Kenya : ZTE et Safaricom lancent un téléphone mobile solaire

Conçu pour les marchés émergents, le ZTE Coral 200 Solar est composé de matériaux entièrement recyclables et cache dans son dos un capteur solaire. Ainsi, la batterie se recharge dès que le mobile est exposé aux rayons du soleil (et même à la lumière artificielle).

Le constructeur chinois ZTE et l’opérateur Safaricom s’associent pour commercialiser sur le marché kenyan un téléphone mobile à la fois économique et écologique.

L’objectif pour Safaricom est de proposer un accès à la téléphonie mobile aux populations qui vivent en retrait des villes et qui ne sont pas forcément raccordées au réseau électrique. Dans les zones rurales, l’opérateur exploite déjà plus de soixante antennes relais alimentées uniquement par l’énergie du soleil et du vent.

Le ZTE Coral 200 Solar est commercialisé au tarif low-cost de 2999 Schilling kenyan soit 28 euros. Pour ce prix, ne cherchez pas d’appareil photo, de lecteur MP3 ou de connexion 3G : le mobile se limite aux communications voix et aux SMS…


Source : un article diffusé le 16 août 2009 sur le site Giiks.

René Massé

Rwanda : un village électrifié par STEG International

Le président directeur général de la la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG), et M. Othmen Ben Arfa et le directeur général de STEG International M. Rabah Jerad, ont inauguré officiellement, le 13 Aout 2009, l’électrification de Nygatare, un village rwandais de 4 000 logements électrifiés par STEG International, situé à 160 km au nord-est de la capitale Kigali.

Ce projet pilote d’électrification rurale comporte la réalisation de 50 km de réseau de transport moyenne tension, 45 km de réseau de distribution basse tension et 45 postes de transformation monophasés.

Ce projet, dont le montant global s’élèverait à 8 millions de dollars US, a été cofinancé par la Banque mondiale, le Crédit hollandais et des Fonds propres.

Il est prévu aussi un volet d’accompagnement, de formation et d’assistance, au profit des ingénieurs et des techniciens d’ELECTROGAZ, la société d’électricité du Rwanda.

En janvier 2008, STEG et ELECTROGAZ ont signé une convention générale de coopération et d’assistance technique. Elle a été suivie par la signature, le 16 juin 2008 à Kigali, du contrat final pour la réalisation de ce projet. Ce projet a mobilisé 23 cadres tunisiens (3 ingénieurs, 3 cadres financiers et 17 techniciens supérieurs). Le chantier a démarré le 1er juillet 2008 et durera 14 mois, selon Africain Manager.

STEG International a déjà réalisé des projets en Afrique francophone (Mauritanie, Tchad, Djibouti, Madagascar, Iles Comores, Sénégal et Burkina Faso), anglophone (Ghana) et dans le monde arabe (Algérie, Arabie Saoudite, et Koweït).


Source : un article diffusé le 15 août 2009 sur le site Info Tunisie.

René Massé

Sénégal : expérimentation de cuves de lait refroidies à l’énergie solaire

Des cuves de refroidissement fonctionnant à l’énergie solaire seront expérimentées dans la zone de production laitière située dans la zone cotonnière de Tambacounda afin de faciliter le transport du lait des villages vers les laiteries de la ville, a annoncé le 14 juin 2009 le ministre de l’Élevage.

En tournée dans la ceinture laitière autour de Tambacounda et un peu plus loin, le ministre de l’Élevage répondait ainsi aux doléances des éleveurs de Saré Nopi, portant sur le renforcement de leurs moyens de transport. Ces derniers transportent chaque matin à bord de leurs vélos leur production de lait en ville à une quinzaine de kilomètres.

Elle leur a expliqué que ces cuves pourraient être laissées dans les villages de groupage du lait collecté tel que Saré Nopi, pour être ramassées tous les deux jours par une voiture.

« Avec ce système de refroidissement à l’énergie solaire, on aura des tanks de 1000 litres où le lait sera conservé pendant deux jours » avant d’être ventilé vers les marchés de consommation.

Ce système a aussi l’avantage d’améliorer la qualité du produit et de réduire les coûts de collecte, notamment en réduisant la consommation de gasoil, a-t-elle noté. « Le poste carburant est très important » dans la chaîne de production du lait, a-t-elle signalé.


Source : Agence de Presse Sénégalaise.

