dans une étape à analyser les critères d’efficacité que sont les pertes d’énergies et les énergies non fournies (délestages). La représentation graphique de ceux-ci indique qu’il y a une relative amélioration de l’efficacité de la production dans le secteur.

Ceci a conduit à mesurer la perte de bien-être social qui est d’environ 6.273.225.000 FCFA par an, dont 3.427.200.000 FCFA en saison sèche et 2.846.025.000 FCFA en saison humide.

« Privatisation et bien-être social, le cas de l’électricité au Cameroun »

Mémoire de DEA de Maxime Kamdem, Université de Yaoudé II, Cameroun, février 2009, 95 pages

Cameroun : lancement de la construction du barrage hydroélectrique de Lom Pangar

Les travaux de construction du barrage hydroélectrique de Lom Pangar, à l’est du pays, seront lancés en mars 2009 et devraient durer 42 mois.

La réalisation de cet important ouvrage apportera une capacité supplémentaire de production électrique de 130 MW, permettant ainsi à la société Rio Tinto Alcan-Alucamde de porter sa production annuelle d’aluminium de 90 000 à 300 000 tonnes.

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Source : un article publié le 8 mars 2009 sur le site Les Afriques : journal de la finance africaine.

René Massé

Sénégal : journées de lancement du Programme « Accès Energie Afrique » sur les énergies éolienne et photovoltaïque

Ces journées auront lieu les 16 et 17 mars 2009 à la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de DAKAR Sénégal. Y participeront l’ASER (Agence Sénégalaise pour l’Electrification Rurale), Solibertec (équipementier énergie renouvelable – Espagne), la CNES (Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal), le Président de la Chambre de Commerce, d’Industrie, et d’Agriculture de DAKAR, le Président de l’Association des Imams du Sénégal, ainsi que les organisations professionnelles, communautaires de base et les coopératives.

L’objectif global du programme PAEA est de promouvoir l’accès durable aux énergies renouvelables à travers l’aide à la diffusion d’équipement par des procédures de financement adaptées, s’appuyant sur des Société de Financement Décentralisé (SFD) et des opérateurs locaux.

Les objectifs spécifiques du programme :

  • Faciliter l’accès des populations, entreprises, organisations professionnelles, communautaires, etc. aux technologies énergie nouvelles et renouvelables (ENR) à des coûts compétitifs ;
  • Participer à l’intensification de la politique nationale d’électrification rurale ;
  • Contribuer à la mise en œuvre de la stratégie nationale d’atténuation des changements climatiques par la baisse de la pression sur les ressources forestières et l’utilisation des énergies propres ;
  • Développer des capacités techniques et organisationnelles pour les bénéficiaires.

ADFinance, Centre d’Expertise en Microfinance et implanté dans nombre de pays africains : il entend développer un partenariat avec les SFD, les banques et les organisations professionnelles et villageoises pour faciliter l’accès aux énergies renouvelables des sociétaires, clients, paysans, agriculteurs, coopératives, fédérations, confédérations, pêcheurs, etc.

Pour plus d’information, voir la plaquette téléchargeable ci-dessous ou contacter Eloi Pangop

ADFinance

Tél : +221 33.864.11.62

Fax : +221 33.864.01.10

Cel : +221 77.429.67.07

Courriel : elpangop@yahoo.com.sg

René Massé

Maroc : lancement d’un programme plurisectoriel d’efficacité énergétique

Plusieurs conventions relatives à la mise en œuvre du programme d’efficacité énergétique ont été signées, vendredi à Rabat, en marge des premières Assises nationales de l’énergie.

Ces 1ères Assises ont été organisée avec pour thème « Ensemble, maîtrisons notre avenir énergétique ».

Plusieurs conventions ont été signées :

  • Une convention a été signée entre le ministère de l’Intérieur, de l’Equipement et des Transports, le ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement et le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), qui vise à améliorer l’efficacité énergétique dans le secteur des infrastructures de base et des transports.
  • Signée entre le ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, le ministère de l’Economie et des Finances, l’Office nationale de l’électricité (ONE) et le groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM), la deuxième convention porte sur la contribution des banques membres du GPBM au financement du programme d’investissement mis en place par l’ONE. Sont notamment concernés des projets de réalisation de nouvelles unités de production de l’électricité, de renforcement des réseaux de transport et de distribution ainsi que d’électrification rurale. Le montant total dudit programme d’investissement s’élève à 80 milliards de DH, avec un besoin de financement de 55 milliards de dirhams, sur la période de 2009-2015.

Des conventions-cadres ont également été signées :

Ces conventions de partenariat engagent le ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement et le CDER avec cinq régions du Maroc, notamment Souss Massa Drâa, l’Oriental, Tadla Azilal, Rabat Salé Zemmour-Zaërs et Meknès Tafilalet. Elles s’inscrivent dans le cadre de la politique de décentralisation et de régionalisation et visent le développement de programmes régionaux dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.

Elles ont pour objectifs la promotion à grande échelle des ressources énergétiques naturelles (éoliennes, solaires, bio-massiques) au niveau de ces régions et le développement de l’investissement dans les secteurs d’activités liés aux énergies renouvelables et à la contribution à la protection de l’environnement à travers l’utilisation des énergies propres et la préservation des ressources naturelles.

Un protocole de coopération a été conclu :

Un protocole de coopération a été également signé à cette occasion entre la Fédération de l’énergie de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et l’Observatoire méditerranéenne de l’énergie (France). En vertu de ce protocole, l’Observatoire méditerranéen de l’énergie accompagnera la Fédération de l’énergie du Maroc dans ses efforts de création d’une cellule en charge de la veille économique et stratégique sur l’énergie.

Les deux parties s’engagent également à partager leurs expériences en matière d’analyse économique et stratégique sur les évolutions des situations énergétiques nationales et, plus généralement, sur le contexte énergétique méditerranéen et mondial.


Source : un article diffusé le 7 mars 2009 sur le site Le Matin.

René Massé

Cartographie du portefeuille des projets d’efficacité énergétique et des énergies renouvelables du groupe AFD – FFEM

La division Évaluation et capitalisation de l’AFD a mené une cartographie des 98 projets financés entre 1994 et 2006. Les projets sont inégalement répartis dans les diff́erents types de secteurs. La majorité des projets se situe dans les secteurs :

  • de la distribution électrique (23),
  • des transports collectifs et des déplacements (14),
  • de l’aménagement urbain et de l’habitat (12),
  • des combustibles (11),
  • de l’hydroélectricité (10) et
  • de l’éolien (9).

« Cartographie du portefeuille des projets d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables du groupe AFD et du FFEM »

Note de synthèse Ex-Post de la Division Évaluation et capitalisation de l’AFD, n°3, Koulm Guillaumie, Agence française du Développement, mars 2007, 119 pages

France : salon Bois-Énergie 2009

Ce salon annuel est organisé du 2 au 5 avril 2009 au Parc des Expositions de Lons-le-Saunier – Juraparc.

Le salon Bois-Énergie rassemble les fournisseurs d’équipements, de services, de combustibles et de matériels de chauffage au bois, pour fournir une vision globale de la chaîne du bois énergie. Après la collecte de matières premières ou de déchets destinés à produire une gamme variée de combustibles bois, une multitude d’options technologiques est possible afin de produire de la chaleur au niveau domestique, industriel ou collectif, ou bien de générer conjointement chaleur et électricité.

Cette vision complète du bois énergie permet de couvrir toutes les activités suivantes :

- exploitation forestière

- scies-fendeuses et enstèreuses

- broyeurs

- presses à granulés et presses à briquettes

- transport et manutention

- bûches, granulés, briquettes, bois déchiqueté

- chaudières domestiques

- poêles et cuisinières

- cheminées

- chaudières automatiques

- cogénération

- exploitants de chauffage

- réseaux de chaleur

- bureaux d’études

- formation et recherche

Toutes les informations sont sur le site Web du salon.

Xavier Dufail

Congo Brazzaville : 230 millions d’euros pour réhabiliter des lignes électriques

Le Congo Brazzaville a signé le 7 février 2009 une convention avec le groupe pétrolier italien ENI qui va débourser 230 millions d’euros pour réhabiliter des lignes de transport d’électricité entre Pointe-Noire (sud), la capitale économique, et Brazzaville.

Les travaux, qui seront lancés cette année pour s’achever en 2011, « concernent la réhabilitation des lignes très haute tension (THT) et les transformateurs, pour un coût estimé à 230 millions d’euros », a déclaré le directeur général d’ENI-Congo, Jérôme Koko, ayant signé la convention avec le ministre congolais des Finances, Pacifique Issoïbeka.

D’après M. Koko, ce montant représente un préfinancement devant être remboursé par le Congo selon des modalités qui n’ont pas été dévoilées.

Les lignes de transport d’énergie, traversant les régions sud et sud-ouest du Congo, ont été détruites essentiellement pendant les guerres civiles survenues ces dernières années dans le pays.

Deuxième opérateur du secteur pétrolier au Congo, ENI finance depuis 2008 la construction d’une centrale à gaz qui sera dotée d’une puissance de 450 mégawatts (MW) pour un coût global de 400 millions de dollars.

Le Congo a à peine une puissance installée de 150 MW pour des besoins nationaux estimés à 600 MW, selon le gouvernement.

Le taux d’électrification est actuellement d’environ 45% dans les zones urbaines et moins de 15% dans les zones rurales. Le gouvernement veut augmenter ces taux à l’horizon 2015 à 90% en milieu urbain et 50% dans le monde rural.

(©AFP / 07 février 2009 12h55)


Source : Romandie News

Xavier Dufail

Mali : inauguration de la première « Fontaine de lumière » de la Croix-Rouge

Dans le cadre de ses actions d’aide au développement, la Croix-Rouge monégasque vient d’inaugurer au Mali sa première centrale solaire villageoise baptisée « Fontaine de lumière ». Ce projet pilote d’éclairage de zones rurales subsahariennes utilise des lampes à LED alimentées par l’énergie solaire.

Ce projet consiste à remplacer les lampes à pétrole par des lampes électriques rechargées dans une centrale villageoise solaire.

L’originalité du dispositif repose sur sa mise en œuvre : en concertation avec l’ensemble des instances locales, la Croix-Rouge a opté pour une formule de service d’éclairage solaire villageois. Ainsi, une mini-centrale solaire composée de 12 panneaux photovoltaïques de 50Wc a été aménagée dans le village pour permettre le rechargement des 400 lampes solaires individuelles. Chaque utilisateur reçoit ainsi une lampe solaire, moyennant une caution : il pourra recharger à volonté sa lampe à la centrale, pour un abonnement mensuel de 700 FCFA. Les revenus de la centrale permettent d’employer un technicien et d’assurer la maintenance.

Cette approche présente l’avantage de rendre immédiatement accessible l’éclairage solaire aux familles qui n’ont pas les moyens d’acheter un kit photovoltaïque. On résout ainsi, par la location, le problème de l’investissement. De plus, les familles réalisent au quotidien une économie monétaire non négligeable : la location de la lampe solaire revient en effet près de deux fois moins cher que l’utilisation d’une lampe à pétrole.

Pour ce projet, la Croix-Rouge a retenu les lampes solaires de la société française SOLTYS, spécialiste de l’éclairage solaire. D’autres projets pourraient être mis en œuvre prochainement par la Croix-Rouge sur ce même modèle, alliant développement économique, progrès social et protection de l’environnement.

Vous pouvez voir une vidéo de ce projet en cliquant ici.

Pour toute autre information sur le projet ou sur les produits solaires, voir le site de SOLTYS.

Alexandre Chavanne, René Massé

Sénégal : vers le dégroupage des activités de la Senelec

Extrait d’une conférence de presse du Ministre de l’Energie, cet article récapitule les orientations de la politique de l’énergie, en développant la prochaine mutation de la Senelec en holding, les nécessaires réformes tarifaires et le recours aux énergies renouvelables.

Lettre de Politique de Développement du Secteur de l’Energie

Le Gouvernement a exprimé sa stratégie énergétique à travers la nouvelle Lettre de Politique de Développement du Secteur de l’Energie (2008), qui repose, entre autres, sur « le développement et l’exploitation des potentialités énergétiques nationales, notamment dans le domaine des biocarburants et des énergies renouvelables, la diversification énergétique à travers la filière charbon minéral, le biocarburant, le solaire, l’énergie éolienne pour la production d’électricité, le recours à l’hydroélectricité dans le cadre de la coopération régionale au sein des organismes de bassins fluviaux, la sécurisation l’approvisionnement en hydrocarbure du pays, l’accélération de l’accès à l’électricité, en particulier avec la promotion de l’électrification rurale et le développement des services énergétiques pour la satisfaction des activités productives et sociales, la maîtrise de la demande d’énergie et l’amélioration de l’efficacité énergétique, la consolidation de la gouvernance du secteur et la restructuration du sous-secteur de l’électricité en vue d’une plus grande efficacité et d’une implication judicieuse du secteur privé ».

Les mécanismes tarifaires de l’électricité

En présidant la cérémonie de lancement de la révision quinquennale des conditions tarifaires de la Senelec, M. Samuel Sarr, ministre de l’Energie a tenu « à marquer tout l’intérêt que le Gouvernement porte à la fixation des tarifs de l’électricité au regard de l’impact du coût du kilowatt/heure sur la compétitivité de l’économie nationale et sur le pouvoir d’achat du consommateur ». Il est même prévu une nouvelle baisse du prix de l’électricité et des produits pétroliers raffinés vers le 5 février prochain.

En ce qui concerne le sous-secteur de l’électricité, dira M. Sarr, « il s’agit d’en faire un secteur performant qui participe à l’attractivité du pays plutôt que de décourager l’investissement qui contribue à l’amélioration des services sociaux de base et à la lutte pour l’éradication de la pauvreté et, plus généralement, à l’atteinte des OMD ».

Parlant à M. Ibrahima Thiam, le Président de Commission de Régulation du Secteur de l’Electricité, il répétera tout l’intérêt qu’il porte pour la détermination des nouveaux mécanismes tarifaires qui vont entrer en vigueur à compter du 1er janvier 2010.

Il a poursuivi :« La Formule de contrôle des revenus en vigueur a suscité bien des interrogations. Par deux fois, comme vous venez de l’attester, elle a eu à subir les épreuves d’abord de changements de la périodicité d’indexation et ensuite de révision des facteurs de pondération d’inflation pour coller le plus près possible aux conditions économiques afin d’éviter à l’opérateur des manques à gagner préjudiciables à sa stabilité financière et en préservant le consommateur de surcoûts indus. Aussi, faudrait-t-il se convaincre encore une fois de l’importance des mécanismes tarifaires dans l’attraction des capitaux privés à s’investir dans le sous-secteur ».

La Senelec va se muer en Holding

Pour redresser et pérenniser la performance de la Senelec, assure Samuel Sarr, « le Gouvernement a retenu le dégroupage des activités de Senelec par le biais de la filialisation de la Production, du Transport et de la Distribution dans le cadre d’un Holding, avec une participation judicieuse du privé national et étranger, des consommateurs et des travailleurs, à côté d’un partenaire technique international ».

« En perspective, la tâche s’avère plus complexe. En effet, la prise en compte de ces segments dans la détermination des conditions tarifaires applicables appellera une compétence plus ciblée, apte à prendre en considération les nouvelles contraintes, à savoir :
- mettre en place une nouvelle approche consistant à intégrer effectivement cette configuration-cible du secteur,
- susciter l’intérêt de l’investisseur privé pour le secteur grâce à un taux de rentabilité suffisamment attractif, et
- garantir aux opérateurs les conditions de stabilité financière et (ou) une tarification en adéquation avec une qualité de service qui s’inscrit dans la continuité et la sécurité d’approvisionnement, à moindre coût et au grand bonheur des usagers que sont les ménages et les producteurs ».

