Madagascar : appel à propositions pour un transfert des technologies des turbines Banki et Pelton

L’appel à propositions lancé par le programme RHYVIERE (Réseau Hydroélectriques Villageois : Energie et Respect de l’Environnement) sera clôt le 14 septembre 2008

Lancement d’un transfert des technologies des turbines Banki et Pelton à Madagascar dans le cadre du programme du programme d’électrification rurale RHYVIERE mis en œuvre par le Gret.

Le programme RHYVIERE (Réseau Hydroélectriques Villageois : Energie et Respect de l’Environnement) est un programme de développement de la filière Micro hydroélectrique pour l’électrification rurale de Madagascar.

Ce programme de 4 ans (2008-2001) financé par l’Union Européenne est mis en œuvre par l’ONG française GRET (Groupe de Recherche et d’Echanges Technologiques) en partenariat avec l’ADER (Agence de développement de l’électrification rurale malgache), Energy Assistance et l’ONG St Gabriel.

Dans le cadre du volet « Transfert de technologie » du programme, le GRET et l’ADER sont à la recherche d’entreprises maîtrisant les technologies de conception et fabrication de turbines Pelton et Banki et prêtes à transférer leur technologie à une ou plusieurs entreprises malgaches.

Pour en savoir plus sur le programme RHYVIERE, cet appel à proposition et postuler, téléchargez les fichiers ci-dessous.

Date de clôture de l’appel à proposition :

14 septembre 2008

Jérome Levet

Nigeria : la Banque mondiale étudie un projet énergie solaire

La Banque mondiale a finalisé la formulation d’un projet d’énergie solaire représentant 50 millions de nairas (431 000 dollars) dans l’État de Cross River dans le sud-est du Nigeria.

Selon John-Felix Akinbami, coordinateur pour les zones rurales et l’énergie renouvelable de l’Unité de surveillance du projet Banque mondiale – Power Holding Company of Nigeria (PHNC), les études de faisabilité réalisées pour la Banque mondiale par XENNIX Multi Distribution, entreprise de consulting basée au Nigeria, sont terminées. La Banque mondiale s’intéresse aussi aux communautés rurales qui n’auront pas accès au réseau électrique national d’ici 10 à 15 ans.

Les parties prenantes, dont l’Agence pour l’électricité en zone rurale, la Commission nigériane de l’énergie, USAID, la Banque mondiale, des représentants de la communauté et d’autres se sont déjà rencontrées pour discuter de ce projet.

Ce projet de la Banque mondiale étudierait des modèles pouvant être appliqués dans la communauté pour générer des revenus et entretenir les installations.


Source : un article publié sur le site de Casafree.com.

René Massé

Rwanda : la Steg International Services réalise un projet pilote d’électrification rurale

STEG International Services, la filiale internationale de la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG), réalisera un projet pilote d’électrification rurale au Rwanda.

Ce projet, dont le montant global s’élèverait à 8 millions de dollars US, profitera à 4 000 ménages dans la localité rurale de Nyagatare, à 160 km au nord-est de la capitale Kigali.

Le projet

Le projet comporte la réalisation de 50 km de réseau (moyenne tension), 45 km de réseau (basse tension) et 45 postes de transformation monophasés. Il touchera 4 000 nouveaux abonnés.

Il est prévu aussi un volet d’accompagnement, de formation et d’assistance, au profit des ingénieurs et des techniciens de ELECTROGAZ, la société d’électricité du Rwanda.

90% du matériel à utiliser dans ce projet (poteaux, câbles, compteurs, accessoires divers, transformateurs…) sera de fabrication tunisienne, selon la STEG, qui mobilisera, dans le projet, 20 cadres tunisiens (3 ingénieurs, 17 techniciens supérieurs et 3 cadres financiers). Le chantier a démarré le 1er juillet 2008 et durera 14 mois.

Le projet est financé par la Banque mondiale (BM), le Crédit Hollandais et des Fonds propres.

Une stratégie de développement internationale de la STEG

En janvier 2008, STEG et ELECTROGAZ ont signé une convention générale de coopération et d’assistance technique. Elle a été suivie par la signature, le 16 juin 2008 à Kigali, du contrat final pour la réalisation de ce projet.