Xavier Dufail

Kenya : le gouvernement investit dans les énergies propres

Le Kenya veut investir dans les énergies renouvelables et cet investissement se traduit notamment par la distribution gratuite d’un million d’ampoules à économie d’énergie et par le financement de chauffes-eau à énergie solaire pour les institutions publiques, les entreprises et les foyers domestiques.

« La distribution gratuite de lampes à économie d’énergie devrait permettre de gagner 49 MW » a dit le Premier ministre Raila Odinga.

Cette initiative a été annoncée alors que la compagnie productrice d’électricité s’apprête à fermer une usine hydroélectrique en raison du niveau de l’eau qui baisse à cause de la sécheresse.
Quant aux entreprises, qui investissent dans la production d’ampoules à économie d’énergie, dans les chauffes-eau solaires et autres matériels peu gourmands en énergie, elles auront des exonérations d’interêt et des prêts à long terme.

Une demande d’électricité toujours en hausse

Grâce à la géothermie, le vent, le solaire, le biogaz (notamment méthane) et les déchets solides, le Kenya prévoit de produire 2.000 mégawatts d’électricité dans les trois prochaines années.
Ce pays a une capacité maximale de production de 1.080 mégawatts, avec des pointes de consommation à 1.000 mégawatts. Et sa demande annuelle d’électricité est en hausse de 8%, en raison d’une croissance démographique et économique.


Source : ushuaia.com.

Xavier Dufail

RDC : projet de la Banque mondiale d’un marché de l’énergie en Afrique australe

L’objectif du Projet de marché de l’énergie en Afrique australe (Southern African Power Market Project) en République démocratique du Congo est de développer un marché de l’énergie régional efficace au sein de la Communauté de développement d’Afrique australe afin d’y créer des conditions favorables à l’accélération des investissements dans le secteur de l’énergie, à une concurrence accrue et à une meilleure intégration économique régionale.

Projet approuvé par la Banque mondiale le 30 juin 2009

Crédit IDA : équivalent de 180,62 millions de dollars US

Ce projet vise à réhabiliter et à renforcer les 2300 km de lignes haute tension depuis les centrales hydroélectriques d’Inga vers Kasumbalesa, à la frontière zambienne, qui constituent l’épine dorsale du réseau de puissance de la RDC ainsi que l’artère principale du transport d’électricité vers le Southern African Power Pool (SAPP) (qui traverse la Zambie). Le projet appuie également la construction d’une nouvelle ligne de haute tension vers la frontière avec la Zambie, en parallèle avec l’équipement actuel.

L’activité complémentaire du projet sera de renforcer la capacité de transfert de puissance du système et d’améliorer sa fiabilité en RDC, en Zambie, et dans le SAPP.

En outre, un système de télécommunications à fibre optique doit être installé en parallèle avec les lignes électriques afin :

- d’améliorer les transactions d’énergie de la Société Nationale d’Électricité (SNEL) avec le SAPP ;

- d’améliorer les applications de communication nationales et régionales, et la capacité d’interconnexion.

Le projet est également d’une grande importance pour la Banque mondiale. Son succès sera une bonne démonstration de la réalisation des initiatives d’intégration régionale de l’énergie que la banque mondiale a initié en Afrique.


Source : Banque mondiale (en anglais).

Xavier Dufail

Guinée : la pico-hydroélectricité pour l’accès à l’électricité en zones rurales

La Guinée met en place un programme d’ERD comprenant l’installation de pico-centrales hydroélectriques.

La Guinée développe, via le Bureau d’Électrification Rurale Décentralisée (BERD), un programme d’électrification rurale décentralisée dans lequel les pico-centrales hydroélectriques doivent tenir une place importante. Ces centrales sans barrages, plus petites et plus faciles à mettre en œuvre, répondront aux besoins d’un ou plusieurs villages situés à proximité immédiate de la chute d’eau.

Le BERD et son partenaire SOGREAH ont pour mission de lever les obstacles au développement de la filière pico-hydroélectrique. Le Projet, lancé en 2008 et pour une durée de deux ans, est cofinancé par l’Union Européenne dans le cadre de la « Facilité Énergie », l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) et le BERD.

I. Améliorer la connaissance de la ressource

Le projet prévoit une campagne nationale d’identification des sites pico-hydroélectriques potentiels, devant conduire, après leur analyse technique et une étude de la demande, à une synthèse informatique (SIG) de ces données. Ce recensement national servira de base à la mise en place d’un programme pico-hydroélectrique d’envergure qui sera mis en œuvre dans un cadre de partenariat public-privé.

II. Profiter de l’expérience pertinente d’ailleurs

Le projet veillera à capitaliser l’expérience acquise par des programmes similaires menés dans d’autres Pays en Développement. Il cherchera notamment à analyser les aspects institutionnels, juridiques, organisationnels, financiers et techniques de ces programmes afin d’en tirer tous les enseignements.

III. Développer les compétences locales

Le projet prévoit le développement d’un véritable pôle de compétences, devant notamment conduire à bâtir la capacité des acteurs locaux à concevoir et fabriquer des petites turbines adaptées aux sites recensés. Cette action permettra d’une part, de diminuer les coûts des projets pico-hydroélectriques en limitant l’importation de matériels, et, d’autre part, de faciliter les opérations de maintenance.

Contact pour ce programme : adrien.namur@sogreah.fr

Xavier Dufail

Étude de 15 initiatives bioénergétiques de petite échelle

Cette étude décrit brièvement et tire quelques leçons préliminaires sur les impacts relatifs aux conditions de vie des populations rurales à partir de 15 initiatives de bioénergie à petite échelle en Asie, Amérique Latine et Afrique.

Ce rapport est basé sur une série de 15 études de cas menées entre septembre et novembre 2008 dans le cadre d’une initiative conjointe de la FAO et de PISCES, consortium financé par le DFID. Les études de cas ont porté sur le développement d’une meilleure compréhension des liens entre les moyens de subsistance et les initiatives bioénergétiques de petite échelle. L’étude a été élaboré en consultation avec le Consortium Advisory Group (CAG) PISCES.

L’objectif était d’étudier les impacts des différents types d’initiatives locales de bioénergie sur les moyens de subsistance en zone rurale, dans les différents contextes existants dans les pays en développement. Les moyens de subsistance sont considérés comme l’amélioration soutenable de la gamme complète des ressources naturelles, financières, humaines, sociales et physiques.

« Small scale bioenergy initiatives : brief description and preliminary lessons on livelihood impacts from case studies in Asia, Latin America and Africa »

Practical Action Consulting pour PISCES and FAO, Janvier 2009, 142 pages.

Lomé : réunion Ad-Hoc d’experts sur la sécurité énergétique en Afrique de l’Ouest

En collaboration avec le Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission Economique pour l’Afrique, la Commission de la CEDEAO organise les 20 et 21 juillet 2009 une réunion d’experts sur la sécurité énergétique en Afrique de l’Ouest et le concept de co-entreprise.

L’objectif de ce forum est de réfléchir au problème posé par le déficit énergétique de la région et d’aider à trouver des solutions innovantes et des stratégies pour assurer durablement la sécurité en énergie électrique en Afrique de l’Ouest.

Cette rencontre réunira des Partenaires Stratégiques, les Experts en énergie des États membres et des acteurs du secteur privé. Le projet d’ordre du jour propose des communications sur le nucléaire civil, sur l’énergie solaire, etc..

Contact : M. Bayaornibe DABIRE

Directeur de l’Energie à la Commission de la CEDEAO

René Massé

Angola : deux centrales hydroélectriques financées par la Russie

L’ambassadeur russe en Angola, Serguey Nenachev, a déclaré que son pays financera la construction de deux centrales hydroélectriques en Angola, sur le fleuve Kwanza.

Ces deux stations de 1000 MW chacune seront construites à Kapanda, dans la province de Malanje, et à Cambambe, dans la province de Kwanza Norte. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la coopération économique que les deux pays se sont engagés à mettre en place.


Source : un article diffusé le 29 juin 2009 sur le site Les Afriques

René Massé

Bénin : la Banque mondiale finance le Projet de Développement de l’Accès Amélioré à l’Energie Moderne

Le Conseil Administration de la Banque mondiale a approuvé le 23 juin 2009 à Washington en faveur de la République du Bénin, un Projet de Développement de l’Accès Amélioré à l’Energie Moderne (DAEM). Soutenu par un crédit IDA1 d’un montant de 70 millions de dollars US, (environ 35 milliards de francs CFA) et un don du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) d’un montant de 1,82 millions de dollars (environ 900 millions de francs CFA), le DAEM a pour objectif principal d’accroître la fiabilité et l’efficacité de l’accès aux services d’énergie moderne au Bénin.

