Mali : 120 millions USD pour un projet d’appui à l’énergie

Le conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé le 18 juin 2009 le financement d’un projet d’appui à l’énergie au Mali, pour un montant équivalent à 120 millions USD.

L’objectif du Projet d’appui à l’énergie pour le Mali est d’améliorer l’accès et l’efficacité des services d’électricité à Bamako et dans d’autres domaines ciblés dans le pays. Cela comprend le financement de la mise à niveau de la ligne de transport d’électricité entre Ségou et Bamako, la modernisation et le renforcement des installations 30 kV dans la zone périphérique de Bamako, y compris la boucle 150 kV, la modernisation et le renforcement des réseaux de distribution basse et moyenne tension à Bamako et dans les zones, entre autres, de Kati, Ségou, Kayes, Mopti, Sikasso et Koutiala.

Le crédit permettra également de financer un programme de remplacement :

- de l’éclairage à incandescence par des ampoules au néon ou des lampes fluocompactes (LFC), dans les ménages urbains et ruraux,

- de l’éclairage à incandescence ou de néons par des LFC et/ou des lampes à vapeur de sodium haute pression, pour l’éclairage public dans les principaux centres urbains et ruraux,

Pour plus d’information : le site de la Banque mondiale (en anglais).

René Massé, Xavier Dufail

RD Congo : la construction du barrage d’Inga III coutera 7,6 milliards USD

La construc­tion du grand bar­rage d’Inga III d’une ca­pa­ci­té de 4.300 MW, en amont d’Inga I et Inga II, dans la pro­vince du Bas Congo (Ouest de la RDC) va coû­ter plus de 7,6 mil­liards USD, ont es­ti­mé jeudi 18 juin 2009 à Kin­sha­sa les par­ti­ci­pants à un ate­lier de deux jours sur le pro­jet de construc­tion de ce bar­rage.

La RDC a un im­mense po­ten­tiel hy­dro­élec­trique éco­no­mi­que­ment ex­ploi­table es­ti­mé à plus de 100.000 MW dont 45 % sont lo­ca­li­sés sur le site d’Inga, fai­sant de ce der­nier la plus grande concen­tra­tion d’éner­gie au monde, a dé­cla­ré le mi­nistre congo­lais de l’Ener­gie, Laurent Mu­zan­gi­sa. Pourtant, seule­ment 6 % de la po­pu­la­tion de la RDC est ap­pro­vi­sion­né en élec­tri­ci­té.

Pour le gou­ver­ne­ment de la RDC, le dé­ve­lop­pe­ment du site d’Inga est conçu en trois phases com­pre­nant la construc­tion d’Inga I avec une puis­sance ins­tal­lée de 351 MW et Inga II avec 1424 MW, la construc­tion d’Inga III et la construc­tion du Grand Inga qui pro­dui­ra plus de 39.000 MW.

Le coût est éva­lué à 7,6 mil­liards de dol­lars Us. Par la construc­tion de ce bar­rage d’Inga III, le gou­ver­ne­ment de la RDC en­tend ré­sor­ber le dé­fi­cit ac­tuel dans le pays en élec­tri­ci­té et ré­pondre à la de­mande ex­pri­mée par les pays voi­sins.

Le pays dis­pose déjà des études de pré­fai­sa­bi­li­té fi­nan­cées par le gou­ver­ne­ment ca­na­dien et la Banque mon­diale alors que la Banque afri­caine de dé­ve­lop­pe­ment (BAD) fi­nance les études com­pa­ra­tives dans le cadre du dé­ve­lop­pe­ment du site d’Inga.


Source : un article publié le 19 juin 2009 sur le site de Afrique Avenir.

René Massé

Côte d’Ivoire : 50 millions de dollars pour la réhabilitation en urgence de l’électricité

Le 9 juin 2009, le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé un projet de réhabilitation urgente de l’électricité en Côte d’Ivoire, d’un montant équivalent à 50 millions USD.

