Vietnam : Alstom Hydro va construire la plus grande centrale hydroélectrique d’Asie du sud-est

Alstom Hydro, la coentreprise d’Alstom et de Bouygues, va fournir au producteur d’électricité public Electricité du Vietnam (EVN) l’ensemble des équipements électro-mécaniques destinés à la plus grande centrale hydroélectrique d’Asie du Sud Est à Son La.

Le contrat a été signé au début octobre 2007 à Paris par M. Philippe Cochet, Président d’Alstom Hydro, et M. Pham Le Thanh, Président-Directeur Général d’EVN, en présence des Premiers Ministres vietnamien et français Nguyen Tan Dung et François Fillon, ainsi que de M. Martin Bouygues, Président-Directeur Général de Bouygues, et de M. Patrick Kron, Président-Directeur Général d’Alstom.

Cette centrale sera située sur la rivière Da, dans la province de Son La, à 340 kilomètres au nord-ouest d’Hanoi. La capacité prévue est de 2 400 MW. Le contrat signé porte sur un montant de 190 millions d’Euros.

Alstom Hydro va réaliser la conception, l’ingénierie, la fabrication et la livraison de six turbines Francis de 400 MW chacune et de leurs alternateurs, ainsi que du contrôle-commande et des équipements associés. Alstom Hydro sera également responsable de la formation et de la supervision des opérations d’installation, de test et de mise en service, cette dernière devant intervenir entre 2010 et 2012.

Une fois achevée, la centrale hydroélectrique de Son La doit produire environ 10 milliards de kWh par an, soit une part très significative des besoins en énergie du pays.

Alstom Hydro a déjà fourni les équipements de cinq centrales hydroélectriques réparties dans différentes régions du Vietnam.


Source : un article diffusé le 1er octobre 2007 sur le site Challenges.fr.

René Massé

Le Mozambique rachète au Portugal l’un des plus grands barrages d’Afrique

Le barrage mozambicain hydroélectrique de Cahora Bassa (HCB), l’un des plus grands d’Afrique avec Assouan en Egypte et jusque là géré par l’ancienne puissance coloniale portugaise, est passé sous contrôle des autorités de Maputo à la fin du mois de novembre 2007.

Construit entre 1969 et 1975, mais paralysé pendant la guerre civile (1976-92), puis remis en état, HCB est le plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique par l’importance de ses infrastructures et le deuxième après Assouan par la superficie de son lac artificiel (2.700 km2).

Un barrage a vocation régionale

« Avec une capacité de production de plus de 2.000 mégawatts, Cahora Bassa est important pour le développement d’une énergie propre, écologique, non seulement au Mozambique, mais aussi dans une grande partie de l’Afrique australe », a déclaré le porte-parole du gouvernement, M. Luis Covane.

« Nous espérons aussi augmenter les bénéfices de la vente de l’électricité de ce barrage en exportant vers le Malawi et la Zambie, outre nos acheteurs traditionnels que sont déjà l’Afrique du Sud et le Zimbabwe », a ajouté le président Guebuza.

Une longue négociation pour aboutir à cet accord de transaction

Le 30 octobre 2006, un accord de transaction a été conclu pour transférer la propriété de ce barrage du Portugal vers le Mozambique. Il prévoit le règlement par le gouvernement mozambicain de 950 millions de dollars pour l’achat des 82% des actions détenues par l’Etat portugais. Maputo a versé 250 millions de dollars lors de la signature de l’accord et devait régler la somme restante dans un délai de 14 mois. Pour obtenir ce financement, le Mozambique avait lancé un appel de fonds international, en coordination avec la Banque mondiale et les clients de HCB (Electricité du Mozambique, Eskom et Southern African Power Pool d’Afrique du Sud, et ZEZA du Zimbabwe). Cet appel a été remporté par un consortium franco-portugais constitué par des banques d’investissements Calyon et BPI, qui assure donc le paiement de la dernière tranche permettant au Mozambique de détenir désormais 85% du capital de Cahora Bassa, le Portugal conservant une participation de 15%. Le 30 octobre 2007, le gouvernement a pu notifier au Portugal avoir réuni la somme nécessaire à la conclusion de la transaction.

La prise de contrôle de ce barrage va rapporter au Mozambique plus de 150 millions de dollars par an. « Avec ces 150 millions de dollars par an, nous allons payer sur quinze ans l’emprunt de 700 millions de dollars contracté auprès du consortium banquier franco-portugais Calyon/BPI pour acheter la part de capital détenu par la partie portugaise », a déclaré à l’AFP le ministre de l’Energie, M. Salvador Namburete.


Source : un article diffusé le 27 novembre 2007 sur le site de Romandie News.

René Massé

Afrique de l’Ouest : l’Agence Sud Coréenne de Coopération internationale accorde 2,5 millions de dollars US à la CEDEAO pour une étude de faisabilité que conduira le WAPP

La South Korea Korean International Cooperation Agency (ICA) s’est engagée à financer une étude de faisabilité et les premières études conceptuelles pour la mise en place d’un Centre de Coordination et d’information (Information and Coordinate Centre – ICC), études que conduira pour la CEDEAO l’équipe du West African Power Pool (WAPP).

Sept des quinze pays membres, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Nigeria et le Togo bénéficient déjà de l’interconnexion de leurs réseaux nationaux, permettant aux pays excédentaires à fournir les pays déficitaires en énergie. A cela s’ajoute le système d’interconnexion qui relie le Mali et le Sénégal et transporte l’énergie produite dans la centrale hydroélectrique de Manantali.

Le secrétariat du WAPP prévoit de construire une ligne de transport le long de la cote pour renforcer la capacité de transport de l’électricité.


Source : un article publié dans Leadership (Abudja), le 18 décembre 2007.

René Massé

Togo : les ministres de l’énergie des pays membres de la CEDEAO en conclave à Lomé

A l’issue de cette réunion des ministres de l’énergie des pays de la CEDEAO (Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest), plusieurs décisions importantes ont été prises, en particulier la création d’une instance régionale de régulation du secteur de l’électricité, qui devra stimuler une commercialisation ouverte et transparente de l’électricité, l’adoption d’une stratégie d’urgence de plan de fourniture d’énergie. Des recommandations ont également été faites en vue de la mise en œuvre de la Politique Régionale d’Accès aux Services Energétiques des populations Rurales et Périurbaines qui comprennent un plan d’action, une stratégie de mise en œuvre basée sur la création d’une Agence Régionale d’Accès à l’Energie et un programme d’investissement.

Les Ministres en charge de l’énergie des 15 États membres de la CEDEAO se sont rencontrés à Lomé, la capitale togolaise pour passer en revue l’état de l’accès aux services énergétiques dans la région et faire des recommandations en vue de son amélioration.

Rapports préparatoires et état des lieux

Les Ministres ont examiné une présentation faite par la Commission de la CEDEAO sur le secteur énergétique dont les principaux programmes comprennent le Projet Gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (WAGP), le Pool Energétique Ouest Africain (WAPP), le Projet de Réglementation régionale et la Politique de Réglementation d’accès aux services énergétiques en milieux rural et périurbain en Afrique de l’Ouest.
Les Ministres ont aussi examiné le rapport d’étape sur le WAPP, dont la Banque Mondiale a approuvé un mécanisme de financement de ses projets prioritaires pour la période de 2005 à 2011. Le montant a été complété par les contributions des autres bailleurs de fonds. Les tâches du WAPP consistent à coordonner, promouvoir et développer l’infrastructure régionale de génération et de transmission et la commercialisation de l’électricité ; développer et partager les ressources hydrauliques et thermiques ; de même qu’intégrer les réseaux nationaux dans un marché d’électricité régional unique afin de fournir de l’électricité adéquate, fiable et abordable.

D’autres activités importantes relevant de la responsabilité du WAPP sont la création d’un cadre institutionnel pour la commercialisation de l’électricité grâce à un Protocole Energétique de la CEDEAO qui a été ratifié en Décembre 2006 et la création d’une Instance Régionale de Réglementation pour le Secteur de l’électricité.

Création d’une instance régionale de régulation pour le secteur électrique

Les Ministres ont avalisé la mise en place d’une instance régulatrice qui vise à stimuler une commercialisation ouverte et transparente de l’électricité. Récemment, l’Agence Française de Développement a accordé un don de cinq millions d’Euros pour sa création. L’autorité régulatrice est un pré requis à la promotion du développement infrastructurel et d’attraction des investisseurs en Afrique de l’Ouest.

Recommandations pour la mise en place de la Politique régionale d’accès aux services énergétiques, avec en particulier la création d’une Agence régionale d’accès à l’énergie

Les Ministres ont adopté une stratégie d’urgence de fourniture d’énergie élaborée par la Commission de la CEDEAO, le Secrétariat du WAPP et les Services des Etats Membres en réaction à la récente pénurie d’électricité que les Etats Membres ont connue.

De même, ils ont fait des recommandations en vue de la mise en œuvre de la Politique régionale d’accès aux services énergétiques des populations rurales et périurbaines adoptée par les décideurs régionaux en janvier 2006. La politique comprend un plan d’action, une stratégie de mise en œuvre basée sur la création d’une Agence régionale d’Accès à l’Energie et un programme d’investissement. La politique a pour objectif la fourniture de l’accès à l’énergie à la moitié au moins de la population rurale et périurbaine en 2015, ce qui représente quatre fois le chiffre envisagé en 2005.

Des domaines particuliers de couverture comprennent l’énergie moderne de préparation (100%), le service énergétique/ électricité pour des besoins fondamentaux en milieux ruraux et périurbains (100%), l’électricité pour les ménages (36%), l’électricité pour les écoles, cliniques et centres communautaires (60%) ainsi que l’énergie mécanique pour la production en milieux ruraux (60%).

Le Programme d’accès à l’énergie vise à promouvoir une politique et un cadre institutionnel harmonisés d’accès à l’énergie en tant qu’une priorité pour assurer le développement humain. Il est crucial pour pouvoir réaliser les Objectifs Millénaires du Développement (OMD) particulièrement en ce qui concerne la réduction de la pauvreté, l’amélioration de la santé, l’éducation, la fourniture d’eau et des usages productifs.


Source : un article publié sur le site du journal Le soleil

René Massé

Maroc : le groupe Théolia, une société européenne de production d’énergie renouvelable, s’installe au Maroc

Theolia, groupe français de production d’électricité à partir d’énergie renouvelable a choisi le Maroc comme plate-forme pour le développement de ses activités dans le secteur de l’éolien. Il a décidé d’installer à Casablanca une sous-holding dédiée aux pays émergents  »Theolia Emerging Markets » (TEM) qui pilotera des succursales en Inde, au Brésil et en Afrique subsaharienne. Le groupe ambitionne d’atteindre dans ces pays une capacité globale de 600 MW à horizon 2011.

« Le choix du Maroc n’est pas fortuit, même si les actionnaires du groupe voulaient au départ baser TEM en Inde : Theolia conduit déjà des projets au Maroc, dont une station de dessalement d’eau de mer à Tan Tan qui fonctionne à l’énergie éolienne », a indiqué le PDG du groupe, M. Jean-Marie Santander.

Depuis longtemps, le Maroc a affirmé sa volonté de devenir un des hauts lieux de l’énergie éolienne dans le monde. Cette orientation se justifie par l’importance du potentiel éolien et solaire, la nécessité de réduire la dépendance énergétique et l’intérêt croissant des investisseurs.

Le groupe Theolia figure parmi les 16 entreprises pré-qualifiées pour la réalisation d’un parc éolien de 200 MW à Tarfaya. Pour Theolia, le potentiel de développement au Maroc est considéré comme important depuis que les pouvoirs publics ont décidé de promouvoir les énergies renouvelables, dont l’éolien, et d’autoriser les entreprises privées de produire leur propre énergie électrique jusqu’à 50 MW de capacité installée contre 10 MW auparavant.

Coté sur Euronext Eurolist B, Theolia est désormais un acteur majeur de l’énergie propre en Europe. Le groupe Theolia envisage d’introduire sa sous-holding à la Bourse de Casablanca.


Source : un article publié le 21 septembre 2007 sur le site du Journal chrétien.

René Massé

Burkina Faso : travaux préparatoires de l’UPDEA pour résoudre les crises énergétiques en Afrique

Le comité scientifique de l’Union des Producteurs Transformateurs et Distributeurs d’Energies Electriques d’Afrique (UPDEA) s’est réuni du 12 au 14 Mars 2008 à Ouagadougou pour préparer son XVIe Congrès, prévu en juin à Nairobi (Kenya). Les travaux ont portés essentiellement sur l’étude des moyens pour sortir le secteur électrique africain de la crise actuelle.

Le directeur général de la Société nationale d’électricité du Burkina Faso (Sonabel), M. Salif Lamoussa Kaboré a salué « La qualité du travail préparatoire accompli à Ouagadougou ».

M. Appollinaire Anani, représentant le secrétaire général de l’Updea, Hermann Mutima Sakrin a au préalable de la réunion, annoncé la création de l’Afsec à Accra au Ghana en mois de février 2008. L’Afsec est créée comme organe subsidiaire sous les auspices de la Commission africaine de l’énergie (Afrec).

Les participants de cette réunion préparatoire ont recommandé, entre autres :

  • L’accélération des démarches de la mise en place du Fonds africain pour le développement de l’électrification rurale (Fader) ;
  • L’intégration de nouvelles technologies dans la réalisation des projets d’électrification.

Ils ont également suggéré :

  • Le développement des potentiels énergétiques africains et en particulier l’utilisation des énergies renouvelables ;
  • La mise en place et le fonctionnement de la Commission africaine électrotechnique de normalisation (Afsec) ainsi que
  • La définition des normes de l’Afsec.

Le comité scientifique a fait ressortir aussi, l’importance de l’implication des communautés locales dans le développement de l’accès à l’électricité.

De l’avis de M. Kaboré, si les propositions issues de cette réunion sont mises en œuvre, elles devraient aider les différentes sociétés d’électricité à résoudre les nombreuses équations posées par la crise énergétique en Afrique.


Source : un article publié le 19 mars 2008 sur le site de L’Autre Quotidien (Cotonou)

René Massé

Afrique du Sud : l’AFD apportera 100 millions d’euros pour la construction d’une ferme éolienne de 100 MW

C’est une des conventions signées par l’AFD et ses partenaires à l’occasion de la visite officielle du Président français en Afrique du Sud les 28 et 29 février 2008.

Située sur la côte ouest du Cap, cette ferme sera la plus importante infrastructure éolienne en Afrique sub-saharienne.

Deux conventions ont notamment été signées :

  • Un accord financier avec ESKOM, opérateur national d’électricité en Afrique du Sud, d’un montant de 100 millions d’euros pour la construction d’une ferme éolienne de 100 MW. Elle permettra de répondre en partie à la crise énergétique que traverse le pays et d’économiser 250 000 tonnes par an de CO2.
  • Un accord de partenariat avec la banque publique de développement sud-africaine DBSA pour la formation professionnelle à l’échelle du continent. Via la création d’un programme au niveau master, 100 cadres africains seront formés chaque année à la conception et la gestion de projets de développement.

L’AFD intervient en Afrique du Sud depuis 1994

L’AFD est le principal opérateur français de l’aide publique au développement. Fin 2007, le montant total cumulé de son aide à l’Afrique du Sud s’élevait à 807 millions d’euros, essentiellement sous forme de prêts concessionnels. L’objectif principal de son intervention est d’accompagner les autorités sud-africaines en faveur du rattrapage économique et social des populations victimes de l’apartheid.

Les quatre axes d’intervention de l’AFDen Afrique du Sud

  • Les infrastructures de base et le logement social : depuis 1994, l’AFD a engagé 290 millions d’euros pour renforcer l’accès des populations historiquement défavorisées aux services essentiels, en appui aux municipalités sud-africaines. Ces financements ont permis de raccorder plus d’un million et demi de personnes à l’électricité, plus de 800 000 personnes à l’eau et 400 000 personnes aux structures de santé primaire.
  • Le Black Economic Empowerment et la formation : l’AFD appuie le Black Economic Empowerment (BEE), vaste programme de discrimination positive mis en place par les autorités sud-africaines.
  • L’environnement : l’AFD a financé en 2004 le premier projet bénéficiant du Mécanisme de développement propre en Afrique grâce à un projet de production d’énergie à partir du méthane issu des décharges publiques dans la ville de Durban. L’Agence conclut actuellement la mise en place d’un partenariat de long terme avec ESKOM pour la promotion de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables. Elle met aussi à la disposition des autorités sud-africaines de l’expertise afin d’accompagner leur politique de lutte contre le réchauffement climatique.
  • Le développement de l’Afrique : l’AFD soutient les efforts sud-africains pour la promotion du développement économique du continent en partenariat avec la DBSA. Dès 2003, l’AFD et la DBSA ont ainsi mis en place une facilité dédiée au financement des études de faisabilité des projets d’infrastructure régionale dans le cadre du NEPAD. La DBSA et l’AFD entreprennent également un partenariat à long terme en matière de formation des cadres africains.


Source : un article diffusé sur le site de l’AFD.

René Massé

Angola : construction d’un barrage hydroélectrique à Uige

Un barrage hydroélectrique dénommé « Luquixi 2 » sera construit en 2008 dans la province de Uíge, a annoncé mardi 11 mars 2008 à l’Angop M. Sebastião da Silva, directeur de l’Entreprise nationale d’électricité.

Cette centrale hydroélectrique développera une puissance installée de deux mégawatts.

La construction de ce nouveau barrage a été retardée par des travaux de déminage dans cette localité.

Lorsque les travaux de construction du barrage pourront effectivement commencer, il est prévu qu’ils dureront de huit à dix mois.


Source : un article publié le 13 mars 2008 sur le site de AngolaPress.

René Massé

Tunisie : Salon Méditerranéen de l’Electricité, de l’Electronique et des Energies Renouvelables "MEDELEC-ENER 2008"

La 4ème édition du Salon Méditerranéen de l’Electricité, de l’Electronique et des Energies Renouvelables « MEDELEC-ENER 2008 » se tiendra du 5 au 8 mars 2008 au Parc des Expositions de la Foire Internationale de Sfax (Tunisie).

MEDELEC-ENER, qui a reçu quinze milles visiteurs et 150 exposants venant d’Europe, d’Afrique et d’Asie, est l’une des rencontres internationales majeurs dans le calendrier des manifestations du secteur de l’Electricité, de l’Electronique et des Energies Renouvelables.

L’Agence Nationale pour la Maîtrise de l’Energie, partenaire de l’organisation du salon, invite les entreprises nationales et internationales, et les établissements privés et tous les acteurs intéressés par ce domaine à participer à cette manifestation en exposant leurs produits, et en présentant leurs innovations.

Le programme général comprend :

  • Un espace d’exposition,
  • Un espace d’innovation,
  • Un espace de partenariat,
  • Un forum scientifique.

Pour plus d’informations et inscription, veuillez visiter le site web du salon www.medelec-salon.com.

Karim, René Massé

Sénégal : construction d’une centrale électrique à charbon de 125 MW à Sendou

Le ministre de l’Energie sénégalais et le directeur général de la Senelec ont co-signé le jeudi 24 janvier 2007, à Dakar, avec M. Norland Suzor, président-directeur général de la société suédoise Nykomb Synergetics et chef de file du groupement de sociétés regroupées au sein de la Compagnie d’électricité du Sénégal, une convention d’achat d’énergie de 25 ans, d’un montant de 118 milliards FCfa pour la réalisation de la centrale électrique à charbon de Sendou (Bargny) suivant la formule BOO (Build own operate).

La Sénélec s’engage à acheter les 925 GWh qui seront produits annuellement par cette centrale électrique à compter de 2010, date retenue pour sa livraison. Cette apport d’énergie électrique contribuera à répondre à la demande énergétique sans cesse croissante.

Le contrat signé fait suite à un appel d’offre international de la Senelec lancé le 18 novembre 2005. C’est un groupement de sociétés, dont le chef de file est la société suédoise Nykomb Synergétics, qui a été retenu pour réaliser et développer « le projet novateur et ambitieux » de la centrale à charbon de 125 MW à Sendou (Bargny), dont le coût est estimé à 118 milliards FCfa.

Cette centrale à charbon sera réalisée suivant la formule BOO. Après les centrales au fuel de GTI et de Kounoune, la construction de cette nouvelle centrale s’inscrit dans le cadre de la diversification des sources d’énergie initiée et mise en œuvre pour amortir les charges variables de production de la Senelec. Actuellement, le coût de revient du kWh d’électricité est en effet très élevé, car la quasi-totalité des centrales thermiques en fonctionnement consomment des produits pétroliers. À en croire M. Latsoukabé Fall, directeur général de la Senelec, l’introduction du minerai de charbon comme combustible dans le système de production de la société « réduira notre consommation de fioul et renforcera la sécurité énergétique du pays ». Qui plus est, compte tenu de la disponibilité du charbon, avec des réserves mondiales estimées à plus de 146 années de consommation et de son coût plus faible, « la conséquence immédiate de cette première centrale à charbon en Afrique de l’Ouest sera la baisse de nos charges variables de production et par conséquent la réduction substantielle du coût global du kWh », a – t-il poursuivi. C’est l’Afrique du Sud qui sera le fournisseur de minerai de charbon. En outre, le projet va générer des centaines d’emplois durant la phase de construction et 70 emplois permanents lorsqu’il sera opérationnel.

M. Samuel Amète Sarr, ministre de l’Energie, a fait le bilan du gouvernement en matière d’énergie depuis l’alternance politique : « la puissance installée cumulée de la Senelec est passée de 340 MW en 2000 à plus de 700 MW, soit une progression de 123 % ». Selon le ministre, ctte progression va se poursuivre compte tenu « du programme d’investissement de 520 milliards (Prse) qui est en train d’être mis en œuvre avec satisfaction et qui entre dans un cadre plus global à la fois du Programme de performances de Senelec et de celui du redressement du secteur de l’énergie qui pèse 1 587 milliards ».


Source : un article publié sur le site de Sudonline

Elhadji SYLLA, ASER