Maroc : L’Appel pour la constitution de la Confédération Africaine d’Électricité

Le Président de la fédération marocaine de l’électricité et de l’électronique (FENELEC), Youssef Tagmouti a lancé « L’appel de Casablanca pour la constitution de la Confédération Africaine d’Électricité » à l’issue de la conférence « Électrification : vecteur de progrès » qui s’est tenue en marge du salon Elec Expo en date du 18 novembre 2009.

Plus de 80 donneurs d’ordre et opérateurs africains en électricité venant de 14 pays, ont signé le manifeste d’une mise en œuvre de la Confédération Africaine d’Électricité (CAFELEC) : ils se sont mis d’accord pour la mise en place d’un cadre associatif continental.

Cette institution va permettre l’organisation associative du secteur électrique dans chaque pays africain, puis à l’échelle continentale, pour harmoniser toutes les actions à même de diligenter l’électrification de tout le continent par les entreprises nationales et avec le matériel fabriqué localement.

Ayant besoin d’une seule autorité régulatrice de la confédération, les signataires de l’Appel de Casablanca ont désigné à l’unanimité l’actuel Directeur de la fédération marocaine, Mr Khalil El Guermaï, pour le poste de Secrétaire Général de la CAFELEC.


Source : un article publié sur le site de Apanews.

René Massé

Sénégal : le budget 2010 du ministère de l’Energie est en hausse de 63,9 % par rapport à 2009

Le projet de budget du ministère de l’Energie a été voté le 30 novembre 2009 par l’Assemblée nationale : il sera de 43,9 milliards de francs CFA, soit une hausse de 63,9 % sur le budget alloué en 2009. Cette forte hausse s’explique, en partie, par des investissements tels que l’électrification rurale dont l’objectif fixé est d’atteindre la barre des 50 % à l’horizon 2012, l’élargissement de l’accès à l’éclairage public, la promotion des énergies renouvelables, l’approvisionnement du pays en combustibles, entre autres.

Les parlementaires sont tour à tour revenus sur la nécessité de poursuivre les efforts d’électrification rurale. Dans sa réponse, Samuel Sarr, ministre de l’Energie, dira qu’en moins de 10 dix ans, le gouvernement de l’alternance a permis la progression du taux d’électrification rurale jusqu’à 22,5 %.

Après avoir regretté l’insuffisance des sommes alloués à l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser), aggravée par les ponctions ou l’indisponibilité des fonds votés comme facteur limitatif des ambitions dans le cadre de ce programme d’électrification rurale, Samuel Sarr a indiqué que, pour atteindre son objectif de porter à 50 % le taux d’électrification rurale à l’horizon 2012, 10 contrats de concession d’électrification rurale seront bientôt mis en œuvre sur l’ensemble du territoire national.

En outre, Samuel Sarr a indiqué que le Sénégal compte faire la promotion du solaire et de toutes les énergies renouvelables. Dans ce sens, il a annoncé qu’il a demandé à son collègue des finances de défiscaliser les équipements solaires pour inciter les Sénégalais à aller vers ces énergies renouvelables afin de réduire la facture énergétique du pays.


Source : un article publié le 30 novembre 2009 sur le site Walf Fadjri.

René Massé

Burkina Faso : plus de 2 milliards de FCFA du Danemark pour lutter contre la pauvreté

Le Danemark débloque 2,15 milliards de FCFA (environ 4,9 millions de dollars) pour aider le Burkina Faso dans la lutte contre la pauvreté, incluant le secteur de l’électrification rurale.

Un accord de financement à cet égard a été signé lundi 30 novembre 2009 à Ouagadougou. La seule condition du pays donateur est la transparence dans la gestion de ces fonds.

Le Danemark intervient au Burkina Faso dans l’agriculture, l’eau, l’éducation, l’électrification rurale, les droits de l’homme, la lutte contre la corruption et le VIH/Sida.

Pour la période 2006-2010, le Danemark va débloquer une enveloppe financière d’environ 90 milliards de FCFA au titre de la stratégie de la coopération au développement entre le Danemark et le Burkina Faso.


Source : un article publié le 30novembre 2009 sur le site Casafree.

René Massé

Éthiopie : inauguration du barrage hydroélectrique de Tekeze

D’une capacité de 300 MW, le barrage va couvrir le tiers des besoins du pays, confronté, depuis trois ans, à un déficit énergétique de l’ordre de 200 MW.

L’ouvrage, situé dans l’extrême nord de l’Ethiopie, a coûté plus de 400 millions $. Il a été finance en totalité par le gouvernement.

Le Premier ministre éthiopien, Meles Zenawi, a inauguré le barrage hydroélectrique de Tekeze, un des projets d’énergie hydro-électrique lancés par la société éthiopienne Electric Power Corporation (EEPCo).

Le barrage a été réalisé par la société China Water Resources and Hydropower Engineering Corporation, en collaboration avec une entreprise locale, Sur Construction.


Source : un article publié le 30 novembre 2009 sur le site Les Afriques

René Massé

Maroc : don de 1 million de dollars pour promouvoir l’utilisation des lampes basse consommation

Cette contribution s’inscrit dans le cadre du programme méditerranéen pour la promotion des énergies renouvelables (MEDREP), initiative conçue par le ministère italien pour l’Environnement, le Territoire et la Mer en partenariat avec le PNUE. Ce financement permettra de commercialiser 15 millions de lampes basse consommation au Maroc, à l’aide d’un mécanisme de financement innovant que l’ONE a mis en place pour le secteur résidentiel : les ménages pourront acquérir ces lampes à crédit, en payant un dirham par mois pendant 24 mois.

L’accord de don a été signé, mercredi 25 novembre 2009 à Rabat, par la ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Mme Amina Benkhadra, le ministre italien pour l’Environnement, le Territoire et la Mer, M. Corrado Clini, le directeur de l’Office National de l’électricité, M. Ali Fassi Fihri et Mme Lemmet Sylvie, directrice du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

« Ces projets représentent les premiers pas concrets non seulement vers la sûreté d’approvisionnement énergétique mais aussi pour la protection de l’environnement et la réduction de gaz à effet de serre dans le cadre du mécanisme de développement propre au protocole de Kyoto », a affirmé M. Clini lors de la cérémonie de signature.

Ce projet a été conçu dans le cadre de l’évolution actuelle du système réglementaire pour l’efficacité énergétique au Maroc. Grâce à ce programme ainsi que d’autres initiatives en cours, l’Italie voudrait contribuer concrètement à l’innovation technologique et à l’accomplissement des objectifs énergétiques fixés par le Maroc.

Pour sa part, Mme Benkhadra a rappelé les grandes lignes de la stratégie énergétique du Maroc notamment le grand projet intégré d’énergie solaire d’une puissance totale de 2000 MW, présenté le 2 novembre 2009 à Ouarzazate devant SM le Roi Mohammed VI (voir l’article sur le site du Riaed).


Source : un article de Toma le Ven, publié le 27 novembre 2009 sur le site Biladi.

René Massé

Éthiopie : annonce de projets hydroélectriques d’un coût de 10 milliards USD

Les autorités éthiopiennes ont dévoilé le 17 novembre 2009 leurs plans pour la construction de 10 projets hydroélectriques dans les dix prochaines années, pour un coût total de 10 milliards de dollars.

Selon la société éthiopienne d’électricité (EEPCo), ces projets devraient générer plus de 15.000 mégawatts.

L’argent nécessaire au financement devrait être fourni par le gouvernement, les bailleurs et les partenaires au développement.

Selon le directeur général d’EEPCo, l’autosuffisance dans tous les aspects du secteur énergétique est la base du développement durable.

Le 14 novembre 2009, l’Éthiopie a inauguré un projet hydroélectrique 300 mégawatts totalement financé par le gouvernement qui estime que ce projet est le premier de ce genre en Afrique.

Dans les prochains mois, le pays va également inaugurer trois autres projets similaires dans lesquels le gouvernement a investi des milliards de dollars, avec l’aide des partenaires au développement.

La finalisation de ces projets devrait permettre à Éthiopie de fournir de l’électricité à ses voisins avec lesquels il a déjà signé un accord d’approvisionnement, notamment avec le Kenya, le Soudan et Djibouti.

Cet accord doit entrer en vigueur en 2010.


Source : Agence de Presse Africaine.

Xavier Dufail

Sénégal : l’ASER et la COMASEL prévoient l’électrification rurale de 300 villages dans les trois prochaines années

Le directeur de la COMASEL, El Moustafa Farakh, a déclaré que l’objectif pour les trois premières années est l’électrification de 300 villages, qui concernera 20 000 foyers, soit 300 000 habitants. L’objectif de la composante réseau prévoit par la construction d’environ 700 km de lignes électriques, de 144 postes de transformation et des installations intérieures. La composante concernera la mise en œuvre de 5 719 systèmes photovoltaïques.

M. Farakh a également souligné que l’investissement est de 11 milliards de francs CFA pour les trois années avec un apport de 30 % de l’État du Sénégal.

Dans le cadre de l’exécution du programme d’électrification rurale, l’antenne régionale de l’ASER à Saint-Louis et la compagnie maroco-sénégalaise d’électricité (COMASEL) (attributaire de la concession d’électrification rurale) ont tenu en début de semaine, une réunion d’information pour décliner l’objectif pour les trois premières années, à savoir l’électrification de 300 villages.

Pendant les 25 années de la concession accordée par l’ASER, la COMASEL doit réaliser des travaux d’électrification rurale, d’exploitation et de gestion de 500 villages, donnant accès à l’électricité à près de 400 000 habitants.

Les installations seront pré-financées par la COMASEL et les usagers rembourseront sur les dix ans.

Les travaux ont déjà démarré, les demandes d’appel d’offres lancées et en cours d’achèvement. Les premiers villages seront électrifiés en avril 2010.

Pour Aboul Aziz Kane de l’ASER, la SENELEC reste le fournisseur d’énergie électrique conventionnelle, avant de rappeler que la SENELEC a une obligation de résultat pour satisfaire les opérateurs comme la COMASEL.


Source : un article de Samba Oumar Fall, publié le 21 novembre 2009 sur la quotidien sénégalais Le Soleil et diffusé sur le site All Africa.

René Massé

Bénin : avancement du projet d’électrification rurale de 58 localités

Le projet d’électrification rurale de 58 localités par raccordement au réseau de la Société béninoise de l’énergie électrique (Sbee), est en cours d’exécution par l’Agence béninoise d’électrification rurale et de maitrise d’énergie (Aberme).

Ce projet est financé par la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO. Sa réalisation s’accomplira sur la période 2009 – 2011.

L’Agence béninoise de l’électrification et de la maîtrise de l’énergie (Aberme) a organisé un Atelier à Lokossa pour informer et sensibiliser les élus locaux des 58 localités rurales de l’avancement du projet d’électrification rurale de leurs agglomérations.

Ce projet donnera un accès permanent au réseau électrique de la Sbee : il permettra donc non seulement la satisfaction des besoins domestiques mais aussi le développement d’activités nouvelles, qui exigent une énergie de puissance pour alimenter leurs équipements. L’objectif de cet atelier était donc de sensibiliser les élus au potentiel de développement local offert par ce prochain raccordement au réseau.

Le Directeur général de l’Agence béninoise d’électrification rurale et de maîtrise d’énergie, Zacari Eoulam, a également exhorté les élus locaux des 58 localités à s’approprier les équipements publics, et, en particulier, à veiller à l’entretien des ouvrages en cours d’installation dans le cadre du raccordement au réseau de la Sbee.

Des exemples d’incivisme dans d’autres localités font craindre le vol des câbles électriques, ou l’endommagement des ouvrages publics d’électrification.

