Europe : le biogaz intéresse de plus en plus les pays de l’Union Européenne, comme aussi les biocarburants

La 7e édition du baromètre EurObserv’ER des énergies renouvelables fait l’état des lieux des filières bioénergies d’origine agricole en France et en Europe et analyse les perspectives pour le monde agricole. Il en ressort que le biogaz se développe fortement, partout où des potentiels peuvent encore être valorisés et que les consommations de biocarburant augmentent très rapidement.

C’est ce qu’indique le rapport publié en février 2008 par EurObserv’ER. La production de biogaz est en nette augmentation depuis 2005, avec une croissance de 13,1 % (soit 5 142,5 ktep).

Le Biogaz, une filière technologique en plein essor

La France, avec une production de 227 ktep, est le 4e pays producteur européen derrière l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie et l’Espagne. Afin de booster la filière, la France a mis en place en 2006, des tarifs très attractifs : entre 7,5 et 9 c€/kWh, selon la puissance de l’installation, auxquels s’ajoutent une prime à l’efficacité énergétique allant jusqu’à 3 c€/kWh et une prime à la méthanisation de 2 c€/kWh, et ce, pour une durée de quinze ans. Ces tarifs ont pour principal objectif de développer la filière de méthanisation agricole (biogaz à la ferme et centrales collectives de codigestion), encore peu représentée. Le rapport indique également qu’ « au sein de l’Union européenne, le potentiel de production de biogaz agricole est sans doute le plus important. » Il est d’excellente qualité (riche en méthane et pauvre en polluants), ce qui facilite sa valorisation. D’après EurObserv’ER, « l’augmentation importante du prix des énergies conventionnelles, associée à des législations plus favorables à la filière biogaz, ouvre désormais la voie à une production énergétique basée en partie sur des cultures énergétiques (maïs notamment) et plus sur les seuls déchets. »

Les biocarburants se portent bien aussi

Leur consommation dans les pays de l’Union européenne est passée d’un peu moins de 3 millions de tep (Mtep) en 2005 à près de 5,6 Mtep en 2006, soit une croissance de 86,5 %. La France est restée en 2006 le deuxième pays consommateur de biocarburant avec une consommation de 631 000 tonnes de biodiesel (589 354 tep), et de 234 000 tonnes de bioéthanol (149 292 tep). Afin d’atteindre l’objectif d’incorporation de 7% en 2010 et de 10% en 2015, l’Etat accorde une défiscalisation partielle des taxes pétrolières aux industriels producteurs et a instauré une TGAP (taxe générale sur les activités polluantes) supplémentaire, imposée aux distributeurs de carburants qui incorporent moins que le taux minimal.

Les marchés éoliens continuent de progresser, ceux du photovoltaïque stagnent

La situation de l’énergie éolienne dans l’UE l’Union européenne est actuellement très favorable avec une augmentation de puissance de 7 287,3 MW (installations mises hors service déduites), portant la puissance du parc à 48 009,8 MW. Avec 894,4 MW supplémentaires, la France est devenue en 2006 le troisième marché européen devant le Royaume-Uni. Le parc français est estimé à 1 650 MW. A l’inverse, la filière photovoltaïque est encore assez peu active. La France a ainsi modifié en 2007 son système d’incitation, en augmentant le crédit d’impôt pour les particuliers à 50 % (40 % en 2005).


Source : un article publié le 20 février 2008 sur le site de Campagne et Environnement.

René Massé

Maroc : le groupe Théolia, une société européenne de production d’énergie renouvelable, s’installe au Maroc

Theolia, groupe français de production d’électricité à partir d’énergie renouvelable a choisi le Maroc comme plate-forme pour le développement de ses activités dans le secteur de l’éolien. Il a décidé d’installer à Casablanca une sous-holding dédiée aux pays émergents  »Theolia Emerging Markets » (TEM) qui pilotera des succursales en Inde, au Brésil et en Afrique subsaharienne. Le groupe ambitionne d’atteindre dans ces pays une capacité globale de 600 MW à horizon 2011.

« Le choix du Maroc n’est pas fortuit, même si les actionnaires du groupe voulaient au départ baser TEM en Inde : Theolia conduit déjà des projets au Maroc, dont une station de dessalement d’eau de mer à Tan Tan qui fonctionne à l’énergie éolienne », a indiqué le PDG du groupe, M. Jean-Marie Santander.

Depuis longtemps, le Maroc a affirmé sa volonté de devenir un des hauts lieux de l’énergie éolienne dans le monde. Cette orientation se justifie par l’importance du potentiel éolien et solaire, la nécessité de réduire la dépendance énergétique et l’intérêt croissant des investisseurs.

Le groupe Theolia figure parmi les 16 entreprises pré-qualifiées pour la réalisation d’un parc éolien de 200 MW à Tarfaya. Pour Theolia, le potentiel de développement au Maroc est considéré comme important depuis que les pouvoirs publics ont décidé de promouvoir les énergies renouvelables, dont l’éolien, et d’autoriser les entreprises privées de produire leur propre énergie électrique jusqu’à 50 MW de capacité installée contre 10 MW auparavant.

Coté sur Euronext Eurolist B, Theolia est désormais un acteur majeur de l’énergie propre en Europe. Le groupe Theolia envisage d’introduire sa sous-holding à la Bourse de Casablanca.


Source : un article publié le 21 septembre 2007 sur le site du Journal chrétien.

René Massé

Revenu d’une plantation de Jatropha

Une plantation de jatropha peut générer au niveau d’un ménage un revenu annuel total d’environ 280.000 FCFA par hectare (425 €) L’évaluation du coût d’exploitation d’une plantation de jatropha a été réalisée à partir d’une étude récente de l’expérience du village de Garalo au Mali (Latapie, octobre 2007). Le programme ‘Tabanani/Foundiougne’ accorde une grande importance à la dimension du genre dans son approche. Dès lors l’analyse se démarque de cette étude sur deux points essentiels : La contribution à (…)

Une plantation de jatropha peut générer au niveau d’un ménage un revenu annuel total d’environ 280.000 FCFA par hectare (425 €)

L’évaluation du coût d’exploitation d’une plantation de jatropha a été réalisée à partir d’une étude récente de l’expérience du village de Garalo au Mali (Latapie, octobre 2007).

Le programme ‘Tabanani/Foundiougne’ accorde une grande importance à la dimension du genre dans son approche. Dès lors l’analyse se démarque de cette étude sur deux points essentiels :

  • La contribution à l’exploitation du travail des enfants ne peut être considérée, même s’il est une malheureuse réalité dans de nombreux villages, . L’analyse y substitue la rémunération de personnels auxilliaires employés par l’exploitant
  • Le travail des femmes doit être valorisé de façon équitable. Si on estime qu’elles passent jusqu’à 6 heures par jour à travailler dans la plantation, en sus de leurs activités ménagères qui permettent aux travailleurs sur cette plantation de se restaurer et de disposer d’eau, alors leur charge de travail doit être considérée comme équivalente à celle d’un homme et rémunérée comme telle.

Le programme ‘Tabanani/Foundiougne’ se donne comme objectif de maximiser la valeur ajoutée locale de la filière au niveau du département de Foundiougne de façon à permettre au plus grand nombre de profiter de ses retombées économiques.

Dans cette perspective, il est proposé que le prix d’achat des graines aux producteurs par les plateformes multifonctionnelles ou la structure locale de gestion du programme (huilerie régionale) soit abaissé à 80 FCFA/kg. Cette mesure permet d’évacuer les excédents d’huile brute non consommés localement à des prix compétitifs.

Le revenu d’un ménage exploitant une plantation de Jatropha est alors de 221.000 FCFA/ha.

