Djibouti : une centrale éolienne et solaire

Un contrat a été signé avec la société Mapple Indian Ocean Ressources, pour la construction dans la zone du Ghoubet, d’une centrale électrique éolienne et solaire d’une capacité de 40 MW.

La centrale servira en outre au dessalement de l’eau de mer, pour une capacité de production de 40 000 m3 par jour.

Le montant de l’investissement de la première phase du projet est estimé à 200 millions $.


Source : un article diffusé le 6 avril 2009 sur le site Les Afriques : le journal de la finance africaine.

René Massé

Afrique du Sud : construction de parcs éoliens de 500 MW d’ici 2014

Mainstream Renewable Power a signé début avril 2009 une Joint Ventures avec la société Genesis Eco-Energy pour la construction de 500 MW éoliens d’ici 2014.

Dès l’année prochaine, la Joint Venture Company prévoit la mise en chantier de deux sites éoliens qui auront une capacité globale de 70 MW. Sur cinq années, 850 millions d’Euros seront investis dans les régions de Eastern, Northern et Western Cape.

Les deux premiers parcs éoliens de Jeffrey’s Bay, près de Port Elizabeth, de 30 MW et celui de 40 MW à Colesberg sont déjà très avancés et devraient être pleinement opérationnels en 2011.

L’Afrique du Sud, qui dispose d’un très bon potentiel éolien, ne dispose actuellement que de moins de 10 MW de capacité installée.


Source : un article en anglais publié le 2 avril 2009 sur le site de Renewable Energy Focus.

René Massé

Haïti : réhabilitation de la principale centrale hydroélectrique

La BID (Banque interaméricaine de développement) a approuvé le 3 décembre 2008 une donation de 12,5 millions de dollars US pour soutenir la réhabilitation de la principale centrale hydroélectrique d’Haïti et améliorer la fiabilité de l’approvisionnement d’énergie renouvelable pour la capitale, Port-au-Prince.

La centrale, en fonctionnement depuis 1971, possède trois turbines avec une capacité de production totale de 54 mégawatts. Pendant la dernière décennie, la centrale hydroélectrique de Peligre (CHP) a produit près de la moitié de l’énergie distribuée par Électricité d’Haïti (EDH). Le complément était fourni par des centrales thermiques, qui utilisent du diesel comme carburant.

Le barrage qui alimente la CHP règle également le niveau des eaux dans la vallée d’Artibonite, la principale région agricole d’Haïti.

Actuellement, du fait de la diminution du volume d’eau dans le barrage liée à la sédimentation et de la dégradation de ses équipements électromécaniques, la CHP n’arrive plus qu’à générer de l’énergie pour environ la moitié de son potentiel dans des conditions optimales.

Les ressources de la BID financeront les investissements pour la première étape du programme de réhabilitation, dont les coûts totaux ont été estimés à environ 40 millions de dollars américains. Les deux étapes suivantes pourront être couvertes par le Fond pour le Développement International de l’Organisation de Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) et une autre donation de la BID.

Dans l’étape initiale, une première turbine de génération et les équipements électriques communes de la CHP seront réhabilités. Dans la deuxième étape seront réhabilitées une autre turbine et la ligne de transmission qui connecte la centrale avec Port-au-Prince. La dernière étape inclut la réhabilitation de la troisième turbine.

Ce programme, dont l’exécution demanderait cinq ans, sera placé sous la responsabilité du Ministère de Travaux Publiques et de EDH.

Pour la préparation du programme, des études ont été conduites avec des ressources du Fond d’Infrastructure de la BID (InfraFund) et l’Initiative d’Énergie Soutenable et Changement Climatique (SECCI).


Source : Banque interaméricaine de développement.

René Massé, Xavier Dufail

Burundi et Rwanda : signature de protocoles d’accords de prêts pour des projets électriques

Financement d’un projet d’interconnexion de réseaux électriques entre de Burundi et le Rwanda.

Le Groupe de la Banque africaine de développement a signé, lundi 16 mars 2009 à Tunis, avec les gouvernements du Burundi et du Rwanda, un protocole d’accord de prêts relatif notamment à un projet d’interconnexion des réseaux électriques des lacs équatoriaux du Nil, d’un montant de 99,77 millions d’Unités de compte (soit environ 160 millions de dollars US).


Source : le site de la Banque africaine de développement.

Xavier Dufail

Inde/Ladakh : séminaire « Énergie et changements climatiques en régions froides »

Organisé par le GERES, ce séminaire se déroulera sur le plateau du Ladakh (en Inde), dans la ville de Leh dans l’Himalaya, du 21 au 24 avril 2009.

Face aux changements climatiques, la situation précaire des populations situées régions froides des pays en développement est préoccupante. En Asie centrale, la sous-région autour de l’Himalaya sera particulièrement visée et devra s’adapter à ces changements. Prévoir des techniques d’efficacité énergétique et d’autres solutions d’adaptation, représente un enjeu crucial pour ces populations et pour la préservation de l’environnement global.

A ce titre, le GERES pense que c’est maintenant que ces défis doivent se préparer. Dans cette perspective l’association propose un séminaire international autour de ces questions.

80 participants, représentants de gouvernements, d’ONG, de sociétés privées, des experts venus de dix pays différents, exposeront leurs expériences, feront part de leurs observations sur le terrain, partageront les techniques « qui marchent », valoriseront les bonnes pratiques en matière d’efficacité énergétiques et d’adaptation aux changements climatiques.

C’est la première fois qu’une rencontre de cette envergure autour de la thématique énergie en zone froide est organisée à l’échelle internationale.

Le dossier de presse de cet évènement est en téléchargement.

René Massé, Xavier Dufail

Rwanda : le gouvernement et des bailleurs engagent 228 millions de dollars US dans le secteur de l’énergie

La table ronde sur le programme national d’accès à l’électricité, réunie à Kigali le 23 mars 2009, a vu le gouvernement et les donateurs s’engager à développer le secteur de l’énergie.

Le gouvernement et ses partenaires de développement vont investir 228 millions de dollars US dans de « nouveaux engagements » – plus de 95 % du reste des 240 millions de dollars requis par le programme de cinq ans destiné améliorer de façon significative l’accès à l’électricité dans l’ensemble du pays.

Le premier ministre rwandais, Bernard Makuza, a souligné que le Rwanda s’est fixé pour objectif de relier 350 000 foyers d’ici l’an 2012. La Banque mondiale a promis 70 millions de dollars US, qui seront versés à partir de « début juillet 2009 » jusqu’à juin 2012, et a annoncé une « ressource supplémentaire » de 8,3 millions pour de l’assistance technique.

Selon une étude, plus de 60 % de la population rwandaise vivent dans un rayon de cinq kilomètres de l’actuel réseau d’électricité de 110.000 connexions au total (6%).

Les projections réalisées donnent un taux de population connectée de 16% pour l’année 2012, et de 35 % pour 2020.


Source : un article de AllAfrica du 24 mars 2009 (en anglais).

Xavier Dufail

Mauritanie : les compteurs électriques à prépaiement

Vidéo sur l’installation de compteurs à prépaiement à Nouakchott en Mauritanie.

La SOMELEC et le GRET, une ONG française, se sont engagés dans un projet novateur de prépaiement électrique, avec le soutien financier du Gouvernement mauritanien et de EDF-ADEME. Ce projet, appelé NOUR, est destiné à introduire le prépaiement dans l’offre de services d’électrification dans les quartiers périphériques de Nouakchott.

Jusqu’à juin 2009, ce projet pilote installera 1 600 compteurs à prépaiement dans la commune d’El Mina.

Plus d’informations sur ce projet sont disponibles à l’article Mauritanie : les premiers pas du prépaiement à Nouakchott.

Bénin et Togo : 282 millions de dollars pour la centrale hydroélectrique d’Adjarala

La société chinoise Sinohydro et la Communauté électrique du Bénin (CEB) ont signé le 12 mars 2009 à Lomé un contrat portant sur la construction de la centrale hydraulique d’Adjarala.

Cette centrale sera située sur le fleuve Mono (à la frontière entre le Togo et le Bénin).

L’accord a été paraphé par le ministre Togolais des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, Noupokou Damipi, et par son homologue du Bénin.

La centrale aura une capacité de 147MW et sera construite dans un délai maximum de 45 mois pour un coût total de 282 millions de dollars, indique un communiqué de Sinohydro qui assure avoir travaillé sur ce projet « avec détermination depuis 2001 ».

La centrale est destinée à alimenter en électricité les deux pays qui font face depuis plusieurs années à des pénuries entraînant des délestages fréquents.

La CEB a été créée en 1968 ; elle regroupe le Togo et le Bénin.


Source : un article de Republic of Togo.

Xavier Dufail

Lesotho : 16 millions de dollars US pour améliorer l’approvisionnement en électricité

La Banque africaine de développement va participer au financement d’un projet visant à améliorer l’approvisionnement en électricité au Lesotho.

Les efforts engagés par le Gouvernement du Lesotho pour améliorer l’approvisionnement en électricité dans le pays ont reçu l’appui du Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) qui a approuvé, début février 2009, un prêt et un don d’une valeur cumulative de 11 millions d’unité de compte (UC), soit 16,4 millions de dollars en vue de financer le projet d’approvisionnement en électricité dans le pays.

Le prêt de 8,9 millions d’UC et le don de 2,1 millions d’UC appuieront l’investissement dans les infrastructures d’approvisionnement en électricité en vue d’améliorer le taux d’accès à l’électricité et de garantir un rendement supérieur, dans le but de réduire les pénuries de pointe et aider le pays à réduire la pauvreté.

Le projet envisage de remettre en production une mini-centrale hydroélectrique de 2 MW qui permettra de compenser les déficits de production à hauteur de 17 MW, ce qui est assez important pour le Lesotho. Une solution sera trouvée au faible taux d’accès à l’électricité grâce à l’extension du système de transformation et de distribution à Maseru, à Hlotse, à Mphaki et à Mantšonyane, conformément au Schéma directeur pour l’électrification rurale du pays du 2007 ainsi que sa Vision 2020.

Le projet cadre aussi avec les domaines d’intervention et les piliers d’intervention stratégique pertinents de la Stratégie pour la réduction de la pauvreté et la croissance (SRPC) et du document de stratégie par pays (DSP) pour le Lesotho (2008-2012). La mise en place d’infrastructures économiques et de services publics bien gérés sont soulignés dans la Vision 2020. En particulier, le soutien aux infrastructures énergétiques du pays est sollicité en vue de susciter la croissance économique tirée par le secteur privé, envisagée pour les secteurs minier, manufacturier, textile et touristique.

Le coût global du projet est de 15,18 millions d’UC. Le prêt du FAD représente 72.46% de son coût total. Le gouvernement ainsi que la Compagnie d’électricité du Lesotho (LEC) participeront à hauteur de 27.52 %.


Source : le site de la BAD.

Xavier Dufail

Maroc et Sénégal : un partenariat pour l’électrification rurale

Les autorités du Sénégal et du Maroc en charge de l’Énergie ont procédé, jeudi 13 mars 2009 à Saint Louis, à la mise en œuvre d’un projet d’électrification de zones rurales sénégalaises.

Par le biais d’une signature de conventions, le ministère marocain de l’énergie et l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser) se sont engagés à électrifier d’ici trois ans près de 300 villages sénégalais sans compter l’installation de stations de pompage dans les terres d’irrigation.

Il concerne des villages des départements de Podor, Dagana et Saint Louis. Ce sont 3,2 milliards de francs CFA que coûteront les travaux qui sont financés en partie grâce à la Banque mondiale. Il s’agit de la concrétisation d’un partenariat entre l’Aser et le ministère marocain de l’énergie, qui va mettre son expertise et son expérience à la disposition de la partie sénégalaise.

Un partenariat public-privé dont l’objectif au terme des trois prochaines années est de fournir l’électricité à 300.000 personnes appartenant à 20.000 ménages. Les techniciens marocains aideront à raccorder des dizaines de villages de la zone ciblée au réseau électrique Moyenne Tension (MT) et d’autres à l’énergie solaire. D’ici 2012, l’objectif majeur du gouvernement sénégalais est d’atteindre un taux de 50% d’électrification rurale au niveau national.


Source : un article du 13 mars 2009 d’African Manager.

Xavier Dufail