Placé sous la tutelle du Ministère de l’Energie et de l’Eau, le projet DAEM va être exécuté par les structures suivantes : (i) la Communauté Electrique du Bénin (CEB) ; (ii) la Société Béninoise d’Energie Electrique (SBEE) ; (iii) la Direction Générale de l’Energie ; et (iv) l’Agence Béninoise d’Electrification Rurale et de la Maîtrise d’Energie (ABERME).

Le nouveau projet comporte trois principales composantes visant à rendre le système d’électricité existant plus efficace sur le plan opérationnel, et à accroître l’accès des populations des zones urbaines et rurales aux services d’énergie moderne :

  • Amélioration du réseau électrique (98,32 millions de dollars US, dont 43,32 millions sur les fonds de l’IDA). Cette composante va financer : o la construction de 161 KV d’interconnexion entre Onigbolo et Parakou (financement IDA, BEI, et CEB) ; o la construction de 161 kV d’interconnexion entre Sakété et Porto-Novo (financement KfW et CEB) ; o la réhabilitation et le renforcement du réseau de la SBEE (financement IDA), pour renforcer le réseau de distribution de la SBEE dans les grandes villes du Bénin (Cotonou, Porto-Novo, Ouidah, Lokossa et Natitingou) ; et o l’amélioration de l’efficacité des services énergétique (financement FEM) dans les zones urbaines pour les clients qui ont déjà accès à l’électricité, à travers l’introduction des normes d’efficacité énergétique des principaux appareils électroménagers ;
  • Electrification et services d’énergie modernes (65,50 millions de dollars US, dont 12 millions provenant de l’IDA). Cette deuxième composante du projet vise à étendre la fourniture de services énergétiques modernes dans les zones rurales. Les actions spécifiques à entreprendre dans le cadre de cette composante sont les suivantes : o Rendre opérationnel le Fonds d’électrification rurale sous la tutelle de l’ABERME (financement Gouvernement du Bénin et IDA), devant servir à l’élaboration d’un cadre institutionnel durable pour soutenir l’électrification à travers des concessions rurales et des initiatives locales ; et o Modernisation des services d’énergie biomasse (financement IDA et FFEM). Cette sous-composante va financer : (a) la promotion des systèmes communautaires durables d’approvisionnement en bois de chauffe ; (b) la promotion de l’efficacité de la biomasse et autres énergies renouvelables et de la substitution des combustibles ; et (c) l’appui au développement de l’économie locale dans la région de l’Ouémé-Moyen, qui couvre au moins 80% de la demande en charbon de bois pour les principales villes du Bénin ;
  • Services d’énergie soutenables (6,68 millions de dollars US financé par l’IDA). Cette dernière composante du projet vise à rendre des services-clients plus soutenables, en mettant l’accent sur : (i) l’amélioration de l’autonomie financière et de la performance des principales institutions du secteur ; et (ii) le renforcement des capacités en vue d’une meilleure planification et réglementation du secteur de l’énergie au Bénin. Ce volet couvre les points suivants : la mise à jour du Plan Directeur du secteur de l’énergie ; le renforcement de la capacité de réglementation de la Direction Générale de l’Energie ; l’élaboration du Plan d’Affaires de la SBEE ; l’élaboration du Plan d’Affaire de la CEB ; et le renforcement du suivi environnemental et social du secteur de l’énergie au Bénin.

Le Projet de Développement de l’Accès Amélioré à l’Energie Moderne (DAEM) est soutenu financièrement par le Gouvernement du Bénin et plusieurs bailleurs. Il s’agit de la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW), de la Banque Européenne de Développement (BEI), du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), du Programme d’Assistance à la Gestion du Secteur de l’Energie (ESMAP), et du Fonds Français de l’Environnement Mondial (FFEM). L’enveloppe globale du projet est de 178.50 millions de dollars US (environ un peu plus de 89 milliards de francs CFA).

Contacts :

A Washington : Rachel McColgan-Arnold, Tel : (202) 458 5299

Courriel : rmccolgan@worldbank.org

Au Bénin : Sylvie Nenonene, Tel : (229) 21 30 58 57

Courriel : snenonene@worldbank.org


Source : Communiqué de presse n°:2009/429/AFR publié le 24 juin 2009 sur le site de la Banque mondiale.

René Massé