Bruno Legendre

Ouganda : évaluation de l’impact économique de la diffusion du fourneau amélioré dans les ménages

Etude d’impact et évaluation technico-économique d’un programme de diffusion de plus de 220 000 foyers améliorés, mis en oeuvre avec la coopération allemande en Ouganda.

« Economic evaluation of the improved household cooking stove dissemination programme in Uganda. Dissemination of the Rocket Lorena stove in the districts of Bushenyi and Rakai and dissemination of the improved charcoal stove in Kampala in the years 2005 and 2006 »

Auteur : Helga Habermehl

Edité par la GTZ à Eschborn, version réactualisée en mai 2007

45 Pages en anglais

Lançé en 2005, le programme de diffusion de foyers améliorés de la coopération technique allemande a permis de diffuser en deux années plus de 220 000 fourneaux à charbon de bois économes dans les zones de Bushenyi et Rakai, en Ouganda.

Ce document expose dans un premier temps les performances du fourneau amélioré diffusé dans les ménages en Ouganda. Le fourneau « Rocket Lorena Stove » a été conçu dans le cadre d’un programme de la Coopération technique allemande (GTZ) pour améliorer les conditions de vie des ménages.

Puis, le rapport expose les résultats d’une évaluation technico-économique de ce programme et analyse les impacts sur les modes de vie des bénéficiaires (économie de combustible, gain de temps, impacts sur la santé, sur les forets, sur la fertilité des sols, réduction des émissions de gaz à effet de serre, etc.).

L’analyse économique du programme (cout-bénéfice) étudie ensuite le niveau de rentabilité de l’utilisation de ces fourneaux suivant différents scénarii.

Source : publication en anglais sur cette page du site de la GTZ. .

René Massé

Jatropha et Plan local de développement – cas de Keur Samba Gueye

La mise en oeuvre du programme Tabanani/Foundiougne contribuera activement à la réalisation des objectifs identifiés par la Communauté rurale de Keur Samba Gueye dans son plan de développement local. Dans la stratégie de mise en oeuvre du programme Tabanani/Foundiougne, les Conseils Ruraux sont invités à jouer un rôle essentiel dans l’identification et la mobilisation des acteurs, et l’organisation d’une concertation en leur sein. Les objectifs prioritaires de la Communauté Rurale de Keur Samba Gueye (…)

La mise en oeuvre du programme Tabanani/Foundiougne contribuera activement à la réalisation des objectifs identifiés par la Communauté rurale de Keur Samba Gueye dans son plan de développement local.

Dans la stratégie de mise en oeuvre du programme Tabanani/Foundiougne, les Conseils Ruraux sont invités à jouer un rôle essentiel dans l’identification et la mobilisation des acteurs, et l’organisation d’une concertation en leur sein.

Les objectifs prioritaires de la Communauté Rurale de Keur Samba Gueye pour la période 2007-2009 sont les suivants :

Dans le domaine de l’accès à l’eau potable

  • Foncer des forages à (investissement estimé à 45 MFCFA) dans les villages de Médina Djikoye (partenaire ONG RADI/DIAKONIA), Santhie Rame et Passy Ndenderling
  • Réaliser des extensions des réseaux d’adduction d’eau potable (total 65 km, investissement estimé à 114 MFCFA) pour désservir
    • à partir de Keur Samba Guèye les axes Keur Saloly – Bouya – Ndiob – Keur Omar Sarr-Passy Ndenderling (8 km) et Thioyène Nionbato (10km)
    • à partir de Médina Djikoye, le village de Keur Bakary Mané (1 km)

Dans le domaine du développement agricole

  • Aménager 200 ha de culture de biocarburants entre Médina Ngayène et Keur Momath Sounah

Dans le domaine de l’électrification rurale

- * Electrifier par réseau les villages de Keur Sette, Keur Bakary Camara, Ngadior Dayam, Mahmouda, Karang Socé, Keur Aly Guèye, Keur Samba Nosso, Keur Saloly Bouya, Simong, Fass Thiékène, Médina Djikoye, Keur Gadji, Keur Seny Guèye

Dans le domaine du développement social

  • Equiper 5 villages en moulin à mil

Bruno Legendre

Sénégal : contribution de la filière biocarburant au développement local

Ce projet de production d’huile brute de tabanani (Jatropha) dans le département de Foundiougne au Sénégal vise une maîtrise par les acteurs ruraux du développement de la filière des biocarburants : c’est une condition essentielle pour qu’elle contribue de façon intensive et durable au développement local. Ce projet est conçu comme un partenariat entre la société Performances et six conseils ruraux, des organisations de producteurs et des associations de femmes.

Un programme concerté à l’échelle du département de Foundiougne pour une filière courte de valorisation locale des biocarburants.

Le contexte local

Le département de Foundiougne (Sénégal) est la plus grande zone de production de mil et d’arachide de la région de Fatick, et pourtant sa population s’enfonce dans une pauvreté toujours plus grande. L’absence d’infrastructures ou leur mauvais état se traduisent par un enclavement qui empêche le développement d’activités économiques, et les conditions de vie restent précaires (le taux de desserte en eau potable est un des plus faibles du pays). Les difficultés rencontrées par la filière de l’arachide se traduisent par ailleurs par un appauvrissement marqué des populations : un grand nombre de familles ont ainsi de la peine à rémunérer le service d’électrification rurale, malgré une très forte demande.

Une stratégie concertée de valorisation locale

Dans ce contexte la société Performances, cabinet d’expertise en développement durable et développeur de services en milieu rural, a engagé avec des producteurs agricoles et des élus locaux une réflexion sur l’opportunité que peut représenter pour cette région le développement de la filière biocarburant.

Depuis quelques temps, le gouvernement du Sénégal encourage en effet le développement de la production de biocarburants au niveau national et plusieurs projets d’implantation d’unités industrielles de production de biodiesel ont été annoncés, soutenus par des investisseurs internationaux. Mais, de tels projets risquent fort de maintenir les agriculteurs essentiellement en position de producteurs de matière brute (les graines).

La stratégie conçue à l’échelle du département de Foundiougne est de promouvoir des plantations paysannes de Jatropha (Tabanani en langue locale), l’extraction de l’huile au niveau des villages et la promotion de l’utilisation de l’huile brute comme ressource énergétique pour le développement social et économique local.

L’objectif est que la plus grande partie de la valeur ajoutée économique et énergétique générée par la filière sera distribuée au niveau local. Les acteurs locaux seront ainsi partie prenante de la structure de gestion du programme et pourront à ce titre participer à l’élaboration des objectifs stratégiques de gestion de la filière.

Un programme en phase de recherche de partenaires

Ce programme, dont on trouvera ci-dessous un résumé du Plan d’affaires, constitue une alternative forte au concept industriel qui soutend le modèle de la filière biodiesel, et un espoir pour le développement rural : les capitaux et capacités techniques nécessaires à sa mise en œuvre sont accessibles à des opérateurs locaux et il n’entre pas en compétition avec la production alimentaire.

Ce programme est en phase de recherche de partenaires pouvant en appuyer la mise en œuvre à différents niveaux :

  • Promotion auprès des producteurs agricoles de la plantation de Jatropha à une échelle assurant la viabilité économique de la filière, et accompagnement technique ;
  • Mise en place de plateformes multifonctionnelles permettant une extraction au niveau local de l’huile et son utilisation pour le développement de diverses activités économiques ;
  • Réalisation de réseaux d’eau et d’électricité en aval des plateformes pour une amélioration des conditions de vie ;
  • Soutien à la stratégie de maîtrise locale de la filière : développement des capacités par un échange d’expériences, financement de la période précédent l’entrée en production des plantations et promotion des produits générés par la filière.

Bruno Legendre, René Massé

Afrique du Sud : l’AFD apportera 100 millions d’euros pour la construction d’une ferme éolienne de 100 MW

C’est une des conventions signées par l’AFD et ses partenaires à l’occasion de la visite officielle du Président français en Afrique du Sud les 28 et 29 février 2008.

Située sur la côte ouest du Cap, cette ferme sera la plus importante infrastructure éolienne en Afrique sub-saharienne.

Deux conventions ont notamment été signées :

  • Un accord financier avec ESKOM, opérateur national d’électricité en Afrique du Sud, d’un montant de 100 millions d’euros pour la construction d’une ferme éolienne de 100 MW. Elle permettra de répondre en partie à la crise énergétique que traverse le pays et d’économiser 250 000 tonnes par an de CO2.
  • Un accord de partenariat avec la banque publique de développement sud-africaine DBSA pour la formation professionnelle à l’échelle du continent. Via la création d’un programme au niveau master, 100 cadres africains seront formés chaque année à la conception et la gestion de projets de développement.

L’AFD intervient en Afrique du Sud depuis 1994

L’AFD est le principal opérateur français de l’aide publique au développement. Fin 2007, le montant total cumulé de son aide à l’Afrique du Sud s’élevait à 807 millions d’euros, essentiellement sous forme de prêts concessionnels. L’objectif principal de son intervention est d’accompagner les autorités sud-africaines en faveur du rattrapage économique et social des populations victimes de l’apartheid.

Les quatre axes d’intervention de l’AFDen Afrique du Sud

  • Les infrastructures de base et le logement social : depuis 1994, l’AFD a engagé 290 millions d’euros pour renforcer l’accès des populations historiquement défavorisées aux services essentiels, en appui aux municipalités sud-africaines. Ces financements ont permis de raccorder plus d’un million et demi de personnes à l’électricité, plus de 800 000 personnes à l’eau et 400 000 personnes aux structures de santé primaire.
  • Le Black Economic Empowerment et la formation : l’AFD appuie le Black Economic Empowerment (BEE), vaste programme de discrimination positive mis en place par les autorités sud-africaines.
  • L’environnement : l’AFD a financé en 2004 le premier projet bénéficiant du Mécanisme de développement propre en Afrique grâce à un projet de production d’énergie à partir du méthane issu des décharges publiques dans la ville de Durban. L’Agence conclut actuellement la mise en place d’un partenariat de long terme avec ESKOM pour la promotion de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables. Elle met aussi à la disposition des autorités sud-africaines de l’expertise afin d’accompagner leur politique de lutte contre le réchauffement climatique.
  • Le développement de l’Afrique : l’AFD soutient les efforts sud-africains pour la promotion du développement économique du continent en partenariat avec la DBSA. Dès 2003, l’AFD et la DBSA ont ainsi mis en place une facilité dédiée au financement des études de faisabilité des projets d’infrastructure régionale dans le cadre du NEPAD. La DBSA et l’AFD entreprennent également un partenariat à long terme en matière de formation des cadres africains.


Source : un article diffusé sur le site de l’AFD.

René Massé

Angola : construction d’un barrage hydroélectrique à Uige

Un barrage hydroélectrique dénommé « Luquixi 2 » sera construit en 2008 dans la province de Uíge, a annoncé mardi 11 mars 2008 à l’Angop M. Sebastião da Silva, directeur de l’Entreprise nationale d’électricité.

Cette centrale hydroélectrique développera une puissance installée de deux mégawatts.

La construction de ce nouveau barrage a été retardée par des travaux de déminage dans cette localité.

Lorsque les travaux de construction du barrage pourront effectivement commencer, il est prévu qu’ils dureront de huit à dix mois.


Source : un article publié le 13 mars 2008 sur le site de AngolaPress.

René Massé

Mauritanie : Beled Teyeb, première localité électrifiée du projet d’électrification de 130 communes avec l’énergie solaire

C’est dans cette localité que le ministre de l’Hydraulique, de l’Energie et des Technologies de l’Information et de la Communication, M. Oumar Ould Yali, a supervisé, jeudi 6 mars 2008 le démarrage du projet d’électrification solaire mis en œuvre par l’Agence de développement de l’électrification rurale (ADER). Ce projet vise la fourniture de services électriques à 4 000 familles, réparties dans 130 communes.

L’ADER s’est fixée comme objectif l’électrification de villages et localités dans les zones rurales de Mauritanie ainsi que la recherche de financements publics et privés pour la réalisation de ces projets.

Jusqu’à présent, l’ADER a permit l’accès à l’électricité à 5 384 familles, réparties dans 218 localités du Trarza, de l’Adrar, de Dakhlet-Nouadhibou, de l’Inchiri, du Brakna et du Hodh El Gharbi.

L’électrification de la localité de « Beled Teyeb » entre dans le cadre d’un projet d’électrification par énergie solaire financé par la coopération espagnole.

L’ADER a également réalisé un projet d’électrification par réseau local qui a concerné 8 centres urbains et fournit un accès à l’énergie électrique à 1 730 abonnés, au niveau des localités de R’kiz, Keur Macène, Aoujeft, Ain Ehel Taya, Ouadane, Tiguint, Nouamghar.


Source : un article diffusé sur le site Mauritanie-Web.com, le 10 mars 2008.

René Massé

Energie domestique et santé : des combustibles pour vivre mieux

Cette publication de l’Organisation mondiale de la Santé présente un aperçu des effets néfastes sur la santé liés à l’utilisation des combustibles solides à l’intérieur de l’habitat et décrit des solutions visant à promouvoir la santé et le développement dans le contexte du défi des énergies domestiques. C’est par le biais d’approches novatrices et d’un investissement accru que le développement pourra être assuré tout en préservant des vies.

« Energie domestique et santé : des combustibles pour mieux vivre »

Auteur : Mme Eva Rehfuess

Edition de l’Organisation mondiale pour le Santé

2007

Nous avons besoin de l’énergie pour satisfaire nos besoins les plus essentiels : cuire les aliments, faire bouillir de l’eau, s’éclairer et se chauffer. L’énergie nous est aussi indispensable pour être en bonne santé, impératif trop souvent ignoré par la communauté internationale.

Cette publication de l’OMS présente successivement :

  • Une analyse générale de la problématique énergie – santé dans les pays en développement ;
  • Les relations entre les objectifs du millénaire pour le développement et le sous-secteur de l’énergie domestique ;
  • Le piège de la pauvreté énergétique pour les femmes et les enfants ;
  • L’impact sur les forêts et l’environnement de la crise du bois énergie ;
  • les voies du progrès : des énergies propres et des équipements plus performants, des investissements rentables, des programmes réussis, qui ouvrent de nouveaux horizons.

Une annexe très documentée fournit, pour chacun des pays, les valeurs caractéristiques de l’impact néfaste de l’usage des combustibles domestiques sur la santé .

La publication conclut avec les points essentiels suivants :

  • Chaque année, la pollution de l’air à l’intérieur des habitations due à l’utilisation de combustibles solides pour cuire les aliments provoque 1,5 million de décès.
  • Les progrès depuis 1990 sont négligeables. Pour réduire de moitié, d’ici à 2015, le nombre de personnes qui utilisent des combustibles solides pour cuire les aliments, 485 000 personnes devront accéder, chaque jour, à des combustibles plus propres.
  • Les avantages sanitaires et les gains de productivité font plus que compenser les efforts consentis pour résorber la pauvreté énergétique.
  • La généralisation des solutions en matière d’énergie domestique supprimera un obstacle important à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement.
  • Une analyse rigoureuse des solutions appliquées jusqu’à présent permettra de maximiser les effets sanitaires et l’effet global des programmes à grande échelle.

Pour plus d’informations, voir le site de l’OMS et en particulier cette page où ce document est également téléchargeable.

Mamadou Fall, René Massé