STEG international est optimisme quant à la réussite du projet qui sera « le début d’une extension sur d’autres marchés en Afrique subsaharienne », selon Othmane Ben Arfa, son président directeur général.

La STEG a déjà réalisé des projets en Mauritanie, au Tchad, à Djibouti, à Madagascar, aux Iles Comores, au Sénégal, en Arabie Saoudite, en Algérie et au Koweït. Elle a aussi préparé le lancement d’un projet d’interconnexion électrique HT entre Bolgatanga (Ghana) et Ouagadougou (Burkina Faso) dans le cadre du West Africa Power Pool (WAPP).


Source : un article publié le 3 juillet 2008 sous le titre  » Une firme tunisienne pour l’électrification rurale au Rwanda » sur le site de l’Agence de Presse Africaine.

René Massé

Cap Vert : l’Union européenne finance trente pompes solaires

L’Union européenne remettra au gouvernement cap-verdien des pompes photovoltaïques pour équiper 30 puits et améliorer ainsi l’approvisionnement en eau potable des populations rurales de l’archipel.

Ce matériel, d’une valeur de 943 862 €uros, équipera 30 puits dans les îles de Santiago et Sao Nicolau.

Dans le cadre de l’appui de l’UE à ce secteur au Cap-Vert, de nouveaux puits devront être forés et des travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures hydrauliques devront être exécutés pour un montant total de 427 966 €uros.


Source : un article publié le 7 juillet 2008 sous le titre  » L’UE aide le Cap-Vert à s’équiper en solaire » sur le site « Les Afriques, le journal de la finance africaine« 

René Massé

Maximiser les usages productifs de l’électricité pour accroître l’impact des programmes d’électrification rurale

Nombreux sont les projets d’électrification rurale qui n’ont qu’un impact limité à l’amélioration des conditions de vie, alors que l’accès à l’électricité pourrait supporter un processus de développement local avec création d’activités pour les populations et de richesse. Cette étude analyse et suggère des approches d’accompagnement aux projets d’électrification rurale pour maximiser leurs impacts sur la pauvreté.

« Maximizing the Productive Uses of Electricity to Increase the Impact of Rural Electrification Programs. An Operationnal Methodology ».

Auteurs : Christophe de Gouvello et Laurent Durix

Edition : Formal Report 332/08 de ESMAP. Energy Sector Management Assistance Program

Washington, Avril 2008

67 pages en anglais

Attendre que l’électricité génère des activités en zones rurales des pays en développement est une attitude passive, particulièrement peu appropriée dans des pays où les ressources sont rares et quand les investissements requis pour apporter ces services sont aussi importants.

Ce document affirme que, pour être réussi, un programme d’électrification rurale doit non seulement améliorer directement les conditions de vie des populations bénéficiaires, mais aussi générer des revenus et créer ainsi du développement local.

Ceci implique de dépasser la problématique de l’électrification (conçue comme un problème technique de transport et distribution d’électricité) pour contribuer au développement d’autres secteurs capables de valoriser cette disponibilité d’énergie. Deux approches pour construire et promouvoir des collaborations multisectorielles sont analysées :

  • « L’approche systématique », qui tente d’identifier et de promouvoir toutes les utilisations productives et sociales de l’électricité envisageables dans les localités desservies ;
  • « L’approche pragmatique », plus opportuniste, qui tente de tirer profit des opportunités pré-existantes et de renforcer des programmes déjà initiés par d’autres opérateurs sectoriels.

Ce document en anglais propose non seulement une analyse de ces approches complémentaires, basées sur l’étude de cas concrets, mais encore une méthode d’intervention. C’est un brillant plaidoyer en faveur de l’électrification rurale, facteur de réel développement.


Source : article publié en anglais sur le blogue de ESMAP.

René Massé

Ghana : la Bad finance un projet de renforcement des systèmes électriques

La Banque africaine pour le Développement et le gouvernement ghanéen ont signé le 4 mars 2008 à Tunis, un accord de prêt de 44,5 millions de US dollars, pour financer le projet de renforcement des systèmes électriques. L’objectif du projet est d’aider le pays à réduire les pertes d’électricité, d’améliorer la fiabilité de l’alimentation électrique et d’élargir l’accès à l’électricité pour les personnes vivant dans la région de Kumasi.

