Afrique : l’USAID lance un programme d’appui au montage de projets d’électricité

L’USAID débloque 25 millions de dollars US pour faciliter le montage financier de projets d’électricité dans la zone sub-saharienne.

L’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a annoncé début octobre 2008 la mise en place d’un programme d’infrastructures pour l’Afrique : « Africa Infrastructure Program » (AIP). Par le biais de ce programme, l’USAID consacrera plus de 25 millions de dollars US afin de mettre à disposition des gouvernements africains des experts en transaction financière de projet. L’objectif est de faciliter le montage financier des projets d’électricité commercialement et financièrement viables implantés en Afrique sub-saharienne.

En fournissant de l’expertise financière, juridique, technique et environnementale en appui aux négociations contractuelles sur des projets ciblés, l’AIP entend mobiliser plus de 1 milliard de dollars de nouveaux investissements en l’Afrique sub-saharienne dans les deux prochaines années.


Source : le site de l’US Department Treasury (en anglais).

René Massé, Xavier Dufail

Philippines : promouvoir l’accès à l’électricité dans les îles isolées dans le respect de l’OBA

Cette note décrit un mécanisme de financement de l’accès à l’électricité dans les îles isolées de Philippines. Ce mécanisme, qui permet à des opérateurs privés d’investir dans de petits générateurs électriques et de fournir de l’énergie électrique aux familles de ces petites îles, respecte le principe d’Aide basée sur les résultats.

« Output-based aid in the Philippines – Improving electricity supply on remote islands »

The Global Partnership on Output-Based Aid (GPOBA)

4 pages

mai 2006

(document en anglais)

Les Philippines ont mis en place un mécanisme de financement OBA afin d’améliorer l’approvisionnement en électricité des îles reculées, dans le but d’élever les conditions de vie des populations pauvres y habitant.

Cette subvention, qui provient d’un fond national alimenté par une surtaxe sur les factures de l’ensemble des abonnés, sera payée à des opérateurs privés sélectionnés sur appel d’offres, et versée sur la base de la quantité d’énergie qu’ils fournissent.


Source : le site du GPOBA (en anglais).

René Massé, Xavier Dufail

Banque mondiale : bâtir des partenariats public-privé pour investir dans les infrastructures

Madame Obiageli Ezekwesili, vice-présidente de la Région Afrique de la Banque mondiale a déclaré : « Les transports, les télécommunications, et les ports sont autant de domaines où l’Afrique enregistre un déficit énorme en infrastructures, mais ce déficit n’est nulle part plus patent que dans le secteur de l’électricité ».

« L’Afrique a des besoins pressants en matière d’infrastructures », a déclaré Obiageli Ezekwesili à l’attention des participants à la 3e rencontre annuelle États-Unis-Afrique organisée du 6 au 8 octobre 2008 par le Corporate Council on Africa, un organisme à but non lucratif basé à Washington.

A l’heure actuelle, 47 pays d’Afrique sub-saharienne— avec une population totale de 600 millions d’habitants—ont ensemble une capacité de production d’électricité équivalente à celle de l’Argentine, un pays à revenu intermédiaire avec une population de 30 millions d’habitants, soit vingt fois moins que le sous-continent.

Le niveau actuel de la production d’électricité en Afrique ne permet d’éclairer qu’une ampoule par personne pendant seulement trois heures chaque jour. « Pourtant, l’électricité est au cœur de l’activité économique », a déploré Obiageli Ezekwesili.

Cette réalité économique a conduit certains pays, notamment le Cap-Vert, la Tanzanie et l’Ouganda, à utiliser leurs fonds de pension pour investir dans les infrastructures de développement. Mais malgré leur bonne volonté, ces pays restent néanmoins confrontés à des écarts de financement, ce qui leur permet d’entreprendre seulement un nombre limité de projets.

Obiageli Ezekwesili préconise de mettre l’accent sur des initiatives sous-régionales pour que les coûts de financement soient répartis entre plusieurs pays, une approche qui fait son bout de chemin sur le continent africain.

Mettant l’accent sur les partenariats public-privé, Obiageli Ezekwesili a pris en exemple le projet d’énergie hydraulique de Bujagali en Ouganda. Avec une capacité envisagée à 250 mégawatts, Bujagali est co-financé par l’État ougandais, des entreprises privées, et un consortium des bailleurs de fonds, dont la Banque mondiale.

