Madagascar : le manuel Jatropha

Un guide pour l’exploitation intégrée de la plante Jatropha à Madagascar

« Le Manuel Jatropha »

Reinhard K. Henning & Tianasoa Ramorafeno

PLAE (Programme de Lutte Anti-Érosive)

novembre 2005

20 pages

Ce guide pratique pour la culture de Jatropha à Madagascar a été établi pour l’atelier de démonstration du PLAE (Programme de Lutte Anti-Érosive) à Marovoay, le 21 novembre 2005.

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Burkina Faso : projet d’accès à l’énergie

Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 26 juillet 2007 le financement d’un projet d’accès à l’énergie d’un montant de 38,8 millions de dollars EU.

CONDITIONS

Différé d’amortissement : 10 ans

Échéance : 40 ans

DESCRIPTION DU PROJET

Ce projet vise à renforcer l’accès aux services d’électricité et à en améliorer le niveau de qualité. Il consistera spécifiquement à financer :

  • A financer la réhabilitation, l’extension et la densification du réseau dans les zones urbaines et périurbaines,
  • A élargir l’accès aux services d’électricité dans les zones rurales, périurbaines et isolées, et
  • A mettre en œuvre des campagnes de communication pour promouvoir l’utilisation rationnelle de l’énergie.

Il financera en outre un processus de gestion durable de l’approvisionnement en bois de feu au sein des communautés, des initiatives de substitution de combustibles et des campagnes de formation et de sensibilisation correspondantes.

Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter Christopher Walsh par téléphone (202-473-4594) ou par courrier électronique (cwalsh@worldbank.org).


Source : Banque Mondiale.

René Massé, Xavier Dufail

Nigeria : début de la production de bio-carburant à partir de la canne à sucre

Le gouvernement de l’État de Kaduna, dans le nord-est du Nigeria, a commencé à produire du carburant à partir de la canne à sucre dans un effort pour développer une source d’énergie alternative, a rapporté mardi l’agence de presse nigériane.

Sani Bello, commissaire d’État nigérian pour les sciences et la technologie, a déclaré lundi à Kaduna que ce projet visait à son début à produire 100 litres de bioéthanol par jour.

Selon lui, le gouvernement d’État a dépensé presque 15 millions de nairas (130.000 dollars) pour mettre en œuvre le projet et il cherchera à augmenter bientôt la production à 300 litres par jour.

M. Bello a fait savoir que le gouvernement d’État envisageait également d’utiliser du maïs et du manioc comme matières premières dans ce projet.


Source : article publié le 16 septembre 2008 sur le site de Xinhuanet

René Massé, Xavier Dufail

Les promesses du photovoltaïque

Aux États-Unis, des chercheurs ont mis au point une cellule dépassant les 40 % de rendement. Ailleurs, les technologies à bas coût progressent aussi rapidement.

Un laboratoire américain a annoncé cet été avoir conçu une cellule photovoltaïque de 41 % de rendement.

En Europe, 4000 chercheurs se sont réunis mi-septembre 2008 à Valence à la Conférence européenne sur l’énergie solaire, et annoncent de nouvelles technologies qui permettront de fabriquer des panneaux photovoltaïques à moindre coût.

De hauts rendements d’une part, de faibles coûts de l’autre, cela aura pour conséquence d’abaisser le coût des installations et par là même de faciliter leur déploiement.


Source : un article de M. Matthieu Quiret publié le 22 septembre 2008 sur le site Les Echos

René Massé, Xavier Dufail

Sénégal : politique de développement de la biomasse énergie

Présentation de la politique de développement de la biomasse énergie du Sénégal par M. Ibrahima NIANG, de la Direction de l’Énergie.

« Politique de développement de la biomasse énergie au Sénégal »

Présentation PowerPoint de M. Ibrahima NIANG

Direction de l’Energie

19 pages

Mai 2008

Elle a été donnée dans le cadre du Marché des énergies renouvelables au Sahel et en Afrique de l’Ouest (MERS-AO) qui s’est tenu du 26 au 29 mai 2008 au Palais des Congrès à Niamey.

Dans cette présentation ont été fusionnées la présentation du PERACOD et celle de la Direction de l’Énergie.

Le compte-rendu de cette manifestation est disponible sur le site du Peracod.

René Massé, Xavier Dufail

Sénégal : la production et la commercialisation de briquettes de biocharbon

Le BRADES : un opérateur engagé dans la production et la commercialisation de briquettes de biocharbon à partir de résidus de charbon de bois et d’argile

L’entreprise B R A D E S : Bureau de Recherche/Action pour le Développement Solidaire au Sénégal

Présentation Power Point
14 pages

2008

Présentation de M. Thié Diarra, responsable du BRADES, donnée dans le cadre du Marché des énergies renouvelables au Sahel et en Afrique de l’Ouest (MERS-AO) qui s’est tenu du 26 au 29 mai 2008 au Palais des Congrès à Niamey.

Après une présentation de l’entreprise BRADES, ce document explique le processus de mise en place de l’unité de production et de vente de biocharbon, avant d’exposer les principaux résultats obtenus, en les comparant à ceux obtenus avec du charbon de bois.

Le compte-rendu de cette manifestation est disponible sur le site du Peracod.

René Massé, Xavier Dufail

Best Practices For Sustainable Development Of Micro Hydro Power In Developing Countries

Smail Khennas et Andrew Barnett, en association avec le London Economics & deLucia Associates, Cambridge Massachusetts, USA. 199 pages, 2000.

Ce rapport synthétise les expériences du développement de la filière microhydraulique au Sri Lanka, Pérou, Népal, Zimbabwe et Mozambique.

Ce rapport essaye d’extraire les bonnes pratiques de l’analyse de ces expériences. Des centrales hydro-électriques micro sont définies en tant qu’installation ayant une capacité entre 10 kilowatts et 200 kilowatts.

Le document fournit une analyse économique comparative fine et rigoureuse du coût et des retours financiers d’un échantillon d’installations situées dans ces cinq pays. Il propose aussi des éléments macroéconomiques, financiers et institutionnels qui semblent importants pour le développement de cette filière.

Ce document est téléchargeable à l’adresse suivante :
http://www.microhydropower.net/down….

Imedia

Hydroélectricité et centrales hydroélectriques : généralités

article général

L’hydroélectricité est l’une des plus anciennes techniques permettant de produire de l’électricité. C’est une technologie fiable, très rentable à long terme et environnementale.

Principe de l’hydroélectricité : capter la force motrice de l’eau pour produire de l’électricité

Une masse d’eau en mouvement possède une énergie hydraulique. Le principe de l’hydroélectricité est de capter et convertir cette énergie hydraulique en énergie mécanique puis électrique : l’eau entraîne la rotation d’une turbine qui, accouplée mécaniquement à un alternateur l’entraîne en rotation afin de produire de l’électricité.

Il existe deux types d’aménagements :

  • les aménagements « gravitaires » qui utilisent les « chutes d’eau » (grands barrages et centrales au « fil de l’eau » voir plus bas), ce sont les ouvrages les plus répandus ;
  • les « usines marémotrices » qui utilisent les mouvements des mers dûs aux marées et aux courants marins.

Les aménagements gravitaires

Dans ce cas, la puissance hydraulique disponible résulte de la conjonction de deux facteurs

  • La hauteur de la chute, ou dénivellation du cours d’eau ;
  • Le débit de la chute ;

La conversion de cette énergie en énergie électrique dépend également du rendement des installations soit le rapport Puissance électrique/Puissance Potentielle de la chute d’eau. Il est en en moyenne de 0.7, ainsi pour une simple estimation on prend un rendement de 70%.

On peut alors calculer le potentiel hydroélectrique d’un cours d’eau par la formule suivante :

P = Q . H . g . e
P : Puissance potentielle de la turbine en kW

Q : Débit de la chute en m3/s

H : Hauteur de chute en mètres

g : Constante de gravité (≈10N/kg)

e : Efficacité de la turbine (on choisit généralement 0,7 pour une estimation)

En pratique : les aménagements hydroélectriques

Un aménagement hydroélectrique se compose :

  • d’ouvrages de génie civil plus ou moins important selon la taille de l’ouvrage, qui permet d’orienter le débit du cours d’eau vers les installations hydromécaniques. Selon les cas, il peut s’agir :
    • d’un barrage ;
    • des ouvrages de dérivation (canal, conduite forcée, canal de fuite) ;
    • du bâtiment de la centrale (qui abrite les éléments hydromécaniques) ;
  • d’une installation hydromécanique, qui transforme l’énergie hydraulique en énergie mécanique, il s’agit :
    • de la turbine ;
    • de ses éléments de régulation (vannes) ;
  • d’une installation électromécanique, qui transforme l’énergie mécanique en énergie électrique, il s’agit :
    • de l’alternateur ;
    • éventuellement d’un élément de couplage entre la turbine et l’alternateur ;
  • d’une installation électrique :
    • un système de contrôle ;
    • un système de régulation ;
    • un système distribution du courant électrique (transformateur).

Cependant, il est à noter qu’un aménagement hydroélectrique et toujours un cas particulier : les éléments cités ci dessus sont choisis en fonction de la taille et du type du cours d’eau à équiper ainsi que de la puissance électrique que l’on souhaite produire.

Classification des ouvrages

On distingue deux types d’équipements hydroélectriques :

Les grands barrages dont la puissance est supérieure à 10 MW. Il s’agit de grands ouvrages, très coûteux, dont la constructions prend de nombreuses années les impacts environnementaux sont importants (inondations de vallées, déplacements de populations…). Ces ouvrages sont connectés aux réseaux électriques nationaux.

La petite hydroélectricité dont la puissance est inférieure à 10MW. Il s’agit principalement d’ouvrages « au fil de l’eau » dont les impacts écologiques sont minimes. Ces centrales sont souvent utilisés pour des réseaux isolés ont un potentiel de développement important pour l’électrification des PVDs.

Pour en savoir plus sur la petite hydroélectricité voir l’article suivant :

> Petites centrales hydroélectriques : généralités.

Coût de l’hydroélectricité

Malgré des coûts de réalisation généralement élevés, les coûts de maintenance sont raisonnables, les installations sont prévues pour durer longtemps, et l’énergie de l’eau est gratuite et renouvelable si elle est bien gérée . Donc le bilan est plutôt positif, c’est un des systèmes de production d’électricité les plus rentables.

Impacts environnementaux

L’hydroélectricité est considérée comme une énergie propre et inépuisable, contrairement au pétrole ou au gaz naturel.

L’utilisation d’énergie de source hydraulique plutôt que provenant de sources non renouvelables est globalement positive pour l’environnement. Cependant les impacts environnementaux peuvent être très importants, surtout lors de la mise en place de structures souvent lourdes permettant la récupération d’énergie hydraulique.

Ces impacts varient avec le type et la taille de la structure mise en place : ils sont faibles s’il s’agit d’exploiter les chutes d’eau naturelles (ouvrages « au fil de l’eau ») mais ils deviennent très importants s’il s’agit de créer des barrages et des retenues d’eau artificielles.

Quelle que soit la taille de l’installation, il faut néanmoins faire de sérieuses études d’impact sur l’environnement avant de construire une installation hydraulique (une centrale au fil de l’eau peut par exemple perturber la migration de certaines espèces, une « échelle à poissons » doit alors être installée).

Le bilan en gaz à effet de serre des systèmes hydroélectriques est à priori positif. Il faut néanmoins tenir compte qu’il faut plusieurs années avant que le CO2 dépensé lors de sa construction soit compensé par l’électricité produite. Par ailleurs, de récentes recherches émettent de très sérieux doutes sur le bilan en gaz à effet de serre des systèmes hydroélectriques : l’activité bactériologique dans l’eau des barrages (surtout en régions tropicales) relâcherait d’énormes quantités de GES (pour en savoir plus voir l’article : « Les barrages plus polluants que les centrales à charbon » publié dans Nature en novembre 2006).

Pour en savoir plus sur la petite hydroélectricité et l’environnement voir également l’article : « Petite hydroélectricité et environnement« 


Pour d’autres informations sur l’hydroélectricité (guides et articles techniques…) voir l’article : Petites centrales hydroélectriques : généralités.

Jérome Levet

Turbine Pelton

Gret-2006, 7 pages

Cette fiche technique présente de manière synthétique la turbine Pelton avec ses grands principes de construction, d’installation et de maintenance.


Machine hydraulique au fonctionnement simple, le principe de la turbine repose sur la transformation de l’énergie potentielle de l’eau, évaluable par la pression, en énergie cinétique. D’une conception accessible, le faible nombre de pièces mis en jeu en fait une turbine particulièrement robuste.

La plage d’utilisation des turbines Pelton est très large, avec notamment des roues à augets qui peuvent atteindre une dizaine de mètres de diamètre. Dans le cas de la micro hydraulique, ce type de turbine est particulièrement adapté à des chutes supérieures à une cinquantaine de mètres et avec des débits compris entre 0,1 et 7 m3/s.

Jacques Monvois, Gret

Sénégal : Ndelle, premier village entièrement alimenté par l’énergie solaire

Solar 23 et son partenaire sénégalais énergie R ont installé à Ndelle (région de Fatick), une centrale solaire d’une capacité de 8,34 kWc. C’est un premier village sénégalais entièrement couvert par des réseaux en îlotage au Sénégal.

L’inauguration a eu lieu mercredi 17 septembre 2008, en présence du ministre de l’Energie Samuel Sarr et de l’ Ambassadeur d’Allemagne Mme Doretta Loschelder.

Trois acteurs se sont associés à Solar 23 et son partenaire sénégalais Energie R pour finaliser ce projet et en faire un exemple de mini-réseau d’électrification rurale au Sénégal. Il s’agit du programme « Toits solaires pour les écoles et les institutions allemandes à l’étranger » de la Deutsche Energie Gmbh (Dena) ; de l’Agence allemande de l’énergie et du Ministère fédéral de l’ Economie et de la Technologie (Bmwi).

« Ndelle, qui compte plus de 800 habitants et possède plusieurs structures scolaires et commerciales, produit maintenant sa propre électricité et peut ainsi devenir un exemple d’électrification moderne pour le Sénégal et ses régions », s’est félicité le représentant du projet Solar23, M. Nicolas Rohrer. Selon Mme Loschelder, cette technologie innovatrice « made in Germany » permet de produire de l’énergie dans les endroits décentralisés pour ainsi construire un mini-réseau électrique, auquel pourront se raccorder d’autres villages dans le futur.

D’après ces responsables, il est possible avec ce genre d’ installation de proposer une alimentation en courant électrique rentable et fiable grâce à la longue durée de vie des équipements. « La grande distance séparant le village du réseau électrique public fait qu’un réseau en îlotage est indispensable », a témoigné M. Sarr. Par ailleurs, deux extensions , implantées à deux autres endroits du village, permettront de produire plus d’électricité. Sur le toit du dispensaire, est installé un chauffe-eau solaire et cet accès rapide à l’eau chaude représente une grande amélioration du confort et de l’hygiène.


Source : un article publié sur le site de Rewmi

> Consultez aussi le dossier sur le site du Peracod

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé