Schneider Electric souhaite développer une microcentrale solaire thermodynamique

L’entreprise précise que ce type de solution est destiné aux pays en voie de développement.

Schneider Electric a dévoilé le 27 avril 2010 le projet « MiCST », dont il est à l’origine, et qui fédère 12 partenaires. « MiCST » est l’acronyme de MicroCentrale Solaire Thermodynamique : le groupe et ses associés ont pour objectif de concevoir et de proposer une centrale solaire utilisant le rayonnement solaire pour chauffer une réserve d’énergie thermique alimentant une machine thermodynamique couplée à un alternateur de 10kW.

La solution, simple et d’une maintenance limitée, devra s’adapter à tout site non raccordé au réseau électrique. La solution sera « plus particulièrement destinée aux pays en voie de développement bénéficiant d’un fort taux d’ensoleillement », explique Schneider, qui met à contribution ses partenaires sur une période de 42 mois, avec le soutien de l’ADEME.

MiCST est un projet s’inscrivant dans le programme de Schneider Electric d’accès à l’énergie, BipBop (Business, Innovation & People at the base of the pyramid), qui vise à favoriser un développement pérenne des populations de la base de la pyramide à travers des offres adaptées, de la formation et le développement d’un entrepreneuriat local.


Source : Boursier.com.

Xavier Dufail

Afrique du Sud : forum Hydropower Africa 2010

Ce forum sur l’hydroélectricité en Afrique aura lieu du 16 au 20 août 2010 à Johannesburg (Afrique du Sud)

Lieu : Emperors Palace, Johannesburg, Afrique du Sud

Hydropower Africa est un forum de niche qui apportera un aperçu des solutions créatives pour la planification des capacités et la gestion des ressources dans l’industrie de l’hydroélectricité en Afrique.

Des tables rondes et un débat ouvert mettront l’accent sur le financement de projets, le développement des infrastructures et les solutions techniques appropriées à l’Afrique afin de fournir de l’énergie dans les villages, les zones rurales et les communautés urbaines.

Informations complémentaires : Le site de ce forum (en anglais).

Xavier Dufail

Tchad : le Soudan va équiper 30 villages en électricité à partir d’énergie solaire

30 villages tchadiens vont être équipés en électricité à base d’énergie solaire par le Soudan, qui finance ce projet.

Le conseiller présidentiel, dirigeant du dossier du Darfour et Chef de la délégation du gouvernement pour les négociations avec les mouvements armés du Darfour a affirmé que la partie soudanaise a terminé la préparation pour le transport des équipements du projet d’approvisionnement en électricité de la zone ciblée, en expliquant que ce projet sera mis en œuvre par des cadres soudanais dans un délai de deux semaines.

Ce projet vise à fournir l’approvisionnement en électricité dans les villages tchadiens à la frontière commune pour renforcer les efforts de réinstallation des citoyens soudanais déplacés et les nomades au Darfour.

La partie soudanaise a terminé la préparation pour le transport des équipements du projet d’approvisionnement en électricité de la zone ciblée, en expliquant que ce projet sera mis en œuvre par des cadres soudanais courant mai 2010.

Le ministre soudanais de la Science et de la technologie a déclaré que le coût du projet est estimé à deux millions de dollars.


Source : Alwihda.

Xavier Dufail

Burkina Faso : étude sur le potentiel de développement des biocarburants

Cette étude vise à fournir des arguments techniques, économiques, sociaux et environnementaux pour éclairer les acteurs (ministères, opérateurs privés, organisations de producteurs, ONG etc.) dans la mise en œuvre d’une stratégie de promotion des biocarburants au Burkina Faso.

« Opportunités de développement des biocarburants au Burkina Faso »
Cirad/2IE/GTZ

décembre 2008

166 pages

SOMMAIRE

1. Analyse des besoins énergétiques

1.1. Aperçu général du secteur énergétique

1.2. Les hydrocarbures au Burkina Faso

1.3. Le secteur du transport

1.4. La consommation d’électricité

1.5. Perspectives d’évolution des besoins en énergie
1.6 Conclusion

2. Etat de l’art sur la production de biocarburants

2.1 Les huiles végétales pures

2.2 Le biodiesel : esters d’huiles végétales

2.3 L’alcool : le bioéthanol

2.3 Conclusion

3. Potentialités agronomiques pour la production de biocarburants

3.1. Les principales caractéristiques du secteur agricole

3.2. Quelles plantes pour produire des biocarburants ?

3.3 Conclusion

4. Etat des lieux des projets en cours

4.1. Classification des projets biocarburant au Burkina Faso

4.2. Localisation des projets biocarburants

4.3. Etat des lieux des projets valorisant des huiles végétales

4.4. Conclusion

5. Scénarii de développement des biocarburants

5.1. Scénario 1 : filière courte, production locale d’huile végétale brute (jatropha,
autres oléagineux) pour force motrice/électrification rurale (plate-forme
multifonctionnelle)

5.2 Scénario 2 : substitution d’huile végétale brute (jatropha, autres oléagineux) au

gasoil et au DDO pour la production d’électricité

5.3 Scénario 3 : production centralisée, substitution d’éthanol à l’essence

ou de biodiesel au gas-oil pour les transports

6. Faisabilité, risques et impacts des biocarburants au Burkina Faso
6.1. Rentabilité et coût d’opportunité des biocarburants

6.2. Crédits carbone et biocarburants : contexte et opportunités

6.3. Production de biocarburant et risque pour la sécurité alimentaire

6.4. Les risques et impacts transversaux liés aux modes de production

6.5. Les autres risques et impacts sociaux

6.6. Les risques et impacts économiques

6.7. Les risques environnementaux d’une production de biocarburants

6.8. Implications politiques des différents scénarii

6.9. Stratégie et évaluation des différents scénarii

6.10 Conditions à la mise en œuvre du scénario de substitution d’HVB au gasoil et au DDO pour la production d’électricité

7. Conclusion

Xavier Dufail

Sénégal : création du Comité national des biocarburants

Le Comité national des biocarburants a été officiellement installé le 13 avril 2010 par le ministre des Énergies renouvelables, des Biocarburants et de la Pisciculture, en vue d’assurer une meilleure coordination des actions des différentes structures administratives compétentes.

Créé par arrêté du premier ministre, le Comité national des biocarburants est un « cadre stratégique et législatif, dont la création obéit à un souci de mettre en place un cadre juridique approprié pour une gestion coordonnée des biocarburants, un secteur stratégique de notre économie nationale auquel le président de la République accorde une importance toute particulière ».

Les onze membres du Comité qui ont été nommés par arrêté du ministre en question sont issus des ministères de l’Économie et des Finances, de l’Intérieur et des Collectivités locales, de l’Aménagement du territoire et du Commerce. Les ministères de l’Environnement, de l’Agriculture, de l’Énergie sont également représentés dans le Comité ainsi que la société APIX.

Un secrétariat permanent dirigé par le Directeur des biocarburants et de la biomasse est chargé du « suivi rigoureux » des recommandations issues des rencontres dont le calendrier est fixé à une rencontre par trimestre.

« Le secrétariat permanent constitue l’unique porte d’entrée des promoteurs et je leur demande ainsi qu’aux producteurs de se rapprocher de la direction de l’ISRA qui va fournir tout les plans et les matériel nécessaires », a souligné le ministre indiquant qu’une banque de données est en train d’être constituée.


Source : Agence de Presse Sénégalaise.

Xavier Dufail

Afrique du Sud : Wind Power Africa 2010

Exposition-conférence sur l’énergie éolienne en Afrique, qui aura lieu du 12 au 14 mai à Cape Town (Afrique du Sud).

Wind Power Africa 2010 aura lieu du 12 au 14 mai 2010 au Cape Town International Convention Centre à Cape Town, Afrique du Sud.

Wind Power Africa 2010 est le premier événement international sur l’énergie éolienne en Afrique, organisé par African Wind Energy Association en partenariat avec d’autres organisations africaines et internationales. Cet événement réunira les principaux acteurs africains et internationaux des secteurs public et privé dans le but de révéler le potentiel éolien de l’Afrique.

Les possibilités de l’énergie éolienne en Afrique, et en Afrique du Sud en particulier, sont importantes en raison d’un contexte favorable aux investissements rentables, à des tarifs de rachat intéressants, à un potentiel en MDP pour les projets, à de bonnes conditions naturelles, ainsi qu’à une demande énergétique croissante dans les économies en développement.

Les marchés actuels et futurs de l’énergie éolienne en Afrique seront examinés, et les opportunités commerciales intéressantes mises en évidence, avec des analyses en profondeur et des études de cas par pays.

Wind Power Africa 2010 aura lieu du 12 au 14 mai 2010 au Cape Town International Convention Centre à Cape Town, Afrique du Sud.


Source : Le site de Wind Power Africa 2010 (en anglais).

Xavier Dufail

Madagascar : une centrale solaire pour le village d’Ankaranana

Une centrale photovoltaïque produira de quoi éclairer un hôpital ainsi que différents locaux et lieux publics. Cette énergie permettra également d’alimenter des batteries rechargeables.

