Maroc : Conférence internationale sur le thème "Electrification et Développement"

L’Office National de l’Electricité du Maroc co-organise avec la Fédération Nationale de l’Electricité et de l’Electronique, une Conférence internationale sur l’électrification rurale qui se tiendra du 22 au 24 octobre 2007 à Skhirat (Maroc), sous le thème : « Électrification et Développement ».

L’IEPF a été associé à cette manifestation, qui donnera l’occasion de présenter le Riaed, comme aussi d’autres réseaux proches comme le Ried et le Club-ER.

Energie et Développement est une problématique au cœur de toutes les réflexions internationales. En particulier l’énergie électrique, qui constitue un pilier incontournable pour le développement humain, surtout dans les zones rurales ou son absence empêche tout développement local.

L’expérience du Programme d’Electrification Rurale Globale (PERG) que conduit l’Office National de l’Electricité (ONE) au Maroc est à cet égard, d’un grand intérêt et permet de nombreux enseignements. Le PERG a permis, en l’espace d’une dizaine d’années, l’électrification de 1,5 millions de foyers ruraux au Maroc, portant ainsi le taux d’électrification rurale de 18% en 1995 à 88% en 2006, avec la perspective de généralisation de l’électrification rurale au Maroc à la fin de l’année 2007.

2007 est donc consacrée « L’année de l’électrification rurale au Maroc »

C’est dans ce contexte que l’ONE et la FENELEC, Fédération Nationale de l’Electricité et de l’Electronique, organisent conjointement cette Conférence Internationale.

La FENELEC compte aujourd’hui plus de 165 sociétés adhérentes qui ont réalisé la quasi-totalité du PERG en fabriquant 90% des produits utilisés dans sa réalisation, mobilisant un effectif de 35.000 employés.

La conférence réunira durant deux jours des experts, des opérateurs, des décideurs, des bailleurs de fonds, des académiciens,… A vocation scientifique et technique, elle a pour objectif de permettre :

  • La valorisation des dynamiques conceptuelles en électrification rurale,
  • La valorisation des projets et innovations en développement durable,
  • La diffusion des techniques, savoir- faire et développement de compétences,
  • La constitution de plateformes d’échanges d’expériences,
  • La création d’une dynamique partenariale et Label d’Excellence.

Les membres des réseaux RIAED, RIED et CLUB-ER désireux de présenter une communication sont invités à faire parvenir l’intitulé et un bref résumé de la communiction avant le 15 mai 2007 à M. Mohamed Berrada avec copie à M. Jean-Pierre Ndoutoum. Un comité de lecture sera chargé de la sélection des communications.

Pour plus d’information, visitez le site de la Conférence internationale sur l’électrification rurale (CIER), et voir ci-dessous le programme prévisionnel de la Conférence, proposé par l’ONE.

Jean-Pierre Ndoutoum

Quelle technologie hydroélectrique pour l’électrification rurale décentralisée ? Les centrales "au fil de l’eau".

Article de présentation générale des centrales au fil de l’eau, et de leurs impacts sur l’environnement, la faune et la flore.

Lorsque son installation est possible, le recours à l’hydroélectricité pour l’électrification apporte de nombreux avantages par rapport à d’autres technologies. Par ailleurs, d’une technologie simple et éprouvée, les centrales hydroélectriques « au fil de l’eau » sont bien adaptées aux pays en voie de développement.

Description des centrales « au fil de l’eau »

À côté des centrales de très forte puissance (installations sur des fleuves de plusieurs dizaines de MW) qui nécessitent de grands barrages complexes et coûteux et dont les impacts écologiques et humains sont très importants (modification des cours d’eau, ensablement, inondation de vallées et déplacement de population…), il est aussi possible de produire de l’électricité à partir de petits cours d’eau et d’installations plus simples.

Ces centrales dites « au fil de l’eau » (simples prises d’eau sur rivières), de moyenne et faible puissance (en général moins de 1 MW) ne nécessitent que des aménagements simples et beaucoup moins coûteux : petits ouvrages de dérivation, petits barrages servant à dériver le débit disponible de la rivière vers la centrale, éventuellement un petit réservoir lorsque le débit de la rivière est trop faible afin d’augmenter la production électrique pendant les heures de forte demande.

Voir le schéma de principe ci-dessous :


L’impact environnemental des centrales « au fil de l’eau »

Nature de l’impact

Elles n’ont que peu d’impact sur leur milieu d’implantation. L’impact environnemental principal est une diminution du débit du cours d’eau (voire un assèchement) sur une centaine de mètres entre la prise d’eau de la centrale et le canal de restitution (ou canal de fuite), le cours d’eau restant inchangé en amont et en aval de l’ouvrage.

Conséquence sur la flore

L’impact sur la flore n’est que partiel et local (une centaine de mètres).

Conséquences sur la faune

Dans la mesure ou certains cours d’eau connaissent une circulation de poissons, des dispositions particulières, comme un débit minimum imposé dans le lit original du cours d’eau et l’installation d’une « échelle à poisson » peuvent être envisagés le cas échéant. Cependant, vu les importantes déclivités des cours d’eau visés par ce type d’ouvrage (parfois des chutes d’eau), il est rare que des poissons y circulent.

Conclusion

Ces centrales au fil de l’eau sont bien adaptées à la production d’électricité décentralisée dans les zones à l’écart du réseau de transport électrique, notamment pour l’électrification décentralisée des pays en voie de développement.

Jérome Levet

Une société canadienne annonce la mise au point d’une technologie permettant la fabrication d’une ampoule électrique révolutionnaire

Cette ampoule aurait une durée de vie de 20 ans et économiserait 90% de l’énergie consommée par une ampoule électrique incandescente traditionnelle.

Group IV Semiconductor Inc. (Group IV), EnCana Corporation et Technologies du développement durable Canada (TDDC) ont annoncé publiquement cette innovation à Ottawa (Canada) le 27 septembre 2006.

Le procédé consiste à faire passer du courant électrique au travers un film de silicium pour produire de la lumière par transformation directe de l’énergie en photon. Comme la presque totalité de l’énergie est convertie en lumière plutôt qu’en chaleur, cette technologie d’éclairage par semi-conducteur est beaucoup plus efficace que les technologies qui utilisent des filaments (comme dans celui des ampoules incandescentes), ou des gaz (comme dans le cas des lampes fluorescentes).

Les avantages potentiels de cette technologie sont nombreux. Une adoption massive au Canada entraînerait des économies d’électricité correspondant à presque le double de la consommation d’électricité annuelle des foyers de la ville de Toronto. La durée de vie de ce type d’ampoule pourrait atteindre 50.000 heures, comparée à 1.000 heures pour une ampoule à incandescence 5.000 heures pour les lampes fluorescentes compactes. Son utilisation serait possible avec les appareils d’éclairage actuels et la lumière blanche fournie serait d’une excellente qualité. L’ampoule ne serait pas chaude au toucher, ce qui la rendrait bien adaptée aux vitrines d’exposition et aux congélateurs, par exemple, où la chaleur peut représenter un problème. Enfin le coût de fabrication serait beaucoup plus bas que pour les autres solutions à semi-conducteurs comme les LED en raison de l’utilisation de silicium.

Le projet d’éclairage à semi-conducteurs du Group-IV-EnCana-TDDC prévoit de développer plus avant la technologie et faire la démonstration qu’elle peut être appliquée à des produits d’éclairage viables commercialement. Il dispose d’un budget de 9,1 millions de dollars canadiens, est piloté par Group IV, et se déroulera sur trois ans.

« Le nouveau gouvernement du Canada est fier de soutenir la recherche qui fait du Canada le premier pays du monde à mettre au point une ampoule électrique utilisant 90% moins d’énergie et pouvant durer 20 ans, a déclaré l’honorable Gary Lunn, ministre des Ressources naturelles. Lorsque cette technologie se retrouvera sur le marché, elle procurera des avantages réels et tangibles pour les Canadiens et pour l’environnement. »

Source : le site Internet de Technologies du développement durable Canada (EN)


À propos du Environmental Innovation Fund de EnCana

Le Environmental Innovation Fund d’EnCana a été créé en janvier 2004 pour aider à mettre en oeuvre la politique de responsabilité corporative d’EnCana en finançant des projets qui appuient le développement et la démonstration de nouvelles technologies énergétiques plus propres. Depuis sa création, le fonds a investi plus de 7 millions de dollars canadiens dans des projets internes et externes.

À propos de TDDC

Technologies du développement durable Canada (TDDC) est une initiative du gouvernement du Canada qui exploite un fonds de 550 millions de dollars canadiens pour financer et appuyer le développement et la démonstration de technologies propres et trouver des solutions aux problèmes de changement climatique. TDDC, organisme autonome sans but lucratif, comble le fossé dans la chaîne d’innovation entre les étapes de la recherche et de la commercialisation, en aidant les concepteurs de technologies propres à faire passer leurs produits et leurs solutions des phases préparatoires du développement et de la démonstration, à l’étape de la commercialisation. TDDC encourage la collaboration entre des partenaires privés, financiers, universitaires et publics, ainsi qu’avec le gouvernement canadien pour créer une infrastructure technologique du développement durable au Canada.
À ce jour, TDDC a mené à bien huit cycles de financement et investi un total de 217 millions de dollars canadiens dans 97 projets liés aux technologies propres. Ce montant s’est ajouté à un financement de 560 millions de dollars canadiens versé par d’autres partenaires, la valeur totale des projets s’élevant à 777 millions de dollars canadiens.

René Massé

Bientôt, 19 localités maliennes de la commune de Mandé seront électrifiées à partir de deux plates-formes multifonctionnelles

Le projet d’électrification par plates-formes multifonctionnelles concerne 19 localités dont Djoliba. Le village bénéficiera à cet effet de 2 plates-formes multifonctionnelles pour alimenter un réseau électrique de 4 km. Environ 3400 clients domestiques, sociocommunautaire et productifs seront connectés à un réseau qui alimentera 1700 lampadaires d’éclairage public. La durée du service de départ s’étend de 6 à 8 heures par jour. Le tarif au forfait est fixé entre 750 et 1000 Fcfa par ampoule.

Le ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, M. Hamed Diane Séméga, a procédé vendredi 30 mars 2007 à Djoliba, village situé à une soixantaine de kilomètres au sud de Bamako (commune rurale de Mandé), à la mise en place du premier poteau du réseau local d’alimentation en électricité à partir de la plate-forme multifonctionnelle.

C’est dans une ambiance de fête que les habitants de Badougou Djoliba ont célébré cet événement qui fera date dans l’histoire de la commune. Nul n’ignore la place de l’électricité dans le développement d’une communauté. La joie du chef du village, Békaye Keïta, était donc particulièrement justifiée.

Le coût de réalisation de ce projet s’élève à 50 millions Francs CFA environ auxquels les femmes de Djoliba ont contribué pour 2 millions Fcfa. Un geste que le maire Souleymane Makamba Doumbia a salué avant d’assurer que cette installation aidera à alléger les tâches des ménagères et à stimuler les activités génératrices de revenus. Nous ne ménagerons aucun effort pour son bon usage et en faire un levier du développement socio-économique de la commune. Nous tacherons d’être un exemple pour les milliers d’autres qui attendent leur tour, a déclaré Mamadou Keïta, le président du comité de gestion de l’électricité. Cependant le développement a un coût, a rappelé le ministre Séméga en invitant les bénéficiaires à faire montre de rigueur dans le paiement de leurs factures et l’entretien des infrastructures. L’objectif des pouvoirs publics vise, en effet, l’élargissement du projet et sa pérennisation. L’État ne peut pas tout faire. Et il est inacceptable qu’au bout de quelques années, les gens ne puissent plus profiter de ces services faute d’entretien.

Le ministre a salué l’appui de la Banque mondiale, partenaire financier du Mali dans le projet. Grâce à cette collaboration, le taux d’accès à l’électricité en milieu rural est passé de 1% en 2003 à 20,5% en 2006. Une progression qui augure de bonnes perpectives à l’élan d’électrification en milieu rural amorcé sous les auspices de l’Agence malienne pour la promotion de l’énergie domestique et d’électrification rurale (AMADER). Les conditions de vie des populations rurales s’en trouveront améliorées et le développement socio-économique de notre pays accéléré.


Source : l’ESSORT, quotidien d’information du Mali. L’article reproduit ici a été publié le 4 avril 2007.

René Massé

Thèse sur l’énergie rurale pour le développement en Afrique

Publication d’une thèse « Energie rurale pour le développement, étude de cas africains », par Mlle. Nadia Bentaleb.

Ouvrage, co-édité et commercialisé par ADEME/EDF et Publisud en 2007. Il décrit le contexte de l’accès à l’énergie en Afrique à travers les divers modes de montage de projet.

Dans les pays du Sud, la population rurale demeure encore aujourd’hui importante. Une proportion non négligeable des ménages habite dans des villages isolés ou dans habitations dispersées rendant l’électrification rurale par raccordement au réseau national plus complexe. Les solutions énergétiques décentralisées sont privilégiées à chaque fois que le raccordement au réseau national est jugé coûteux. Mais leur développement nécessite des rythmes de progrès technologique soutenus. Il est vrai que le marché potentiel des énergies renouvelables dans les pays du Sud se caractérise par une demande importante. Il n’en demeure pas moins que les conditions de transferts technologiques du Nord vers les pays du Sud sont loin d’être simples : d’une part, les entreprises doivent mobiliser des moyens logistiques et financiers importants pour permettre les innovations technologiques adaptées au Sud ; d’autre part, les conditions d’accès aux marchés locaux sont d’autant plus délicats que les entreprises du Nord doivent trouver des partenaires locaux.

Ce document propose une vision du coté de la demande, en analysant le contexte économique, social et environnemental des populations à desservir.

Il commence par préciser les différentes énergies d’origine renouvelable utilisées dans le cadre d’une électrification rurale décentralisée (section 1). Puis dans la section 2, il présente les conditions de transfert de technologie. Enfin, dans la dernière section, il montre la difficulté d’inscrire les projets d’électrification rurale dans le cadre du développement durable en raison notamment de l’absence de coordination entre les multiples acteurs présents dans ce secteur.

Un extrait de ce document est disponible sur le site canadien de Vertigo, la revue électronique en science de l’environnement, ou téléchargeable ci-dessous.


Mlle. Nadia Bentaleb est la Directrice Générale de l’ONG Migrations et Développement, Membre du Centre d’économie et d’éthique pour l’environnement et le développement – C3ED.

Noémie Zambeaux

Sites hydroélectriques en République Centrafricaine

Présentation des sites hydroélectriques exploitables en République centrafricaine.

Publication du Ministère de l’énergie de RCA

Auteur : M. Rigobert Gbazi

90 pages.

Octobre 2006.

Ce document est composé de trois parties. Il présente les données caractéristiques connues sur les sites hydroélectriques identifiés en République centrafricaine (RCA).

Après un bref rappel des étapes d’étude d’un site hydro dans la première partie, la seconde répertorie les sites hydro en RCA en differents niveaux : les sites aménagés, les sites ayant l’objet d’étude de faisabilité, de préfaisabilité, ou seulement d’identification. La dernière partie du document analyse la répartition de chacun de ces sites repertoriés par préfecture, par niveau d’identification etc.

Rigobert Gbazi

M. Gnanga Gomou Komata, nouveau ministre de l’Energie et de l’Hydraulique en Guinée

M. Gnanga Gomou Komata succède à Elhadj Thierno Habib Diallo.

Le ministre sortant Elhadj Thierno Habib Diallo, qui était à ce poste de responsabilité depuis seulement six mois a rappelé que la difficulté de ce secteur « où tout pousse à l’urgence, alors que les véritables solutions s’inscrivent dans le temps« .

Le ministre entrant, M. Gnanga Gomou Komata, a invité « tous et toutes, à cultiver partout, une nouvelle culture de travail et de progrès fondée sur l’efficacité, l’intérêt général dans la transparence et l’équité« . Il a poursuivi en indiquant sa volonté de « poursuivre et de renforcer les mesures d’amélioration de la gestion dans les secteurs de l’eau et de l’énergie, et de mettre en œuvre les mesures de réformes pour apporter les solutions durables aux problèmes structurels qui bloquent depuis longtemps leur développement« .


Source : Aminata, les nouvelles de la République de Guinée.

René Massé

Table Ronde des Bailleurs de Fonds sur le Financement du secteur de l’électricité en Centrafrique

Cette table ronde s’est tenue à Bangui, dans la salle de conférence de la Résidence Hôtelière Jean Michel, du 21 au 23 mars 2007.

Avant de s’engager, les bailleurs de fonds ont précisé les conditions à remplir pour créer un environnement institutionnel approprié au développement de l’électrification en RCA.

Cette table ronde a été organisée par le Gouvernement centrafricain, avec la collaboration de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC). Y ont participés la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), l’Union européenne (UE), l’Agence française de Développement (AfD), le NEPAD-IPPF, le Pool énergétique de l’Afrique Centrale (PEAC), la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), les Banques primaires de la place, des Représentants de certaines sociétés basées en République Centrafricaine ainsi que des organisations non gouvernementales.

Lors de cette table ronde, la partie centrafricaine a présenté un tableau synoptique des programmes et projets du secteur de l’électricité qui s’articule de la manière suivante :

  • les Programmes d’urgence ;
  • les Programmes de développement ;
  • les Projets de mini centrale hydroélectrique ;
  • les Projets d’appui institutionnel à la planification du secteur électrique pour un coût global d’environ 193 milliards de francs CFA.

Les représentants des bailleurs de fonds ont examiné ces programmes et projets et ont confirmé leur intention d’approfondir le dialogue avec le Gouvernement afin de conclure les procédures nécessaires pour l’ensemble de ces programmes et projets. Ils ont formulé les conditionnalités suivantes :

  • Que le Gouvernement parachève la réforme du secteur par les textes d’application du Code de l’Electricité ;
  • Que la Société Nationale d’Electricité (ENERCA), opérateur historique du secteur, clarifie l’évolution de son statut au regard des dispositions du code de l’électricité la concernant et définisse son plan de restructuration et d’assainissement financier ;
  • Que le Gouvernement traduise sa politique et sa stratégie de développement des infrastructures énergétiques dans le cadre de la réduction de la pauvreté dans un plan directeur du secteur d’électricité ;
  • Que le Gouvernement adopte de concert avec les Gouvernements des pays voisins d’Afrique Centrale (Cameroun, République du Congo, Tchad), les aménagements hydroélectriques à développer en RCA dans le cadre des projets d’intégration régionale en Afrique Centrale.

Rigobert Gbazi

Les Cahiers de l’énergie du Sahel

Publication périodique sur l’énergie de l’IAVS, Institut d’applications et de vulgarisation en sciences.

Institut d’applications et de vulgarisation en sciences (IAVS)

01 BP 6269 – Ouagadougou – Burkina Faso.

Courriel : iavs@refer.ne

Le Cahier de l’énergie du Sahel est l’outil d’information et de communication de l’Institut d’applications et de vulgarisation en sciences (IAVS). Ce mensuel couvre les thèmes suivants :

  • Les politiques énergétiques au Sahel ;
  • Les sources d’énergie au Sahel ;
  • L’éducation relative à l’énergie ;
  • Sciences et technologies de l’énergie au Sahel ;
  • L’énergie et ses interrelations avec les autres secteurs socio-économiques.

Les deux premier Cahiers sont proposés en téléchargement ci-dessous. A leurs sommaires :

-1. Cahier de l’énergie au Sahel n°1, d’avril 2006 :
- > Energie et désertification au Sahel,

- > Politique des énergies renouvelables au Niger,

- > Inventaire et analyse des pratiques en matière d’énergie dans les activités à faible génération de revenus en milieu urbain au Burkina Faso : cas des villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso.

 

- 2. Cahier de l’énergie du Sahel n°2, décembre 2006 :

- > Renforcement des capacités institutionnelles et scientifiques des états du Sahel à formuler des politiques énergétiques en relation avec les objectifs de réduction de pauvreté,

- > Développement et gestion rationnelle des ressources énergétiques au Sahel dans le cadre du programme d’action sous-régionale de lutte contre la désertification en Afrique de l’Ouest et au Tchad (PASR/AO),

- > Stratégie nationale des énergies domestiques au Niger.

Pour plus d’information, voir le site de l’IAVS.

René Massé

Définitions des différents taux d’électrification en usage en Côte d’Ivoire

Les taux qui caractérisent le degré d’électrification dans un pays portent des qualificatifs nombreux, qui ne recouvrent pas toujours la même réalité physique pour leurs utilisateurs. Cet article récapitule les définitions mathématiques de chaque taux utilisé en Côte d’Ivoire.

Volontairement ou involontairement, le taux d’électrification rurale n’est pas toujours utilisé pour caractériser le nombre de familles qui bénéficie de l’électricité dans sa maison…

Ce document définit précisément le mode de calcul des différents taux utilisés en Côte d’Ivoire pour mesurer le niveau d’électrification d’une entité géographique ou sociale en zone rurale.

Chaque degré d’électrification d’un pays ou d’une région est synthétisé par un indicateur qui peut être Global ou Partiel d’une part, Potentiel ou Effectif d’autre part.

  • Global, lorsque l’indicateur est relatif à l’ensemble du pays ;
  • Partiel, lorsque l’indicateur est relatif à une zone déterminée ;
  • Potentiel, lorsque l’électrification se rapporte à des grandeurs potentielles ;
  • Effectif, lorsque l’électrification se rapporte à des bénéficiaires effectivement électrifiés.

Les principaux indicateurs utilisés dans les pays africains sont le taux d’électrification, le taux de couverture géographique et le taux d’accès.
Chaque pays choisi son indicateur en fonction des objectifs recherchés et des usages de ses principaux Bailleurs de Fonds.


Voir le site de la SOPIE

Serge Ahoussou