L’ABERME conduit d’autres projets d’électrification rurale :


Source : d’après un article de Matini Marcos, publié le 30 novembre 2009 sur le site Aube Nouvelle

René Massé

Égypte : parmi les premiers pays à bénéficier du Fonds pour les énergies propres

L’Égypte est l’un des pays dont les émissions de gaz à effet de serre augmentent le plus rapidement au monde. Elle a décidé d’inverser la tendance avec l’aide du nouveau Fonds pour les technologies propres (CTF) destiné à intensifier l’utilisation de technologies à faibles émissions de carbone et à encourager une meilleure efficacité énergétique. Elle envisage d’ici 2020 de produire 20 % de son énergie à partir de sources renouvelables.

L’Égypte initie un programme Energies renouvelables et transports propres au cœur d’une croissance à faibles émissions de carbone.

Fonds pour les technologies propres (CTF)

L’Égypte est l’un des premiers pays à bénéficier de ce Fonds pour les technologies propres (CTF) doté de 5,2 milliards de dollars, géré par la Banque mondiale et administré par le biais du Groupe de la Banque mondiale ainsi que par d’autres banques multilatérales de développement. Ce fonds reçoit actuellement le soutien de huit gouvernements.

L’Égypte prévoit d’utiliser 300 millions de dollars alloués à ce fond sous forme de financements concessionnels. Elle devrait également bénéficier de fonds octroyés par le Groupe de la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, des agences bilatérales de développement, le secteur privé ainsi que d’autres sources afin de promouvoir le développement de l’énergie éolienne et d’introduire des alternatives de transports propres. Ces ressources financières devraient permettre à l’Égypte d’atteindre son objectif consistant à produire 20 % de son énergie à partir de sources renouvelables d’ici 2020.

Sans le financement du CTF, ce développement des infrastructures pourrait être repoussé de trois à cinq ans, selon le Plan d’investissement du CTF pour l’Égypte.

Ce financement « change considérablement la donne pour le pays », a souligné M. Walters. « Il est accompagné d’un cofinancement de la part des banques multilatérales de développement (BMD), dont la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et l’IFC. La part des financements concessionnels, 300 millions de dollars, constitue un apport substantiel pour des investissements qui permettent de réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre. »

Abdel Rahman, ingénieur et président de l’Agence nationale d’Égypte pour les énergies renouvelables, affirme que le CTF allégera le poids financier que représentent les prix plus élevés des énergies renouvelables, notamment au vu de la baisse actuelle des prix du pétrole.

« Le CTF constitue un mécanisme de soutien important pour les pays en développement qui envisagent sérieusement d’intensifier leur recours aux énergies renouvelables. Il s’avère d’autant plus efficace en cette période de crise financière », souligne M. Rahman.

« Le CTF apporte son soutien aux pays qui maintiennent leurs plans sur les énergies renouvelables. Il contribue également au financement d’infrastructures utiles, telles que des lignes de transmissions qui permettent d’intensifier l’utilisation des énergies renouvelables. L’intervention du CTF rassure également les investisseurs et les encourage à investir dans les énergies renouvelables dans la région. »

Le programme Energies renouvelables et transports propres est une urgence écologique

En cas de statu quo, l’Égypte pourrait voir le niveau des émissions de gaz à effets de serre augmenter de 50 % par rapport à 2007, et ceci seulement dans le secteur de l’électricité. Ce dernier ainsi que celui des transports génèrent à eux seuls plus de 70 % des émissions de gaz à effet de serre du pays.

Mais l’Égypte, considérée comme un pays précurseur dans la région en matière d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique, espère pouvoir changer cette situation. Pour ce faire, elle envisage d’atteindre une capacité de production éolienne de 7200 MW d’ici 2020, de réduire les émissions des véhicules dans les régions les plus peuplées grâce à une politique d’amélioration des transports publics et de rendre le secteur industriel davantage écoénergétique.

L’Égypte participe également à l’organisation d’un programme régional, cofinancé par le CTF, en vue d’intensifier le recours aux centrales solaires à concentration dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA).

Avec le soutien du Fonds pour l’environnement mondial et de la Banque japonaise pour la coopération internationale, l’Égypte mène actuellement un projet pilote sur une petite centrale à concentration.

Un excellent potentiel pour la production d’énergie éolienne

Selon Jonathan Walters, responsable à la Banque mondiale du secteur énergie et transport de la région MENA, les vents « forts et persistants » du golfe de Suez laissent penser que l’Égypte dispose « d’un excellent potentiel, probablement l’un des meilleurs au monde, pour la production d’énergie éolienne ».

Le gouvernement et ses partenaires, tels que l’IFC et le Groupe de la Banque mondiale, ont déjà financé une capacité de production éolienne de 400 mégawatts. D’autres projets, qui devraient permettre de produire 600 mégawatts supplémentaires, sont en cours d’élaboration et devraient être mis en œuvre d’ici deux à quatre ans.

Toutefois, l’insuffisance des infrastructures de transport électrique a jusqu’ici compromis les avancées dans ce domaine. Pour cette raison, le gouvernement envisage d’utiliser 100 à 120 millions de dollars provenant du Fonds pour les technologies propres en vue de cofinancer un système de transmission de haute capacité reliant les fermes éoliennes du golfe de Suez. Ce système permettrait d’alimenter des régions fortement peuplées, telles que l’agglomération du Caire.

Dispositions pour un transport urbain plus propre et plus efficace

En outre, les fonds du CTF, associés aux financements de la Banque mondiale, accéléreront la mise en œuvre des projets de développement des transports urbains en Égypte. Ces projets permettront notamment d’introduire des métros légers et des bus rapides qui devraient accueillir quotidiennement 5 millions de passagers dans le Grand Caire.

La moitié des véhicules égyptiens circulent dans cette région. Ils représentent 20 millions de déplacements motorisés individuels par jour et génèrent environ 13 millions de tonnes de CO2 par an. La pollution de cette mégalopole et ses embouteillages engendrent des coûts économiques et environnementaux considérables, souligne M. Walters.

En vue de fluidifier la circulation et de réduire les émissions de CO2 d’environ 1,5 million de tonnes par an, le gouvernement prévoit d’introduire au Caire six nouveaux couloirs pour des bus rapides ainsi que des métros légers qui relieront le Caire à sa banlieue en pleine expansion. Ce plan requiert également le remplacement de 613 minibus publics, vétustes et polluants, par 1310 bus écologiques pouvant accueillir davantage de passagers.


Source : un article publié le 5 juin 2009 sur le site de la Banque mondiale.

René Massé

Mozambique : l’AFD accorde un prêt de 20 millions d’euros pour le développement du secteur de l’électricité

L’Agence Française de Développement (AFD) a approuvé l’octroi d’un prêt de 20 millions d’euros à la République du Mozambique pour le développement du secteur électrique et l’extension de la desserte en électricité des Provinces de Maputo et de Cabo Delgado.

La situation énergétique du Mozambique se caractérise par un faible niveau d’accès aux services modernes (taux d’électrification de 12% en 2008, usage du feu de bois à plus de 80%) et par des ressources énergétiques locales importantes (notamment 12 000 MW de potentiel hydroélectrique, dont une large part sont inexploitées).

La société publique Electricidade de Moçambique (EDM) est responsable d’un programme d’investissement très important pour développer ce secteur. Ce projet s’inscrit dans un vaste programme, le « National Energy sector Development and Access Program » (NEDAP), élaboré par le gouvernement et la Banque mondiale, dont l’objectif est la réduction de la pauvreté.

Le projet conjugue d’importants bénéfices économiques à des avantages environnementaux liés à la diminution des consommations de charbon de bois ou d’énergie fossiles et, surtout, à des effets sociaux très positifs (entre 200 000 et 300 000 personnes bénéficieront de l’électricité). Un appui technique sera par ailleurs apporté à EDM pour mieux définir sa stratégie et ses investissements et accroître la sécurité de son approvisionnement.


Source : un article publié dans la Lettre de l’AFD n°24 de novembre 2009.

René Massé