Production d’huile végétale pure : la presse AXIA

L’Atelier du Lys est une entreprise de la région Midi-Pyrénées (France) spécialisée en mécanique appliquée et fortement engagée dans la promotion de filières courtes de production d’huile végétale. Il est l’inventeur d’AXIA est une presse à vis cylindrique et effort axial, fruit de plusieurs années de travail et d’une longue expérience. AXIA est une presse extrudeuse à fonctions séparées, simple pression, prototype de synthèse ; elle rassemble plusieurs brevets européens, elle fait aussi l’objet d’un nouveau dépôt de brevet et d’un modèle déposé. Elle a reçu en 2009 la médaille d’or de l’innovation du salon SIFEL (Salon International des Techniques de la Filière Fruits et Légumes).

Elle est utilisée par des exploitations agricoles, principalement d’élevage, qui peuvent produire jusqu’à 100 000 L/an d’une huile d’excellente qualité à partir d’une machine 45 Kg/h.

La presse AXIA est conçue pour s’adapter facilement au traitement de petites quantités journalières (capacité de démarrer sans débourrage). Tous les paramètres mécaniques de son fonctionnement sont variables, ce qui permet de l’adapter à des conditions variées d’exploitation.

Mise en place de production durable de bioénergie

Ce document est une compilation d’exemples d’application, de cadres de travail et des outils déjà en usage dans le domaine de la conservation qui peuvent être appliqués à la production de bioénergie, afin d’identifier et de réduire les impacts environnementaux ainsi que les risques socio-économiques, et développer les opportunités. L’objectif est de fournir à l’ensemble des parties prenantes intervenant dans la bioénergie (gouvernements, entreprises, collectivités, propriétaires terriens, et individus) les outils pour parvenir aux résultats les plus durables en matière d’écosystèmes et de moyens de subsistance.

« Implementing Sustainable Bioenergy Production – A Compilation of Tools and Approaches »

International Union For Conservation Of Nature, 32 pages, janvier 2009

France : salon Bois-Énergie 2009

Ce salon annuel est organisé du 2 au 5 avril 2009 au Parc des Expositions de Lons-le-Saunier – Juraparc.

Le salon Bois-Énergie rassemble les fournisseurs d’équipements, de services, de combustibles et de matériels de chauffage au bois, pour fournir une vision globale de la chaîne du bois énergie. Après la collecte de matières premières ou de déchets destinés à produire une gamme variée de combustibles bois, une multitude d’options technologiques est possible afin de produire de la chaleur au niveau domestique, industriel ou collectif, ou bien de générer conjointement chaleur et électricité.

Cette vision complète du bois énergie permet de couvrir toutes les activités suivantes :

- exploitation forestière

- scies-fendeuses et enstèreuses

- broyeurs

- presses à granulés et presses à briquettes

- transport et manutention

- bûches, granulés, briquettes, bois déchiqueté

- chaudières domestiques

- poêles et cuisinières

- cheminées

- chaudières automatiques

- cogénération

- exploitants de chauffage

- réseaux de chaleur

- bureaux d’études

- formation et recherche

Toutes les informations sont sur le site Web du salon.

Xavier Dufail

RDC : gestion durable des ressources Bois-energie

Du 17 au 19 février 2009, le CIRAD a organisé à Gombe un séminaire « Bois et énergie » au bénéfice des chercheurs nationaux et internationaux ainsi que des membres de la Société civile. Au cours de ce séminaire, les organisateurs ont procédé au lancement officiel du Projet Makala, de lutte contre la dégradation des forêts de la République démocratique du Congo.

« Le projet Makala est un projet d’appui qui apportera des solutions aux populations locales. Populations accusées à tort ou à raison, d’être à la base de l’exploitation irrationnelle des forêts », a indiqué J.M. Marien, coordonnateur du projet.

Ce projet, financé à hauteur de 3 millions d’euros, sera mis en oeuvre sur une durée de quatre années. Certaines activités sont prévues aux alentours de Kinshasa et d’autres à Kisangani, dans la province Orientale.

Selon des études menées récemment, 80 % des forêts de la RDC servent à l’exploitation de la braise appelée makala. D’où la nécessité de sensibiliser les populations à l’impact de la déforestation résultante de la production de braise.

