Banque mondiale : une nouvelle initiative pour améliorer l’accès des pauvres à l’énergie

Une réunion des pays donateurs se déroule à Paris cette semaine pour discuter d’une nouvelle initiative de la Banque mondiale intitulée « Énergie pour les pauvres ». Ce futur programme est destiné à apporter rapidement un soutien aux pays en développement dans leurs efforts pour renforcer les filets de protection sociale afin de protéger les pauvres des conséquences de factures énergétiques élevées. Voici des extraits d’un interview de Jamal Saghir, Directeur du département Énergie, Transport et Eau de la Banque mondiale.

Dans le cadre du Réseau de développement durable, le département Énergie, Transport et Eau (ETW) de la Banque mondiale a entrepris d’élaborer une « initiative destinée à mettre l’énergie au service des pauvres », à la suite d’une conférence internationale sur l’énergie organisée par le gouvernement d’Arabie Saoudite à Djeddah en juin dernier, au cours de laquelle ce problème avait été examiné.

Quel est le contexte de la situation actuelle ?

La flambée des prix de l’énergie et ses répercussions sur les biens et les services a réduit les revenus réels des ménages à bas revenus. En particulier, la hausse des prix du pétrole a augmenté le coût de transport des marchandises, ce qui a entraîné une élévation des prix de pratiquement tous les produits de base, notamment de la nourriture. Cela a généré un accroissement de l’inflation et une augmentation du chômage, aggravant les problèmes des ménages à bas revenus.

Quels sont les objectifs de cette initiative ?

L’initiative destinée à mettre l’énergie au service des pauvres a pour objectif d’aider les populations pauvres des pays en développement à s’ajuster aux chocs et à réduire leur vulnérabilité à la hausse et à l’instabilité des prix de l’énergie. Elle est constituée de deux volets :

  • Le premier, qui vise le court-terme, financerait les filets de protection sociale destinés aux populations les plus pauvres des pays les plus touchés, grâce à la création d’un fond fiduciaire multi-donateurs, appelé « Intervention en réponse à la crise des prix de l’énergie ».
  • Le second volet, qui vise le moyen-terme, renforcerait le financement de projets énergétiques, en vue de réduire, à plus long terme, la vulnérabilité d’un pays face à une hausse des prix de l’énergie et à leur instabilité. Cette augmentation sera réalisée grâce à des financements conjoints et parallèles avec les donateurs pour tirer le meilleur parti de leurs ressources limitées.

Ces deux volets sont complémentaires. La plupart des pays ont besoin d’une assistance à court terme pour être capables d’entreprendre les politiques et les investissements nécessaires dans le moyen et long terme, afin de sortir de leur forte dépendance vis-à-vis des formes d’énergie traditionnelles. Si nous n’arrivons pas à répondre rapidement aux problèmes auxquels sont aujourd’hui confrontées les populations pauvres, des effets durables pourraient saper nos efforts pour réduire leur vulnérabilité sur le moyen terme.

Comment chaque volet pourrait-il fonctionner ?

Le volet à court terme fonctionnera en parallèle avec le volet concernant la protection sociale qui fait partie de la réponse à la crise des prix alimentaires dans le cadre du Programme d’intervention en réponse à la crise alimentaire mondiale. Le fonds fiduciaire multi-donateurs, créé en réponse à la crise des prix de l’énergie, financera des programmes de filets de protection sociale grâce au financement de projets ou à une aide budgétaire directe.

Les programmes seront adaptés aux besoins de chaque pays en vue de les aider à atténuer la chute du revenu des ménages, causée directement ou indirectement par la hausse et l’instabilité des prix du pétrole. Les mesures que nous envisageons concernent notamment les transferts de fonds, les « workfare programs » qui conditionnent le versement des allocations à une recherche active d’emploi de la part des chômeurs, des mesures ciblées qui réduisent les dépenses des ménages pauvres ainsi que des conseils techniques pour mettre en place les mécanismes permettant l’application de ces mesures.

À moyen terme, nous souhaiterions travailler avec d’autres donateurs bilatéraux ou multilatéraux et pays bénéficiaires, sous forme de cofinancements ou d’arrangements financiers parallèles, en vue de renforcer les financements de projets énergétiques. Ces financements permettraient d’élaborer et de mettre en place des programmes pluriannuels (projets d’investissement énergétique et politiques sectorielles incitatives) et des initiatives de pays bénéficiaires.

Comment la Banque mondiale va-t-elle s’y prendre pour mettre en œuvre le second volet de l’initiative ?

