Nigeria : la Banque mondiale étudie un projet énergie solaire

La Banque mondiale a finalisé la formulation d’un projet d’énergie solaire représentant 50 millions de nairas (431 000 dollars) dans l’État de Cross River dans le sud-est du Nigeria.

Selon John-Felix Akinbami, coordinateur pour les zones rurales et l’énergie renouvelable de l’Unité de surveillance du projet Banque mondiale – Power Holding Company of Nigeria (PHNC), les études de faisabilité réalisées pour la Banque mondiale par XENNIX Multi Distribution, entreprise de consulting basée au Nigeria, sont terminées. La Banque mondiale s’intéresse aussi aux communautés rurales qui n’auront pas accès au réseau électrique national d’ici 10 à 15 ans.

Les parties prenantes, dont l’Agence pour l’électricité en zone rurale, la Commission nigériane de l’énergie, USAID, la Banque mondiale, des représentants de la communauté et d’autres se sont déjà rencontrées pour discuter de ce projet.

Ce projet de la Banque mondiale étudierait des modèles pouvant être appliqués dans la communauté pour générer des revenus et entretenir les installations.


Source : un article publié sur le site de Casafree.com.

René Massé

Cap Vert : l’Union européenne finance trente pompes solaires

L’Union européenne remettra au gouvernement cap-verdien des pompes photovoltaïques pour équiper 30 puits et améliorer ainsi l’approvisionnement en eau potable des populations rurales de l’archipel.

Ce matériel, d’une valeur de 943 862 €uros, équipera 30 puits dans les îles de Santiago et Sao Nicolau.

Dans le cadre de l’appui de l’UE à ce secteur au Cap-Vert, de nouveaux puits devront être forés et des travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures hydrauliques devront être exécutés pour un montant total de 427 966 €uros.


Source : un article publié le 7 juillet 2008 sous le titre  » L’UE aide le Cap-Vert à s’équiper en solaire » sur le site « Les Afriques, le journal de la finance africaine« 

René Massé

Mali : l’OMVS poursuit son développement

L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) a réuni ses membres les 5 et 6 juillet 2008 au Mali pour faire un point de ses réalisations, et commémorer l’élargissement de ses membres à la Guinée, formalisé par la signature d’un Traité d’adhésion.

Cette journée de la présidence malienne de l’OMVS était présidé par le président de la République du Mali, M. Amadou Toumani Touré en présence du Premier ministre Modibo Sidibé, des membres du gouvernement, du Haut commissaire de l’OMVS, le mauritanien Mohamed Saloum Ould Merzoug, ainsi que de nombreux ressortissants des pays membres de l’organisation.

L’OMVS développe son parc de barrages

Dans un discours de fond, le président de la République a indiqué que l’adhésion de la Guinée « au-delà de son caractère politique, (cette adhésion) a considérablement renforcé le potentiel hydroélectrique qui passe de 625 Mégawatts de puissance installée à 2 000 Mégawatts ».

La valorisation du potentiel hydroélectriques des pays membres se poursuit avec :

  • Dans quelques jours, la première pierre de l’aménagement hydroélectrique de Félou, pour un financement de 60,5 milliards Fcfa ;
  • La réalisation prochaine du barrage de Gouina, au Mali, d’un coût global de 93 milliards de Fcfa, hors assistance technique ;
  • La construction, à partir du premier semestre 2009, du barrage de Koukoutamba, en Guinée, avec une puissance installée de 280 MW.

Et pour renforcer davantage encore les capacités énergétiques, le processus de réalisation des ouvrages de seconde génération est en bonne voie. Ainsi seront réalisés :

  • Les barrages de Gourbassi, Badombé, Boudofora et Maréla au Mali et
  • Ceux de Boureya et Balassa, en Guinée.

L’OMVS, un modèle réussi d’intégration inter-États

« Notre solidarité est le socle de notre succès qui vaut à l’OMVS aujourd’hui d’être citée en Afrique et même à travers le monde comme un modèle d’intégration inter-État dans divers domaines d’activité tels que l’eau, l’énergie, l’environnement, l’agriculture et bientôt le transport » a noté Amadou Toumani Touré.


Source : un article de S. Doumbia publié le 7 juillet 2008 sur le site de l’Essor sous le titre : « OMVS : Beaucoup de réalisations et d’excellentes perspectives ».