L’entreprise suisse Agena développe une centrale électrique solaire pour répondre à la demande de la communauté rurale d’Ankaranana – 2100 habitants, située dans la province d’Antananarivo.

L’installation d’une puissance de 3240 Wc comprend plusieurs modules photovoltaïques choisis pour leur fiabilité, ainsi que l’ensemble des éléments techniques logés dans un container de transport.

Le village bénéficiera d’un réseau électrique pour alimenter les bâtiments publics – hôpital, mairie, école, salle de réunion – mais aussi les épiceries, ateliers et le marché couvert. L’ingénieur à l’origine du projet, Philippe Meister, précise qu’un second volet de l’initiative « doit permettre d’éviter la dissémination dans la nature de centaines de milliers de piles usagées qui servent à alimenter les lampes de poche, seules sources d’éclairage des ménages plongés dans le noir à la nuit tombée ».

En substituant les piles jetables par des accus rechargeables à l’électricité solaire, ce projet pilote va permettre la mise en œuvre d’un mode de gestion des déchets et de l’énergie plus respectueux de l’environnement. L’initiative bénéficie de l’appui de l’ADER, l’Agence du Développement de l’Électrification Rurale, dépendant du Ministère de l’énergie de la République de Madagascar.


Source : Presse Portal (Suisse).

Xavier Dufail

Algérie : construction de la première ferme éolienne, et future production de panneaux solaires PV

D’une puissance de 10 MW, la future ferme éolienne sera réalisée sur 30 hectares et devrait être opérationnelle en 2012.

Le groupe Sonelgaz, à travers sa filiale d’engineering CEEG, investit dans l’éolien. Celle-ci a lancé récemment un appel d’offres international relatif à la réalisation de la première ferme éolienne en Algérie, d’une puissance de 10 MW à Adrar (sud-ouest). Ce projet a été confié le 21 janvier 2010 au groupe français Vergnet, qui a proposé un investissement de 3,05 milliards de dinars et un coût de 9620 DA par kWh.

Le choix du site de la ferme dans la wilaya d’Adrar a été fait suite à une étude cartographique sur les grandes régions de vent en Algérie et à l’issue de laquelle les régions de Tindouf et d’Adrar ont été définies. L’énergie produite par cette future ferme sera intégrée dans le réseau d’électricité de la wilaya d’Adrar, ce qui permettra une importante économie d’énergie quand il y a du vent dans la région.

La CEEG a également été chargée de réaliser un projet de construction d’une usine de fabrication de modules photovoltaïques dans le périmètre de la zone industrielle de Rouiba. La date de production de l’usine est prévue pour le mois de septembre 2012.

Ces projets participent aux objectifs du gouvernement en matière de promotion des énergies renouvelables. C’est dans ce sens qu’un fonds destiné à l’encouragement des énergies renouvelables a été créé et alimenté par 0,5 % de la redevance pétrolière. Pour rappel, dans le cadre de la politique nationale de promotion des énergies renouvelables et d’économie d’énergie, pas moins de 5 millions de lampes à basse consommation seront distribuées aux ménages ainsi que 9 000 chauffe-eau solaires dans le cadre du plan quinquennal de développement 2010-2014.

Le ministère de l’Énergie et des Mines a tracé un programme qui vient compléter la stratégie mise en place par le secteur entre 2007-2011 visant à rationaliser la consommation de l’énergie, augmenter les revenus de l’Etat et réduire l’émission de CO2 d’un million de tonnes, outre le drainage des investissements et la création d’emplois. Ainsi, plusieurs secteurs d’activité seront touchés par ce plan. En ce qui concerne l’habitat, un programme de 600 logements écologiques haut standing est en cours de réalisation pour réduire la consommation d’énergie (chauffage et climatisation).

L’Algérie dispose d’un potentiel énergétique solaire dépassant les 5 milliards de GWh par an, avec une moyenne annuelle de la durée d’ensoleillement variant de 2550 heures dans le nord à 3600 heures dans le Sahara.


Source : Le Maghreb.

Xavier Dufail

Tunisie : signature d’un contrat d’achat de réductions d’émissions pour la centrale éolienne de Sidi Daoud

La signature d’un contrat d’achat de réductions d’émissions entre la Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz (STEG) et la Banque mondiale, pour la centrale éolienne de Sidi Daoud, permettra aux abonnés du réseau d’être alimentés par de l’électricité d’origine éolienne plutôt que par des sources d’énergies fossiles.

La Tunisie entend valoriser son potentiel de réduction d’émissions de gaz à effet de serre dans le secteur de l’énergie avec la signature d’un accord entre la Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz (STEG) et la Banque mondiale, agissant pour le compte du Fonds carbone espagnol (the Spanish Carbon Fund), un fonds carbone géré par la Banque mondiale. Le contrat signé le 5 avril 2010 porte sur la vente d’une partie des crédits carbone générés par la centrale éolienne de 34 MW située à Sidi Daoud. Il s’agit du premier projet de Mécanisme de développement propre (MDP) développé en Tunisie dans le secteur éolien.

Grâce à ce projet, qui comprend également la construction d’une ligne de transport jusqu’à Menzel Temime, les abonnés du réseau interconnecté de la STEG peuvent désormais être alimentés par de l’électricité d’origine éolienne. En substitution à une production d’électricité à partir de sources d’énergies fossiles, la production de cette centrale permettra d’éviter un volume d’émissions estimé à 50 000 tonnes d’équivalent CO2 par an.

« Ce projet MDP témoigne de l’engagement de la STEG dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement durable, de promotion des énergies renouvelables et de lutte contre le changement climatique. Cette première expérience a valeur d’exemple. Elle ouvre la voie au développement de nouveaux projets permettant d’utiliser notre potentiel d’énergie éolienne et solaire et pourra bénéficier aux projets d’investissements prévus dans le cadre du Plan Solaire Tunisien » a déclaré M. Mokhtar Mehiri, Directeur principal de l’équipement à la STEG.

La Banque mondiale accompagne la Tunisie dans ses efforts pour réduire sa dépendance aux combustibles fossiles à travers la promotion des énergies renouvelables et de mesures de maîtrise de l’énergie.

« Le développement durable et le changement climatique constituent un des piliers de notre stratégie de coopération avec la Tunisie. Cette opération de finance carbone illustre la diversité des instruments financiers disponibles afin de poursuivre ces objectifs, aux côtés d’autres financements innovants, tels que les ressources du Fonds pour les technologies propres, ou de concours plus classiques sous forme de prêts » a noté Mats Karlsson, Directeur du Département Maghreb à la Banque mondiale.


Source : Le site de la Banque mondiale.

Xavier Dufail

Afrique du Sud : la Banque mondiale appuie les plans de sécurité énergétique

La Banque mondiale approuve 3,75 milliards de dollars à Eskom Holdings, Ltd. pour consolider la capacité de production d’énergie électrique, l’exécution de programmes d’énergies renouvelables et l’amélioration du rendement énergétique.

Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 8 avril 2010 un prêt d’un montant de 3,75 milliards de dollars à l’Afrique du Sud pour aider le pays à assurer une offre viable d’électricité, accordant parallèlement des financements destinés à des centrales solaires et éoliennes parmi les plus importantes dans le monde en développement. Ce prêt qui représente la première opération d’envergure jamais entreprise par la Banque avec l’Afrique du Sud depuis l’effondrement de l’apartheid il y a 16 ans, vise à aider directement les pauvres par la création d’emplois à mesure que l’économie se remet des effets de la crise financière mondiale et par l’établissement de capacités supplémentaires de production d’énergie destinée à élargir l’accès à l’électricité.

Le prêt est consenti à la société sud-africaine d’électricité (Eskom) et procède de conditions exceptionnelles dont notamment la crise énergétique traversée par le pays en 2007 et au début de 2008 ; il vient aussi répondre aux conséquences de la crise financière mondiale qui a contribué à exposer au grand jour la vulnérabilité de l’Afrique du Sud aux chocs énergétiques et à l’éventualité de conséquences économiques graves.

Le projet d’appui à l’investissement d’Eskom (EISP) contribuera à cofinancer les différentes technologies énergétiques ci-après :

- la centrale thermique de Medupi d’une capacité de production de 4 800 MW, au coût de 3,05 milliards de dollars ; grande première sur le continent africain, cette usine alimentée au charbon utilisera la même technologie que les pays de l’OCDE, laquelle présente les caractéristiques suivantes : supercritique, efficace et ayant fait ses preuves

- le projet pilote de centrale éolienne de Sere d’une capacité de 100 MW et la centrale solaire concentrée à énergie reportable d’Upington (100 MW), le tout pour un montant total de 260 millions de dollars ; et

- des volets relatifs à la production d’énergie à faible intensité de carbone, notamment le transport du charbon par voie ferrée assorti d’un niveau plus faible d’émission de gaz à effet de serre, le tout pour un montant total de 485 millions de dollars.


Source : Le site de la Banque mondiale.

Xavier Dufail