Le manque de fiabilité des approvisionnements en énergie est un obstacle majeur à la croissance économique du pays, entravant considérablement la réalisation de son objectif de devenir un pays à revenu intermédiaire avec un revenu par habitant de 1 000 dollars en 2015.

Le projet prévoit la construction d’une sous-station d’une capacité de 132 MVA et le renforcement d’une sous-station existante pour augmenter la quantité d’électricité pouvant être fournie à la Société d’électricité du Ghana à Kumasi par l’Autorité de la rivière Volta. Il s’inscrit dans le cadre d’un programme plus vaste, le programme de développement énergétique et d’accès à l’électricité du Ghana (GEDAP), financé par la Banque mondiale, le secrétariat suisse aux affaires économiques, la Facilité mondiale pour l’environnement et le gouvernement ghanéen.

Au terme du projet dans 5 ans, le GEDAP profitera à 135 000 ménages et entreprises.

M. Mandla Gantsho, vice-président de la Bad chargé de l’infrastructure a souligné que ce projet constitue la 4ème intervention du Groupe de la Bad dans le secteur énergétique du pays après la ligne de transmission Ghana-Côte d’Ivoire, le réseau électrique Brong-Ahafo et les projets d’interconnexion entre le Ghana, le Togo et le Bénin. Les deux premiers projets ont été achevés en 1984 et 1994 respectivement, et le troisième projet a été approuvé en avril 2007.

René Massé

Sénégal : signature du contrat de concession pour l’électrification rurale de la vallée du fleuve

L’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser) et l’Office national de l’électricité du Maroc (One) ont procédé, le 29 mai, à la signature d’un contrat de la concession d’électrification rurale de Dagana-Podor-Matam. Il s’agit de la première des douze concessions prévues.

Près de 400 villages de la zone de Dagana-Podor-Saint Louis devront disposer des services de l’électrification rurale. Cette concession s’étend sur une superficie de 19 000 kilomètres carrés dont les besoins potentiels d’électrification concernent 490 localités rurales avec une population d’environ 350 000 habitants.

L’opérateur marocain a été retenu devant d’autres candidats comme l’Électricité de France (Edf), suite à un appel d’offres international sous le contrôle de l’institution de la Banque mondiale.

L’One, qui obtient sa première concession sur le plan international, dispose ainsi de l’exclusivité de la réalisation, de l’exploitation des installations et de la vente au détail de l’électricité dans les zones rurales de Saint-Louis, Dagana et Podor pour une durée de 25 ans.

L’Etat du Sénégal contribue pour 3 milliards de FCFA tandis que les Marocains s’engagent à investir 7 milliards en 3 ans pour fournir de l’électricité à près de 300 000 ménages, d’électrifier par raccordement au réseau moyenne tension 157 villages et d’électrifier 143 villages par système solaire photovoltaïque.

L’ONE s’engage également à électrifier toutes les infrastructures sanitaires et scolaires de la région de Saint-Louis, une unité privée de collecte et de stockage du lait et plusieurs stations de pompage.

Voir aussi :

> Agence sénégalaise d’électrification rurale

> Office national de l’électricité (ONE)

> Sénégal : adjudication à l’One de la première concession d’électrification rurale dans le nord du pays

Imedia

Ghana : une conférence pour éclairer l’Afrique

Cette réunion est organisée dans le cadre de la campagne « Eclairer l’Afrique » lancée en septembre 2007 par la Banque mondiale et sa filiale en charge du secteur privé, la Société financière internationale (SFI).

« Augmenter l’accès à l’éclairage propre et abordable est essentiel pour le développement de l’Afrique », déclare Anil Cabraal, spécialiste de l’énergie à la Banque mondiale. « Attendre l’expansion des réseaux électriques n’est pas possible si on considére les problèmes d’énergie d’aujourd’hui ».

Rendre attractif aux investisseurs privés le marché des réseaux d’électricité du continent africain, tel était l’objectif de la conférence internationale qui s’est tenue à Accra, au Ghana à partir du 6 mai 2008. L’enjeu affiché est de fournir un éclairage électrique à 250 millions de personnes qui en sont aujourd’hui privées, non seulement dans les zones rurales, non raccordées aux réseaux, mais aussi dans les capitales, qui toutes, connaissent des délestages fréquents.

Ces problèmes électriques sont considérés comme un obstacle majeur au développement économique et social. Les ruptures de fourniture d’énergie électrique ralentissent et/ou renchérissent l’activité des industries et éloignent les investisseurs. Les secteurs sociaux de la santé et de l’éducation sont également perturbés, comme l’est également celui des télécommunications.

Représentants d’industrie électrique, gouvernements, bailleurs de fonds et organisations non gouvernementales sont donc réunis pour étudier comment stimuler l’intérêt des investisseurs pour le marché émergent de ces réseaux électriques.

« Pauvres en énergie », les Africains dépensent 40 milliards de dollars par an pour de l’électricité basée sur des énergies fossiles, que la Banque mondiale décrit comme « chères, inefficaces, de mauvaise qualité, et polluantes ». Les plus courantes parmi celles-ci sont les lampes au kérosène qui, selon la Banque, couvrent 10 à 30 pour cent des dépenses des ménages en Afrique subsaharienne.

La Banque mondiale et la SFI soutiennent dès lors des alternatives telles que les ampoules basse consommation (des LED et les lampes compactes fluorescentes). Ces deux techniques produisent plus de lumière par watt qu’une ampoule incandescente et elles durent plus longtemps qu’une ampoule ordinaire, même si l’investissement de départ est plus élevé.

La conférence rendra publique une recherche pilote sur la demande, le comportement et les préférences des consommateurs effectuée au Ghana et au Kenya. D’autres études de marché sont en cours en Ethiopie, en Tanzanie et en Zambie.

Ces études constituent la première exploration détaillée de ce que la Banque mondiale décrit comme un marché potentiellement énorme pour des produits d’éclairage sûrs et fiables, qui sont financièrement compétitifs avec les lampes à combustibles et sont alimentés par des énergies renouvelables ou des sources mécaniques.


Source : un article de M. Abid Aslam, publié le 7 mai 2008 sur le site de IPS – Inter Press News Agency

René Massé

Mauritanie : revue du programme régional solaire mis en œuvre par le CILSS au Sahel

Les activités de la deuxième phase du Programme régional solaire financé par la Commission européenne et conduit le Comité inter Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) ont été passés en revue par son Comité de pilotage lors d’une réunion tenue mardi 17 octobre 2007 à Nouakchott. Les perspectives du Solaire dans les pays membres du CILSS étaient au cœur de tous les échanges entre les experts de la sous-région sahélienne.

Le Programme régional solaire, dont la seconde phase a démarré le 15 mai 2002 pour s’achever le 31 décembre 2008, a pour objectif, d’améliorer les conditions de vie et de santé des populations des zones rurales.

La première phase exécutée de 1990 à 1998 avait permis l’installation de 610 systèmes de pompage pour l’approvisionnement en eau potable, de 16 systèmes de pompage pour l’expérimentation de la petite irrigation et de 650 systèmes communautaires pour l’éclairage et la réfrigération au bénéfice de plus de 2 millions de personnes du monde rural. L’enveloppe financière mobilisée à cet effet a été de 52 millions d’euros.

M. Issa Martin Bikienga a indiqué que le Programme régional solaire est le plus grand programme-phare du Comité inter États de lutte contre la sécheresse au Sahel dans ses États membres. Il contribue de façon significative à l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Après trois jours de débats, cette réunion devait trancher sur des sujets relatifs :

  • A la gestion des infrastructures relevant du Programme une fois celui-ci achevé,
  • Au rôle du secteur privé dans ce domaine et
  • Aux perspectives de l’énergie solaire dans les pays membres du CILSS.

Source : un article publié le 18 octobre 2007 sur le site Les nouvelles à travers la Chine et le Monde

René Massé

Togo : les ministres de l’énergie des pays membres de la CEDEAO en conclave à Lomé

A l’issue de cette réunion des ministres de l’énergie des pays de la CEDEAO (Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest), plusieurs décisions importantes ont été prises, en particulier la création d’une instance régionale de régulation du secteur de l’électricité, qui devra stimuler une commercialisation ouverte et transparente de l’électricité, l’adoption d’une stratégie d’urgence de plan de fourniture d’énergie. Des recommandations ont également été faites en vue de la mise en œuvre de la Politique Régionale d’Accès aux Services Energétiques des populations Rurales et Périurbaines qui comprennent un plan d’action, une stratégie de mise en œuvre basée sur la création d’une Agence Régionale d’Accès à l’Energie et un programme d’investissement.

Les Ministres en charge de l’énergie des 15 États membres de la CEDEAO se sont rencontrés à Lomé, la capitale togolaise pour passer en revue l’état de l’accès aux services énergétiques dans la région et faire des recommandations en vue de son amélioration.

Rapports préparatoires et état des lieux

Les Ministres ont examiné une présentation faite par la Commission de la CEDEAO sur le secteur énergétique dont les principaux programmes comprennent le Projet Gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (WAGP), le Pool Energétique Ouest Africain (WAPP), le Projet de Réglementation régionale et la Politique de Réglementation d’accès aux services énergétiques en milieux rural et périurbain en Afrique de l’Ouest.
Les Ministres ont aussi examiné le rapport d’étape sur le WAPP, dont la Banque Mondiale a approuvé un mécanisme de financement de ses projets prioritaires pour la période de 2005 à 2011. Le montant a été complété par les contributions des autres bailleurs de fonds. Les tâches du WAPP consistent à coordonner, promouvoir et développer l’infrastructure régionale de génération et de transmission et la commercialisation de l’électricité ; développer et partager les ressources hydrauliques et thermiques ; de même qu’intégrer les réseaux nationaux dans un marché d’électricité régional unique afin de fournir de l’électricité adéquate, fiable et abordable.

D’autres activités importantes relevant de la responsabilité du WAPP sont la création d’un cadre institutionnel pour la commercialisation de l’électricité grâce à un Protocole Energétique de la CEDEAO qui a été ratifié en Décembre 2006 et la création d’une Instance Régionale de Réglementation pour le Secteur de l’électricité.

Création d’une instance régionale de régulation pour le secteur électrique

Les Ministres ont avalisé la mise en place d’une instance régulatrice qui vise à stimuler une commercialisation ouverte et transparente de l’électricité. Récemment, l’Agence Française de Développement a accordé un don de cinq millions d’Euros pour sa création. L’autorité régulatrice est un pré requis à la promotion du développement infrastructurel et d’attraction des investisseurs en Afrique de l’Ouest.

Recommandations pour la mise en place de la Politique régionale d’accès aux services énergétiques, avec en particulier la création d’une Agence régionale d’accès à l’énergie

Les Ministres ont adopté une stratégie d’urgence de fourniture d’énergie élaborée par la Commission de la CEDEAO, le Secrétariat du WAPP et les Services des Etats Membres en réaction à la récente pénurie d’électricité que les Etats Membres ont connue.

De même, ils ont fait des recommandations en vue de la mise en œuvre de la Politique régionale d’accès aux services énergétiques des populations rurales et périurbaines adoptée par les décideurs régionaux en janvier 2006. La politique comprend un plan d’action, une stratégie de mise en œuvre basée sur la création d’une Agence régionale d’Accès à l’Energie et un programme d’investissement. La politique a pour objectif la fourniture de l’accès à l’énergie à la moitié au moins de la population rurale et périurbaine en 2015, ce qui représente quatre fois le chiffre envisagé en 2005.

Des domaines particuliers de couverture comprennent l’énergie moderne de préparation (100%), le service énergétique/ électricité pour des besoins fondamentaux en milieux ruraux et périurbains (100%), l’électricité pour les ménages (36%), l’électricité pour les écoles, cliniques et centres communautaires (60%) ainsi que l’énergie mécanique pour la production en milieux ruraux (60%).

Le Programme d’accès à l’énergie vise à promouvoir une politique et un cadre institutionnel harmonisés d’accès à l’énergie en tant qu’une priorité pour assurer le développement humain. Il est crucial pour pouvoir réaliser les Objectifs Millénaires du Développement (OMD) particulièrement en ce qui concerne la réduction de la pauvreté, l’amélioration de la santé, l’éducation, la fourniture d’eau et des usages productifs.


Source : un article publié sur le site du journal Le soleil

René Massé