La pérennisation des sytèmes d’ERD

Cette présentation décrit les différentes étapes d’un choix technologique optimisé et la place des énergies renouvelables dans l’électrification rurale. Intervenant : M.Bakri, directeur des opérations au CDER-Rabat situation dans le monde aspects socio-économiques de l’électrification rurale possibilités techniques critères de choix entre ces possibilités

Cette présentation décrit les différentes étapes d’un choix technologique optimisé et la place des énergies renouvelables dans l’électrification rurale. Intervenant : M.Bakri, directeur des opérations au CDER-Rabat

- situation dans le monde

- aspects socio-économiques de l’électrification rurale

- possibilités techniques

- critères de choix entre ces possibilités

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Les micro-centrales hydrauliques

Présentation des Micro-Centrales Hydrauliques (MCH). Intervenant : M. Dahbani, ingénieur au CDER Etat actuel de la technologie Montage de projets d’électrification décentralisée par MCH Dimensionnement du système Exemples de projets

Présentation des Micro-Centrales Hydrauliques (MCH). Intervenant : M. Dahbani, ingénieur au CDER

- Etat actuel de la technologie
- Montage de projets d’électrification décentralisée par MCH

- Dimensionnement du système

- Exemples de projets

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

La BAD investit 30 millions de US dollars dans le Fonds africain d’infrastructure énergétique

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) vient d’approuver le 19 novembre 2008 à Tunis, la proposition d’une participation de 30 millions de dollars américains dans le Fonds africain d’infrastructure énergétique (AIEF).

Le Fonds, basé à Maurice, investira dans les régions d’énergie et d’infrastructure énergétique en ciblant essentiellement l’Afrique subsaharienne. Il est unique et sera le premier dédié à l’électricité et à l’énergie en Afrique.

Pour la BAD, l’AEIF sera le premier investissement dans un fonds ciblant exclusivement l’infrastructure énergétique – un secteur clé qui est aligné avec les stratégies de développement d’infrastructure et de développement du secteur privé de la Banque. Les prises de participation effectuées par la Banque servent d’éléments catalyseurs pour encourager d’autres institutions de financement du développement à participer aux opérations de cofinancement.

L’AIEF vise à mobiliser 500 millions de dollars d’ici à 2015, et l’ADB prévoit que les investissements prévus au portefeuille se traduiront par l’accroissement de la capacité de production d’environ 530 MW et l’augmentation de la consommation d’énergie, qui pourrait ainsi passer à 620 GWH par an. Le Fonds jouera un rôle de catalyseurs dans la promotion des projets d’infrastructure induits par le secteur privé, ce qui permettra de mobiliser environ 1 milliard de dollars, d’ici à 2015.

La mise en œuvre des initiatives du secteur de l’infrastructure énergétique induites par le secteur privé est en conformité avec les priorités nationales et régionales d’assurer une offre d’énergie économique et sûre pour la satisfaction des besoins des ménages, industriels et commerciaux. L’amélioration de l’accès à une offre plus fiable et abordable d’énergie constitue un nouveau domaine d’intervention dans tous les Documents de stratégie pays (DSP) de la Banque. L’amélioration de l’infrastructure énergétique contribuera à accroître la production industrielle et le PIB, ainsi qu’à améliorer le climat d’investissement, les moyens de subsistance et la qualité de vie des populations locales.

La réserve de projets d’AEIF affiche une viabilité commerciale élevée, ce qui augure bien de la viabilité financière à long terme. Il est attendu que les projets retenus aient un impact significatif en termes de développement. Les investissements d’AEIF contribueront à accroître l’offre d’électricité, ce qui pourrait se traduire par l’exportation d’électricité vers les pays voisins. Ceci contribuera à renforcer l’intégration régionale, qui figure aussi au nombre des interventions prioritaires de la BAD.

Pour plus d’informations :

  • Prendre contact avec Moulaye Idrissa Touore – Tél. : +216 71 10 39 63– Courriel : m.i.toure@afdb.org,
  • Visiterle site de l’ADB, plus particulièrement cette page qui est à la source de cet article.