René Massé

Biocarburants et développement rural : les paysans de Foundiougne (Sénégal) investissent

Création de la société SOPREEF Le 27 juin 2008 a eu lieu à Kaolack la création de la société SOPREEF (Société pour la Promotion de l’accès à l’Energie et à l’Eau dans le département de Foundiougne). Cette société, dont la mission est de coordonner un investissement dans 30 pôles de développement et d’organiser à l’échelle du département une filière de production de biocarburants à partir de plantations de Jatropha, constituera le moteur du programme ‘Energie Eau Solidarité Foundiougne’. Les fondateurs de SOPREEF (…)

Création de la société SOPREEF

Le 27 juin 2008 a eu lieu à Kaolack la création de la société SOPREEF (Société pour la Promotion de l’accès à l’Energie et à l’Eau dans le département de Foundiougne).

Cette société, dont la mission est de coordonner un investissement dans 30 pôles de développement et d’organiser à l’échelle du département une filière de production de biocarburants à partir de plantations de Jatropha, constituera le moteur du programme ‘Energie Eau Solidarité Foundiougne’.

Les fondateurs de SOPREEF sont la société Performances et la Fédération des Groupements de Producteurs de Tabanani de Foundiougne (FPTF). Il envisagent un élargissement du capital de la société à d’autres partenaires, déjà identifiés, en décembre 2008 et en juin 2009.

Convention d’associés

La convention signée ce même jour entre les associés de SOPREEF constitue un cadre de référence important pour le développement de cette société. Elle les oblige notamment à :

  • Etablir et respecter un équilibre dans la représentation au sein du conseil d’administration de SOPREEF des différents groupes d’intérêts concernés par la mise en oeuvre du programme EESF.
  • Veiller à ce que l’investissement qu’ils vont soutenir s’intègre dans les stratégies locales de développement élaborées par les communautés rurales et respecte l’environnement social, économique et écologique dans lequel il se déploiera.

La signature de cette convention constituera un préalable à l’entrée de tout nouvel associé au capital de SOPREEF.

Le contenu de cette convention a été étudié en détail par les producteurs partenaires du programme EESF au cours d’une réunion qui s’est tenue avec Performances le 27 juin 2008 au restaurant ‘Blue Bird’ de Kaolack. L’objectif des groupements représentés est de planter 290 ha de Tabanani pour l’hivernage 2008, soit environ 70% des intentions de plantation actuelles :

  • Abdoulaye Faye, président du groupement de Felane (110 ha)
  • Lamine Diatta, président du groupement de Guague Cherif (20 ha)
  • Mbaye Diouf, président du groupement de Bambougar (60 ha)
  • Mamadou Thioub, président du groupement de Keur Serigne Bamba (50 ha)
  • Bassirou Ndiaye, président du groupement de Ndorong Serère (45 ha)

Lancement du programme EESF

Après 8 mois d’investissement de la société Performances, promoteur de ce programme Energie Eau Solidarité Foundiougne, les conditions sont maintenant créées pour le lancement du programme EESF.

  • Le cadre de gestion du programme (EESF) est mis en place et bénéficie d’un appui financier de la Fondation Veolia pour ses 6 premiers mois d’activité.
  • Une convention cadre définit les partenariats stratégiques sur lesquels s’appuiera le programme EESF ; elle a été officiellement validée par l’Agence Sénéglaise d’Electrification Rurale (ASER), le Programme Régional Energie Pauvreté (PREP), le Programme Eau Potable et Assainissement pour le Millénaire (PEPAM), le Conseil Régional de Fatick (CRF), le programme AREED de l’ONG ENDA Tiers Monde.
  • Des semences de Jatropha Curcas (Tabanani) ont été distribuées auprès de 10 groupements de producteurs pour la plantation d’environ 400 ha dans une vingtaine de villages.

Enfin, une première pluie significative tombée le 30 juin 2008 marque le début de la campagne agricole 2008 dans le département de Foundiougne, et le démarrage opérationnel du volet ‘biocarburant’ du programme EESF.

Bruno Legendre

Culture du Jatropha

Introduction Le programme Eau Energie Solidarité Foundiougne (EESF) se propose de développer en partenariat avec des collectivités locales et des organisations de producteurs une filière locale de production de biocarburants à partir de Jatropha. L’étendue de ce programme, qui vise 3000 ha de plantations réparties sur 6 communautés rurales du département de Foundiougne, impose un accompagnement technique rapproché des producteurs. Note agronomique L’objectif de la note agronomique ci-jointe est de (…)

Introduction

Le programme Eau Energie Solidarité Foundiougne (EESF) se propose de développer en partenariat avec des collectivités locales et des organisations de producteurs une filière locale de production de biocarburants à partir de Jatropha.

L’étendue de ce programme, qui vise 3000 ha de plantations réparties sur 6 communautés rurales du département de Foundiougne, impose un accompagnement technique rapproché des producteurs.

Note agronomique

L’objectif de la note agronomique ci-jointe est de faire une synthèse des connaissances actuelles concernant la culture de Jatropha et d’identifier les contributions que le programme EESF pourra y apporter.

Elle aborde les points suivants :

  • Caractéristiques biologiques de la plante
  • Variabilité génétique et choix des semences utilisées par le programme
  • Mise en place des plantations
  • Besoins en eau et maîtrise de l’eau
  • Entretien des plantations
  • Qualités agronomiques du Jatropha (restauration des sols, protection de l’environnement et des cultures, utilisation du tourteau)
  • Risques environnementaux associés au développement du Jatropha
  • Parasites du Jatropha

Le Programme EESF

Les ressources humaines mobilisées pour la mise en œuvre du programme Energie Eau Solidarité Foundiougne lui permettront d’assurer un suivi agronomique du développement de la culture du Jatropha dans la région ciblée.

  • Le promoteur du programme, qui en définit les orientations stratégiques, est agronome
  • Le programme prévoit le recrutement d’un agronome à temps plein
  • Un des cofondateurs d’ASADER (Association ‘Savoirs pour le Développement Rural’, qui accompagne la mise en œuvre du programme EESF), est président de l’association des entomologues africains
  • Un partenariat stratégique avec la société SODEFITEX (spécialisée dans l’exploitation du coton) prévoit l’implication de son département Bamtaare (chargé de la coordination de toutes les opérations de développement rural : formation, communication, financement, diversification des activités…) dans l’accompagnement technique des agriculteurs.

Le programme EESF comprend une importante composante collecte et analyse de données, qui permettra une meilleure connaissance des possibilités de développement de la culture du Jatropha dans le département de Foundiougne. Ainsi :

  • En septembre/octobre 2008, le programme constituera son stock de semences pour la campagne 2009 à partir de la production locale endémique. Chaque lot de semence sera caractérisé par son origine, le poids de 1000 grains, le ratio graines/coques, la teneur en huile, la composition de l’huile (on sait que chez certaines espèces l’huile extraite présente une plus faible teneur en acides polyinsaturés, ce qui produit un carburant de meilleure qualité)
  • Les plantations (l’objectif est de semer 400 ha en 2008) feront l’objet d’un suivi continu. Un échantillon représentatif de parcelles sera caractérisé (localisation, analyses de sols, pluviométrie) et des données sur le développement des plants y seront périodiquement collectées (taux de germination, taux de survie, croissance des plants, floraison, production de graines…)
  • Un suivi environnemental sera mis parallèlement en place, prenant en compte l’évolution de la végétation dans les parcelles plantées, ainsi que de l’état des sols, l’identification de parasites…

Toute information collectée dans le cadre du projet EESF fera l’objet de publications largement diffusées sur internet, contribuant ainsi à l’amélioration des connaissances au niveau global.

Bruno Legendre

Cameroun : les Etats-Unis vont financer à hauteur de 600 millions de francs CFA, deux études dans le secteur de l’énergie

Le Cameroun et les Etats-Unis viennent de signer deux accords portant don américain de 600 millions francs CFA pour des études de construction d’une centrale à gaz à Limbe (Sud-Ouest) et l’aménagement d’une structure hydroélectrique à Bini Warak (Adamaoua).

Le Cameroun, qui possède le deuxième potentiel hydroélectrique en Afrique subsaharienne après la RD Congo, connaît une augmentation de sa demande en énergie électrique de 6% par an. Il a du faire face, il y a deux années, à une grave crise énergétique qui a sérieusement perturbé l’activité économique et les ménages.

C’est en septembre 2007 que le gouvernement camerounais a sollicité l’USTDA pour une assistance à la préparation de projets.

Les études pour la mise sur pied des deux structures débuteront en juin 2008 et dureront 12 mois. Elles seront financées par l’Agence américaine pour le commerce et le développement (USTDA).

AES-SONEL, qui détient le monopole de la production, du transport et de la distribution de l’énergie électrique au Cameroun depuis juillet 2001 (depuis la privatisation de la Société nationale de l’électricité (SONEL), dispose actuellement d’une capacité installée de 956 mégawatts.

Le Cameroun était représenté à la cérémonie par son ministre de l’Eau et de l’Energie, Jean Bernard Sindeu et les Etats-Unis par Janet E. Garvey, leur ambassadrice à Yaoundé.


