Sénégal : vers le dégroupage des activités de la Senelec

Extrait d’une conférence de presse du Ministre de l’Energie, cet article récapitule les orientations de la politique de l’énergie, en développant la prochaine mutation de la Senelec en holding, les nécessaires réformes tarifaires et le recours aux énergies renouvelables.

Lettre de Politique de Développement du Secteur de l’Energie

Le Gouvernement a exprimé sa stratégie énergétique à travers la nouvelle Lettre de Politique de Développement du Secteur de l’Energie (2008), qui repose, entre autres, sur « le développement et l’exploitation des potentialités énergétiques nationales, notamment dans le domaine des biocarburants et des énergies renouvelables, la diversification énergétique à travers la filière charbon minéral, le biocarburant, le solaire, l’énergie éolienne pour la production d’électricité, le recours à l’hydroélectricité dans le cadre de la coopération régionale au sein des organismes de bassins fluviaux, la sécurisation l’approvisionnement en hydrocarbure du pays, l’accélération de l’accès à l’électricité, en particulier avec la promotion de l’électrification rurale et le développement des services énergétiques pour la satisfaction des activités productives et sociales, la maîtrise de la demande d’énergie et l’amélioration de l’efficacité énergétique, la consolidation de la gouvernance du secteur et la restructuration du sous-secteur de l’électricité en vue d’une plus grande efficacité et d’une implication judicieuse du secteur privé ».

Les mécanismes tarifaires de l’électricité

En présidant la cérémonie de lancement de la révision quinquennale des conditions tarifaires de la Senelec, M. Samuel Sarr, ministre de l’Energie a tenu « à marquer tout l’intérêt que le Gouvernement porte à la fixation des tarifs de l’électricité au regard de l’impact du coût du kilowatt/heure sur la compétitivité de l’économie nationale et sur le pouvoir d’achat du consommateur ». Il est même prévu une nouvelle baisse du prix de l’électricité et des produits pétroliers raffinés vers le 5 février prochain.

En ce qui concerne le sous-secteur de l’électricité, dira M. Sarr, « il s’agit d’en faire un secteur performant qui participe à l’attractivité du pays plutôt que de décourager l’investissement qui contribue à l’amélioration des services sociaux de base et à la lutte pour l’éradication de la pauvreté et, plus généralement, à l’atteinte des OMD ».

Parlant à M. Ibrahima Thiam, le Président de Commission de Régulation du Secteur de l’Electricité, il répétera tout l’intérêt qu’il porte pour la détermination des nouveaux mécanismes tarifaires qui vont entrer en vigueur à compter du 1er janvier 2010.

Il a poursuivi :« La Formule de contrôle des revenus en vigueur a suscité bien des interrogations. Par deux fois, comme vous venez de l’attester, elle a eu à subir les épreuves d’abord de changements de la périodicité d’indexation et ensuite de révision des facteurs de pondération d’inflation pour coller le plus près possible aux conditions économiques afin d’éviter à l’opérateur des manques à gagner préjudiciables à sa stabilité financière et en préservant le consommateur de surcoûts indus. Aussi, faudrait-t-il se convaincre encore une fois de l’importance des mécanismes tarifaires dans l’attraction des capitaux privés à s’investir dans le sous-secteur ».

La Senelec va se muer en Holding

Pour redresser et pérenniser la performance de la Senelec, assure Samuel Sarr, « le Gouvernement a retenu le dégroupage des activités de Senelec par le biais de la filialisation de la Production, du Transport et de la Distribution dans le cadre d’un Holding, avec une participation judicieuse du privé national et étranger, des consommateurs et des travailleurs, à côté d’un partenaire technique international ».

« En perspective, la tâche s’avère plus complexe. En effet, la prise en compte de ces segments dans la détermination des conditions tarifaires applicables appellera une compétence plus ciblée, apte à prendre en considération les nouvelles contraintes, à savoir :
- mettre en place une nouvelle approche consistant à intégrer effectivement cette configuration-cible du secteur,
- susciter l’intérêt de l’investisseur privé pour le secteur grâce à un taux de rentabilité suffisamment attractif, et
- garantir aux opérateurs les conditions de stabilité financière et (ou) une tarification en adéquation avec une qualité de service qui s’inscrit dans la continuité et la sécurité d’approvisionnement, à moindre coût et au grand bonheur des usagers que sont les ménages et les producteurs ».

Le ministre de l’Energie a rappellé que le plan d’actions de mise en œuvre de cette réforme prévoit la mise en place et le fonctionnement des filiales Production, Transport, Distribution au cours du second semestre 2009. Cette nouvelle configuration fait la particularité du terrain qui est confiné jusqu’ici à un seul opérateur public verticalement intégré.

Il s’agira aussi de mettre en place de nouveaux mécanismes tarifaires adaptés aux différentes filiales, « tout en préservant l’intérêt du consommateur »…

La restructuration financière de Senelec

M. Sarr n’a pas omis de mettre en exergue la restructuration financière de Senelec avec :
- une recapitalisation de 109 milliards de FCFA et,
- la mise en œuvre d’un programme d’investissement, entre 2005 et 2008, pour renforcer et renouveler le réseau et le parc de production, avec quatre nouvelles centrales modernes et performantes à Bel-Air, Kounoune, Kahone et Boutoute, qui ont coûté près de 100 milliards FCFA pour 200 MW complémentaires.

« Cette dynamique sera poursuivie avec un programme de diversification comprenant de nouvelles centrales au charbon de 250 MW dont la première tranche sera mise en service en 2010 et la seconde en 2011 ».

Les énergies renouvelables au cœur de la nouvelle stratégie

« l’énergie renouvelable sera au cœur de la nouvelle stratégie, avec les centrales Hydroélectriques de Félou (60MW), Gouina (140MW), Sambangalou (120 MW) et Kaléta (200MW) de l’OMVS et de l’OMVG, dont la mise en service est prévue entre 2012 et 2014 ».

Par ailleurs, indique M. Sarr, « ce programme comporte des centrales au biocarburant de 60 MW, à la Bio Energie de 30 MW au centre du pays, au solaire de 7 MW à Ziguinchor et à l’éolienne de 15 MW puis 30 MW sur la grande côte prés de Saint Louis. Ces centrales sont en cours de négociations avancées entre Senelec et leurs promoteurs privés, en vue de leur mise en exploitation d’ici 2012 à 2013 ».

Enfin, « les nouveaux mécanismes tarifaires à mettre en œuvre devront intégrer les investissements exposés ci-dessus, qui découlent de la nouvelle Politique Energétique du Gouvernement, qui nous affranchit progressivement de la tyrannie du cours du pétrole, tout en entraînant une baisse structurelle ».


Source : un article diffusé le 29 janvier 2009 sur le site de Alpha-2.info.

René Massé

L’Afrique du Sud développe son parc éolien

Confronté à l’insuffisance de ses moyens de production d’électricité, ESKOM a commandé une cinquantaine d’éoliennes.

50 éoliennes d’une puissance unitaire de 2 MW seront mises en service cette année. « L’éolien est un peu plus cher que le charbon, mais valable à tout point de vue », estime un porte-parole de la compagnie Eskom.

En 2008, le pays avait du faire face à des coupures d’électricité, en raison de la demande croissante de la population et des insuffisances de la production nationale. Eskom consacrera 26 milliards d’euros au cours des 5 prochaines années pour répondre aux besoins.


Source : un article diffusé sur le site de Enerzine

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Création de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables

75 pays ont signé le 26 janvier 2009 à Bonn (Allemagne) le traité fondateur de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables IRENA (International Renewable Energy Agency), la première et nouvelle agence internationale dédiée aux énergies renouvelables. IRENA aura pour mandat de favoriser une transition mondiale rapide vers les énergies renouvelables. Les obstacles qui subsistent – barrières à l’entrée, défaut d’information, insuffisance de capacités technologiques – seront surmontés.

C’est la première organisation internationale au cœur des enjeux majeurs du XXIème siècle : lutte contre le changement climatique, renforcement de la sécurité énergétique, lutte contre la pauvreté et développement de l’accès à l’énergie.

Nous l’avions annoncé en décembre 2008, IRENA est née en ce début d’année 2009.

Les énergies renouvelables représentent aujourd’hui 18 % de la consommation mondiale, dont 15% pour la biomasse et l’hydraulique. Pour le solaire et l’éolien, les capacités installées connaissent depuis 2002 des taux de croissance à deux chiffres. En 2007, plus de 100 Mds de dollars ont été investis dans les énergies renouvelables et la puissance installée représente hors hydraulique près de 240 GW.

Le coût de l’électricité solaire a déjà baissé de 60 % entre 1991 et 2003 ; le coût de l’électricité éolienne a baissé de 80 % entre 1980 et 2007. A l’échelle mondiale, les énergies renouvelables sont déjà un secteur économique à part entière avec près de 2,4 millions d’emplois en 2006.

Cette mobilisation massive dans la signature du traité fondateur de IRENA « traduit l’espoir que les technologies d’ores et déjà disponibles en matière d’énergie éolienne, solaire thermique et photovoltaïque, géothermique, biomasse, hydraulique et marine, deviennent encore plus compétitives et fassent l’objet d’une diffusion à très grande échelle sur toute la planète ».

Parmi les 75 premiers signataires du traité fondateur de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables IRENA on trouve : France, Allemagne, Autriche, Chili, Colombie, Danemark, Egypte, Espagne, Ghana, Inde, Islande, Jordanie, Kenya, Lituanie, Mali, Maroc, Nigeria, Norvège, Pays-Bas, Pakistan, Philippines, Pologne, Roumanie, Serbie, Slovaquie, Suède, Syrie, Turquie.


Source : un article de Jean-Charles Batenbaum diffusé le 26 janvier 2009 sur le site Actualités News Environnement.

Noémie Zambeaux, René Massé

Rapport Bioénergies et développement durable dans les pays membres de l’UEMOA (résumé pour les décideurs)

L’objectif de ce rapport était d’évaluer le potentiel en bioénergie dans le secteur agricole et d’identifier les contraintes des pays membres de l’UEMOA, tout en prenant en compte le besoin de sécurité alimentaire dans la région.

Les 8 pays de l’UEMOA – Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo – possèdent aujourd’hui des ressources abondantes en bioénergie, qui peuvent être renforcées par des politiques appropriées afin d’augmenter la production agricole et l’accès aux denrées alimentaires, aux carburants et aux fibres.

S’engager dans des stratégies visant à améliorer la productivité de l’agriculture et des ressources forestières, protéger les ressources en eau, et produire de la bioénergie seront autant d’actions qui leur permettront de renforcer leur capacité d’adaptation aux changements climatiques.

Le rapport complet en anglais est disponible ici.

« Rapport Bioénergies et développement durable dans les pays membres de l’UEMOA », résumé pour les décideurs

UEMOA, 22 pages, octobre 2008

Cameroun : signature d’un accord de financement pour développer des microcentrales hydroélectriques

Le ministère camerounais de l’Eau et de l’Energie et la société indienne Angelic International Limited ont signé mardi 13 janvier 2009 à Yaoundé une convention sur le financement d’un montant de 125 millions de Fcfa pour construire des forages et des adductions d’eau dans des zones rurales non couvertes par les sociétés de distribution d’eau du Cameroun et des petites centrales hydroélectriques.

Le financement couvre la réalisation des forages de captage et d’adduction d’eau potable dans les zones rurales et dans celles non couvertes par le réseau de distribution, la construction des minis centraux hydroélectriques non loin des rivières et cours d’eau aux potentiels importants, et la formation des PME (petites et moyennes entreprises) camerounaises afin d’assurer la gestion de ces centrales hydroélectriques.

« En même temps que nous ferons des forages, des adduction d’eau, nous allons monter sur place la fabrication des pompes manuelles. A côté de ce projet qui sera le projet hydraulique, il y a le projet hydroélectricité car lorsque nous allons créer des adductions d’eau potable dans les zones reculées, il faudrait que les collectivités locales organisent des entreprises qui vont aider à gérer ces adductions d’eau à les entretenir », a expliqué Jean Bernard Sindeu, ministre de l’Energie et de l’Eau.


Source : un article du 14 janvier 2009, diffusé sur le site Les nouvelles à travers la Chine et le Monde.

René Massé

Recherche : du biogaz plus riche en méthane

L’INRA et l’INRIA ont récemment déposé un brevet permettant de garantir une teneur en méthane constante dans la production de biogaz. Un procédé qui permettrait d’offrir une bien meilleure qualité au gaz issu de la dégradation de matériaux organiques.

On entend généralement par biogaz un mélange de méthane et de dioxyde de carbone. Ce biogaz s’obtient par dégradation de matières organiques polluantes en condition anaérobie dans des procédés dits de méthanisation ou de digestion anaérobie.

Le méthane contenu dans le biogaz constitue de plus en plus une source d’énergie intéressante et la qualité du biogaz (c’est-à-dire la teneur en méthane) doit être la moins fluctuante possible pour assurer une valorisation énergétique optimisée.

La production de biogaz est étroitement liée à la quantité et à la nature de la pollution traitée par le procédé de digestion anaérobie. Ainsi, s’il est possible de maximiser la quantité de biogaz produit en jouant sur la charge polluante à traiter par le méthaniseur, il est impossible de maintenir un taux constant de méthane contenu dans le biogaz par cette approche.

Les chercheurs ont adopté une stratégie différente qui a consisté à privilégier la qualité du biogaz produit, c’est-à-dire à faire en sorte que, grâce à une régulation appropriée du réacteur, le gaz produit soit aussi riche que possible en méthane. Ils ont montré qu’une régulation du dioxyde de carbone dissous, présent dans la phase liquide, permettait un contrôle actif de la teneur en agent combustible dans le biogaz.

Ce procédé fait l’objet d’un dépôt de brevet conjoint entre l’INRA (Institut National de la Recherche agronomique) et l’INRIA (Institut national de Recherche en Informatique et en Automatique).

Les deux instituts de recherche sont désormais à la recherche de partenaires industriels (Equipementier, Installateur de bioréacteur, Fabricants de matériels de régulation) désireux d’exploiter leur brevet.


Source : un article publié sur le site Enerzine.

René Massé

Burkina Faso : structuration des prix dans la filière bois énergie

L’article analyse les données issues d’enquêtes menées auprès de 355 producteurs de bois d’énergie de vingt-quatre villages riverains de huit forêts aménagées du Burkina Faso et de 98 intermédiaires commerciaux
de la ville de Ouagadougou.

L’analyse de la filière bois énergie s’inscrit dans un souci de pérenniser les politiques d’aménagement décidées en 1997, afin d’augmenter la rémunération des bûcherons et le fonds d’aménagement.

C’est l’approche filière qui a été utilisée pour construire la structure des prix du bois d’énergie et analyser la répartition des bénéfices tirés de l’exploitation et de la commercialisation de cette source d’énergie entre
les différents intervenants.

Les résultats d’analyse font ressortir que les bûcherons bénéficient moins des revenus découlant de cette activité que les intermédiaires commerciaux dont l’intervention dans la filière requiert des investissements initiaux plus importants.

Cette étude soulève le problème de tarification d’une ressource naturelle, qui fait appel à l’internalisation des coûts sociaux difficilement
quantifiables.

« Filière bois énergie Burkinabé : structuration des prix et analyse de la répartition des bénéfices »

M. Boukary Ouedraogo, Revue Bois et Forêts des tropiques, n°294 (4), 14 p., 2007

Ethiopie : bientôt la demande nationale d’électricité sera entièrement satisfaite

Le gouvernement éthiopien s’est engagé à ne pas commencer l’exportation d’électricité avant d’avoir entièrement satisfait la demande nationale. Avec l’achèvement en cours des chantiers de centrales hydroélectriques, Tekeze et Gilgel Ghibe I et II, cet objectif devrait être atteint très prochainement.

L’Éthiopie, pays pauvre de la Corne de l’Afrique qui compte près de 80 millions d’habitants « a l’un des taux d’électrification les plus bas d’Afrique subsaharienne », selon la Banque Mondiale, qui ajoute : « Moins de 2% des populations des zones rurales – où vivent plus de 85% de la population – ont accès à l’électricité ».

« Le ministère des Mines et de l’Energie a souligné que l’Éthiopie n’exportera pas d’électricité vers ses voisins avant de satisfaire la demande nationale de manière durable », indique l’Ena (agence éthiopienne d’information), citant un discours du ministre concerné, Alemayehu Tegenu au Parlement.

Il a expliqué que les deux principaux chantiers de centrales hydroélectriques, Tekeze et Gilgel Ghibe I et II qui doivent produire au total 1.180 mégawatts sont bien avancés, « respectivement à 93 et 95% ».

Ces deux projets d’un montant total de 15 milliards de birr (1 milliard d’euros) doit permettre à l’Éthiopie de profiter pleinement de son potentiel de production hydroélectrique.

« Il manque encore 100 mégawatts pour satisfaire la demande locale », a reconnu le ministre indiquant que celle-ci se monte à 1.200 mégawatts. Il a annoncé « la location de deux stations de production au diesel de 60 mégawatts chacune pour pallier ce problème ».

L’Éthiopie prévoit notamment des contrats de fourniture d’électricité au Soudan et à la République de Djibouti.



Source : un article publié le 27 décembre 2008 sur le site de Romandie News.

René Massé

Chine : PlaNet Finance soutient un projet de microcrédit pour des biodigesteurs familiaux

PlaNet Finance soutient dans le comté Chinois de Tongwei un programme de microcrédit visant à l’installation de systèmes individuels de production de biogaz.

Pour tenter de réduire le temps et l’argent que les habitants de cette province consacrent chaque année à la recherche de combustibles pour manger, se chauffer ou s’éclairer, le gouvernement Chinois mise sur le Biogaz, un gaz produit à partir de biomasse et donc complètement naturel.

Il a ainsi lancé un programme de subvention pour l’installation de « digesteurs » individuels. Ces équipements permettent aux familles de générer du gaz à partir de déchets organiques végétaux ou animaux. Ce gaz est ensuite utilisé pour la préparation des repas tandis que les déchets restant servent de fertilisant.

La subvention ainsi accordée permet de financer près de la moitié d’une installation, mais le prix restant à payer par les familles représente encore près de 2 ans de leurs revenus ! C’est pourquoi Planet Finance a mis à leur disposition des modes de financement par microcrédits, dont les remboursements s’échelonnent entre 6 et 12 mois à des taux de 6% à 8%. Ces financements s’accompagnent de divers programmes de formation et de sensibilisation sur le respect de l’environnement.

A ce jour, le projet a permis l’installation de 235 digesteurs et ce chiffre devrait continuer à augmenter en 2009. Mais PlaNet Finance est désormais à la recherche de nouveaux financements pour étendre cette opération aux villages les plus reculés de la province. A bon entendeur…


Source : reprise d’un article diffusé sur le site de PlaNet Finance.

René Massé

Ouganda : 4ème Forum Biennal du Partenariat pour un Air Intérieur Propre (PCIA)

Cette rencontre aura lieu à Kampala du 23 au 28 mars 2009. C’est la plus importante réunion de spécialistes en matière d’énergie domestique et de santé : plus de 200 praticiens y traiteront des derniers développements intervenus en matière de technologies, de combustibles, de suivi et évaluation, de
commercialisation, de financement carbone, de sensibilisation et de
recherche.

Le Partnership for Clean Indoor Air (PCIA) est un programme issue des recommandations du Sommet de Johannesbourg en 2002. Ce partenariat regroupe des institutions internationales qui collaborent pour réduire les effets de la cuisson au bois sur la santé des femmes chargée de la cuisson des aliments. Ses activités concernent le renforcement de capacités, l’information, l’appui technique et le financements de projets.

Une fois de plus, ils prendront des engagements en faveur de la
réduction significative de l’exposition à la pollution de l’air
intérieur liée aux pratiques de chauffage et de cuisson.

Cette manifestation permettra aux participants de :

  • Travailler en réseau avec des acteurs clés des secteurs public et privé
    opérant dans les domaines de l’énergie, de la santé, de l’environnement
    et de l’action pour l’égalité des sexes, afin de dégager des objectifs
    stratégiques communs ainsi que des possibilités de coopération ;
  • Découvrir des approches innovantes et fructueuses ainsi que la manière
    de les intégrer dans leur propre programme ;
  • Partager avec d’autres leurs résultats les plus significatifs, et contribuer ainsi au succès global de l’ensemble des partenaires ;
  • Développer des stratégies de sensibilisation à la pollution de l’air intérieur et d’information sur les solutions applicables ;
  • Mobiliser et exploiter des ressources financières, y compris par le biais des « crédits carbone », pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre ;
  • Élaborer des plans d’action détaillés de manière à réaliser leurs objectifs en matière d’énergie domestique et de santé.

Pour plus d’information sur ces rencontres et pour s’inscrire en ligne, merci de visiter le site du Partenariat pour un Air Intérieur Propre (Partnership for Clean Indoor Air – PCIA).

Brenda Doroski, René Massé