Ethiopie : des paysans échaudés par les promesses des biocarburants

Depuis 10 ans, Ashenafi Chote avait réussi à faire vivre sa famille en cultivant sa terre à Sodo, dans une région éthiopienne frappée par la sécheresse. Mais depuis sa reconversion dans la culture du ricin pour les biocarburants, il a presque tout perdu.

Comme des milliers de fermiers dans le district de Wolaytta (350 km au sud de la capitale Addis Abeba), souvent frappée par la sécheresse et les pénuries alimentaires, M. Ashenafi s’est tourné, sous l’impulsion du gouvernement, vers la production du ricin, dont l’huile est utilisée comme biocarburant.

Mais aujourd’hui, ce fermier vivant près de la localité de Sodo dépend de l’aide alimentaire et humanitaire.

« J’ai fait une erreur. Avant je récoltais quatre quintaux de maïs à chaque récolte, et j’en tirais plus de 2.400 birr (240 dollars), mais maintenant j’ai perdu mon précieux revenu. Je n’aurais pas dû accepter leur offre », lâche-t-il à l’AFP en regardant son champ d’un air dépité.

Plus de 9.500 fermiers dans cette région ont planté du ricin sur 2.350 hectares de terres arables.

Le gouvernement, qui tente d’acquérir une indépendance énergétique et souffre de la hausse des prix mondiaux du pétrole, a alloué 400.000 hectares à des compagnies étrangères dans le cadre d’une stratégie nationale de développement des biocarburants lancée en 2007.

Le million de kilomètres carrés de l’Ethiopie, plus grand pays de la Corne de l’Afrique, n’a été cultivé qu’à hauteur de 18% et attire de plus en plus d’investisseurs dans les biocarburants.

« Il s’agit d’un secteur de développement très important. La balance des paiements (pour les hydrocarbures) est très élevée et nous voulons diminuer ce fardeau en encourageant l’investissement privé », explique à l’AFP Melis Teka, directeur adjoint pour la régulation de l’énergie et le développement des biocarburants au ministère éthiopien des Mines.

« Mais aucune terre arable ne peut être allouée pour ces cultures », assure-t-il.

Pourtant, dans la région de Wolaytta, qui sort de huit mois de sécheresse et où la moitié des deux millions d’habitants souffrent de pénuries alimentaires, ce sont les terres arables – auparavant plantées de maïs, de manioc ou de patate douce – qui sont utilisées pour les biocarburants.

Dans un rapport publié début octobre, l’agence de l’ONU pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a tiré la sonnette d’alarme à propos de la réaffectation des terres agricoles aux biocarburants, qui sont accusés d’aggraver la crise alimentaire mondiale.

De leur côté, les fermiers de Wolaytta accusent la compagnie américano-israélienne Global Energy, qui a acquis 2.700 hectares dans la région, de les avoir trompés avec de fausses promesses, notamment financières.

« Des experts sont venus nous présenter le projet disant que nous aurions trois récoltes par an, qu’ils nous paieraient 500 birr rien que pour le travail », explique Borja Abusha, 45 ans et père de huit enfants.

« Après six mois, nous n’avons toujours pas de récolte et ils n’ont pas respecté leurs promesses de couvrir les coûts. On reste sans rien et affamés », ajoute-t-il.

Gebremedhine Birega, défenseur de l’environnement, déplore « le manque d’études préalables » et des « pratiques inacceptables dans des zones où il y a de l’insécurité alimentaire ».

Le patron de Global Energy, Yanai Man, répond à l’AFP que sa société « n’autorise pas les paysans à faire pousser le ricin sur plus d’un tiers de leur terrain. Donc, nous ne faisons pas baisser la production de nourriture ».

Selon M. Man, Global Energy a déjà investi près de deux millions de dollars dans ce projet. La compagnie prévoit de mettre en place des écoles, des dispensaires et de lutter contre l’appauvrissement des sols. Il reconnaît cependant que les paysans n’ont pas encore reçu l’argent promis « à cause d’un délai bancaire ».