Nous pensons que le programme peut obtenir un soutien pour une approche programmatique dans un certain nombre de pays. Par exemple, le financement pourrait être organisé pour les pays, sur une période de trois ans en vue de :

  • Elargir l’accès des pauvres aux services énergétiques durables ;
  • Déployer des solutions énergétiques renouvelables et alternatives, là où l’augmentation des prix du pétrole indique qu’il serait prudent d’opérer un changement dans les choix d’approvisionnement énergétique ;
  • Développer des interventions sur le rendement énergétique, devenues intéressantes économiquement en raison des prix plus élevés de l’énergie.

Nous pourrions par exemple, renforcer nos efforts en vue d’utiliser des technologies énergétiques renouvelables, comme notamment l’hydroélectricité, qui pourraient accroître l’accès à l’énergie (en étendant le réseau mais aussi grâce à des applications de mini-réseaux et hors réseaux). Cela permettrait également de diversifier les sources d’approvisionnement énergétique. Nous pourrions aussi étudier comment favoriser les évolutions en faveur du transport intermodal (combinant plusieurs modes de transport), encourager le commerce énergétique transfrontalier et réaliser des améliorations au niveau de l’utilisation finale en matière de rendement énergétique.


Source : un article publié le 13 novembre 2008 sur le site de la Banque mondiale.

René Massé

Ethiopie : l’AFD finance une ferme éolienne de 120 mégawatts

L’Agence française de développement (AFD) a approuvé l’octroi d’un prêt de 45 millions d’euros à Ethiopian Electricity Power Corporation (EEPCo) pour le financement d’une ferme éolienne de 120 mégawatts

Le Conseil d’administration du 13 novembre 2008 de l’AFD a décidé l’engagement de 162 millions d’euros pour soutenir des projets de développement comme cette ferme dans les pays en développement.

La société publique EEPCo détient le monopole de la production, du transport et de la distribution de l’électricité en Ethiopie. Dans ce pays, la demande en énergie par habitant est parmi les plus faibles du monde (seulement 6% de la population bénéficie d’un accès direct à l’électricité). Les consommateurs sont par ailleurs confrontés à de très fréquentes coupures d’électricité du fait d’un sous investissement et de la forte demande, induite notamment par la croissance industrielle et du nombre de foyers raccordés.

La ferme éolienne qui sera construite à Ashegoda, dans la région du Tigray, au nord du pays, viendra renforcer la sécurité de l’alimentation électrique et réduire la dépendance de l’Ethiopie à l’égard de l’hydroélectricité. Par sa taille et sa valeur d’exemplarité, ce projet permet au gouvernement éthiopien et à EEPCo de démontrer leur engagement dans la promotion des énergies sobres en carbone. Ce projet sera réalisé par l’entreprise française Vergnet, qui fera intervenir en sous-traitance d’autres acteurs français.


Source : un article publié sur le site de l’AFD

René Massé

Rapport de Synthèse relatif au Forum Africain du Carbone 2008

Rapport de synthèse de la 13eme Conférence des Parties (COP13) organisée par le secrétariat de la Convention Cadre des Nations unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), qui a été le cadre de décision de la tenue de la première foire africaine du Marché de Carbone (CO2) à Dakar (Sénégal) du 3 au 5 Septembre 2008.

« Rapport de synthèse du Forum africain du Carbone »

Secrétariat de la Convention Cadre des Nations unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC)

octobre 2008

20 pages

Ce document traite du développement rapide des marchés de carbone au niveau mondial et le besoin urgent d’y faire participer l’Afrique. En particulier, le forum a présenté l’état et les tendances du marché carbone, y compris l’importance du marché volontaire, les avancées obtenues dans le cadre de Nairobi, les options disponibles à mettre en oeuvre pour promouvoir le marché du carbone sur le continent, les voies à suivre pour que l’Afrique participe pleinement aux négociations sur l’après 2012 et les barrières financières à lever.


Source : un article de Bassem Saadallaoui publié le 29 octobre 2008 sur le site de Mediaterre

René Massé, Xavier Dufail

Maroc : l’Espagne accorde un prêt de 4 millions d’Euros pour l’installation de systèmes solaires photovoltaïques

Le conseil des ministres espagnol, réunit le 14 novembre 2008 à Madrid, a décidé d’accorder au Maroc un prêt d’une valeur de 4 millions d’euros destiné au financement de l’installation de 1.215 systèmes solaires photovoltaïques de connexion au réseau dans les provinces d’Errachidia et de Benguerir.

Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme axé sur l’énergie solaire pour l’amélioration de l’électrification rurale baptisé « Chourouk ». Ce programme prévoit l’installation de 200.000 systèmes similaires sur tout le territoire national.

Les systèmes solaires photovoltaïques qui seront installés grâce au prêt du gouvernement espagnol bénéficieront à 9.000 familles dans les deux provinces. Ce crédit vise également à contribuer à l’amélioration des conditions de vie de la population ciblée et à la protection de l’environnement.


Source : un article de Toma publié le 14 novembre 2008 sur la site de Biladi pour le Maroc.

René Massé

Burundi : lancement du projet multisectoriel d’infrastructures eau et électricité

Le président burundais, Pierre Nkurunziza, a procédé mardi 28 octobre 2008 au lancement du Projet multisectoriel d’infrastructures Eau et Electricité, financé par la Banque mondiale.

Le financement de ce projet avait été approuvé par le Conseil des administrateurs de la banque mondiale le 13 mai 2008. Il s’agit d’un don IDA de 50 millions de dollars des États Unis, représentant 60 milliards de francs burundais environ.

Ce projet vise à soutenir les efforts que déploie le Gouvernement burundais pour :

a) Accroître l’accès aux services d’approvisionnement en eau dans les zones périurbaines de Bujumbura ;

b) Améliorer la fiabilité et la qualité des services d’électricité, avec en particulier la réhabilitation des centrales hydroélectriques et d’autres infrastructures de distribution d’électricité ;

c) Améliorer la qualité et la fiabilité des services d’approvisionnement en eau à Bujumbura en priorité ; et

d) Renforcer la viabilité financière de l’entreprise publique chargée des services d’eau et d’électricité en milieu urbain (la REGIDESO).

Ce projet bénéficiera aux communes de Kinama, Buterere, Kamenge, Gihosha, Kanyosha et Musaga.

Par la pose d’un premier tuyau, le Président de la République a marqué le début des activités de ce projet d’adduction d’eau, de fourniture d’électricité et de réhabilitation des centrales hydroélectriques et d’autres infrastructures de distribution d’électricité.

Contact avec le chef du projet à la Banque mondiale : Herbert Boh par téléphone (202-473-3548) ou par courrier électronique hboh@worldbank.org ;

Pour de plus amples informations sur ce projet, télécharger le Project Appraisal Document (document en anglais) depuis cette page du site de la Banque mondiale.


Source : des articles publiés sur le site de la Banque mondiale

René Massé

Maroc : signature d’un protocole d’accord entre l’ONE et la FENELEC pour financer durablement l’entretien des infrastructures du PERG

Un protocole d’accord de coopération entre l’Office national de l’électricité (ONE) et la Fédération nationale de l’électricité et de l’électronique (Fenelec) a été signé le vendredi 31 octobre 2008 à Casablanca (Maroc).

Cet accord vient sceller le partenariat entre les deux parties, qui s’engagent à renforcer la qualité et la fiabilité des ouvrages dans le cadre du Programme d’électrification rurale global (PERG).

Il prévoit la création d’un fonds de garantie alimenté par les entreprises impliquées dans ce programme, fonds qui permettra à l’ONE de fiabiliser les ouvrages d’électricité en milieu rural.

Il convient de rappeler que le programme PERG, lancé en 1996, a contribué à la généralisation de l’accès à l’électricité en milieu rural grâce à la synergie entre l’ONE et les professionnels de l’industrie électrique.

La mise en œuvre de ce programme d’envergure a nécessité une enveloppe budgétaire de près de 20 milliards de DH et a permis de faire passer le Taux d’électrification rurale (TRE) de 18 % à 95 % à fin septembre 2008 par réseaux interconnectés et kits photovoltaïques.

Depuis le lancement de ce programme, ce sont 30 411 villages ruraux qui ont été raccordés au réseau national au titre du PERG, ce qui correspond à l’électrification de près 1 802 000 foyers.

L’ONE affirme vouloir favoriser l’émergence d’un tissu industriel orienté vers l’exportation et exprime sa volonté d’œuvrer pour le développement des entreprises du secteur de l’électricité en les associant à des grands projets aussi bien au Maroc qu’à l’étranger.


Source : un article publié le 1er novembre 2008 par le site Le Matin (Maroc).

René Massé, Xavier Dufail

Burkina Faso : lancement d’un programme d’accès à l’énergie

Le 24 octobre 2008 a eu lieu le lancement officiel du projet d’accès aux services énergétiques (PASE) par Kader Cisse, ministre des Mines des carrières et de l’énergie du Burkina, en vue de capitaliser les acquis du projet de développement au secteur de l’électricité (PDSE) en cours exécution.

Financé par la Banque Mondiale et le Burkina Faso, ce projet vise à améliorer les services énergétiques modernes en zones rurales, périurbaines et urbaines. Il a pour but d’accroître la productivité et la gestion rationnelle et participatives des combustibles ligneux, destinés à approvisionner des installations autonomes de production d’électricité en milieu rural.

Ce projet, d’environ 21 milliards de franc CFA, a été adopté en août 2007. Il permettra le renforcement du réseau de distribution d’une quarantaine de localités et l’extension du réseau à plus de 70 nouvelles localités à travers les actions conjuguées de la Sonabel.

Les résultats attendus sont d’une part de faire bénéficier d’un accès à l’électricité à 120 000 nouveaux abonnés (soit un million de personnes) et d’autre part de permettre l’aménagement de 441 000 hectares de forêts et la diffusion de 250 000 foyers améliorés.

Ce projet s’articule autour de trois points essentiels :

  • L’accroissement de l’accès à l’électricité ;
  • La gestion de la fourniture en bois énergie et promotion des économies d’énergies et des énergies de substitutions ;
  • Le renforcement institutionnel et des capacités des acteurs du secteur de l’énergie.

Source : Mediaterre.

René Massé, Xavier Dufail

Tunisie : un Fonds de Garantie de l’Efficacité Energétique pour les PME

Le FGEE est destiné à garantir les crédits à moyen terme accordés par les établissements de crédit aux Entreprises Industrielles ou aux Entreprises de Services Energétiques (ESE) pour le financement des actions d’Efficacité Energétique.

La Société Tunisienne de Garantie

« La Société Tunisienne de Garantie (SOTUGAR) est une société d’intérêt public créée en 2003 pour renforcer l’ensemble des mécanismes mis en place pour le développement et la promotion des PME durant les phases les plus décisives de leur cycle de vie (création, extension, restructuration) ». La SOTUGAR est placée sous la tutelle du ministère des Finances, son capital social est détenu à hauteur de 37% par l’Etat et 63% par les banques.

Fonds de Garantie de l’Efficacité Energétique (FGEE)

Dans le cadre du Projet d’Efficacité Energétique dans le Secteur Industriel financé par le FEM à travers la Banque Mondiale, l’Agence National pour la Maîtrise de l’Energie (ANME) a confié la gestion du FGEE à la SOTUGAR, le FGEE est destiné à garantir les crédits à moyen terme accordés par les établissements de crédit aux Entreprises Industrielles ou aux Entreprises de Services Energétiques (ESE) pour le financement des actions d’Efficacité Energétique.

1. Entreprises éligibles à la garantie :
sont éligibles à la garantie du FGEE, les moyennes et grandes entreprises industrielles :

- Opérant dans le secteur industriel depuis au moins deux ans,

- Désirant réaliser des actions d’efficacité énergétique avec le recours à des ESE et dont le coût total est supérieur ou égal à cinquante milles dinars et dont le temps de retour de l’investissement est inférieur à trois ans.

2. Formes et modalités d’intervention du FGEE :

- Refinancement de la moitié et prise en charge des intérêts de trésorerie de l’autre moitié des montants impayés en principal des crédits acceptés à la garantie conformément à la répartition de prise en charge des montants irrécouvrables des crédits entre le FGEE et l’établissement de crédit, et ce, dès l’engagement d’une procédure judiciaire à l’encontre du bénéficiaire du crédit.

- Prise en charge de 75% des montants irrécouvrables des crédits acceptées à la garantie et des frais de poursuite et de recouvrement contentieux desdits crédits. L’indemnisation de la perte finale interviendra au plus tard trois ans à partir de la date du refinancement (versement de l’avance).


Source : article publié sur le site de la SOTUGAR

René Massé

Éthiopie : don de 8 millions USD de la Banque mondiale pour l’électrification rurale

La Banque Mondiale (BM) a approuvé un don de huit millions de dollars (6,2 millions d’euros) à l’Éthiopie pour le développement du réseau de distribution électrique en milieu rural.

« La BM (…) a signé un accord de don de 8 millions de dollars avec la Compagnie éthiopienne d’électricité (EEPCo) pour soutenir l’accès à l’électricité dans les villes et les villages ruraux », indique un communiqué de la Banque mondiale.

Ce don, financé par la Grande-Bretagne et la Suède, s’inscrit dans le cadre du Programme éthiopien d’accès universel à l’électricité (UEAP).

« Jusqu’à 228.571 foyers pauvres vont bénéficier de ce projet » qui prévoit l’utilisation de « lampes compactes fluorescentes » qui doivent permettre une réduction de 55% de la consommation électrique de ces ménages et réduire d’autant leur facture.

Le projet prévoit également une aide à la connexion de 35 dollars (environ 23 euros) des familles les plus pauvres qui ne peuvent pas se permettre de payer ces frais.

« EEPCo prendra en charge tous les risques de construction et commerciaux », indique la BM, qui précise qu’elle vérifiera l’existence réelle de la connexion avant tout paiement à cette compagnie publique.

Cette compagnie publique a doublé en cinq ans le nombre de villes électrifiées et de personnes ayant accès à cette énergie.

L’Éthiopie, pays pauvre de la Corne de l’Afrique qui compte plus de 80 millions d’habitants « a l’un des taux d’électrification les plus bas d’Afrique subsaharienne », selon la BM, qui ajoute : « Moins de 2% des populations des zones rurales – où vivent plus de 85% de la population – ont accès à l’électricité ».


Source : article publié le 30 octobre 2008 sur le site de Romandie News.

René Massé, Xavier Dufail

Bénin : séminaire de formation pour les porteurs de projets africains (MDP et Marché de la compensation volontaire)

ERM et le PNUE organisent un séminaire de formation à Cotonou, Bénin, du 17 au 19 novembre 2008, afin d’aider les porteurs de projets africains.

Séminaire CASCADe à Cotonou (Bénin) – du 17 au 19 novembre 2008. Cette formation entre dans le cadre d’un appel à projets Carbone MDP et Marché de la compensation volontaire.

Un appel à projet est lancé pour les porteurs de projets au Bénin voulant participer au Séminaire de Renforcement de Capacités CASCADe.

Types de projets éligibles

Le séminaire est ouvert à tous les porteurs de projets dans les domaines de l’agroforesterie, du reboisement, de la déforestation évitée, et de la bioénergie (cogénérations et énergie renouvelables liées à l’agriculture et à la reforestation).

Le Séminaire

Du 17 au 19 novembre 2008, le séminaire est constitué de trois jours de formation au MDP (Mécanisme de Développement Propre du protocole de Kyoto) et au Marché de la compensation volontaire du carbone. Ensuite, deux journées seront consacrées à des consultations face à face destinées à apporter un appui technique aux porteurs de projets.

Financement du Séminaire

Le séminaire est financé par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).

Inscription

En raison d’un nombre de places limité, l’inscription se fait sur dossier, en envoyant une Note d’Information de Projet ou un document introductif de projet auprès de :

Jeremy Houssin : Jeremy.Houssin@erm.com
ou Thi-Tam Vu : Thi-Tam.Vu@erm.com

Les objectifs du Projet CASCADe

L’objectif principal de CASCADe est de développer l’expertise africaine en réalisant des projets MDP concrets dans les secteurs de l’agriculture, de la sylviculture et de la bioénergie. CASCADe apportera un support institutionnel, des formations spécifiques et des connaissances aux niveaux régional et international. Dans chacun des sept pays ciblés (Bénin, Cameroun, RDC, Gabon, Madagascar, Mali, Sénégal), le programme développera des projets pilotes dans différents domaines appropriés, notamment les plantations à objectif commercial, le reboisement communautaire, et les biocarburants, afin de créer de nouvelles opportunités pour la participation du continent africain au MDP et au marché des « compensations volontaires ». De plus, le projet facilitera la constitution d’un réseau d’experts pour l’assistance technique, et la création de liens commerciaux..

Le Projet CASCADe au Sénégal et au Bénin

Pour le Sénégal et le Bénin le projet CASCADe du PNUE est géré par ERM France. Le chef de l’équipe Énergie et Changement Climatique d’ERM France, Robert Vergnes, est ainsi suppléé par son équipe en France, au Sénégal et au Benin afin de mener à bien ce projet. Pendant les 16 prochains mois, ERM France et le PNUE seront en relation avec les gouvernements locaux, les ONGs ainsi que les industries pour mettre en place des modules de formations, organiser des ateliers et fournir un appui technique pour aider les acteurs locaux à développer des PDD (MDP et Projets Volontaires dans les domaines de l’Agriculture, Foresterie, et autres Affectations des Terres, de l’Energie et de la Bioénergie).

Pour plus d’informations :

- PNUE Énergie (en anglais)

- PNUE Risoe (en anglais)

- CD4CDM (PNUE Risoe) (en anglais)

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail