Burkina Faso : Ouagadougou dispose de sa première usine de production de biocarburant

Le Burkina Faso possède désormais sa première usine de production de biocarburant, a annoncé le ministère en charge de l’industrie.

Dénommée, Belwet Biocarburant SA, l’usine située dans la zone industrielle de Kossodo, à Ouagadougou, comprend un bâtiment central logeant les presses et le système de raffinerie, un magasin de stockage des graines de jatropha curcas et des balamites aegyptiaca, une aire de séchage de 500 m2, des bassins d’épuration et de traitement des graines de balamite.

Elle aura une production est de 30 000 tonnes de graines pour 5000 litres de biocarburant.

Cette usine fabrique le biodiesel à partir d’huile raffinée de jatropha curcas ; le savon de lessive et de toilette à base d’huile dominante de jatropha curcas ; le compost à base de tourteau de jatropha curcas ; l’aliment à bétail à base de tourteau de balamites et la glycérine pour la cosmétique et les usages médicinaux.

L’unité pilote qui vient d’être inaugurée est une première et elle est une solution à la crise énergétique, selon le ministre en charge de l’énergie.

L’Union monétaire ouest africaine (Uemoa), à travers son Département de l’énergie, permet à cette usine de réaliser une pépinière moderne d’une capacité de 500 000 pieds à racines.


Source : APAnews

Xavier Dufail

RDC : « 200 sites peuvent accueillir des mini-centrales hydroélectriques »

La République Démocratique du Congo dispose de plus de 200 sites remplissant toutes les conditions techniques pour la construction de mini-centrales hydroélectriques capables de fournir l’énergie à moindre coût aux coins les plus reculés du pays, selon le ministre national de l’Énergie.

Le ministre a fait cette déclaration au cours d’une visite d’une ferme alimentée en courant électrique par une mini-centrale de 360 kVA mise sur pied par une équipe d’ingénieurs congolais sur une chute de la rivière Futuka, dans la périphérie de Lubumbashi.

Émerveillé par cette expérience de production d’énergie électrique par une mini-centrale, le ministre de l’Énergie a promis d’initier au niveau de son cabinet une étude de faisabilité de la construction progressive de mini- centrales hydroélectriques sur les sites réunissant toutes les conditions.

Il a parlé notamment des projets de construction de mini-centrales à Mweka, dans la province du Kasai Occidental et de Kabinda dans la province du Kasai Oriental en voie d’exécution.

Ce projet est au centre des préoccupations du président congolais dans le cadre de son programme de reconstruction et de construction des infrastructures de base, appelé « Cinq chantiers de la République ».


Source : APAnews

Xavier Dufail

Ouganda : Opportunités d’entreprises énergétiques en vogue

L’équipe ougandaise de DEEP (Projet de Développement des Entreprises Énergétiques) a organisé son premier événement social réunissant des entrepreneurs, des fournisseurs de services et de produits et des institutions financières le 28 juin dernier à Kampala.

L’objectif du forum était de mettre en avant les liens et réseaux commerciaux, technologiques et financiers ainsi que partager et échanger des informations.

L’événement à permis aux entrepreneurs participants d’obtenir des informations et des conseils sur la manière d’exploiter les opportunités commerciales existantes et la façon d’ accroitre et de diversifier leur entreprise du secteur énergie.

Une large gamme de produits du secteur énergie actuellement sur le marché a été présentée aux participants, allant du portable aux lampes solaires économiques, jusqu’aux grands systèmes solaires domestiques, en passant par une variété de fours améliorés biomasse jusqu’à ceux portatifs à usage domestique ou professionnel, sans oublier les cuisinières sans feu. Le groupe de briquettes propre largement représenté avec le programme DEEP n’a pas été oublié non plus. Pour eux, il y avait un stand de briquettes utilisant des déchets agricoles ou ménagers. Une presse manuelle de briquettes était exposée et a suscité beaucoup d’intérêt.

Francis Munde, le coordinateur Monitoring et Evaluation de GVEP-I Afrique de l’Est a, dans son discours d’ouverture, encouragé les entrepreneurs à profiter de cette demande émergente en sources d’énergie alternative en Ouganda pour élargir leur commerce.

Ceci a été suivi par des présentations du groupe des fournisseurs de produits et de services énergétiques invité ainsi que de celui des institutions financières. De plus, une visite a été organisée durant laquelle les entrepreneurs ont visité les stands montés par les fournisseurs de produits et de services. Cela a été l’occasion d’échanger, de poser des questions et de se remettre les cartes de visite. Les entrepreneurs, principales cibles de cet événement, ont acquis une grande richesse d’informations et, selon les paroles d’un entrepreneur, « sont repartis les yeux bien ouverts »

« Il aurait été impossible d’apporter tous ces produits sous le même toit durant les formations. Les entrepreneurs ont vu clairement tout ce dont on avait parlé durant les sessions de formation », rapporte Wamala Musa, l’expert en développement entrepreneurial de GVEP International et coordinateur de cet événement.

Cet événement aurait du avoir lieu beaucoup plus tôt », dit Sarah Kasoozi, l’un des entrepreneurs impliqué dans les briquettes. Elle a été en mesure de voir pour la première fois la fameuse presse à briquettes qui pourrait ajouter beaucoup de valeur à son entreprise.

« Je suis dans le solaire depuis plus de dix ans mais j’ai vu des choses dans ce forum que je n’avais encore jamais vues », dit Mr. Kennedy de Sun Limit Solar Systems, un entrepreneur bénéficiaire du programme DEEP du quartier de Rakai, à 172 km au Sud Ouest de Kampala.

Pour d’autres, l’événement a été une source de motivation. Certains entrepreneurs étaient frustrés avec leur entreprise énergétique à cause des difficultés qu’ils rencontrent mais ce forum leur a donné de l’énergie et ils sont repartis avec l’envie de dynamiser leur affaire de manière beaucoup plus enthousiaste.

Sam Kyazze, un entrepreneur spécialisé en briquettes et soutenu par le programme DEEP est parti ravi après avoir rencontré et échangé avec l’Institut Ougandais de Technologie Rurale Appropriée (ARTI-U), qui lui a donné des conseils précieux qui l’aideront à faire face aux difficultés technologiques qu’il rencontrait.

Pour couronner le tout, un des fournisseurs invité, spécialisé dans les fours de cuisson améliorés, s’est vu passer une commande par le Directeur de l’hôtel où l’événement a eu lieu, pour construire un four professionnel pour l’hôtel.

« Il n’y a pas plus bel exemple que celui-ci pour démontrer que le marché existe pour des produits énergie modernisé, relate Mr Munde. Il est évident que cette première réunion sociale a été un succès retentissant, qui devrait être répliqué dans d’autres régions pour faire bénéficier beaucoup plus d’entrepreneurs. Grâce à l’équipe ougandaise de DEEP, l’événement a été un lieu d’échange pour les produits, les idées, le renforcement des compétences et le partage d’expérience »– conclut M. Munde.

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Laure Ego, GVEP

Liberia : deux firmes américaines financent la construction d’une centrale hydroélectrique

Les firmes Buchanan Renewable Energies (BRE) et Overseas Private Investment Company (OPIC) basées aux Etats-Unis, ont déboursé 150 millions de dollars pour la construction d’une centrale hydro-électrique à Kakata, dans la région de Margibi (environ 45 kilomètres de la capitale Monrovia).

Cette infrastructure permettra d’assurer au Liberia un meilleur approvisionnement en électricité dans la capitale et les autres régions du pays.

Buchanan Renewable Energies est une société de production de biomasse qui transforme les copeaux de bois en énergie, à partir des arbres non productifs de caoutchouc.

Le directeur général de la BRE, Liam Mickey, a confirmé lundi que sa société avait déboursé 35 millions de dollars contre 115 millions de dollars de l’OPIC pour le financement du projet.

Il a précisé que les évaluations préliminaires, notamment l’identification du site de construction de la centrale, ont été terminées tandis que les entrepreneurs du projet sont prêts pour le début des travaux.

M. Mickey a ajouté que toutes les dispositions ont été prises pour le lancement des travaux, en attendant le feu vert du gouvernement libérien.

Moins de 30% des habitants de la capitale Monrovia ont actuellement accès à l’électricité.


Source : APAnews.

Xavier Dufail

Maroc : lancement du plus grand parc éolien en Afrique

Le Maroc a lancé le 28 juin 2010, au nord du pays, le plus grand parc éolien en Afrique, pour une enveloppe de 2,75 milliards de dirhams (400 millions de dollars) soit une des étapes – clés du Programme marocain intégré de l’énergie éolienne, qui table sur un investissement d’environ 31,5 milliards de dirhams (4 milliards de dollars).

Le programme marocain de l’énergie éolienne prévoit de nouveaux parcs éoliens qui porteront la puissance électrique installée d’origine éolienne de 280 MW actuellement à 2000 MW en 2020, selon les médias marocains.

Le Maroc pourra réduire ses importations d’énergie en économisant annuellement 2,5 millions de tonnes équivalent pétrole en combustible, évitant ainsi l’émission de près de 9 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an, ajoutent les mêmes sources.

Les centrales fonctionnant avec des énergies renouvelables représenteront 42 % de la capacité électrique totale installée à l’horizon 2020.


Source : APAnews.

Xavier Dufail

Côte d’Ivoire : l’état relance le barrage de Soubré

Dans le cadre des mesures annoncées pour palier aux difficultés dans le secteur de l’énergie électrique, l’état ivoirien va relancer le projet de construction du barrage hydroélectrique de Soubré.

D’une puissance de 275 MW, il sera financé, construit et exploité sous contrat BOO par des investisseurs privés. Les travaux devraient durer 60 mois. Ajouté à la centrale thermique d’une capacité comprise entre 100 et 150 MW dont les travaux vont également être lancés, cela donnera un rajout compris entre 375 et 425 MW qui devrait venir en soutien à la production actuelle.

Sans oublier le projet de centrale thermique que Petroci va lancer en partenariat avec la firme américaine AES corporation.


Source : Abidjan.net.

Xavier Dufail

Cap Vert : la CEDEAO ouvre un centre des énergies renouvelables

La Communauté économique des États de l’Afrique d l’Ouest (CEDEAO) a ouvert un nouveau centre pour les énergies renouvelable (ECREEE) aux Iles du Cap Vert pour développer le potentiel de la région en énergies renouvelables.

Dans un communiqué publié le 7 juillet 2010 par l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), l’agence spécialisée de la CEDEAO qui a été mise en place à Praia, devra développer les énergies renouvelables et l’efficacité des marchés d’énergie en Afrique de l’Ouest. Elle devra également formuler des politiques, renforcer les capacités, créer des mécanismes d’assurance de qualité et élaborer des plans de financement.

Ce centre qui bénéficie du soutien de l’ONUDI et des gouvernements d’Autriche, du Cap Vert et d’Espagne va initier des projets de démonstration qui pourront par la suite être développés à une plus grande échelle régionale.

L’ECREEE deviendra ainsi la principale agence d’exécution du programme de 150 millions de dollars qui sera axé sur le calendrier d’accès à l’énergie et à l’efficience énergétique dans les secteurs clés de l’économie.

On estime à 23.000 MW le potentiel hydro-électrique concentré dans cinq pays membres de la CEDEAO, avec seulement 16 % de ce potentiel actuellement exploités.

Source : APAnews.

Xavier Dufail

Malawi : un projet de biogaz mène à d’autres services

Une unité de production de biogaz de petite échelle au Malawi, récemment créée dans le but d’atténuer le changement climatique, peut également, si elle est bien exploitée, améliorer la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance dans les régions rurales du Malawi.

L’importance de la production laitière au Malawi

La production laitière des petits exploitants est une activité agricole importante au Malawi ; elle fournit des produits de valeur et assure un revenu régulier pour les ménages pauvres. La production de lait du pays est encore insuffisante, les quantités actuelles traitées vont essentiellement aux consommateurs urbains et péri-urbains. Améliorer la production laitière de petite échelle soutiendrait économiquement les petits agriculteurs grâce à l’augmentation des ventes dans les zones rurales.

Bien que la capacité des cinq grands transformateurs de produits laitiers soit de 126 000 litres de lait par jour, ils ne traitent actuellement que la moitié de ce volume. Ainsi, les experts estiment que le développement de la production et de la qualité du lait contribuerait directement non seulement à la nutrition et à la sécurité alimentaire mais également, de manière significative, à l’accélération de la croissance économique du pays.

Bien que le développement de la production laitière des petits exploitants soit l’un des domaines prioritaires du Ministère de la Santé Animale et du Développement de l’Élevage, la contribution potentielle de cette production aux moyens d’existence durable demeure inexploitée. Et l’un des défis majeurs auxquels sont confrontés les ménages ruraux producteurs de lait est la disponibilité de l’énergie, un problème auquel les biocarburants pourraient être aussi une solution.

Le bois de chauffage comme source d’énergie

À l’heure actuelle, la source d’énergie au Malawi est largement dominé par le bois de chauffage. Ce bois de chauffage, qui provient principalement de forêts indigènes, fournit 93% de tous les besoins en énergie domestique.

La consommation annuelle des ménages en bois de feu et charbon de bois est de l’ordre de quelques 7,5 millions de tonnes, dépassant la production durable d’environ 3,7 millions de tonnes.
La pauvreté et la croissance de la population du pays maintiennent une pression croissante sur les forêts indigènes du Malawi, et par voie de conséquence détruisent rapidement des puits de carbone nécessaires.

Le biogaz peut-il être la réponse ?

Afin de préserver les puits à carbone et de s’orienter vers une alternative au bois de chauffage plus propre et plus efficace, une unité en sous-sol de production de biogaz à petite échelle a été mise en place par le Test & Training Centre in Renewable Energy Technologies (TCRET) de l’Université Mzuzu, l’une des universités publiques du Malawi.
Cette unité est implantée à Ruguwa Mnhlanga Village, un village rural du Nord-Est de la ville de Mzuzu, et le projet est financé par la British High Commission au Malawi.

À la fin du projet, en 2011, 12 digesteurs de biogaz seront installés.

L’emplacement de l’usine a été déterminée sur la base des critères suivants, afin de maximiser l’efficacité des installations et de l’impact :

- le charbon et le bois sont les seules sources d’énergie de chauffe pour les ménages de la zone ;

- le charbon de bois est une source de revenu des ménages de la zone ;

- le fumier provenant du troupeau de vaches laitières pourrait être utilisé comme matières premières dans des digesteurs de biogaz de petite échelle.

Production et avantages

Chaque digesteur utilise le fumier de quatre à six vaches et produit environ 3 m3 de gaz par jour lorsque il travaille à 70% d’efficacité.
On estime que le fumier de bovins de 6 adultes produira 3 m3 de gaz par jour, suffisamment pour faire fonctionner 3 cuisines pendant 4 heures par jour.

L’objectif principal de l’usine était de fournir une source d’énergie alternative au carbone et, à cet égard, il a été un succès – la demande de bois de chauffage a déjà réduit, participant à la préservation de forêts importantes et de puits de carbone naturels.
Il est prévu que l’utilisation de biogaz pour la cuisine à partir des 12 unités permettra d’économiser (par an) 444 hectares de forêts naturelles, d’où le bois de chauffage et le charbon de bois sont librement collectés.

Un deuxième objectif important était d’avoir un impact positif sur l’industrie de production laitière par les petits exploitants de la région.
Avec cette unité de biogaz, il y a un potentiel d’amélioration de la santé animale par la réduction des contraintes de temps, l’amélioration de la production de fourrage, l’accroissement de la production de lait (et donc augmentation des revenus), tout ceci conduisant à l’amélioration du niveau de vie des petits producteurs laitiers.

Un troisième avantage essentiel est que l’unité utilise du fumier comme matière première, qui aurait autrement fermenté en anaérobiose, provoquant ainsi des émissions de méthane.
Avec la fermentation entérique, cette forme de production de méthane représente environ 30%-40% du total des émissions anthropiques de méthane, une des causes principales du changement climatique.
Ainsi, l’unité de biogaz peut également contribuer indirectement à atténuer le changement climatique, ce qui constitue un énorme avantage sur le bois de chauffage et le charbon de bois.

Autres avantages de ce projet :

- La possibilité de mise en bouteille du gaz supplémentaire (comprimé dans des cylindres) et leur vente dans les villes voisines constitue des revenus supplémentaires pour les agriculteurs et réduit la demande de bois-énergie et de charbon dans les villes ;

- L’amélioration de la qualité du lait : on estime que 17% du lait au Malawi sont rejetés par les acheteurs en raison de leur mauvaise qualité. Cela peut être dû à une contamination ou une mauvaise hygiène pendant la traite ou le transport. Toutefois, il est important de refroidir le lait pour en réduire l’activité bactérienne. Le lait peut être refroidi par une seule, ou une combinaison de trois méthodes : soit avec de l’eau, à condition qu’elle soit plus froide que le lait, dans un échangeur de chaleur (l’eau peut encore être collectée et utilisée à d’autres fins) ; en utilisant un chiffon humide pour couvrir les conteneurs de stockage du lait (l’évaporation de l’eau permet de refroidir le lait) ; en utilisant une partie du gaz produit pour alimenter un réfrigérateur.

- Production d’engrais : la boue extraite des digesteurs, qui est un sous-produit du processus de production de biogaz, est connue pour être un meilleur engrais que le fumier brut provenant de bovins. Cette boue peut être utilisée comme engrais pour la production de fourrage, et ainsi améliore l’alimentation des animaux.


Source : Un article de M.G.G. Chagunda, D.J. Roberts, M.L. Chitawo et V. Kasulo, paru le 1er septembre 2009 sur le site RenewableEnergyFocus.com (en anglais).

Xavier Dufail

Interactions bioénergie et sécurité alimentaire

Ce document de la FAO fournit un cadre quantitatif et qualitatif pour analyser l’interaction entre la bioénergie et la sécurité alimentaire.

« Bioenergy and Food Security »

BEFS / FAO

248 pages

juin 2010

(document en anglais)

La FAO, avec un financement du gouvernement de l’Allemagne, a mis en place le Projet bioénergie et la sécurité alimentaire (BEFS) afin de renforcer la compréhension technique des pays en développement sur la meilleure façon d’atténuer l’impact du développement de la bioénergie sur la sécurité alimentaire. Dans le cadre de ce projet, la FAO a élaboré un cadre quantitatif et qualitatif pour analyser l’interaction entre la bioénergie et la sécurité alimentaire. Le cadre analytique BEFS fournit les outils qui permettent aux décideurs de prendre des décisions en matière de bioénergie.


Source : FAO.

Xavier Dufail

L’Égypte compte ouvrir sa première centrale à énergie solaire fin 2010

L’Égypte compte mettre en service sa première centrale électrique à énergie solaire d’ici la fin de l’année 2010, a indiqué lundi 14 juin 2010 le ministère égyptien de l’Énergie.

La centrale, d’une capacité de 140 MW, est en cours de finalisation à Kuraymat, au sud du Caire.

Le ministre chargé de l’Énergie a récemment indiqué que l’Égypte s’était fixé pour objectif de produire environ 20% de besoins en énergie à partir de sources renouvelables d’ici 2020.

L’Égypte est déjà le 21ème pays producteur d’énergie éolienne dans le monde, et le premier au Moyen-Orient, avec 520 MW installés.

Le pays produit en outre quelque 700 000 barils de pétrole/jour et dispose de plus de quatre milliards de barils de réserves. La croissance économique et démographique soutenue en Égypte pourrait toutefois en faire un importateur net de pétrole dans les prochaines années.


Source : GoodPlanet.

Xavier Dufail