Source : un article publié sur le site de Romandie News le 1er novembre 2008.

René Massé

Madagascar : début des travaux d’extension de la centrale hydro-électrique d’Andekaleka

La centrale hydro-électrique d’Andekaleka sera équipée d’un troisième groupe électrogène de 34 MW. Les travaux assurés par une société chinoise ont commencé depuis le 15 octobre 2008.

Le coût total s’élève à 24 millions d’euros. Il est financé par la Banque arabe de développement (BADEA) ainsi que le Fonds koweitien. La société chinoise Syno-Hydro est le maître d’œuvre des travaux. Selon Bernhard Romahn, directeur général de la Jirama, c’est l’une des plus importantes sociétés d’ingenierie en Chine avec près de 100 000 employés.

La Jirama entame un important chantier. Elle vient de lancer les travaux d’extension et de dragage du bassin de stockage
d’eau d’Andekaleka : la plus grande centrale hydroéléctrique du pays sera équipée d’un troisième groupe d’une puissance de 34MW pour renforcer les deux autres qui fonctionnent actuellement, ayant chacune une capacité de 29MW. Ce qui portera à 92 MW la puissance totale installée dans cette infrastructure.

« Ce troisième groupe devra entrer en fonction en décembre 2010. Mais pour effectuer les travaux, la centrale devra être arrêtée temporairement durant deux à trois semaines en 2009 », explique Bernhard Romahn, directeur général de la Jirama.

Un autre projet d’installation d’un quatrième groupe de 34MW est également sur route. Il sera financé par la Banque européenne d’investissement (BEI) jusqu’à hauteur de 22 millions d’euros.
« L’accord de principe pour le financement est déjà obtenu. Les dossiers devront être bouclés et ce quatrième groupe devra entrer en fonction vers le mois de mars 2011 » précise le directeur général de la Jirama.

Andekaleka est située sur le versant est de Madagascar, à environ 160 kilomètres de la capitale. Elle fournit près de 30% de l’énergie qui alimente le réseau interconnecté d’Antananarivo. Implantée en pleine zone montagneuse, l’ensablement du bassin d’alimentation en eau des turbines causé par l’érosion constitue le principal problème d’Andekaleka, d’où la nécessité d’un dragage. L’étiage durant la saison sèche constitue également un important problème que les techniciens devront résoudre et l’installation de groupes supplémentaires n’est pas pour arranger les choses.


Source : un article de Mahefa Rakotomalala en date du 23 octobre 2008, diffusé sur le site de L’Express de Madagascar.

René Massé

Le développement durable des bioénergies dans l’UEMOA

Évaluation du potentiel de production de bioénergie des pays de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine.

« Sustainable Bioenergy Development in UEMOA Member Countries »

United Nation Foundation

octobre 2008

152 pages

28 pages (Executive summary)

(documents en anglais)

L’objectif de ce rapport est d’évaluer le potentiel du secteur de l’agriculture dans la production de bioénergie et d’identifier les obstacles dans les pays membres de l’UEMOA, tout en prenant en compte le besoin vital de sécurité alimentaire dans la région.

UEMOA : Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine, dont les 8 membres sont : Bénin, Burkina Faso, Cote d’Ivoire, Guinée-Bissao, Mali, Niger, Sénégal, et Togo.


Source : United Nations Foundation. (en anglais)

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Réflexions sur les biocarburants

Cet article présente une série de réflexions ou points de vue sur les biocarburants et leurs impacts sur le développement aussi bien dans les pays en développement que dans les pays industrialisés.

Source : Site internet de la Revue Sciences et Développement

Date de parution : 6 décembre 2007

L’adoption des biocarburants doit se fonder sur une évaluation minutieuse de leurs avantages et coûts potentiels, et non sur un acte de foi. Aussi il est nécessaire de développer la recherche en ce domaine, appliquée aux réalités et essences locales au lieu d’importer les licences et technologies mal adaptées. L’exemple du Brésil y est analysé.
Télécharger le texte complet en Anglais

La réussite de l’industrie brésilienne de l’éthanol produit à base de canne à sucre doit beaucoup aux investissements massifs entrepris dans l’infrastructure et la recherche. Un reportage de Carla Almeida. Télécharger le texte complet en Anglais

Le biocarburant est prometteur pour l’Afrique mais la recherche permettant d’en profiter, et d’en identifier les inconvénients, n’a toujours pas été réalisée. Un reportage de Kimani Chege. Télécharger le texte complet en Anglais

Selon Maureen Wilson, la production des biocarburants doit être exploitée en Afrique car elle représente une bouée de sauvetage pour les pays producteurs victimes des réformes de l’Union Européenne dans le marché du sucre en 2006 . Lire le texte complet en Anglais

Par contre, Siwa Msangi attire l’attention sur la menace que la révolution des biocarburants pourrait représenter pour la sécurité alimentaire des pauvres et sur la nécessité de mettre en place des politiques internationales solides pour assurer que la révolution des biocarburants ne mette la sécurité alimentaire des pauvres en danger. Télécharger le texte complet en Anglais

En cultivant de nouveaux produits destinés à la production de biocarburants, les agriculteurs prennent des risques car selon William Dar, Directeur général de l’ICRISAT, des recherches sont encore nécessaires sur les rendements, la domestication et les parasites. L’article donne quelques pistes à éluder pour atténuer ces risques.Télécharger le texte complet en Anglais

Les biocarburants offrent un potentiel énorme, mais d’après S. Arunga-Olende ils posent également des défis qui nécessiteront l’élaboration de politiques de développement solides et cohérentes. Pour plus de détails sur les avantages et risques des biocarburants pour les pays en développement, lire le texte complet en Anglais

Pépin Tchouate

Afrique : 5 prix au concours 2008 du Developpement Marketplace de la Banque mondiale

L’Afrique subsaharienne a obtenu cinq prix d’une valeur maximale de 200 000 dollars à l’issue du concours 2008 du Development Marketplace. Trois des cinq projets lauréats concernent l’énergie : celui du Sénégal (moteur hors-bord à biocarburant produit localement), de la Tanzanie (production de biocarburant à partir de noix locales non comestibles), et celui de l’Ouganda (avec le projet refroidisseur à lait à base d’énergies renouvelables pour les petits exploitants de laiteries)

Development Market place est un programme compétitif de dons qui identifie et finance des projets innovants qui sont au premier stade de leur réalisation et qui pourrait avoir un impact considérable et être transposable ailleurs. Le concours qui avait cette année pour thème l’agriculture durable a attiré près de 1 800 candidatures.

Pour la première fois, l’Afrique a été représentée par 35 candidatures. Plus de 4 millions de dollars ont été attribués aux 22 projets gagnants dont les lauréats sont originaires de 16 pays.

Les cinq lauréats africains sont le Nigéria (avec son projet utilisation des résidus de manioc pour l’élevage des chèvres), le Sénégal, la Tanzanie, l’Ouganda et l’Ethiopie (système de localisation électronique reliant les producteurs de café aux marchés).

Le projet venu du Sénégal aidera les agriculteurs et les pêcheurs de 40 communautés à produire leur propre biodiésel au moyen d’une méthode de transmission d’énergie fonctionnant à l’huile de graines non raffinée provenant directement de la presse à froid, ce qui leur permettra de réduire leurs coûts de production.

Le projet de l’Ouganda présentait des idées novatrices pour la réfrigération du lait par l’adaptation des réfrigérants utilisés pour le refroidissement de la bière.


Sources :
Un article diffusé en anglais sur le site de Development MarketPlace

un article diffusé le 20 octobre 2008 sur le site deAfrican Manager

René Massé

Sénégal : construction locale de petits aérogénérateurs. L’expérience du projet EolSénégal.

La démarche du Centre International de Formation et de Recherche en
Énergie Solaire (CIFRES) s’inscrit dans un contexte rural difficile. Le projet
EolSénégal de construction d’éoliennes de petite puissance marque la volonté d’apporter une solution locale innovante, compétitive et durable pour l’électrification de territoires isolés.

À l’instar des projets utilisant les éoliennes mécaniques, les projets éoliens de production électrique ont connu de nombreux problèmes techniques, notamment en ce qui concerne la maintenance. Avec pour conséquence le spectacle de « cadavres éoliens » visibles sur les principaux axes routiers du nord du Sénégal. En effet, si ces contre-références ont fait du tort à la filière, c’est par défaut d’anticipation et mauvaise connaissance des cycles d’investissement.

Comme pour tout projet d’électrification rurale, les projets de petit éolien nécessitent la mise en œuvre de systèmes techniques fiables et durables. Les conditions de cette pérennité sont :

- la mise en place d’un système de gestion/exploitation adapté ;

- la garantie d’une maintenance locale nécessitant un savoir-faire et une provision des frais de maintenance ;

- la disponibilité des pièces de rechange.

L’échec répété de la majorité des projets d’électrification rurale éolienne dans les pays du Sud est dû en grande partie à la non-disponibilité des pièces de rechanges. Ceci est d’autant plus vrai que le réseau de compétences techniques pour la maintenance et le matériel est insuffisamment maillé pour rester dans l’aire des projets éoliens, d’où l’importance de la mise en place d’un réseau local de savoir-faire.

Dans cet objectif, le CIFRES travaille à la mise en place d’une filière locale de fabrication et de maintenance de petits aérogénérateurs (destinés à la production d’électricité) en s’imposant les restrictions suivantes :

- Un minimum de 95 % de matériaux locaux pour la fabrication des éoliennes ;

- Une production entièrement réalisée au Sénégal ;

- Une maintenance assurée localement.

En mettant en place le projet EolSénégal, les objectifs visés sont :

- Rendre l’électricité accessible aux populations rurales éloignées du réseau.

- Démontrer la faisabilité et l’intérêt de projets d’électrification rurale par petit éolien.

- Contribuer à l’indépendance énergétique et au développement industriel du pays.

- Créer des emplois et un pôle de compétences local dans le domaine du petit éolien.

Retrouvez la totalité de l’article dans le numéro 79 de Liaison Énergie-Francophonie consacré à l’énergie éolienne.

René Massé, Xavier Dufail

Mali : inauguration de la première centrale solaire

La première centrale solaire du Mali a été inaugurée le 7 octobre 2008 à Kimparana (à 450 km au sud de Bamako).

La centrale solaire de Kimparana est composée de 2 242 m2 de panneaux photovoltaïques, représentant une puissance installée de 72 kWc. Elle a coûté 528 millions de Fcfa.

Réalisée dans le cadre d’un partenariat public -privé – communauté locale, son financement a été partagé entre la coopération néerlandaise, qui a décaissé 328 millions de Fcfa à travers le Programme PSOM, la société néerlandaise NUON, l’AMADER et l’opérateur privé Yéelen Kura (pour 8%).

L’installation permet d’alimenter un réseau électrique qui dessert 500 clients pendant 10 heures par jour. Sa gestion a été confiée à une société de droit malien « Yéelen Kura ».

Le projet entend améliorer les conditions de travail et de vie des populations dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’agriculture, à travers la fourniture d’une source d’énergie alternative.

Il vise aussi la création d’emplois et de revenus par le développement de nouvelles activités économiques et sociales et le développement du potentiel énergétique malien avec la diminution de la facture énergétique, dans cette zone agricole et industrielle du pays.

Pour plus d’informations : l’Essor & L’Indépendant sur MaliWeb.


source : African Manager.

Dianguina Bathily, René Massé

Tunisie : séchage solaire du phosphate

Durant sa première année de réalisation, le projet de séchage solaire du phosphate a permis à la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) d’économiser 3 200 tonnes équivalent pétrole (Tep) soit une valeur de 1 million de dinars, ce qui représente 20 pc du coût de séchage industriel du phosphate.

Le séchage solaire du phosphate a été mis en service au début de l’année 2007. Quelque 200 mille tonnes de phosphate ont été, ainsi, séchés naturellement dans les centres de Mdhila, Moularès et Métlaoui, en 2007 et 300 mille tonnes, en 2008.

Sur les neuf premiers mois de 2008, l’acquisition de nouveaux équipements a permis d’économiser la somme de 1 million 500 mille dinars.

Ce projet, dont la période de réalisation s’étale jusqu’en 2009, ambitionne d’atteindre une production annuelle de 700 mille tonnes de phosphate séché naturellement ce qui représente la moitié de la production actuelle des unités de séchage industriel de la compagnie.

En évitant l’émission de plus de 15 000 tonnes de dioxyde de carbone, l’impact environnemental de ce projet est très significatif également.

La CPG envisage d’autres projets de maitrise de l’énergie : ainsi, elle a commencé depuis 2006 à remplacer ses machines électriques par des machines permettant une économie d’énergie de 5%. La Compagnie consomme, annuellement, entre 75 mille et 80 mille Tep soit la valeur de 34 millions de dinars.


Source : un article publié sur le site de Development Export Consulting le 12 octobre 2008.

René Massé

Ethiopie : la compagnie éthiopienne d’électricité s’équipe de 120 éoliennes

L’installateur et fabricant français d’éoliennes Vergnet a signé un contrat avec la compagnie éthiopienne d’électricité (EEPCO) portant sur la fourniture et l’installation de 120 éoliennes GEV HP de 1 MW (mégawatts), pour un montant de 210 millions d’euros

Prévu sur trois ans, une première tranche de 30 unités sera installée en 2009, et donnera naissance à la plus importante centrale éolienne de l’Afrique subsaharienne.

Ce contrat, « le plus important jamais signé entre des entreprises françaises et éthiopiennes, s’inscrit dans le cadre de la politique énergétique de l’Ethiopie qui vise à répondre à la forte croissance de sa demande intérieure et à devenir, à terme, un pays exportateur d’électricité vers ses pays frontaliers », précise le communiqué de la société Vergnet vendredi 10 octobre 2008.

Vergnet est spécialisé dans les marchés dits « Farwind », caractérisés par des environnements contraignants (zone d’accès difficiles ou cycloniques) où l’électricité est principalement produite à partir du pétrole et qui concernent plus de 130 pays et 1,5 milliard de personnes, selon le communiqué.


Source : article publié sur la site de Romandie News le 10 octobre 2008.

René Massé

Document de référence sur la foresterie : conseils pratiques pour une gestion durable des forêts dans le cadre de la coopération au développement

La Banque mondiale a élaboré ce guide pratique pour documenter les questions complexes qui entourent le rôle des forêts dans la réduction de la pauvreté, la croissance économique et la protection du patrimoine environnemental local et mondial.

« Forests Sourcebook : Practical Guidance for Sustaining Forests in Development Cooperation »

Banque mondiale

Février 2008

372 pages

(document en anglais)

Ce document se veut une source d’information dont peuvent se servir les pays, le personnel de la Banque mondiale, les organismes publics et de développement ainsi que les autres parties prenantes, lors de la conception et de la mise en œuvre de projets dans le secteur forestier, notamment les projets d’investissement, les prêts à l’appui des politiques développement, la coordination intersectorielle et les services d’analyse. Il vise par ailleurs à informer sur les politiques rigoureuses de la Banque mondiale qui se rapportent aux activités forestières.

Le « Document de référence sur la foresterie » tire parti des expériences de plus de 70 experts issus tant de l’intérieur que de l’extérieur de la Banque mondiale, qui ont appliqué des approches novatrices à la mise en œuvre de la Stratégie forestière de la Banque mondiale.

Ce document en anglais est aussi téléchargeable sur le site de la Banque mondiale.

René Massé, Xavier Dufail