Source : un article publié le 20 mai 2008 sur le site de African Manager

René Massé

Essais comparatifs de deux moteurs diesels, l’un alimenté à l’huile de palme et l’autre, au gasoil

Ce document a été réalisé en juin 2006 par Gilles Deschepper et réactualisé depuis. Il s’agit d’un rapport d’essais comparatifs de deux moteurs diesel identiques alimentés, l’un avec du gasoil et l’autre, avec de l’huile de palme.

L’auteur de l’étude a fait fonctionner en parallèle les deux moteurs pendant 150 heures durant lesquelles il a effectué une série de mesures afin d’obtenir une comparaison continue de leurs fonctionnements.

Même si des tests plus longs (500 à 1 000 heures) doivent être menés pour confirmer les premiers résultats, l’étude montre que l’emploi de l’huile de palme comme carburant ne pose aucun problème majeur pour le moteur choisi (FIELDMARSHALL FM-II).

Pour en savoir plus sur la méthode suivie et les résultats obtenus, le rapport complet est à télécharger ci-dessous :

Jérome Levet, René Massé

Singapour : bientôt, un important centre de recherches consacré à l’énergie solaire

Le Solar Energy Research Institute of Singapore (SERIS) s’est vu allouer une somme équivalente à plus de 60 millions d’euros sur cinq ans, soit plus du tiers du budget consacré aux énergies propres à Singapour.

SERIS sera soutenu par l’Université Nationale de Singapour (National University of Singapore, NUS) et le bureau des énergies propres (Clean Energy Programme Office, CEPO), créé en avril 2007 pour coordonner le travail des différentes agences gouvernementales sur le dossier des énergies propres.

L’équipe initiale sera composée de 25 chercheurs encadrés par le professeur allemand Joachim Luther. Avant de prendre sa retraite en 2006 Joachim Luther était président de l’Institut Fraunhofer pour les systèmes à énergie solaire, le plus grand centre de recherche européen dédié à l’énergie solaire, basé à Fribourg.

SERIS devrait compter 90 chercheurs d’ici 2013. L’objectif du centre est de diminuer de plus de moitié le coût de l’énergie solaire dans les années à venir ; pour cela, trois thématiques vont être développées : les cellules photovoltaïques à base de silicium, les cellules à base de nouveaux composants organiques ou hybrides (dans la continuité de recherches déjà en cours à NUS), et les matériaux et composants innovants pour le bâtiment (revêtement pour les fenêtres, climatisation alimentée à l’énergie solaire, etc).

En parallèle, Singapour a convaincu des entreprises comme NorSun, (compagnie scandinave qui projette de construire une unité de production de wafers de silicium monocristallin) et Oerlikon (multinationale d’origine suisse impliquée, entre autres, dans le développement et la production de modules solaires à couches minces de silicium) de venir s’installer dans la ville-état.


Source : un article publié le 15 mai 2008 sur le site de Bulletins-électroniques.com, un service ADIT.

René Massé

Protocoles de tests de foyers économes

Protocoles de test destinés à des structures locales pour évaluer les performances en laboratoire et sur le terrain des foyers de cuisson.

Est proposé une revisite des tests standards non adaptés au développeur et diffuseur de foyers économes.

L’objectif n’est plus de proposer un test permettant de comparer l’ensemble des foyers existants (sans grand intérêt) mais de connaître les performances du foyer dans les conditions locales en laboratoire et sur le terrain (comparer au modèle traditionnel ou améliorer ses performances par des modifications de paramètres internes).

Les protocoles sont fournis dans les fichiers proposés en téléchargement ci-dessous ; le test de terrain a été validé par un bureau d’études d’accréditation des marchés carbone et permet de valider la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre en situation réelle.

Jean-François Rozis

Angola : approbation de la réhabilitation du barrage hydroélectrique de Kunge

Le conseil des ministres a approuvé, le mercredi 28 mai 2008 à Luanda, le contrat sur la réhabilitation du barrage hydroélectrique de Kunje, situé sur la rivière Kunje, à quelque 9 kilomètres, au nord de la municipalité de Camacupa, dans la province de Bié (centre).

Présidée par le Chef de l`État angolais, M. José Eduardo dos Santos, la 5ème réunion ordinaire de l’organe collégial du gouvernement a analysé le projet de résolution homologuant le processus d’acquisition de la totalité des actions détenues par le groupe Total dans « FINA Pétrole » d’Angola, en faveur de la Sonangol-EP, et autorisé le ministre des Finances à élaborer les mécanismes de régularisation.


Source : un article publié sur le site de Angola Press le 28 mai 2008.

René Massé