René Massé

Etude de cas d’un projet d’ERD d’un village par PV

Cet exposé présente une étude de cas technique et socio-économique d’un village électrifié par systèmes solaires PV. Intervenant : M. Mohamed M. El Ibrami, Chef du service Solaire au CDER Les éléments du village qui sont pris en compte sont : 50 foyers (environ 300 personnes) Une mosquée, une école, un dispensaire L’éclairage public

Cet exposé présente une étude de cas technique et socio-économique d’un village électrifié par systèmes solaires PV. Intervenant : M. Mohamed M. El Ibrami, Chef du service Solaire au CDER

Les éléments du village qui sont pris en compte sont :

- 50 foyers (environ 300 personnes)

- Une mosquée, une école, un dispensaire

- L’éclairage public

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Le dimensionnement d’un système PV

Cette présentation détaille les différentes étapes et calculs permettant de dimensionner les éléments d’un système PV : le module, la batterie, les câbles. Intervenant : M. Khalid Laadioui, Chef du Laboratoire Contrôle Qualité du CDER Ce dimensionnement se fait à partir des besoins en énergie de l’utilisateur, et de la situation géographique du système.

Cette présentation détaille les différentes étapes et calculs permettant de dimensionner les éléments d’un système PV : le module, la batterie, les câbles. Intervenant : M. Khalid Laadioui, Chef du Laboratoire Contrôle Qualité du CDER

Ce dimensionnement se fait à partir des besoins en énergie de l’utilisateur, et de la situation géographique du système.

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Les régulateurs de modules PV, les ballasts et les onduleurs pour l’éclairage

Présentation des régulateurs pour modules PV

Intervenant : M. Khalid Laadioui, Chef du Laboratoire Contrôle Qualité du CDER

- les différents types de régulateurs

- les différents types de montage

- leurs caractéristiques

- les tests en laboratoire

Présentation des ballasts et des onduleurs, qui permettent de faire fonctionner, à partir de modules PV, les tubes fluorescents et les lampes basse consommation.

- les modèles

- les différents montages

- leurs caractéristiques

- les tests en laboratoire

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Guinée : le district de Bakalan électrifié

A Kankan, dans le cadre du programme d’électrification rurale, le district de Bakalan dans le CRD de Karifamoriya est désormais électrifié.

Cette réalisation, inaugurée récemment, s’inscrit dans le cadre d’un projet d’électrification rurale décentralisé dont le coût total d’investissement est de près de 190 millions de francs guinéens (soit 30 000 euros).

Ce village, qui compte 2 743 habitants, est désormais alimenté en électricité par un groupe électrogène de 38 kVA. Cette réalisation va fournir 226 ménages repartis dans le district de Bakalan centre par un réseau de 3672m, alimentant 393 lampes et 86 prises pour l’audiovisuel, la ventilation et le froid.

Ce projet est le fruit de la coopération entre la Guinée, la Banque mondiale mondiale et le Fond pour l’environnement mondial.

Plus d’informations sont accessibles dans l’article source.


Source : un article de Janvier Diallo, publié le 20 novembre 2008 sur le site de Kababachir.

René Massé, Xavier Dufail

Sénégal : l’ASER et l’Union européenne cofinancent des projets d’électrification rurale dans le sud

La Commission européenne a accordé une subvention de 4,26 milliards de FCFA à l’ASER pour financer l’électrification rurale des villages de Kolda et Vélingara dans le sud du pays.

‘’Nous nous réjouissons de la nouvelle de la signature de la convention entre l’Union européenne et l’ASER. Cet accord de subvention vient à son heure car il va libéré des années de souffrances des populations. Elles ont réclamé l’électricité en milieu rural », a indiqué Alpha Koïta, président de la communauté rurale de Bagadadji (département de Kolda).

‘’Dans ce monde du 21éme siècle, l’électricité n’est pas un luxe, mais plutôt une nécessité. Avec ce projet d’électrification des villages de la région, c’est notre économie qui ira de l’avant grâce à l’appui et aux nombreuses initiatives du chef de l’état en faveur des populations rurales », a-t-il poursuivi.

Dans la région de Kolda, la question de l’électrification rurale avait provoqué des violences dans la communauté rurale de Mampatim. Ces affrontements avaient coûté la vie d’un jeune.


Source : un article publié sur le site de Rewmi.

Elhadji SYLLA, ASER

Sénégal : une nouvelle lettre de politique sectorielle pour l’énergie

Dès 2003, le Sénégal avait élaboré une lettre de politique de développement du secteur de l’énergie qui se fixait pour objectif le redressement de la situation d’accès à l’énergie pour atteindre à terme, l’indépendance du pays dans ce domaine. Quatre années après sa mise en œuvre, les contraintes qui avaient conduit l’Etat à prendre ces mesures continuent d’affecter tous les segments du secteur.

Le Sénégal a développé une politique pour sortir de la crise énergétique en développant le secteur de énergies renouvelables. Cette Lettre de politique sectorielle met l’accent sur la réalisation des infrastructures et la mise en place des mécanismes devant garantir la libre concurrence.

Le ministre de l’Energie a présenté les principaux axes de cette nouvelle stratégie : « Face à la crise pétrolière mondiale, caractérisée par une flambée des prix du pétrole, d’un niveau et d’une durée jamais égalés, l’Etat du Sénégal a décidé une réorientation de la politique énergétique en mettant en avant trois objectifs majeurs : assurer l’approvisionnement en énergie du pays en quantité suffisante, dans les meilleures conditions de qualité et de durabilité et au moindre coût. S’y ajoute la réduction de la vulnérabilité du pays aux aléas exogènes notamment ceux du marché mondial du pétrole ».

Cette Lettre préconise une approche basée sur :

  • Le développement et l’exploitation des potentialités énergétiques nationales, notamment dans le domaine des biocarburants et des énergies renouvelables, la diversification des sources de production d’électricité par le développement de la filière charbon minéral, du biocarburant, de la biomasse, du solaire, de l’éolienne entre autres.
  • Un recours accru à l’hydroélectricité dans le cadre de la coopération régionale, notamment au sein des organismes de bassin fluviaux comme l’Organisation pour la mise en œuvre du fleuve Sénégal (Omvs), l’Organisation pour la mise en œuvre du fleuve Gambie (Omvg) et du West african power pool (Wapp).

A cela s’ajoute :

  • La sécurisation de l’approvisionnement en hydrocarbures du pays par le renforcement et la modernisation des capacités du raffinage local et la coopération avec des pays producteurs de pétrole ;
  • L’adaptation de l’infrastructure énergétique à la demande en s’appuyant sur les secteurs public et privé ;
  • L’accélération de l’accès à l’électricité, en particulier avec la promotion de l’électrification rurale et le développement des services énergétiques pour la satisfaction des activités productives et sociales etc.

Autant de mesures qui, de l’avis de l’ancien directeur général de la Senelec, contribueront à minimiser l’impact négatif des goulots d’étranglement sur le secteur, avec une situation marquée par un bilan énergétique dominé par les produits pétroliers, une forte dépendance par rapport à l’environnement international et une vulnérabilité du secteur qui constitue une contrainte pour la gestion macroéconomique et un frein pour la réduction des coûts.


Source : un article publié sur le site de Rewmi

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Maroc : signature d’un protocole d’accord entre l’ONE et la FENELEC pour financer durablement l’entretien des infrastructures du PERG

Un protocole d’accord de coopération entre l’Office national de l’électricité (ONE) et la Fédération nationale de l’électricité et de l’électronique (Fenelec) a été signé le vendredi 31 octobre 2008 à Casablanca (Maroc).

Cet accord vient sceller le partenariat entre les deux parties, qui s’engagent à renforcer la qualité et la fiabilité des ouvrages dans le cadre du Programme d’électrification rurale global (PERG).

Il prévoit la création d’un fonds de garantie alimenté par les entreprises impliquées dans ce programme, fonds qui permettra à l’ONE de fiabiliser les ouvrages d’électricité en milieu rural.

Il convient de rappeler que le programme PERG, lancé en 1996, a contribué à la généralisation de l’accès à l’électricité en milieu rural grâce à la synergie entre l’ONE et les professionnels de l’industrie électrique.

La mise en œuvre de ce programme d’envergure a nécessité une enveloppe budgétaire de près de 20 milliards de DH et a permis de faire passer le Taux d’électrification rurale (TRE) de 18 % à 95 % à fin septembre 2008 par réseaux interconnectés et kits photovoltaïques.

Depuis le lancement de ce programme, ce sont 30 411 villages ruraux qui ont été raccordés au réseau national au titre du PERG, ce qui correspond à l’électrification de près 1 802 000 foyers.

L’ONE affirme vouloir favoriser l’émergence d’un tissu industriel orienté vers l’exportation et exprime sa volonté d’œuvrer pour le développement des entreprises du secteur de l’électricité en les associant à des grands projets aussi bien au Maroc qu’à l’étranger.


Source : un article publié le 1er novembre 2008 par le site Le Matin (Maroc).

René Massé, Xavier Dufail