799 millions de dollars pour une centrale hydroélectrique sur le Nil, à Bujagali en Ouganda

Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a décidé le 26 avril 2007 d’accorder 360 millions d’US$ à un projet de construction d’un barrage de 250 mégawatts, pour alimenter en énergie l’Ouganda, mais aussi le Kenya, le Rwanda et la Tanzanie.

Description du projet

Ce projet hydroélectrique de Bujagali est une composante de la stratégie élaborée pour réduire au moindre coût le déficit d’approvisionnement en énergie électrique de l’Ouganda. Cet apport permettra de réduire les coupures électriques et contribuera non seulement à la relace économique, mais aussi à l’amélioration des conditions de vie. Il sera construit au fil de l’eau sur le Nil, en aval des autres barrages hydroélectriques déjà en production. En 2011, il aura une puissance installée de 250 mégawatts.

La contribution du groupe Banque Mondiale

Le coût global du projet est estimé à 799 millions de US$. Le groupe Banque mondiale contribuera à hauteur de 360 millions de US$, qui se décompose en trois contributions :

  • IDA financera la « Partial Risk Guarantee » à hauteur de 115 millions de US$ (maturité de 16 ans, et période de grace jusqu’à 50 mois) ;
  • IFC accordera un crédit de 130 millions de US$ à l’entreprise privée Bujagali Energy Ltd. chargée du projet ;
  • MIGA assurera les risques politiques en accordant un Investment Guarantee d’un montant maximum de 115 millions de US$.

Création de la Bujagali Energy Limited (BEL)

La Bujagali Energy Limited est une joint venture entre Industrial Promotion Services Ltd. (Kenya) et Sithe Global Power, LLC, basée aux Etats Unis. La BEL a été créée pour conduire ce projet.

Autres projets énergétiques supportés par la banque mondiale

Le projet de Bujagali est une des composantes d’un programme plus important de soutien par la Banque mondiale au secteur de l’énergie en Ouganda. D’autres composantes prévoient :

  • l’organisation du secteur de l’électricité (300 millions de US$) ; mesures politiques et projets d’investissements dans le secteur de l’électricité pour accroitre la capacité de production en attendant celle de Bujagali ;
  • Le programme Energie IV (62 millions de US$), qui financera l’amélioration de la distribution électrique et renforcera la capacité institutionnelle pour conduire les réformes sectorielles ;
  • Le projet « Energie pour la transformation du monde rural » (50 millions de US$), qui financera l’accès à l’électricité d’origine renouvelable dans les zones rurales, et
  • Un « Investment Guarantee » (40 millions du US$) pour la Société nationale de distribution d’électricité.

Pour plus d’informations :

René Massé

Energie domestique, pollution intérieure des habitations et santé

Déclaration de Politique générale présentée par l’UNEP à la 15ème session de la Commission des Nations Unies sur le Développement durable (CDD).

La pollution intérieure due à la cuisson au bois énergie est responsable de plus de 1,5 millions de décès par an. Les femmes et les jeunes enfants sont les plus exposés et les princiales victimes.

Les études menées ces dernières années fournissent des preuves suffisantes qui établissent un lien direct entre la pollution à l’intérieur de la maison liée à la combustion de bois énergie et des infections aiguës telles que pneumonies, bronchites chroniques et cancer du poumon.

Si la communauté internationale prend lentement conscience de cette autre conséquence de la crise de l’énergie sur les plus pauvres, l’action politique et les financements pour s’attaquer au problème restent très limités.

D’ici 2015, un des objectifs du Millénaire est de « réduire de moitié le nombre de personnes n’ayant pas accès aux combustibles modernes de cuisson des aliments et rendre nettement plus accessibles les techniques de cuisson améliorée ».

Cette déclaration présentée au 15ème CDD rappelle ce constat et cet engagement de la Communauté internationale. Elle suggère des pistes pour y parvenir :

  • Aider les pays en développement à revoir leurs politiques nationales, en particulier en introduisant cette préoccupation dans leurs documents de lutte contre la pauvreté ;
  • Mieux coordonner les efforts sectoriels (santé, énergie, environnement, finance) ;
  • Mieux coordonner les interventions des différents acteurs, secteur privé, ONG, agences nationales et internationales… ;

Ce processus permettra d’après cette déclaration à mieux identifier les mécanismes financiers et techniques nécessaires pour promouvoir l’accès aux combustibles moins polluants et aux technologies efficaces et financièrement abordables.

Ce processus permettra aussi de mettre l’accent sur les facteurs politiques, informationnels et réglementaires nécessaires pour favoriser la création d’un marché de solutions technologiques non polluantes, abordables et efficaces en matière d’énergie domestique.


Voir aussi :

Le PCIA est une des Initiatives lancées à Johanesbourg, en septembre 2002. Elle rassemble des institutions publiques et privées, et a pour objectif de réduire les risques de santé publique encourus par les quelques 3 milliards de personnes qui cuisinent et se chauffent au bois énergie.

René Massé

Filières oléagineuses africaines

Publication du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche français, dans la collection « Notes et Etudes économiques », n°23 de septembre 2005, Auteur, Marie-Alix Montfort 37 pages Dans un contexte de forte augmentation de la consommation mondiale en huiles végétales, ce document propose une étude de deux filières oléagineuses africaines, le palmier à huile au Cameroun et l’arachide au Sénégal. Il est tout d’abord montré que toutes deux font face à une faible productivité, une faible organisation des (…)

Publication du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche français, dans la collection « Notes et Etudes économiques », n°23 de septembre 2005,
Auteur, Marie-Alix Montfort

37 pages

Dans un contexte de forte augmentation de la consommation mondiale en huiles végétales, ce document propose une étude de deux filières oléagineuses africaines, le palmier à huile au Cameroun et l’arachide au Sénégal.

Il est tout d’abord montré que toutes deux font face à une faible productivité, une faible organisation des producteurs et une concurrence importante à l’international.

Les programmes de soutien, nationaux ou internationaux, bi- ou multilatéraux, mis en place pour faire face à la marginalisation de l’Afrique sur le marché mondial des oléagineux sont ensuite passés en revue, mais il est également montré que les mesures de soutien interne et à l’export, utilisées par certains autres pays producteurs, sont de nature à déstabiliser les marchés mondiaux et donc à fragiliser encore les filières africaines.

Dans le contexte des négociations internationales actuelles et d’un marché mondial des oléagineux porteur, l’auteur conclut qu’une réponse purement commerciale des pays africains à leur faible compétitivité serait vouée à l’échec et qu’une initiative combinant traitement spécial et différencié, amélioration de la productivité, organisation des acteurs et gestion des risques serait la meilleure voie pour assurer la pérennisation de ces filières.

Ce document intéressera les experts impliqués dans des projets de promotion de biocarburants en Afrique.

Pépin Tchouate

Résultats d’expérimentation d’utilisation d’huile végétale pure dans l’automobile

Présentation en 18 diapositives détaillées des résultats d’expérimentation, faite le 13 avril 2006, par : La Communauté des communes du Villeneuvois : BP. 10. 47440 Casseneuil. France Courriel : contact@cc-villeneuvois.fr et l’Institut français des Huiles végétales pures (I.F.H.V.P) 271, rue de Péchabout – 47 000 Agen. France Cet article présente les résultats d’une expérimentation réalisée par l’Institut français sur les huiles végétales pures (IHVP) et la Communauté des Communes du Villeneuvois. (…)

Présentation en 18 diapositives détaillées des résultats d’expérimentation, faite le 13 avril 2006, par :

  • et l’Institut français des Huiles végétales pures (I.F.H.V.P)271, rue de Péchabout – 47 000 Agen. France

Cet article présente les résultats d’une expérimentation réalisée par l’Institut français sur les huiles végétales pures (IHVP) et la Communauté des Communes du Villeneuvois. Elle a consisté à utiliser 30% d’huile végétale et 70% de diesel normal dans 10 camions de collectes d’ordures ménagers sur une période de 6 mois.

Les résultats observés sont tous très encourageants.

Au moment où les communautés urbaines des grandes villes africaines ont des problèmes budgétaires qui entraînent une insalubrité grandissante, cette expérience pourrait les inspirer pour réduire la facture énergétique tout en contribuant à une diminution de la pollution urbaine due au transport.


Pour plus d’information, visiter les sites Internet de :

La Communauté de Communes du Villeneuvois

L’Institut français des Huiles végétales pures

L’European Pure Plant Oil Association (EN).

Pépin Tchouate, René Massé

Énergies renouvelables, développement et environnement – Discours, réalités et perspectives

Numéro spécial de Laison Energie Francophone édité à 6 000 exemplaires par l’IEPF et diffusé aussi sur son site.

Au sommaire :

Les réalités du contexte mondial et les perspectives

  • Énergies renouvelables : le contexte par Benjamin Dessus
  • Énergies renouvelables : ne pas se tromper de cible, ni au Nord ni au Sud, par Bernard Devin et Benjamin Dessus

Controverses et idées reçues

  • La controverse sur le bilan énergie fossile et effet de serre des biocarburants actuels, par Stéphane His
  • L’intermittence et les aléas météorologiques, un frein au développement de l’électricité renouvelable ? L’exemple de l’éolien, par Bernard Chabot
  • Le photovoltaïque, clé du développement des pays du Sud ? par Benjamin Dessus
  • Vulnérabilité des systèmes énergétiques : décentralisation et renouvelables, par Michel Labrousse
  • Renouvelables et libéralisation des marchés énergétiques : quelles régulations ? Débat entre Claude Turmes, Henri Baguenier, Bernard Chabot et Bernard Devin.

Des Filières sur le terrain

  • Les énergies renouvelables en Afrique, par Stephen Karekezi, John Kimani et Ayago Wambile
  • L’hydrolectricité :
    • Électricité et grands barrages : la prise en compte des usages multiples des réservoirs, étape essentielle d’une évaluation rigoureuse par Luc Gagnon et Claude Tessier
    • Le développement de la petite hydraulique en Chine, par Xianli Zhu et Jiahua Pan
  • L’éolien :
    • L’énergie éolienne au Maroc : historique et nouvelles opportunités par Saïd Mouline
    • La filière éolienne au Maroc : retour d’expérience et vision de l’opérateur électrique quant à l’avenir par l’Office National de l’Électricité du Maroc, Direction de la communication
  • Le solaire thermique :
    • Chauffe-eau solaires en Tunisie : le programme Prosol par Rafik Missaoui
  • Les filières biomasse :
    • Peut-on compter sur le « vecteur carbone » pour les carburants liquides du futur ? par Bernard Devin
    • Bioénergies, sécurité alimentaire et services environnementaux. Vers un nouveau cycle de développement rural ? par Ignacy Sachs
    • Que peut-on attendre des biocarburants de deuxième génération ? par Stéphane His
    • La biomasse-énergie au Cambodge, catastrophe écologique ou composante majeure du développement durable de son milieu rural ? par Jean-François Rozis

Repères

- > Grande hydraulique

- > Petite hydraulique

- > Solaire photovoltaïque

- > Solaire thermodynamique ou Solaire thermique à concentration

- > Éolien

- > Géothermie

- > Solaire thermique

- > Biocarburants

- > Biomasse combustible

- > Biogaz

Téléchargez le document ici.

René Massé, Sibi Bonfils

La Banque mondiale finance une centrale hybride solaire/gaz naturel à cycle combiné au Maroc

Le Conseil d’administration de la Banque mondiale (BM) joue la carte solaire dans le monde. Son Conseil des Administrateurs a approuvé le 29 avril 2007 un don du Fonds pour l’Environnement mondial (FEM) d’un montant de 43,2 millions de dollars américains au Maroc. Ce don est destiné à la construction d’une centrale électrique hybride à Aïn Béni Mathar, à environ 80 km au sud de la ville d’Oujda.

« Project Appraisal Document on a Proposed Grant from the Global Environment Facility Trust Fund to the Office National de l’Electricité du Maroc for an Integrated Solar Combined Cycle Power Project ». 20 Février 2007.

Document de la Banque mondiale n°36485-MO, en Anglais.

111 pages.

Le projet répond au besoin urgent d’accroître la capacité nationale de production électrique alors que l’État met en place des mesures pour diversifier les sources d’électricité, réduire la dépendance énergétique du pays et l’intégrer aux marchés régional et européen.

La centrale électrique hybride (énergie solaire et gaz naturel) aura une puissance de 472 MW, comprenant un cycle combiné de 452 MW et une composante solaire de 20 MW, avec une production annuelle nette de 3.538 GWh, selon un document de la Banque mondiale. Le coût de cette nouvelle centrale de l’Office national de l’électricité (ONE), dont l’entrée en service est prévue pour 2010, est estimé à environ 568 millions de dollars. En plus du don du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), le projet sera cofinancé par l’ONE et la Banque africaine de développement. Le don accordé par le FEM financera la réalisation de la composante solaire du projet.

Le projet poursuit plusieurs objectifs :

  • L’augmentation rapide de la capacité de production électrique du Royaume de manière à satisfaire les besoins liés à la croissance soutenue de l’économie nationale ;
  • L’accroissement de la contribution des énergies renouvelables dans le système de production électrique et la réduction des gaz à effet de serre ; -* Démontrer la viabilité opérationnelle des centrales thermiques hybrides solaire-cycle combiné et contribuer à étendre cette technologie aussi bien au Maroc qu’ailleurs.

Le Document d’évaluation de ce projet (Project Appraisal Document) en date du 20 février 2007, qui décrit le projet dans toutes ses dimensions technique, financière, organisationnelle, programatique, etc. est téléchargeable ici au format Pdf et en version anglaise.


Sources :

  • Le site de la Banque mondiale
    Pour de plus amples renseignements, contacter Dina El Naggar par téléphone au (1-202-473-3245) ou par courrier électronique ;
  • Le site en Anglais du projet ;
  • L’article publié sur le site de Plein Soleil, le magazine des énergies renouvelables dans le bâtiment, le 23 avril 2007.

René Massé

Les sociétés Alsolar et Isofoton s’associent pour créer une société mixte algéro-espagnole dans le domaine des énergies renouvelables

Alsolar, société algérienne, est le premier opérateur national dans le domaine des énergies renouvelables. Isofoton, société espagnole qui compte parmi les leaders européens dans la fabrication de cellules photovoltaïques. Ils viennent de se réunir dans une société mixte qui a pour objet d’assurer le développement des énergies renouvelables en Algérie.

Avec ce regroupement, la nouvelle société peut revendiquer un actif d’installations solaires de 2 mégas watts en Algérie, particulièrement dans le sud algérien, en rase campagne où les panneaux photovoltaïques permettent de fixer les populations. Grâce au potentiel d’Isofoton, la création de cette société mixte permettra de facto un meilleur approvisionnement en panneaux solaires et en éoliennes sur ce territoire baigné de soleil. Il faut rappeler que l’Algérie s’est fixé comme objectif de couvrir 10% de la demande nationale en 2015.

Mais cet accord va plus loin encore. Les conditions sont remplies pour que, dans un avenir proche, l’Algérie fasse partie des grands pays producteurs d’énergie solaire. A moyen terme, si les efforts sont poursuivis, elle pourrait même fournir de l’électricité à la rive Nord de la Méditerranée (une étude de faisabilité avec l’Espagne est en cours). Une grande ambition pour une société qui donne l’exemple : son siège sera alimenté à 100% par de l’énergie solaire.


Source : article publié sur le site de Plein Soleil, le magazine des énergies renouvelables dans le bâtiment, le 25 avril 2007.

René Massé

Projet français d’une centrale électrique mixte solaire – hydrogène en Corse

La plate-forme solaire de Vignola, à Ajaccio, associera des panneaux solaires photovoltaïques et des piles à combustible pour produire en continu l’énergie nécessaire à 3.500 habitants.

La centrale photovoltaïque installée en Corse produira 3,5 mégawatts (MW). La plus grande partie de cette énergie électrique sera distribuée directement aux habitants raccordés au réseau local. Une petite partie (0,6 MW) servira à fabriquer de l’hydrogène par électrolyse. Cet hydrogène sera stocké pour être utilisé au fur et à mesure des besoins : un processus d’électrolyse inverse dans les piles à combustible transformera l’hydrogène en électricité.

L’investissement est évalué à 32 millions d’euros. La moitié financera les recherches nécessaires à la réalisation d’un pilote de démonstration en 2015. La mise en production est prévue entre 2020 et 2025 dans un contexte de forte croissance de la demande énergétique corse (+ 3,8 % par an, contre moins de 2 % pour la France métropolitaine).


Source : information issue d’un article publié le 23 avril 2007 sur le site des Echos.

René Massé

La plus grande centrale électro-solaire sera en Allemagne… puis au Portugal

Le groupe Juwi a commencé cette semaine la construction à Brandis, en Allemagne, de ce qui sera en 2009 la plus grande centrale photovoltaïque au monde. Mais déjà, un autre projet prévoit de supplanter cette centrale à Mourra au Portugal… la course à la puissance et à la productivité d’énergie est bien lancée !

La construction de la centrale photovoltaïque, réalisée par le groupe Juwi, a commencé lundi à Brandis, près de Leipzig. Par rapport à la plus grande centrale en opération, la puissance crête installée comme aussi la quantité d’énergie produite annuellement seront plus que triplés. 550 000 modules à couches minces (utilisés à cette échelle la première fois au monde), offrant une puissance crête de 40 MW, produiront annuellement de l’ordre de 40 GWh d’énergie électrique, de quoi alimenter 10 000 familles de cette région de Basse Saxe.

Le budget est estimé à 130 millions d’euros. Elle devrait permettre d’éviter l’émission d’environ 25 000 tonnes de CO2 chaque année.

L’Allemagne, avec une puissance totale installée de 2 300 MW photovoltaïque à la fin 2006, est l’un des premiers pays utilisateurs du solaire au monde.

Cette centrale de Brandis devrait être prochainement surclassée par une centrale d’une puissance de 62 MW située à Moura au Portugal. La plus grande centrale française est située à la Réunion et produit 1,35 MW.


Pour en savoir plus : visitez le site Wikipedia . Cette page présente la technologie des centrales photovoltaïques et propose un tableau de classement des plus grandes centrales actuellement en exploitation dans le monde.

René Massé

L’évolution du secteur de l’énergie au Sénégal en chiffres

Extraits d’une publication officielle du Système d’information énergétique du Sénégal (SIE – Sénégal), intitulée : « Quelques résutats tirés du rapport du Système d’Information Energétiques du Sénégal pour l’année 2005 ». Publié à Dakar 7 pages. La Commission européenne cofinance le projet SIE-Afrique « d’Appui à la mise en place de systèmes d’information énergétique nationaux » dans le cadre de l’Initiative de l’Union européenne pour l’Energie à travers son programme COOPENER. Cette publication est un des (…)

Extraits d’une publication officielle du Système d’information énergétique du Sénégal (SIE – Sénégal), intitulée : « Quelques résutats tirés du rapport du Système d’Information Energétiques du Sénégal pour l’année 2005 ».

Publié à Dakar
7 pages.

La Commission européenne cofinance le projet SIE-Afrique « d’Appui à la mise en place de systèmes d’information énergétique nationaux » dans le cadre de l’Initiative de l’Union européenne pour l’Energie à travers son programme COOPENER. Cette publication est un des produits du SIE-Sénégal.

Ce rapport, synthétique et très documenté, fournit les séries de données qui caractérisent l’évolution du secteur de l’énergie au Sénégal de l’année 2000 à 2005. De nombreux tableaux et graphes documentent avec précision des sujets important comme :

  • L’évolution du taux d’indépendance énergétique nationale ;
  • L’évolution de la facture pétrolière : importations et exportations de produits pétroliers ;
  • L’évolution du taux d’électrification urbaine, par zones urbaines et régions ;
  • L’évolution du taux d’électrification rurale, par zones rurales et régions, en distinguant l’électrification conventionnelle par réseau et l’électrification photovoltaïque ;
  • L’évolution du taux d’électrification rurale par rapport aux objectifs nationaux ;
  • L’évolution du taux d’électrification nationale ;
  • Les évolutions comparées des taux d’électrification rurale et urbain avec le nombre de ménages ruraux et urbains.

Ibrahima Niane