« L’on ne peut pas interdire à la population d’abattre les arbres. Mais, il faut plutôt lui indiquer quels arbres peuvent être abattus et quels sont ceux qui doivent être protégés, de façon à protéger les essences plus utiles. Les arbres fruitier doivent être conservés, étant donné qu’ils nourrissent les populations locales pendant plusieurs années ».

Dans son mot de clôture, le secrétaire général à l’Environnement, Abel Léon Kalambay a loué l’initiative prise par les organisateurs du séminaire. Pour lui, le gouvernement ne peut qu’encourager de telles initiatives du développement. « Le ministère de l’Environnement, Conservation de la nature et Tourisme est très conscient de certains points qui suscitent encore des interrogations pour la réussite totale du projet makala. Notamment la sécurisation de la propriété de l’arbre, l’implication des opérateurs privés et communautaires dans les plantations d’arbres », a-t-il déclaré.


Source : un article de O. Kaforo diffusé le 20 février 2009 sur le site Africatime.

René Massé

Cambodge : l’achat de crédits carbone permet à l’AFD de financer un projet de lutte contre la déforestation

Fortement impliquée dans la lutte contre le changement climatique, l’Agence Française de Développement s’est engagée, dans le cadre de sa politique de responsabilité sociale, à réaliser sa neutralité carbone sur la période 2008-2012. Réalisée en octobre 2008, sa première opération d’achat de crédits carbone permet de financer un projet de lutte contre la déforestation au Cambodge.

L’AFD évalue ses émissions de gaz à effet de serre

Réalisé à partir de ses activités et consommations 2007, le Bilan carbone® de l’AFD s’élève à environ 20 000 tonnes d’équivalent CO2 / an, soit 20 tEqCO2 par collaborateur. Ce bilan, calculé selon la méthode homologuée par l’ADEME, porte sur le fonctionnement de ses 2 sites en France (Paris et Marseille) : déplacement des salariés (missions à l’étranger, affectations des expatriés, déplacements domicile-travail), fret, énergie des bâtiments, achats, amortissements.

Réduire ses émissions de CO2

En conformité à l’objectif des pouvoirs publics de division par quatre des émissions du pays d’ici 2050, l’AFD s’est fixé pour objectif de réduire de ses émissions. L’effort portera dans un premier temps sur le développement des outils de communication à distance (visioconférence), un enjeu majeur puisque que les déplacements professionnels représente un peu plus de 50% du total des émissions. Il sera concrétisé progressivement à partir de 2009, par la généralisation des outils de visioconférence dans le réseau d’agences de l’AFD. Par ailleurs, des actions structurelles sur le bâtiment du siège et la sensibilisation des collaborateurs permettent d’agir sur les émissions diffuses, liées à certaines consommations pouvant être réduites (électricité, modes de déplacements, …).

2008-2012 : objectif neutralité carbone

Dans le cadre de sa politique de responsabilité sociale et environnementale (RSE) adopté en 2007, l’Agence Française de Développement s’est engagée à la neutralité carbone sur la période 2008-2012. Sur cette période, il faudra compenser environ 20.000 tonnes tEq.CO2 par an. La compensation des émissions sera mise en œuvre en plusieurs étapes. La première consiste en l’achat de 60.000 tonnes équivalent CO2 pour la neutralité des activités du siège et de son département de formation, le CEFEB pour la période 2008-2010. Dans une étape ultérieure, le bilan carbone sera étendu au réseau d’agences de l’AFD et une nouvelle opération de compensation sera engagée sur la base d’un bilan global et actualisé.

La première opération d’achat de crédit carbone pour atteindre la neutralité a été réalisée en octobre 2008 par le recours à des actifs carbone permettant de financer un projet de lutte contre la déforestation au Cambodge.

Ce projet finance la construction locale et la mise à disposition de foyers de cuisson à basse consommation permettant ainsi de limiter le recours aux prélèvements forestiers. Il est mis en œuvre par le GERES (Groupe Energies Renouvelables, Environnement et Solidarités), une ONG française qui intervient au Cambodge depuis 1997.

Dans tous les cas, l’Agence Française de Développement procédera systématiquement à l’annulation des actifs correspondant à ces projets, l’objectif n’étant pas de procéder à une opération financière mais de compenser ses émissions de gaz à effet de serre non évitées.


Source : un article publié sur le site de l’AFD

René Massé

Chili : crédits carbone pour deux sites de production de biogaz

La société Bionersis a fait enregistrer par le Secrétariat Général du Protocole de Kyoto (UNFCCC) deux sites chiliens de valorisation de biogaz, à Quilpue et San Felipe. Elle a déposé une demande de validation pour un site en République Dominicaine, qui serait la plus importante installation de valorisation du biogaz de décharge qu’elle n’ait jamais réalisée.

La société Bionersis est spécialisée dans la valorisation du biogaz de décharge, impliquée principalement dans les pays d’Amérique Latine et d’Asie.

Les réductions cumulées d’émissions de gaz à effet de serre devraient représenter environ 270 000 tonnes équivalent CO2 sur les dix prochaines années, avance la société spécialisée dans la valorisation du biogaz de décharge.

Ces nouveaux enregistrements permettront à Bionersis d’obtenir des crédits-carbone de type CER (Certified Emission Reduction) négociables sur les marchés d’échange internationaux, dans le cadre de la procédure CDM (Clean Development Mechanism) du Protocole de Kyoto.

Forte de ce succès, la société vante la pertinence de son modèle, qui intègre l’ensemble des étapes de développement des projets. A ce jour, cinq sites de valorisation de biogaz de décharge développés par la société sont enregistrés par l’UNFCCC, positionnant la société comme l’un des principaux développeurs français de projets CDM.

Un autre projet en préparation en République Dominicaine

Bionersis envisage de valoriser la décharge « La Duquesa », qui s’étend sur une superficie de 124 hectares et collecte les ordures ménagères de l’agglomération de Santo Domingo, capitale de la République Dominicaine. Un dossier a été déposé le 15 novembre 2008 auprès de
l’UNFCCC, pour être soumis à validation par le Secrétariat
Général du Protocole de Kyoto. L’exploitation de ce site permettrait d’atteindre une réduction moyenne annuelle de gaz à effet de
serre (GES) estimée à plus de 300 000 tCO2e sur une période de 10 ans (2009-2019).

Ce projet représente à lui seul un volume équivalent à l’ensemble des projets développés par Bionersis jusqu’à ce jour. Tenant compte de l’ampleur de l’investissement, ce projet sera réalisé en plusieurs tranches, dont la première sera financée sur fonds propres.

Le volet énergétique du projet, qui sera développé ultérieurement, représente une puissance électrique installée potentielle de 10 MW.

Le document (en anglais) détaillant le projet de « La Duquesa » (Project Design Document – PDD) peut être consulté sur cette page du site de l’ UNFCCC

Contacts pour le projet au Chili :

François Galaine
Tel +33 9 60 08 88 49

Courriel : francois.galaine@bionersis.com


Source : un article publié sur le site Enerzine.

René Massé

Brésil : inauguration de la centrale hydroélectrique de Sao Salvador

GDF Suez, à travers sa filiale Tractebel Energia, a inauguré le 5 février 2009 une nouvelle centrale hydroélectrique à Sao Salvador.

La nouvelle centrale hydroélectrique de São Salvador, d’une puissance installée de 241 MW, produira suffisamment d’énergie pour approvisionner une ville d’un million d’habitants.

La centrale représente un investissement total d’environ 307 millions d’Euros, dont 37 millions assignés à des programmes sociaux et environnementaux ayant pour objectif de préserver la faune et la flore et d’aménager de nouvelles habitations pour la population. Les travaux de la centrale ayant été entamés il y a 32 mois, São Salvador sera en mesure de respecter ses engagements vis-à-vis du régulateur brésilien de l’électricité et de fournir ainsi de l’électricité avec un an d’avance, explique l’entreprise.

Dans le cadre d’enchères réalisées au Brésil en 2006, GDF Suez avait déjà vendu la production moyenne annuelle garantie de la centrale, soit un total de 148,5 MW. Ces contrats d’achat d’électricité sur 30 ans représentent une valeur globale de 2 Milliards d’Euros.


Source : Challenges.fr

Xavier Dufail

Mali : inauguration de la première « Fontaine de lumière » de la Croix-Rouge

Dans le cadre de ses actions d’aide au développement, la Croix-Rouge monégasque vient d’inaugurer au Mali sa première centrale solaire villageoise baptisée « Fontaine de lumière ». Ce projet pilote d’éclairage de zones rurales subsahariennes utilise des lampes à LED alimentées par l’énergie solaire.

Ce projet consiste à remplacer les lampes à pétrole par des lampes électriques rechargées dans une centrale villageoise solaire.

L’originalité du dispositif repose sur sa mise en œuvre : en concertation avec l’ensemble des instances locales, la Croix-Rouge a opté pour une formule de service d’éclairage solaire villageois. Ainsi, une mini-centrale solaire composée de 12 panneaux photovoltaïques de 50Wc a été aménagée dans le village pour permettre le rechargement des 400 lampes solaires individuelles. Chaque utilisateur reçoit ainsi une lampe solaire, moyennant une caution : il pourra recharger à volonté sa lampe à la centrale, pour un abonnement mensuel de 700 FCFA. Les revenus de la centrale permettent d’employer un technicien et d’assurer la maintenance.

Cette approche présente l’avantage de rendre immédiatement accessible l’éclairage solaire aux familles qui n’ont pas les moyens d’acheter un kit photovoltaïque. On résout ainsi, par la location, le problème de l’investissement. De plus, les familles réalisent au quotidien une économie monétaire non négligeable : la location de la lampe solaire revient en effet près de deux fois moins cher que l’utilisation d’une lampe à pétrole.

Pour ce projet, la Croix-Rouge a retenu les lampes solaires de la société française SOLTYS, spécialiste de l’éclairage solaire. D’autres projets pourraient être mis en œuvre prochainement par la Croix-Rouge sur ce même modèle, alliant développement économique, progrès social et protection de l’environnement.

Vous pouvez voir une vidéo de ce projet en cliquant ici.

Pour toute autre information sur le projet ou sur les produits solaires, voir le site de SOLTYS.

Alexandre Chavanne, René Massé

Mozambique : colloque "Powering Africa : the Biofuels Options"

L’Africa Energy Forum organise le colloque « Powering Africa : the Biofuels Options (PABO) » au Centre de conférences de Maputo (Mozambique) du 4 au 6 Mars 2009.

Quelles sont les politiques qui peuvent encourager les investissements et assurer à long terme une industrie des biocarburants en Afrique ?

PABO (Powering Africa : the Biofuels Options) est un cadre de discussion, organisé par le Ministère de l’Énergie du Mozambique, qui veut mettre l’accent sur le déblocage de l’Afrique en matière de biocarburants.

Le gouvernement, l’industrie, les financiers et les agences de développement sont invités à débattre des obstacles qui empêchent le développement africain de l’industrie des biocarburants. En favorisant un dialogue ouvert entre le gouvernement et le secteur privé, PABO espère surmonter leurs préoccupations communes et favoriser le développement responsable de l’industrie des biocarburants en Afrique. Les gouvernements présenteront leurs politiques de développement des biocarburants et les investisseurs leurs aspirations et leurs préoccupations.

Le débat sur la durabilité des biocarburants – la hausse du prix des denrées alimentaires, la déforestation, le déplacement de terres arables existantes et les doutes sur l’atténuation des changements climatiques – est bien documenté. L’objectif de PABO est de ne pas réitérer ces questions, mais de discuter des politiques pour faire en sorte que l’industrie des biocarburants en Afrique aille de l’avant d’une manière durable et responsable.

- Comment l’industrie des biocarburants bénéficiera à l’Afrique ?

- Les investissements étrangers, le transfert des connaissances et des bonnes pratiques et les opportunités commerciales créeront-ils l’élan nécessaire pour le développement du secteur agricole ?

- L’industrie des biocarburants permettra-t-elle l’émergence d’une branche productive dans le secteur de l’énergie et l’amélioration de l’accès à l’énergie, en particulier dans les zones rurales ?

Tous les détails sont disponibles dans le communiqué téléchargeable (en anglais).


Source : le site de l’Africa Energy Forum (en anglais)

Xavier Dufail

Évaluation de la consommation bois-énergie à Brazzaville et Nkayi (Congo)

L’objectif de cette évaluation était d’établir une situation de référence de la consommation en bois-énergie des villes hautement tributaires, en l’occurrence Brazzaville et Nkayi.

Grâce à cette évaluation il est possible de formuler un projet de plantations agro-forestières dans les zones ciblées afin de pourvoir aux besoins en bois-énergie des populations tout en préservant les ressources naturelles, mais également en améliorant les modes de production des bénéficiaires à travers une approche d’auto-promotion.

« Évaluation de la consommation bois-énergie et de ses dérivés dans les localités de Brazzaville et Nkayi »

FAO/PNUD, 10 pages, mai 2004