L’objectif de développement du Projet de réhabilitation d’urgence d’électricité est d’aider à améliorer la disponibilité, la fiabilité, l’efficacité et la viabilité financière de l’approvisionnement en électricité en Côte d’Ivoire.
Il y a trois composantes à ce projet :

- Le premier volet du projet est la réhabilitation et l’extension du réseau de distribution ; cette composante vise à pallier au manque d’entretien régulier des dix dernières années et comprend la réhabilitation et la modernisation des équipements et installations de distribution basse et moyenne tension.

- Le deuxième volet du projet consiste en des activités préparatoires aux investissements futurs pour le réseau de transmission ; cette composante fournira les ressources nécessaires au financement de la consultation d’experts nécessaire pour mener à bien la faisabilité et les études d’impact sur l’environnement, ainsi que des documents d’appel d’offres pour la restructuration et la modernisation du réseau haute tension.

- La troisième composante du projet est la surveillance du projet et l’appui institutionnel, cette composante permettra de financer un vaste programme d’assistance technique, de formation, d’études, et une contribution au fonds de roulement, et de pré-financer les frais de branchement de l’électricité pour les ménages à faible revenu.


Source : Banque mondiale (en anglais).

Xavier Dufail

Niger : quête de financements pour l’électrification de 1000 villages

Le Niger recherche des financements pour un programme d’électrification solaire

En partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Niger va organiser, en octobre 2009, une conférence des partenaires sur le financement du volet électrification solaire de 1000 villages dans le cadre du Programme spécial du président de la République.

D’ores et déjà, un comité préparatoire chargé du Programme d’électrification solaire de mille villages au Niger (PESMVN) a été créé avec pour attributions entre autre d’évaluer le coût de la mise en état des infrastructures des sites pilotes et les modules à compléter, de définir les critères de sélection des villages à couvrir, d’élaborer les termes de référence pour la reprise de l’étude de 2005 en incluant des modules manquants ou insuffisamment pris en compte.

Le comité a également pour mission de sensibiliser les régions sur l’initiative, d’élaborer des requêtes pour la recherche de financement et de partenariat pour la phase pilote et d’élaborer un programme de travail et d’assurer l’organisation de la conférence.

D’une durée de 3 ans, ce nouveau volet du Programme spécial couvrira l’ensemble du territoire national. Son objectif est d’améliorer les conditions de vie des populations rurales par la promotion de l’énergie solaire à moindre coût. Cet objectif de développement comporte les objectifs spécifiques qui consistent à équiper les villages de systèmes solaires photovoltaïques durables pour l’éclairage et le développement des activités socio-économiques et à assurer progressivement l’indépendance énergétique des communautés rurales.


Source : African Manager.

Xavier Dufail

"Apporter l’énergie à l’Afrique : du rêve à la réalité"

Le ministre français de l’écologie, Jean-Louis Borloo, a annoncé jeudi 28 mai 2009, à Nairobi, lors de la réunion des ministres africains de l’environnement, une « initiative » sur l’énergie. Intitulée, en anglais, « Energizing Africa : from Dream to Reality » (« Apporter l’énergie à l’Afrique : du rêve à la réalité »), le plan vise à développer l’électricité sur le continent africain tout en luttant contre le changement climatique.

L’enjeu de l’électrification est crucial : sur près de 930 millions d’Africains, 530 millions n’ont pas accès à l’électricité. Ils vivent le soir dans l’obscurité et dépendent de la biomasse pour leurs besoins quotidiens. Le manque d’électricité est un handicap pour le développement économique, freine l’éducation des enfants et aggrave les problèmes de santé.

Le 24 mai 2009 , les ministres de l’énergie du G8 se sont engagés à Rome « à des actions résolues sans délai » pour s’attaquer à la « pauvreté énergétique ». L’initiative française présentée à Nairobi est donc opportune. Elle comporte deux étapes : lancer rapidement, avant 2012, une série de projets pilotes, préparant un programme plus large pour la suite, ayant pour objectif « l’accès à l’énergie propre de tous les Africains ». La démarche pourrait s’articuler avec l’accord global sur le changement climatique que la communauté internationale espère finaliser à Copenhague, en décembre 2009.

Les idées de projets ne devraient pas manquer : « L’Afrique a un potentiel fantastique dans les énergies renouvelables : géothermie, barrages, solaire, etc., observe Denis Loyer, de l’Agence française de développement (AFD). Mais ce potentiel reste inutilisé. »

C’est que sa mise en œuvre requiert des financements, mais aussi des organisations ou des entreprises compétentes. Dans cet esprit, l’initiative française envisage des projets pilotes en matière d’électricité rurale (systèmes solaires photovoltaïques, miniturbines hydroélectriques, cogénération avec du bois) ; de lutte contre les coupures électriques (en identifiant les gisements d’économies d’énergie) ; de réduction de la consommation de bois (par des foyers de cuisson améliorés) ; de développement de l’hydroélectricité (sur le Congo, le Zambèze, le Nil, le Niger) et de la géothermie (notamment dans le Rift est-africain).

Le chantier est énorme : « 400 milliards d’euros sur vingt-cinq ans », avance M. Borloo. La modestie des moyens mobilisés par la France n’en est que plus criante : le gouvernement a décidé d’injecter dans la démarche 10 millions d’euros seulement, espérant que l’Union européenne coopérera au projet. Quoi qu’il en soit, cette initiative cache mal le recul de l’aide au développement accordée par les Européens.

Selon un rapport du réseau des associations de solidarité Coordination Sud, l’aide publique française est toujours en deçà (0,28 %) de son objectif de 0,51 % du produit intérieur brut (PIB).

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Source : un article de Hervé Kempf diffusé le 28 mai 2009 sur le site Lemonde.fr.

René Massé

Mali : signature de conventions de financement pour 40 nouveaux projets d’électrification rurale

L’Agence malienne de développement de l’énergie domestique et de l’électrification rurale (AMADER) vient de signer des conventions de financement de projets d’électrification rurale avec 40 groupements, dont cinq, considérées comme des conventions phares du programme : elles concernent les localités de Kolokani (180 km de Bamako), Gounzourèye (nord), Diboli, à la frontière avec le Sénégal, ainsi que le raccordement des localités de Konobougou, dans la région de Ségou, et de Sanankoroba au réseau interconnecté de la société Energie du Mali (EDM-SA).

Au Mali, l’intervention de l’AMADER a permis de faire progresser le taux d’accès à l’électricité en zones rurales de 1% en 2003 à plus de 11% fin 2008.

L’AMADER apporte un appui financier à des projets issus de candidatures spontanées d’électrification rurale, à la construction de réseaux électriques locaux alimentés par les plates-formes multifonctionnelles, à des projets régionaux d’électrification rurale (les ZEM – zones d’électrification multisectorielle) et à des programmes d’électrification rurale issus d' »Appels à projets ».

Le programme d’électrification rurale décidé par le Gouvernement malien en mars 2006 prévoit la connexion de plus de 21 200 clients dans 67 localités du Mali à échéance 2015. Cet effort portera le taux d’électrification rurale à 12% en 2010 et à 55% en 2015.

Le gouvernement du Mali et la Banque mondiale ont signé, le 3 octobre 2008, un accord de financement additionnel d’un montant de 35 millions de dollars américains.

Selon le président-directeur général de l’AMADER, Ismaël Oumar Touré, les projets ont un coût global de 9,1 milliards de F CFA, l’AMADER apportant 6,8 milliards de FCFA et les opérateurs privés 2,3 milliards de F CFA.


Source : un article publié le 16 mai 2009 sur le site Afrique en ligne.

René Massé

République démocratique du Congo : validation du projet de loi portant code de l’électricité et création d’institutions dédiées

Le projet de loi portant code de l’électricité et destiné à ouvrir le marché aux secteurs privé et public, a été validé vendredi 15 mai 2009 à l’issue des travaux de l’atelier de validation de la politique et des stratégies de développement du secteur de l’énergie électrique et de l’avant-projet de loi portant code de l’électricité en République Démocratique du Congo, qui s’est tenu du 11 au 15 mai à Kinshasa.

Ce projet de lot portant code d’électricité en RDC introduit des innovations importantes avec la création de l’Autorité de régulation du secteur de l’électricité, la création d’un Fonds national d’électrification rurale et d’une Agence d’électrification nationale.

Le contexte de l’électricité en RDC

En dépit d’un potentiel important dans le secteur de l’énergie électrique, la RDC a un taux de desserte national en énergie électrique de 6 %. Alors que les potentialités hydroélectriques sont estimées à 100.000 MW, seulement 2,5 % sont exploitées. La Société nationale d’électricité (SNEL) dispose d’un effectif d’une cinquantaine de groupes de production pour une puissance totale d’environ 2.400 W, mais une vingtaine de ces groupes sont à l’arrêt, réduisant de moitité la capacité de production.

Il avait été demandé au ministère de l’Energie d’élaborer une politique et des stratégies de développement du secteur de l’énergie en RDC : c’est ce projet qui vient d’être validé le 15 mai 2009 à Kinshasa.

Le projet de loi portant code d’électricité en RDC

Ce projet de loi portant code d’électricité en RDC prévoit notamment :

  • Le ministère de l’Energie est responsable de la réglementation et de la normalisation technique du secteur, en mettant en œuvre la politique arrêtée par le gouvernement dans le domaine de la production, du transport, de la distribution et de la commercialisation de l’énergie électrique ;
  • Les règles tarifaires seront fixées selon les principes de la vérité des prix, de l’égalité et de la non transférabilité des charges ;
  • Au plan juridique, le code de l’électricité soumet la production de l’énergie électrique, le transport, la distribution et la commercialisation de l’énergie électrique aux régimes de la concession, la licence, l’autorisation de la déclaration et la liberté ;
  • Suivant le projet du code, tout site hydroélectrique ou géothermal est déclaré d’office d’utilité publique et tout investisseur privé peut être propriétaire des ouvrages de production indépendante d’électricité ;
  • Les ouvrages des exploitants indépendants de réseaux de transport ou de distribution sont exclus du domaine public ;
  • Dans le cadre de la promotion des énergies renouvelables, les opérateurs bénéficieront de l’exonération sur les droits, taxes et redevances sur les matériels et équipements liés à la phase d’investissement dans le secteur de l’électricité.
  • La création de l’Autorité de régulation du secteur de l’électricité (ARE) ;
  • La création d’un Fonds d’électrification rurale et
  • La création d’une Agence d’électrification nationale.

Autorité de régulation du secteur de l’électricité (ARE)

L’autorité de régulation du secteur de l’électricité est chargée notamment de veiller à l’équilibre économique et financier du secteur de l’électricité et à la préservation des conditions économiques nécessaires à sa viabilité, de promouvoir, la concurrence et la participation du secteur privé en matière de production, de transport, de distribution, d’importation, d’exportation et de commercialisation de l’énergie électrique.

Fonds national de l’électrification rurale

Le Fonds national de l’électrification rurale à pour objectif de promouvoir l’électrification nationale à travers un soutien aux initiatives publiques ou privées au niveau national pour développer le programme d’électrification défini par le ministère de l’Energie.



Source : un article diffusé le 18 mai 2009 sur le site de Digitalcongo.

René Massé

Gabon : la France dote le "nouveau Fonds d’expertise et de renforcement des capacités (FERC)" de 700 000 Euros

La France a donné au Gabon 700.000 euros pour préparer des projets d’infrastructures (y compris énergétiques) de l’Agence française de développement (AFD) dans le pays.

La convention relative à ce financement a été signée à Libreville en présence du Premier ministre gabonais Jean Eyéghé Ndong et de plusieurs membres de son gouvernement, ainsi que de la secrétaire d’Etat française au Commerce extérieur Anne-Marie Idrac, en visite au Gabon dans le cadre d’une tournée africaine.

Le don permettra la mise en place d’un « nouveau Fonds d’expertise et de renforcement des capacités (FERC) », selon l’ambassade de France à Libreville.

Ce fonds servira à financer des études de faisabilité dans le domaine des infrastructures, notamment un barrage hydro-électrique de Ngoulmendjim, dans la région de l’Estuaire où est située Libreville.


Source : un article diffusé le 25 mai 2009 sur le site Le Figaro.

René Massé

G8 : Plan d’action pour l’électrification rurale en Afrique

Les ministres de l’énergie du G8 réunis à Rome les 24 et 25 mai 2009 confirment la prédominance du binôme Energie – Climat. Pour l’Afrique, ils ont évoqué un « Plan d’action pour l’électrification à partir de sources d’énergie renouvelables ». Selon le ministre français de l’Ecologie, de l’Energie et du Développement durable, Jean-Louis Borloo, un tel plan devrait coûter entre 300 et 400 milliards de dollars sur 20 ans.

« Ce G8 confirme l’idée que l’énergie, c’est le climat. Il y a trois ans, il y a deux ans, une réunion des ministres de l’Energie, cela ne parlait que de la variation du prix du pétrole », a déclaré M. Borloo au cours d’un entretien avec l’AFP, en marge de cette réunion des ministres du G8 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon, Russie).

L’efficacité énergétique d’abord !

La question du réchauffement climatique est désormais au centre des discussions des ministres de l’Energie du G8. Les ministres du G8 et des grands pays émergents présents à Rome signeront à l’issue de la réunion de Rome un document instituant le Partenariat international pour la coopération en matière d’efficacité énergétique (IPEEC – International Partnership for Energy Efficiency).

Cette initiative qui avait été lancée en 2008 sous la présidence japonaise du G8, vise à faciliter les échanges et les actions contribuant à renforcer l’efficacité énergétique.

« 52% de la réponse aux gaz à effet de serre dépend de l’efficacité énergétique. C’est la première énergie du monde, l’efficacité énergétique », a rappelé M. Borloo.

Électrification rurale de l’Afrique avec les énergies renouvelables

M. Borloo a également salué le fait que ce G8 Energie discute d’un plan d’action pour l’électrification, grâce à des sources d’énergie renouvelables, des zones rurales d’Afrique.

« Faisons enfin le geste le plus évident, organisons l’autonomie en énergie renouvelable de l’Afrique. Moins d’un quart des Africains ont accès à l’énergie, cela a des conséquences catastrophiques en matière de déforestation », a-t-il souligné, ajoutant qu’une décision concrète pourrait intervenir au cours du sommet mondial sur le climat de Copenhague en décembre 2009.

Selon le ministre français, un tel plan devrait coûter entre 300 et 400 milliards de dollars sur 20 ans.


Source : un article publié le 24 mai 2009 sur le site de Romandie News

René Massé

Congo : mise en place d’une agence de régulation du secteur électrique et de l’agence nationale de l’électrification rurale

Le secteur électrique de la République du Congo vient de se doter d’une Agence de Régulation du Secteur de l’Électricité (ARSEL), cadre juridique et technique devant faciliter les investissements des opérateurs dans le secteur électrique, conformément à la loi portant sur la création du code de l’électricité adopté et promulgué en 2003. Dans le même cadre, il vient d’être créée une Agence de l’Électrification Rurale (ANER). Toutes ces agences sont fonctionnelles depuis le mois de décembre (…)

Le secteur électrique de la République du Congo vient de se doter d’une Agence de Régulation du Secteur de l’Électricité (ARSEL), cadre juridique et technique devant faciliter les investissements des opérateurs dans le secteur électrique, conformément à la loi portant sur la création du code de l’électricité adopté et promulgué en 2003.

Dans le même cadre, il vient d’être créée une Agence de l’Électrification Rurale (ANER).

Toutes ces agences sont fonctionnelles depuis le mois de décembre 2008.

Barnabé Moukouri, Xavier Dufail