Le ministre de l’Energie a rappellé que le plan d’actions de mise en œuvre de cette réforme prévoit la mise en place et le fonctionnement des filiales Production, Transport, Distribution au cours du second semestre 2009. Cette nouvelle configuration fait la particularité du terrain qui est confiné jusqu’ici à un seul opérateur public verticalement intégré.

Il s’agira aussi de mettre en place de nouveaux mécanismes tarifaires adaptés aux différentes filiales, « tout en préservant l’intérêt du consommateur »…

La restructuration financière de Senelec

M. Sarr n’a pas omis de mettre en exergue la restructuration financière de Senelec avec :
- une recapitalisation de 109 milliards de FCFA et,
- la mise en œuvre d’un programme d’investissement, entre 2005 et 2008, pour renforcer et renouveler le réseau et le parc de production, avec quatre nouvelles centrales modernes et performantes à Bel-Air, Kounoune, Kahone et Boutoute, qui ont coûté près de 100 milliards FCFA pour 200 MW complémentaires.

« Cette dynamique sera poursuivie avec un programme de diversification comprenant de nouvelles centrales au charbon de 250 MW dont la première tranche sera mise en service en 2010 et la seconde en 2011 ».

Les énergies renouvelables au cœur de la nouvelle stratégie

« l’énergie renouvelable sera au cœur de la nouvelle stratégie, avec les centrales Hydroélectriques de Félou (60MW), Gouina (140MW), Sambangalou (120 MW) et Kaléta (200MW) de l’OMVS et de l’OMVG, dont la mise en service est prévue entre 2012 et 2014 ».

Par ailleurs, indique M. Sarr, « ce programme comporte des centrales au biocarburant de 60 MW, à la Bio Energie de 30 MW au centre du pays, au solaire de 7 MW à Ziguinchor et à l’éolienne de 15 MW puis 30 MW sur la grande côte prés de Saint Louis. Ces centrales sont en cours de négociations avancées entre Senelec et leurs promoteurs privés, en vue de leur mise en exploitation d’ici 2012 à 2013 ».

Enfin, « les nouveaux mécanismes tarifaires à mettre en œuvre devront intégrer les investissements exposés ci-dessus, qui découlent de la nouvelle Politique Energétique du Gouvernement, qui nous affranchit progressivement de la tyrannie du cours du pétrole, tout en entraînant une baisse structurelle ».


Source : un article diffusé le 29 janvier 2009 sur le site de Alpha-2.info.

René Massé

Sénégal : renforcement du réseau de distribution électrique de Dakar

La boucle de 90 kV autour de Dakar a été mise en chantier, pour assurer la sécurité de l’alimentation en électricité de la ville.

Le lancement du chantier de la boucle 90 kilovolts de Dakar, « dont la réalisation contribuera notamment à garantir la sécurité de l’approvisionnement en électricité de la capitale sénégalaise » a été effectué le 21 janvier 2009.

Ce projet de 28,6 milliards de FCFA, signé le 6 octobre 2006, a été financé à 95% par Eximbank China. Il s’agit de construire des postes à haute tension blindés reliés par 26 km de lignes souterraines en 90 kilovolts ».

Le montant total du contrat de base se chiffre à plus de 36 milliards de FCFA. Plus de 12 milliards seront consacrés à l’extension et à la réhabilitation des réseaux. Parmi les réalisations envisagées figure aussi une partie « câble de garde à fibre optique à 12 paires, d’une longueur de 29,5 km, et desservant aussi les agences commerciales de Patte-d’Oie, Ouakam, Médina et Vincens ».

Selon Seydina Kane, le directeur général de la SENELEC, la réalisation du projet contribuera notamment à éviter les coûts supplémentaires liés au développement du réseau 30 kilovolts et de réduire l’énergie non distribuée et les pertes techniques.


Source : un article d’Alassane Diallo sur le site Ferloo.

Elhadji SYLLA, ASER, Xavier Dufail