Accord entre le Pool d’énergie ouest-africain et la BEI

Le président de la BEI (Banque Européenne d’Investissement) se félicite de la seconde révision de l’Accord de Cotonou et signe avec le Pool d’énergie ouest-africain un accord d’assistance technique en faveur d’un projet dans le secteur libérien de l’énergie.

L’Union européenne et 79 pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) ont signé, le 22 juin à Ouagadougou, la seconde révision de l’Accord de partenariat ACP-UE, dit « Accord de Cotonou ». Cette révision permettra notamment à la Banque européenne d’investissement d’accroître ses financements à l’appui de projets d’infrastructure régionaux, aux côtés de promoteurs des pays ACP, et de soutenir les efforts déployés par des intermédiaires sud-africains pour parvenir à une meilleure intégration économique régionale via des projets situés dans le reste de l’Afrique sub-saharienne.

À l’occasion du Conseil des ministres ACP-UE, M. Philippe Maystadt, président de la BEI, a réaffirmé la détermination de la Banque à participer activement au financement de projets de lutte contre les changements climatiques dans les pays en développement et a proposé de lancer une initiative européenne dans ce domaine, conjointement avec la Commission européenne et les États membres de l’UE.

Parallèlement à sa participation au Conseil des ministres ACP-UE, M. Maystadt a signé un accord d’assistance technique avec M. Amadou Diallo, secrétaire général du Pool d’énergie ouest-africain (WAPP), pour la préparation du projet de réfection de la centrale hydroélectrique de Mount Coffee. La cérémonie de cette signature s’est déroulée en présence de M. Andris Piebalgs, commissaire européen au développement, de M. Eugene Shannon, ministre libérien des terres, des mines et de l’énergie, et de M. Joseph Mayah, directeur général de la compagnie d’électricité du Liberia. La mise en œuvre du projet de réfection de la centrale hydroélectrique de Mount Coffee permettra au Liberia de répondre à ses propres besoins en électricité, mais aussi à ceux de la sous-région, au travers du réseau interconnecté du WAPP. Dans son ensemble, le projet contribuera au développement économique, à la réduction de la pauvreté et à l’accroissement des échanges au Liberia, pays qui se relève de la guerre civile. Ce programme d’assistance de 1,5 million d’EUR sera financé par le Fonds fiduciaire UE-Afrique pour les infrastructures, qui est géré par la BEI (voir le site www.eu-africa-infrastructure-tf.net).


Source : Organisation de la presse africaine.

Xavier Dufail

Équateur : la Chine accorde un crédit pour une centrale électrique

La banque chinoise Exim bank a accordé un crédit de plus d’1,5 milliard de dollars à l’Équateur pour la construction d’une centrale hydro-électrique, a annoncé le 3 juin 2010 le ministère équatorien des Secteurs stratégiques.

L’accord a été scellé le 2 juin à Pékin pour un montant de 1,683 milliard de dollars.

Le prêt servira à financer la construction de la centrale Coca Codo Sinclaire (CCS), qui sera la principale d’Équateur avec une puissance d’1 500 MW et une production de 8 600 GWh par an d’énergie électrique.

L’Équateur et la Chine avaient repris fin avril leurs négociations sur la centrale, un mois après leur annulation par le gouvernement de Quito qui avait jugé inacceptables les conditions posées par Exim bank.

La construction de la centrale nécessite un investissement de deux milliards de dollars, pour lequel une entreprise chinoise est candidate, Sinohydro.


Source : Romandie news.

Xavier Dufail

Sénégal : quatre programmes unissent leurs forces pour le développement local de l’énergie

Quatre programmes de développement, le Programme national de développement local (Pndl), Enda Energie, le Programme National de Plates formes Multifonctionnelles pour la réduction de la pauvreté et du Programme National de Biogaz, vont mettre en exergue leur dimension énergétique pour la promotion économique et sociale des populations de Kaolack, Kaffrine Fatick, Thiès et Diourbel.

Le partenariat entre ces structures a été signé le 4 juin 2010.

Ce partenariat va permettre ainsi d’initier une coalition locale pour la promotion des services à haut potentiel énergétique dans les collectivités locales. Ce qui constitue un engagement solidaire de plusieurs structures intervenant en milieu rural sénégalais.

Pour définir les modalités pratiques d’interventions au profit des collectivités locales, ces quatre acteurs vont unir leurs efforts pour promouvoir le développement économique et social par l’intégration des dimensions telles que l’énergie, le Genre et les changements climatiques dans les actions de développement local, notamment au niveau de la planification locale, le renforcement des capacités et les actions de communication. Chacun des programmes présente, dans une de ses composantes, des missions spécifiques devant répondre aux préoccupations d’ordre énergétique.

Selon le Secrétaire exécutif du Pndl, définir un cadre stratégique devant assister les collectivités locales dans le processus d’intégration de la dimension énergétique dans la priorisation des besoins essentiels devra être considérée par tous comme une nécessité. « Le principe de multi sectorialité prônée par le Pndl impose une démarche de partage et une mutualisation de nos approches. En décidant de passer par des documents validés de part et d’autre, nos différentes structures améliorent le niveau d’harmonisation ». Il ne doute pas aussi que les bonnes intentions annoncées par les différentes structures se concrétisent. Ainsi, ils comptent tous contribuer positivement à l’avènement d’une conscience plus affirmées dans les entités territoriales que sont les collectivités locales, avec des élus locaux plus engagés dans la prise en compte optimale des préoccupations énergétiques.

Selon tous les acteurs de ce partenariat, en termes de développement rural et de réduction de la pauvreté, le cloisonnement sectoriel a longtemps limité les impacts des différents modèles développés en matière de promotion énergétique.


Source : Le Soleil.

Xavier Dufail

Algérie : l’état soutient le prix de l’électricité produite à partir de l’énergie solaire

Le prix de l’électricité produite à partir de l’énergie solaire dans les wilayas du Sud sera soutenu par l’État.

C’est ce qu’a affirmé le 6 mai 2010 le ministre de l’Énergie et des Mines, M. Chakib Khelil. Le ministre a expliqué que ce soutien se fera en dépit du coût élevé de cette énergie renouvelable.

M. Khelil a indiqué que « le prix de l’électricité produite à partir de l’énergie solaire ne changera pas grâce au soutien de l’État et à la promotion de l’utilisation des énergies renouvelables ». Évoquant le bilan du plan national de soutien aux énergies renouvelables, le premier responsable du département de l’énergie a rappelé, à cet effet, la réalisation d’une station de production d’électricité à partir de l’énergie solaire et du gaz à Hassi Rmel, devant produire cette année 150 mégawatts d’électricité ainsi que le lancement d’un projet de production d’électricité éolienne avec une capacité de 10 mégawatts dans la wilaya d’Adrar.

Selon M. Khelil, la production d’électricité à partir de l’énergie solaire concerne actuellement une vingtaine de localités à l’extrême Sud et 16 wilayas en attendant sa généralisation dans d’autres régions. Il a ajouté que les énergies renouvelables pourraient contribuer à la production d’énergie en Algérie à hauteur de 5 % en 2017 et de 35 % en 2040.

Saluant le fonds national des énergies renouvelables qui procède à des retenues de 0,5% des recettes fiscales pétrolières pour le financement de ces projets, le ministre a noté que le projet de réalisation d’un institut de développement des énergies renouvelables aura un rôle important dans ce domaine.


Source : La Tribune (Algérie).

Xavier Dufail

Madagascar : les équipements en énergie renouvelable exonérés de droits de douane

Dans le cadre de la promotion des énergies renouvelables, le gouvernement malgache accorde une exonération sur les équipements d’installation de centrales électriques fonctionnant avec de l’énergie renouvelable.

Encourager les investissements privés dans le secteur énergétique. Tel est l’objectif que s’est fixé le gouvernement en supprimant au cours de cette année les droits de douanes sur les équipements d’installation de centrales électriques fonctionnant avec de l’énergie renouvelable. Cette mesure concerne entre autres les turbines hydrauliques et les panneaux solaires photovoltaïques. « Tous les opérateurs, investisseurs dans le secteur ou des simples importateurs qui assurent la distribution peuvent bénéficier de cette disposition douanière », indique le secrétaire exécutif de l’Agence pour le développement de l’électrification rurale (Ader) lors d’une conférence sur le secteur énergétique.

Cet appui gouvernemental vise aussi, outre la promotion des investissements privés, la mise à disposition de la population d’une électricité à moindre coût via les énergies renouvelables en substitution aux centrales thermiques. Actuellement, 29 % seulement de la production électrique proviennent des centrales hydrauliques, contre 71 % pour les centrales thermiques. Ce qui implique une forte consommation en gasoil et en fuel à raison d’une quarantaine de millions de litres par an pour chaque produit.


Source : l’Express de Madagascar.

Xavier Dufail

Gabon : 124 milliards de CFA pour deux barrages hydroélectriques

Le gouvernement gabonais vient de signer une convention de 124 milliards de francs CFA avec la Compagnie de développement des énergies renouvelables (CODER), pour la construction de deux barrages hydroélectriques dont l’un sur le fleuve Ngounié, et l’autre sur le fleuve Okano dans le Woleu-Ntem.

Le barrage de la Ngounié, « Impératrice », dont le coût est estimé à 70 milliards de francs devrait dégager une puissance de 84 mégawatts. « C’est un projet destiné à fournir de l’énergie propre à moindre coût au pôle (niobium de Mabounié, manganèse de Ndjolé…) et aux industries de transformation de bois situées dans la province du Moyen-Ogooué. Il devra également alimenter les villes de Mouila et Mandji dans la Ngounié, et renforcer la desserte de Libreville, notamment la zone économique spéciale de Nkok », a expliqué le ministre de l’Énergie.

Le barrage de l’Okano, « FE 2 », s’intègre quant à lui dans le cadre du programme national d’électrification rurale qui comprend la création du réseau interconnecté de la province du Woleu-Ntem (Nord) pour plus de 23 milliards de francs CFA.

« La durée de la convention est de 30 ans et le délai de la réalisation de l’ouvrage est de 30 mois. Le Projet devrait permettre d’apporter une capacité de développement supplémentaire dans cette province et de contribuer à la lutte contre la pauvreté à travers le développement des activités de la petite industrie (transformation du bois, hévéaculture, services), de l’artisanat, de l’agriculture et du commerce ».

Selon le ministre de l’Énergie, la réalisation d’Impératrice et FE 2 devraient créés près de 3000 emplois dont 200 emplois directs pour les travaux et 100 indirects pour le second ouvrage, alors que le premier devrait générer 400 emplois directs et 200 indirects.

Ces projets dont les charges seront entièrement supportées par la CODER, s’inscrivent par ailleurs dans le cadre des défis du nouvel exécutif qui espère booster la production énergétique locale dans les 5000 mégawatts à l’horizon 2020, alors qu’elle peine actuellement à dépasser les 374 mégawatts. Ils doivent aussi permettre au gouvernement de supprimer progressivement la production d’électricité produite à partir d’énergie fossile, notamment le fuel lourd.


Source : GabonEco.

Xavier Dufail

Éthiopie : inauguration d’une centrale hydroélectrique de 500 millions de dollars

L’Éthiopie a inauguré le 14 mai 2010 un projet hydroélectrique d’un coût d’environ 500 millions de dollars et d’une capacité énergétique de 460 mégawatts.

Le project hydroélectrique à fins multiples de Beles a été construit dans la région Amhara, au niveau de la rivière Tana, un affluent de la rivière du Nil. C’est la première fois que l’Éthiopie utilise la rivière qui se jette dans le Nil, partagée entre neuf pays africains.

La centrale, lancée en 2005, à la capacité de produire 460 mégawatts d’électricité, et d’accroître de 30 % le potentiel électrique du pays.

Il s’agit de la troisième usine hydroélectrique que l’Éthiopie a lancée en 2010 dans le cadre d’un investissement dans le domaine des projets hydroélectrique .

Le Premier ministre éthiopien a déclaré que le pays envisage d’accroître sa capacité énergétique de 2 000 mégawatts actuellement à 10 000 mégawatts, au cours des cinq prochaines années en investissant des milliards de dollars.

Le directeur du projet a indiqué que Beles est un projet multi-usages, et que l’eau utilisée après la production d’électricité servira pour développer plus de 140 000 hectares de terres.


Source : APAnews.

Xavier Dufail

GVEP International publie une étude sur les briquettes au Kenya

Dans le cadre de son projet de développement des entreprises énergétiques (DEEP- Afrique de l’Est), GVEP International a publié une étude sur les briquettes au Kenya.

Cette étude, qui documente et apporte de nouvelles connaissances sur le développement de l’industrie de la briquette, a été menée dans le but d’enquêter sur les facteurs de réussite des producteurs de briquette, ainsi que sur leur impact actuel et potentiel en matière d’accès à l’énergie dans les zones rurales et péri-urbaines.

Les facteurs de succès ont été examinés avec une attention portée à la fois à l’offre et à la demande. Certains des problèmes identifiés en rapport avec l’approvisionnement et auxquels font face les producteurs étaient un problème lié à la proximité des matières premières appropriées, à l’espace de séchage pour les briquettes et à l’accès au financement. Les principaux enjeux de la demande en briquettes incluaient la capacité à économiser l’argent des consommateurs et créer une prise de conscience.

L’impact de la production de briquette à petite échelle a été discuté dans le but d’accroitre l’impact environnemental dans les zones péri urbaines et rurales. L’étude a également étudié l’accès actuel et potentiel à l’énergie moderne et durable, tout en discutant les différentes options possibles en termes de matières premières et dans quelle mesure ces options ont un impact sur les questions environnementales comme la déforestation.

L’étude conclut que l’utilisation des briquettes représente moins de 2% de la consommation d’énergie, mais ce chiffre pourrait augmenter si les producteurs étaient en mesure d’exploiter des matières premières alternatives. De plus, l’industrie a besoin d’identifier d’autres sources de matières premières pour assurer sa survie à long terme.

Télécharger le rapport (Pdf, version anglaise)

Lire le rapport sur Google Docs (PDF, version anglaise)

Laure Ego, GVEP

Cambodge : étude sur la diffusion d’équipements de cuisson domestiques économes en bois

Cette étude fournit un retour sur les dix ans d’un programme visant à développer la fabrication, la promotion et l’utilisation de cuiseurs autonomes (foyers améliorés) en zone urbaine au Cambodge, ainsi que sur les modalités d’accès à la finance carbone de ce programme.

« Diffusion d’équipements de cuisson domestiques économes en bois au Cambodge »

GERES

décembre 2009

69 pages

Cet ouvrage consiste en un retour d’expérience dont les objectifs sont de :

- Partager des outils méthodologiques innovants et validés dans le domaine de la biomasse énergie ;

- Évaluer quantitativement et qualitativement les impacts socio-économiques et sanitaires de la diffusion des cuiseurs économes au Cambodge ;

- Revenir sur l’articulation de ce programme avec les mécanismes internationaux de la lutte contre le changement climatique.

Sommaire

  1. Retour sur la cuisson à la biomasse dans les pays du Sud et les leçons apprises du projet GERES au Cambodge
  2. Impacts socio-économiques et sanitaires
  3. La finance carbone : un nouveau levier financier pour les projets de cuiseurs économes

Source : GERES.

Xavier Dufail

Études de cas sur la politique et la législation de la bioénergie : options pour la durabilité

Cette étude (en anglais) examine la législation, les politiques et les institutions relatives à la bioénergie dans les pays suivants : Argentine, Brésil, Estonie, Mexique, Tanzanie, Thaïlande, et Philippines. Le but de cet examen en profondeur est d’identifier les outils juridiques qui peuvent contribuer de manière significative au développement durable de la production de bioénergie sur les plans économique, social et environnemental.

« Case studies on bioenergy policy and law : options for sustainability »

FAO

393 pages

mars 2010

(document en anglais)

Sommaire

PRÉFACE

1. Introduction

2. Méthodologie et synthèse des études de cas

PARTIE I

Instruments juridiques internationaux relatifs à la bioénergie

PARTIE II

Études de cas par pays

a. Argentine

b. Brésil

C. Estonie

d. Mexique

e. Les Philippines

f. Tanzanie

g. Thaïlande

PARTIE III

Analyse comparative des études de cas

Xavier Dufail