Éthiopie : la GTZ prévoit d’installer 15000 projets d’énergie solaire par mois

La GTZ prévoit d’installer 15000 systèmes solaires par mois en Éthiopie, où seulement moins d’un pour cent de la population rurale utilise l’énergie solaire, en raison de la faiblesse des investissements dans le secteur.

La GTZ travaille en Éthiopie sur le développement de l’énergie solaire, l’énergie hydroélectrique et l’énergie éolienne. Les installations serviront de systèmes de secours dans les zones où l’électricité est disponible et comme sources d’énergie dans les zones où l’électricité ne l’est pas.

Le projet Access to Modern Energy Service Ethiopia (AMES-E) de la GTZ prévoit l’installation de systèmes photovoltaïques dans 100 zones hors réseau, en mettant l’accent sur les centres de santé publique des zones reculées.

Ces systèmes solaires PV fourniront assez d’énergie pour la réfrigération des vaccins, les examens ambulatoires ou hospitaliers, ainsi que pour l’utilisation de microscopes et autres technologies médicales.

Des endroits comme Gebato, Ererta, Hagera Sodita, Aleta Wondo, tous dans la Southern Nations, Nationalities and Peoples (SNNP) Regional State, ont bénéficié d’installations hydroélectriques de petite échelle pour alimenter des écoles, des hôpitaux et des maisons.

Le paiement des services fournis à ces utilisateurs seront effectués à l’institution pour le développement de l’eau situés dans chacune de ces lieux. L’institution a reçu un certificat temporaire de l’Ethiopian Electric Power Corporation (EEPCo) pour leur permettre de percevoir des frais de service jusqu’à ce que soit délivré un permis officiel.

En plus de cela l’AMES-E pilotera, en partenariat avec des organisations locales non gouvernementales telles que Selam Vocational Training et les Centre NATS pour le développement de la la technologie et des compétences, l’assemblage et éventuellement la fabrication de micro-turbines hydroélectriques, et mettra en place un atelier d’installation pour tester les matériels.

Il y a maintenant au moins trois entreprises privées qui ont rejoint le marché : l’entreprise Lydetco solaire et SolarNow qui sont locales, et Sola23, une société allemande. La GTZ facilite la formation des intervenants à l’aide des experts internationaux. Actuellement, un professeur du Bangladesh se trouve en Éthiopie à cet effet.

L’Agence Éthiopienne pour l’Énergie (AEE) et le ministère des Mines et de l’Énergie (MOME) travaillent également sur un budget pour les investissements dans les systèmes solaires de sauvegarde pour aider lors de pannes d’électricité. Ce budget, qui en est à sa troisième version
Le projet de loi, maintenant dans sa troisième version, devrait être adopté par le Parlement, selon Joachim Gaube, chef de projet au bureau de coordination d’accès à l’énergie moderne de la GTZ.

La GTZ a installé et équipé en énergie solaire les zones rurales et reculées du pays pendant les deux dernières années et demie, avec le soutien financier des gouvernements néerlandais et allemand. Le gouvernement éthiopien facilite le travail. Les facultés de technologie des universités Hawasa et Jimma travaillent également en étroite collaboration avec la GTZ pour introduire la technologie à la population locale.


Source : Ethiopian History (en anglais).

Xavier Dufail

Madagascar : des communes se mobilisent pour accéder à l’électricité

Plusieurs communes de la région Sava (Madagascar) se mobilisent pour financer des études sur la construction de centrales hydroélectriques.

Les habitants de plusieurs communes situées dans trois districts de la région Sava (Sambava-Antalaha-Vohémar-Andapa) se sont mobilisés pour financer entièrement des études techniques pour la construction de petites centrales hydroélectriques. Eloignés de plusieurs kilomètres des grandes villes, ils habitent dans de petits villages, voire des hameaux. C’est pourquoi ils ont décidé de ne plus compter sur le seul État et la seule Jirama pour avoir du courant électrique.

18 sites identifiés

Les études confiées aux chercheurs du Centre national des recherches industrielles et techniques (CNRIT) sont à l’heure actuelle terminées. Les centrales n’attendent plus que la concrétisation des intentions des bailleurs de fonds nationaux, internationaux et privés pour être réalisés.
« La démarche est vraiment unique car l’initiative vient entièrement de la base. La mobilisation des habitants a été exceptionnelle car ils veulent bénéficier de l’électricité au plus tôt », déclare Joseph Benitsiafantoka, directeur du développement rural de la Sava.

Les chercheurs du CNRIT ont identifié 18 sites qui ont des capacités variant entre 7 kW et 10 MW chacun, selon des calculs faits au plus bas niveau des cours d’eau. Pour pouvoir réaliser au plus vite ces projets, l’idée des chercheurs consiste à lancer d’abord les petites et moyennes centrales qui ne nécessitent pas de gros investissements. Pour amoindrir le coût, ils préconisent également l’utilisation optimale des matériaux locaux comme les poteaux qui serviront à conduire l’électricité jusqu’au village, la main-d’œuvre et même la construction des turbines.

« Nous allons appliquer des technologies qui ont déjà fait leurs preuves. Seuls les alternateurs et les fils électriques devront être importés », explique Mamitiana Ramamonjisoa, un des chercheurs du CNRIT.

Vu l’origine du projet, la population pourra s’approprier les futures centrales sans problème. Ce qui minimise fortement les risques de vol ou de vandalisme sur les installations.

Par ailleurs, avec plus d’une quinzaine d’années d’expérience dans ce domaine, le CNRIT peut assurer la fiabilité de ses études techniques. Il ne reste plus que le dernier coup de pouce des autorités de tutelle et des bailleurs de fonds potentiels pour que les maisons des 560 000 personnes concernées par le projet soient éclairées.


Source : L’Express de Madagascar.

Xavier Dufail

Des méthodes peu coûteuses pour les réseaux de distribution d’électricité

Le rapport est basé sur des études portant sur les innovations en Tunisie, Ghana, Afrique du Sud, Australie et Nouvelle-Zélande, et des visites de terrain par un groupe d’experts composé de spécialistes techniques en Zambie, Mozambique, Tanzanie et Ouganda.

Il existe de nombreuses méthodes à faible coût qui sont dignes de considération ; ce rapport se concentre sur quatre de ces méthodes qui sont susceptibles d’avoir un taux important de réduction d’impact et sont également susceptibles d’être applicables à grande échelle en Afrique sub-saharienne.

« Sub-Saharan Africa : Introducing Low-cost Methods in Electricity Distribution Networks »

Banque mondiale / ESMAP

octobre 2006

427 pages

document en anglais

BESOIN DE CHANGEMENTS DANS LES NORMES TECHNIQUES

On a constaté que ces pays avaient des normes et des standards très similaires pour les réseaux d’électricité, basées sur des concepts importés pendant la période coloniale, qui ont été très peu adaptées aux conditions locales. Par exemple, les normes techniques existantes prennent en compte neige et accumulation de glace dans des endroits qui n’ont jamais connu ces conditions météorologiques.

APPROCHE TECHNIQUE

Il existe de nombreuses méthodes à faible coût qui sont dignes de considération ; ce rapport se concentre sur quatre de ces méthodes qui sont susceptibles d’avoir un taux important de réduction d’impact et sont également susceptibles d’être applicables à grande échelle
en Afrique sub-saharienne. Ces méthodes peu coûteuses devraient être considérées comme un élément d’un plan global pour maintenir
les coûts bas. Par exemple, il existe plusieurs « bonnes pratiques commerciales », telles que de meilleures méthodes de passation des marchés,
de contrôle des stocks et contrôle de qualité, qui pourrait aller très loin dans la réduction des coûts de réseau

AFRIQUE SUB-SAHARIENNE : PRÉSENTATION DE MÉTHODES À FAIBLE COÛT POUR DES RÉSEAUX DE DISTRIBUTION D’ÉLECTRICITÉ

Ces méthodes ont été identifiées sur la base de l’expérience internationale et des discussions
des experts techniques locaux en Zambie, au Mozambique, en Tanzanie et en Ouganda.

Les quatre concepts sont :

- une conception appropriée ;

- le développement d’une culture institutionnelle de réduction des coûts ;

- utilisation de Single Wire Earth Return (SWER) ;

- système avec câble de garde.


Source : Le site du programme ESMAP (en anglais).

Xavier Dufail

Tunisie : 2ème édition du Salon international Ecomed

La 2e édition du Salon international de la maîtrise de l’énergie « Ecomed » se tiendra du 22 au 24 avril 2010 à l’Expo Center Médina Yasmine Hammamet, organisée par Médina Events et la Chambre syndicale nationale des énergies renouvelables (Csner) et en partenariat avec l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (Anme).

Les énergies renouvelables en vedette

Environ 120 exposants sont attendus à ce salon (français, allemands et maghrébins) contre 100 exposants enregistrés en 2009.

Cette édition présentera la politique tunisienne en matière d’économie d’énergie et montrera l’intérêt porté par les grandes firmes internationales au site Tunisie et à la conquête des marchés maghrébins et africains.

Une grande partie du salon sera consacrée aux énergies renouvelables (solaire, thermique, photovoltaïque, éolienne, biomasse, biocarburant)

Plusieurs conférences économiques et scientifiques seront organisées en marge du salon avec la participation d’experts internationaux en la matière et dont les thèmes principaux toucheront le plan solaire méditerranéen(PSM), le plan solaire tunisien (PST) et le grand projet Desertec.


Source : LaPresse<tn.

Xavier Dufail

Inde : diffusion de fours économes en énergie, un potentiel énorme de réductions de CO2

Une entreprise a développé en Inde différents types de foyers améliorés, avec une introduction auprès des utilisateurs appuyée par une ONG locale.

En Inde, la demande en énergie a augmenté de manière considérable depuis 1990 et cette situation va se poursuivre. L’EIA, Energy Information Administration, estime en effet que la demande en énergie va plus que doubler d’ici à 2030 en subissant une hausse d’environ 3,6% par an.

Des technologies simples, efficaces, peu onéreuses et adaptées localement permettent d’agir de manière concrète sur la consommation d’énergie, et indirectement sur les émissions de CO2. Elles permettent aussi de réduire la déforestation, la pollution intérieure des foyers et d’apporter de véritables bénéfices sociaux dans des régions ayant un accès très limité à l’énergie.

“Transformer des technologies appropriées en produits viables”

C’est dans ce cadre que se positionne une jeune entreprise, Prakti Design, implantée à Pondichéry, sur la côte sud-est de l’Inde. Composée d’une équipe franco-indienne dynamique et motivée d’une dizaine de personnes, Prakti affiche une politique éthique de “marque blanche”. Ce terme désigne le principe commercial de mise à disposition de produits sans citer la marque ni l’origine du designer, qui permet aux ONG commercialisant le produit de mettre en avant leur propre action.

Les produits fabriqués par Prakti s’adressent donc à des personnes percevant de très faibles revenus, désignés par le terme BOP – (Bottom of the pyramid), avec néanmoins des besoins significatifs en énergie. Sa philosophie se rapprochant bien plus de celle d’une ONG que d’une entreprise à la recherche du maximum de profits, Prakti cherche à œuvrer en priorité pour la diffusion massive de ses technologies afin d’en faire bénéficier le plus grand nombre.

L’entreprise s’est donc entourée de distributeurs affichant les mêmes objectifs et d’ONGs, présentes sur le terrain et qui, déjà engagées sur les thématiques du changement climatique, de la santé, de l’amélioration des conditions de vie, ont pu identifier les besoins précis des populations locales.

Travail sur la pollution intérieure des maisons

Depuis 2006, l’un des objectifs des ingénieurs de Prakti a été de réduire la pollution intérieure des maisons. Plus de 70% de la population indienne cuisine avec des foyers à partir de biomasse (bois, déchets de noix de coco, noix de bétel, ou divers résidus agricoles…). Ceux-ci sont souvent très inefficaces et dangereux pour la santé. 1,6 millions de personnes meurent en effet chaque année à cause de problèmes respiratoires provoqués par de l’inhalation de fumée, dont la plupart sont des femmes et des enfants (Source : Indoor Air Pollution and Health, Fact sheet N°292-June 2005, World Health Program).

L’activité de Prakti s’est donc principalement focalisée sur des fours à foyer amélioré, qui permettent de réduire la consommation de combustible lors de son utilisation par rapport à des fours traditionnels. En effet, le four traditionnel correspond généralement au foyer “3 pierres”. C’est le modèle le plus basique et le moins onéreux, puisqu’il ne nécessite que 3 pierres de tailles homogènes, sur lesquelles peuvent être disposés les plats de cuisson. Face à cette technique traditionnelle, les foyers proposés par Prakti sont basés sur la technologie du “rocket stove“, offrant une utilisation efficiente de la chaleur, qui permet de réduire la consommation de bois, la fumée et la pollution en milieu intérieur.

Deux fours, le LEO et le MOBY, sont actuellement au stade de commercialisation tandis que deux autres sont encore en phase de développement.

Principes de fonctionnement

Le LEO est un four destiné aux familles habitant dans les zones rurales qui utilisent déjà le bois pour leur cuisson. Il existe en 3 versions : avec une seule plaque de cuisson, avec deux plaques, et avec une cheminée intégrée d’évacuation de la fumée. La consommation de bois peut être réduite jusqu’à 40% par rapport à une utilisation sans four.

Le MOBY quant à lui est un four dit “institutionnel”, avec une capacité beaucoup plus importante, et une technologie différente. Il est destiné aux collectivités, telles les restaurants, les écoles, les hôpitaux, les hôtels, etc. Il offre une capacité de cuisson (au choix 30, 65 ou 95 litres) beaucoup plus importante que le LEO (uniquement destinées aux familles). L’économie de bois de cuisson peut atteindre 80% comparée au foyer traditionnel de cuisson.

Prakti a récemment lancé la distribution de ses foyers améliorés dans l’état du Karnataka et du Tamil Nadu, au sud de l’Inde.

Pour promouvoir les cuisinières, l’ONG partenaire se rend dans les villages et exécute, pendant quelques heures, une campagne d’information et de sensibilisation. Les agents chargés de convaincre la population utilisent un jeu montrant les avantages fournis par le four avec de simples dessins. Des artistes locaux jouent également une petite pièce de théâtre mettant en scène un couple, dont le mari n’arrivera à satisfaire son épouse que lorsqu’il ramènera un four efficace et économe en bois à son domicile. Le message est simple mais efficace, et l’assistance, essentiellement féminine, est attentive et intéressée par cette alternative à leurs foyers traditionnels.

Le rôle de la finance carbone

C’est dans ce contexte que la finance carbone peut jouer un rôle primordial. Chaque foyer permet en effet d’économiser jusqu’à 1 tonne de CO2 par an : les crédits carbone ainsi générés permettraient en retour de réduire le prix initial des foyers, les rendant alors encore plus accessibles aux plus basses couches sociales.

En effet, les feedbacks obtenus sont positifs : les usagers apprécient leur four. Il est effectivement efficace en termes de consommation de combustible, et de fumée, mais le prix de 12 Euros environ reste encore un élément limitant pour une diffusion plus massive. C’est pourquoi l’obtention des crédits carbone apporterait une réelle valeur ajoutée en réduisant le prix de production en usine et par conséquent le prix de vente.

Prakti réfléchit également à l’adaptation d’un système de micro-crédit, qui permettrait aux personnes à très faibles revenus de se procurer un foyer amélioré. Il est nécessaire que le crédit offre de la flexibilité dans le remboursement, notamment à cause des saisons agricoles.

Une diffusion à large échelle de ces fours est donc possible et permettrait d’améliorer les conditions de vie de millions d’indiens. A condition bien sûr, de trouver le financement pour développer le concept et en assurer la distribution.


Source : Un article du site Ecolo info

Xavier Dufail

Newsletter Facilité Energie CEMAC n°3

Ce document informe de l’avancée du projet « Facilité Energie CEMAC – Électrification Périurbaine Intensive ».

« Facilité Energie CEMAC Newsletter – n°3 février 2010 »

le projet FE CEMAC

février 2010

3 pages

Dans ce numéro :

- Le Coordonnateur convié à la session d’information sur la Facilité Énergie II

- La phase d’épargne se poursuit

- Réalisation des travaux dans les zones test

- 2ème atelier régional – Une nouvelle zone test au Gabon

- Zones de démultiplication – Le SIG Régional prend de l’ampleur

- 4ème Atelier régional – Le CRC identifie 4 projets prioritaires pour la CEMAC

- Infos générales

Xavier Dufail

Mozambique : EDF – électrification des zones rurales des districts de Buzi Chibabava, province de Sofala

Avis de passation de marché pour une extension/amélioration du réseau électrique connecté à une centrale hydroélectrique.

Achats

Étape du processus : annonce préliminaire

Type de procédure : annonce préliminaire ou avis périodique indicatif

Numéro d’avis : 41871-2010

Résumé

Localisation : Mozambique, province de Sofala, domaines de Mavuzi, Chibabava, Buzi et Gondo

Contrat d’entreprise et les prévisions

1. Référence de publication : EuropeAid/129621/C/WKS/MZ.

2. Procédure : ouverte.

3. Programme : 9e Fonds européen de développement (FED) – energy facility initiative (EFI)
4. Financement : EDF/2007/195-956 – (9.ACP.RPR.139 / 8).

5. Pouvoir adjudicateur : Mozambique Electricity, EP (EDM), 368 Filipe Samuel Magaia Ave., PO Box 2532, Maputo, Mozambique.

6. Description du marché : assurer un approvisionnement suffisant en électricité des districts de Chibabava-Buzi. Le projet comprendra la fourniture et l’installation de la façon suivante :
- L’extension de la ligne 110 kV d’interconnexion de la centrale hydroélectrique de Mavuzi

- Montage et mise en service de la ligne 110 kV de la station de Mavuzi à la nouvelle station 110/33 kV de Casa nova

- la nouvelle station 110/33 kV de Casa Nova et le raccordement de 3 lignes 33 kV existantes.

7. Nombre et intitulés indicatifs des lots : lot 1 tel que décrit sous le point 6 ci-dessus.

8. Date prévue de publication de l’avis de marché : 25.2.2010.

9. Informations complémentaires

10. Base juridique : ACP-CE, accord de partenariat signé à Cotonou le 23.6.2000 modifié le 25.6.2005 et en 2008 (annexe IV).

Institution financière : EU Development Projects

Agence : MOZAMBIQUE ELECTRICITY, EP (EDM)

Agence d’exécution : MAPUTO


Source : NL EVD Internationaal (en anglais).

Xavier Dufail

Burkina Faso : 38 millions USD de la BAD pour le financement d’un projet d’électricité

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement, a approuvé à Tunis, le mercredi 27 janvier 2010, un prêt de 24,2 millions d’UC (équivalent à 38 millions USD) sur les ressources du Fonds africain de développement (FAD), le guichet concessionnel du Groupe, pour financer le projet de renforcement de l’infrastructure électrique et de l’électrification rurale dans le pays. Le Conseil a également approuvé un don FAD de 950000 UC (1,49 millions USD) pour le même projet.

Le projet est conforme à la politique de développement socio-économique du Burkina Faso, qui met un accent tout particulier sur le développement des infrastructures, l’amélioration des conditions de vie de la population et la réduction de la pauvreté.

Le Burkina Faso a également reconnu la nécessité d’augmenter sensiblement l’approvisionnement du pays en électricité pour répondre à une demande en pleine expansion dans plusieurs localités urbaines et rurales, tout en améliorant la qualité globale et la fiabilité du service. La demande d’électricité du pays augmente au taux d’environ 10 % par an, ce qui fait du projet une priorité pour le développement économique et social du pays.

L’une des composantes du projet concerne la réhabilitation et l’extension de près de 1800 km de réseaux électriques. Il permettra d’améliorer la couverture du pays, avec en particulier 150 nouvelles zones rurales couvertes. Il permettra aussi de répondre aux besoins de 800000 personnes dans 140000 ménages. L’éclairage public sera renforcé, avec l’installation de 750 nouvelles unités.

Pour relever ces défis, le gouvernement a décidé d’établir des interconnexions avec les pays voisins, comme la Côte d’Ivoire et le Ghana, et de développer la capacité locale de production.

Le projet d’électricité est également conforme à la stratégie d’assistance du Groupe de la Banque et aux efforts que déploie le Burkina Faso pour atteindre les objectifs du millénaire pour le développement (OMD), en se concentrant sur deux piliers : la diversification de l’économie et l’amélioration des conditions de vie de la population.

L’amélioration de l’accès à l’énergie soutiendra l’augmentation de la productivité et encouragera de nouvelles activités économiques.

Le projet permettra également d’augmenter l’accès aux prestations des services de base comme l’eau potable, la santé, l’éducation et de la communication, tout en améliorant l’efficacité de ces services. Il aura également un impact positif sur l’indice du développement humain.

Le projet a été conçu en étroite collaboration avec le gouvernement et a bénéficié de larges consultations avec les autres donateurs et bénéficiaires, afin de s’attaquer aux défis posés par les besoins du pays en électricité.


Source : Banque africaine de développement.

Xavier Dufail

Libye : atelier sur l’utilisation de l’énergie dans les bâtiments

Le centre libyen de recherches et des études sur l’énergie solaire organisera lundi 25 janvier 2010 un atelier sur « l’introduction des technologies de l’énergie solaire et de l’efficacité énergétique dans les bâtiments ».

La rencontre est organisée en collaboration avec le comité populaire général libyen des Infrastructures et Services, le centre national libyen des normes de qualité, l’Office de l’habitat et des services, l’Office de promotion et de développement des centres administratifs et l’autorité exécutive des énergies Renouvelables.

Elle verra la participation de plusieurs ingénieurs opérant dans la conception et la supervision de la construction des bâtiments, des représentants de bureau de consulting, des sociétés de production et de distribution d’électricité.

Selon les organisateurs, l’atelier vise également à sensibiliser sur l’énergie solaire, notamment l’utilisation des chauffages des ménages, les procédés pour baisser les charges des équipements électro-ménagers, du chauffage et du froid dans les maisons et l’élaboration d’une stratégie globale d’exploitation de l’énergie solaire dans les bâtiments et la promotion de l’investissement dans ce secteur, tout en lui accordant la priorité.

Faire connaître l’importance de l’énergie solaire et ses liens avec les problèmes de l’environnement aux niveaux local et international, déterminer les domaines d’application de l’énergie solaire dans les bâtiments où elle a prouvé son efficacité technique et économique, connaître les défis et les chances de réussite du programme national pour l’introduction des systèmes solaires dans les bâtiments à travers la mise en exergue des avantages et inconvénients, figurent parmi les objectifs assignés à la rencontre.

Les participants discuteront aussi de divers axes, dont la rationalisation de la consommation de l’énergie dans les ménages, les normes des matériaux de construction et les possédés de réduction des charges énergétiques.

La protection de l’environnement, les lois et législations relatives à la conception des bâtiments et l’encouragement à l’utilisation des énergies renouvelables dans les ménages figurent également au programme de la rencontre.

Des communications relatives au domaine de l’introduction des technologies des énergies solaires dans les bâtiments seront données en marge de cet atelier ainsi que l’organisation de tables-rondes auxquelles participeront plusieurs experts et spécialistes dans les domaines de l’énergie solaire en Libye et à l’étranger.


Source : Afrique en ligne.

Xavier Dufail

Sun Connect : un nouveau magazine sur l’électrification rurale

La fondation Énergie solaire (Stiftung Solarenergie), une ONG allemande, a lancé son premier numéro d’un nouveau magazine sur l’électrification rurale et le photovoltaïque : Sun Connect.

« Sunconnect – rural electrifcation with photovoltaics – novembre 2009 »

Stiftung Solarenergie

12 pages

novembre 2009

(en anglais)

Destiné aux professionnels et autres acteurs intéressés, Sun Connect explore non seulement les questions techniques associées à l’électrification rurale mais également son impact social, sujet devenu de plus en plus d’actualité vu la vitesse à laquelle l’électrification gagne du terrain en Afrique, Asie et Amérique du Sud.

Des sujets comme l’étude de la viabilité des téléphones portables pour les communautés rurales, les avantages et désavantages des ampoules CFL et LED, et l’utilisation de la micro finance pour rendre les produits solaires plus abordables font partie des thèmes du premier numéro. Le magazine passe également en revue différentes nouvelles et différentes publications et présente un agenda des événements mondiaux à venir.

Sun Connect sera publié tous les trimestres en anglais. La version PDF est gratuite et la version imprimable est disponible pour 40 US$ à l’année. En savoir plus

La Fondation Solaire travaille en Afrique pour lutter contre la pauvreté en favorisant l’utilisation des sources renouvelables énergétiques, tout particulièrement l’énergie solaire. Plus d’informations sur le site www.stiftung-solarenergie.org

Laure Ego, GVEP