« L’Afrique devient de plus en plus attrayante comme une destination d’investissements », a renchéri Robert Mosbacher, PDG de l’OPIC, un organisme du gouvernement américain qui facilite les investissements à l’étranger.

Assistaient également à la conférence, un officiel de la Banque africaine de développement (BAD), ainsi que le président de la Banque américaine de l’import-export (Exim).


Source : article publié le 9 octobre 2008 sur la site de la Banque mondiale.

René Massé

Tunisie : la BAD et le Japon signent un accord de prêt pour soutenir le secteur privé, y compris dans le domaine des énergies renouvelables

Le 12 septembre 2008, la Banque africaine de développement (BAD) et le Gouvernement du Japon ont signé à Tunis un accord bilatéral pour un prêt de 32,1 milliards JPY, l’équivalent de 300 millions $EU.

Ce « Second prêt pour l’assistance de l’Initiative conjointe pour l’Afrique » (EPSA) permet de financer des opérations du secteur privé.

Le président de la BAD a déclaré : « Le premier prêt entre la BAD et JBIC a été signé le 20 février 2007, pour un montant de JPY 11,5 milliards, équivalent à 100 millions $EU. Les ressources ont été entre autres allouées pour appuyer les petites et moyennes entreprises, pour des prêts de microfinance et pour des projets d’énergie renouvelable. »

L’échange de notes et l’accord de prêt s’inscrivent dans le cadre de l’Initiative d’assistance au secteur privé (EPSA), un programme novateur, à multiples composantes, appuyé par plusieurs donateurs et visant à la mobilisation des ressources et au développement de partenariats pour appuyer l’implantation de la Stratégie du secteur privé de la BAD.


Source : News Press.

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Burkina Faso : projet d’accès à l’énergie

Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 26 juillet 2007 le financement d’un projet d’accès à l’énergie d’un montant de 38,8 millions de dollars EU.

CONDITIONS

Différé d’amortissement : 10 ans

Échéance : 40 ans

DESCRIPTION DU PROJET

Ce projet vise à renforcer l’accès aux services d’électricité et à en améliorer le niveau de qualité. Il consistera spécifiquement à financer :

  • A financer la réhabilitation, l’extension et la densification du réseau dans les zones urbaines et périurbaines,
  • A élargir l’accès aux services d’électricité dans les zones rurales, périurbaines et isolées, et
  • A mettre en œuvre des campagnes de communication pour promouvoir l’utilisation rationnelle de l’énergie.

Il financera en outre un processus de gestion durable de l’approvisionnement en bois de feu au sein des communautés, des initiatives de substitution de combustibles et des campagnes de formation et de sensibilisation correspondantes.

Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter Christopher Walsh par téléphone (202-473-4594) ou par courrier électronique (cwalsh@worldbank.org).


Source : Banque Mondiale.

René Massé, Xavier Dufail

Cameroun : projet de renforcement des capacités de gestion environnementale et sociale dans le secteur de l’énergie

La Banque mondiale a approuvé le 24 juin 2008 le financement d’un projet de renforcement des capacités de gestion environnementale et sociale dans le secteur de l’énergie d’un montant de 20 millions de dollars EU.

CONDITIONS

Échéance : 40 ans

Différé d’amortissement : 10 ans

DESCRIPTION DU PROJET

Ce projet vise à améliorer la gestion et l’obligation de rendre compte pour tout ce qui a trait aux aspects environnementaux et sociaux mis en jeu par les grands investissements en matière d’infrastructure, l’accent étant initialement mis sur le secteur de l’énergie. C’est dans ce secteur qu’il axera au départ les efforts de renforcement des capacités, à titre d’appui au Projet de développement du secteur de l’énergie. Lors de l’examen du projet à mi-parcours sera envisagée la mobilisation de ressources supplémentaires dans le but de traiter plus spécifiquement les aspects relatifs aux secteurs des industries extractives et des transports.

Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter Aby Touré par téléphone (202-473-8302) ou par courrier électronique (akonate@worldbank.org).


Source : Banque mondiale

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Éthiopie : projet d’expansion de l’accès à l’électricité en milieu rural

Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 3 juillet 2007 le financement d’un projet d’expansion de l’accès à l’électricité en milieu rural (Phase II) d’un montant de 130 millions de dollars EU.

CONDITIONS

Différé d’amortissement : 10 ans

Échéance : 40 ans

DESCRIPTION DU PROJET

Visant à donner à 295 villes et villages accès à l’électricité (en réseau, mini-réseau ou hors réseau) et à fournir des services tels que l’éclairage pour les écoles et cliniques, ce projet profitera à quelque 1,8 million de personnes au total. En approvisionnant les communautés rurales en électricité dans des conditions fiables et à un coût abordable, il aura potentiellement pour effet de multiplier les possibilités d’activités génératrices de revenus, d’améliorer les soins de santé et l’éducation, et de renforcer la productivité agricole. L’amélioration de l’éclairage, notamment sur le plan environnemental, aura en outre un impact positif sur les heures d’ouverture des écoles et le temps dont disposeront les enfants pour étudier en fin de journée. Enfin, l’éclairage des voies publiques améliorera la qualité de vie et la sécurité des membres des communautés concernées.

Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter Timothy Carrington par téléphone (202-473-8133) ou par courrier électronique (tcarrington@worldbank.org).


Source : Banque Mondiale

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Banque mondiale : plus de 6 milliards de dollars pour les fonds d’investissement climatiques

La Banque mondiale va administrer deux nouveaux fonds pour accélérer la lutte contre le changement climatique.

WASHINGTON, le 26 septembre 2008 – Les grandes nations industrialisées se sont engagées aujourd’hui à verser plus de 6,1 milliards de dollars aux fonds d’investissement climatiques (FIC), deux instruments de financement internationaux destinés à apporter aux pays en développement, à titre temporaire, des ressources bien plus élevées pour les aider à freiner l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre (GES) et à s’adapter au changement climatique.

Ces deux nouveaux fonds, dont le but est d’accélérer la lutte contre le changement climatique, s’ajoutent à l’ensemble des fonds et mécanismes carbones gérés par la Banque mondiale (voir l’article La Banque mondiale et le marché du carbone pour plus d’informations).

Les fonds, qui seront versés sous la forme de dons, de prêts très concessionnels et/ou d’instruments d’atténuation des risques, seront administrés par les banques multilatérales de développement et le Groupe de la Banque mondiale.

Retrouvez plus d’informations sur ces fonds sur le site de la Banque mondiale.

René Massé, Xavier Dufail

Ile Maurice : séminaire « Libérer le financement des projets énergie en Afrique »

Du 12 au 14 novembre 2008 se tiendra à l’Ile Maurice le séminaire PAFO 2008, dont l’objectif sera d’explorer les solutions qui permettront d’accélérer le financement des projets énergie en Afrique.

Ce séminaire abordera les sujets suivants :

Pourquoi est-il si difficile de financer les projets énergie en Afrique ?

- Est-ce que les difficultés viennent des gouvernements ?

- Est-ce que les difficultés viennent des banques ?

- Est-ce que les difficultés viennent des avocats ?

- Quelle est la responsabilité des promoteurs ?

- Et qu’est-ce qu’une « assurance d’appui aux investisseurs ?

toutes les informations sur le site de l’Africa Energy Forum (en anglais).

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Sénégal : premier Forum africain du carbone à Dakar

Le premier Forum africain du carbone s’est tenu du 3 au 5 septembre 2008 à Dakar.

Le Forum du carbone a attiré plus de 600 participants provenant de 60 pays, dont 40 promoteurs de projets et 36 représentants gouvernementaux responsables de l’approbation initiale des projets.

Les organismes internationaux partenaires et l’Association internationale pour l’échange de droits d’émission (IETA) ont organisé au Sénégal, du 3 au 5 septembre 2008, le premier Forum africain du carbone, au titre du Cadre de Nairobi.

Le but de cette rencontre était d’aider le continent à obtenir sa part des projets relevant du mécanisme pour un développement propre (MDP) et de satisfaire l’intérêt grandissant manifesté envers le marché du carbone.


Source, pour plus d’informations : médiaterre

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail