Gabon : la France dote le "nouveau Fonds d’expertise et de renforcement des capacités (FERC)" de 700 000 Euros

La France a donné au Gabon 700.000 euros pour préparer des projets d’infrastructures (y compris énergétiques) de l’Agence française de développement (AFD) dans le pays.

La convention relative à ce financement a été signée à Libreville en présence du Premier ministre gabonais Jean Eyéghé Ndong et de plusieurs membres de son gouvernement, ainsi que de la secrétaire d’Etat française au Commerce extérieur Anne-Marie Idrac, en visite au Gabon dans le cadre d’une tournée africaine.

Le don permettra la mise en place d’un « nouveau Fonds d’expertise et de renforcement des capacités (FERC) », selon l’ambassade de France à Libreville.

Ce fonds servira à financer des études de faisabilité dans le domaine des infrastructures, notamment un barrage hydro-électrique de Ngoulmendjim, dans la région de l’Estuaire où est située Libreville.


Source : un article diffusé le 25 mai 2009 sur le site Le Figaro.

René Massé

G8 : Plan d’action pour l’électrification rurale en Afrique

Les ministres de l’énergie du G8 réunis à Rome les 24 et 25 mai 2009 confirment la prédominance du binôme Energie – Climat. Pour l’Afrique, ils ont évoqué un « Plan d’action pour l’électrification à partir de sources d’énergie renouvelables ». Selon le ministre français de l’Ecologie, de l’Energie et du Développement durable, Jean-Louis Borloo, un tel plan devrait coûter entre 300 et 400 milliards de dollars sur 20 ans.

« Ce G8 confirme l’idée que l’énergie, c’est le climat. Il y a trois ans, il y a deux ans, une réunion des ministres de l’Energie, cela ne parlait que de la variation du prix du pétrole », a déclaré M. Borloo au cours d’un entretien avec l’AFP, en marge de cette réunion des ministres du G8 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon, Russie).

L’efficacité énergétique d’abord !

La question du réchauffement climatique est désormais au centre des discussions des ministres de l’Energie du G8. Les ministres du G8 et des grands pays émergents présents à Rome signeront à l’issue de la réunion de Rome un document instituant le Partenariat international pour la coopération en matière d’efficacité énergétique (IPEEC – International Partnership for Energy Efficiency).

Cette initiative qui avait été lancée en 2008 sous la présidence japonaise du G8, vise à faciliter les échanges et les actions contribuant à renforcer l’efficacité énergétique.

« 52% de la réponse aux gaz à effet de serre dépend de l’efficacité énergétique. C’est la première énergie du monde, l’efficacité énergétique », a rappelé M. Borloo.

Électrification rurale de l’Afrique avec les énergies renouvelables

M. Borloo a également salué le fait que ce G8 Energie discute d’un plan d’action pour l’électrification, grâce à des sources d’énergie renouvelables, des zones rurales d’Afrique.

« Faisons enfin le geste le plus évident, organisons l’autonomie en énergie renouvelable de l’Afrique. Moins d’un quart des Africains ont accès à l’énergie, cela a des conséquences catastrophiques en matière de déforestation », a-t-il souligné, ajoutant qu’une décision concrète pourrait intervenir au cours du sommet mondial sur le climat de Copenhague en décembre 2009.

Selon le ministre français, un tel plan devrait coûter entre 300 et 400 milliards de dollars sur 20 ans.


Source : un article publié le 24 mai 2009 sur le site de Romandie News

René Massé

Sénégal : démarrage des travaux d’un projet d’électrification rurale fin 2009

Un projet d’électrification destiné aux départements de Louga, Kébémer et Linguère a été financé à hauteur de 7,3 milliards de francs CFA grâce à un prêt du Fonds africain de développement (FAD), appartenant au groupe de la Banque africaine de développement (BAD).

Dans le cadre du programme d’électrification rurale, le territoire sénégalais avait été divisé en 18 zones pour lesquelles un plan local d’électrification (PLE) a été réalisé. Le projet financé par la BAD concerne les deux concessions Kébémer-Louga et Lingère, qui ont été regroupées pour présenter une rentabilité suffisante afin d’intéresser le secteur privé.

Les départements de Louga et de Kébémer sont des localités reconnues pour être des zones de forte migration, qui bénéficient ainsi de rentrées substantielles de devises.

Des retards ont été pris par l’ASER pour la sélection du concessionnaire et le processus d’adjudication, de sorte que les premiers travaux de ce projet débuteront en fin 2009. L’objectif principal est l’amélioration des conditions de vie des populations rurales, dans le cadre global de la lutte contre la pauvreté. Mais ce projet vise aussi l’accroissement de l’accès à l’électricité des populations rurales de la région de Louga et l’amélioration de la capacité de gestion des organes du sous-secteur.

Ce projet d’électrification rurale est appelé à réaliser 1 091 km de réseaux de distribution moyenne tension (MT) et basse tension (BT), 104 postes de transformation, 6 centrales thermiques de production d’électricité, 5.243 branchements, 177 systèmes photovoltaïques, 104 batteries avec huit modules de rechargement.


Source : Agence de Presse Sénégalaise.

René Massé, Xavier Dufail

Sri Lanka : modernisation de la centrale hydroélectrique de Laxapana

Alstom Hydro vient de signer un contrat clé en main d’une valeur de 43 millions d’euros avec le Ceylon Electricity Board, au Sri Lanka, en vue de la réhabilitation partielle du complexe hydroélectrique de Laxapana, composé de cinq centrales électriques.

Le projet contribuera de façon positive à réguler la fourniture électrique du pays et à répondre aux besoins croissants d’électricité de l’île.

En vertu du contrat, Alstom assurera la réhabilitation de deux des cinq centrales du complexe : Wimalasurendra et New Laxapana. La mise en service des équipements mis à neuf est prévue pour le printemps 2013.

Les deux turbines Francis de 26 MW de la centrale de Wimalasurendra et les deux Pelton de 52 MW de la centrale de New Laxapana seront équipées de nouveaux systèmes de commande, contrôle et régulation et d’excitation sans balai. Équipées de nouvelles roues à flasques, les turbines Pelton verront leur puissance électrique portée à 57 MW.

Les travaux seront réalisés au cours des brèves périodes d’immobilisation de la centrale, tout retard étant susceptible d’affecter la fiabilité du réseau électrique national, en particulier dans le cas de la centrale de New Laxapana. Cette dernière joue un rôle clé dans la régulation de fréquence et la fourniture d’électricité lors de pics de demande, notamment pendant la saison des moussons.

Le Sri Lanka dispose d’une capacité totale installée de près de 2 400 MW, dont la moitié est assurée par l’hydroélectricité. Le gouvernement sri-lankais encourage le développement de l’hydroélectricité afin de répondre à une demande croissante et de réguler le réseau électrique national.


Source : enviro2b.

Xavier Dufail

Vietnam : projet de développement des énergies renouvelables

Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé le 5 mai 2009 un projet de développement des énergies renouvelables au Vietnam, d’un montant de 202 millions USD sur 40 ans.

Ce projet vise à accroître la fourniture d’électricité au réseau national à partir de sources d’énergie renouvelable sur des bases durables commerciales, environnementales et sociales.

Il y a trois composantes à ce projet :

1. investissement dans les énergies renouvelables.

- Mise en place de crédit pour soutenir les investissements en énergie renouvelable. Cette sous-composante permettra de fournir une facilité de financement, par la participation des banques commerciales, à des prêts pour des projets éligibles ne dépassant pas 30MW et qui sont développés par des sponsors privés.

- Assistance technique pour la mise en œuvre des investissements. Cette sous-composante fournira une assistance technique pour l’examen des demandes, le suivi de l’éligibilité des budgets et des développeurs, la gestion du projet par le ministère de l’Industrie et du Commerce (MOIT) et pour le renforcement des capacités des budgets et aux développeurs de préparer, évaluer, financer et mettre en œuvre des énergies renouvelables à base projets selon les meilleures pratiques internationales.

2. élaboration de la réglementation. Cette composante fournira une assistance technique pour le développement de l’infrastructure réglementaire et le renforcement des capacités nécessaires du MOIT, de l’autorité de réglementation de l’électricité du Vietnam, et d’autres organismes gouvernementaux de développement des énergies renouvelables, en particulier pour les projets de production d’électricité raccordée au réseau électrique et ne dépassant pas 30 MW.

3. pipeline de développement. Cette composante soutiendra les activités visant à faciliter le développement de nouveaux projets d’énergie renouvelable qui contribuent directement à la construction d’un pipeline de projets d’énergie renouvelable.


Source : Banque mondiale.

Xavier Dufail

Niger : présentation du Programme national de référence d’accès aux services énergétiques modernes (PRASE)

Le 7 avril 2009 s’est tenu à Niamey (Niger) l’Atelier national de restitution et de validation du Programme national de référence d’accès aux services énergétiques (PRASE). Cet atelier a été organisé par le Ministère des Mines et de l’Énergie, avec le concours technique et financier du PNUD et de la CEDEAO.

Ces documents présentent le programme PRASE, et notamment les points clés suivants :

  1. Le cadre institutionnel
  2. Les partenariats intersectoriels avec les secteurs prioritaires de la SDRP (Santé, éducation, hydraulique, agriculture)
  3. 3. Les mécanisme de financement
  4. 4. L’élaboration d’une feuille de route.

Angola : approbation de la 4ème phase d’expansion du réseau électrique de Luanda

Le Gouvernement angolais a approuvé, le 29 avril 2009 , la minute du contrat de la IVème phase du projet d’extension du réseau électrique de Luanda et autorisé l’Entreprise de Distribution de l’Électricité de Luanda (EDEL) à signer les contrats avec la « China National Machinery & Export Corporation ».

L’exécutif angolais a également autorisé la « EDEL » de signer les mêmes contrats avec le consortium composé de Progest-Projectos Tecnicos, Consultoria e Gestão, Lda et Engimais, ainsi qu’avec Engenharia et Consultoria, Lda, respectivement.

Le projet prévoit l’électrification des zones de Boavista, Viana-Vila, Viana Caop, Morro Bento, Zango, Ramiros et Benfica, y compris la construction et l’installation des sous-stations pour ces zones.

Le contrat des travaux prévoit l’obligation de sous-contrat des entreprises nationales, jusqu’à 30 % de la valeur du contrat.


Source : Angola Press.

Xavier Dufail

Rwanda : programme national d’accès à l’électricité

La Stratégie de développement économique et de réduction de la Pauvreté du Rwanda (EDPRS, 2008-2012) vise à soutenir la croissance économique par l’amélioration des infrastructures de service – en particulier dans les transports, l’énergie et les communications.

Le projet proposé permettra de lancer le programme national d’accès à l’électricité (PNAE), de réaliser l’objectif principal de l’EDPRS pour le secteur de l’électricité en triplant l’accès à l’électricité en 2012 à environ 16 % des ménages, et au moins 50 % des établissements publics identifiés en matière de santé, d’éducation et de l’administration locale. Cela nécessitera environ 200 000 nouvelles connexions, et inclura également les efforts pour atteindre les consommateurs ruraux et les fournisseurs de services actuellement non connectés au réseau national.

Le projet comprend trois composantes :

(a) la mise en réseau – Le projet permettra de financer l’interconnexion des réseaux MT et BT, le renforcement et la réhabilitation du réseau de distribution pour atteindre la capacité de transfert requise vers les zones désignées, la connexion des clients, etc.

(b) des “Connexions vertes” – Le projet permettra de financer un éventail d’activités visant à améliorer le prix d’accès pour les consommateurs et réduire le besoin de ressources supplémentaires. Le programme comprendra une partie Lampes Basse Consommation, promotion de panneaux solaires thermiques, etc.

(c) l’assistance technique, le renforcement des capacités, l’appui à la mise en œuvre – Cette composante d’appui à (a) et (b) décrits ci-dessus, qui sont liés au premier objectif du projet. En outre, cette composante soutiendra le développement du deuxième objectif : le suivi et l’intégration de l’approche sectorielle.


Source : Banque mondiale (en anglais).

Xavier Dufail

Kenya : projet de réforme du secteur de l’énergie

Le 2 avril 2009, le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le financement d’une deuxième tranche de 80 millions de dollars EU pour soutenir le projet de réforme du secteur de l’énergie.

Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui le projet avec les modalités suivantes :

  • Crédit IDA : 53 millions de DTS (équivalent de 80 millions de dollars EU)
  • Conditions : échéance = 40 ans ; différé d’amortissement = 10 ans

Description du projet :

Ce financement additionnel permettra au projet d’atteindre ses objectifs de développement initiaux et, en portant sur une plus grande échelle la mise en œuvre de son programme d’accès à l’électricité, d’améliorer son impact.

Ses objectifs sont conformes à ceux du projet initial, à savoir :

  • Améliorer le cadre institutionnel, réglementaire et de politique sectorielle pour assurer la participation du secteur privé et le développement sectoriel ;
  • Soutenir une expansion rationnelle de la capacité de production d’électricité en vue de satisfaire la demande ; et
  • Accroître l’accès à l’électricité dans les zones urbaines et périurbaines, tout en améliorant l’efficacité, la fiabilité et la qualité des services offerts aux clients actuels.

Contact médias :

Rachel McColgan-Arnold

Tel : [+1] 202 473 2588

Courriel : rmccolgan@worldbank.org

Pour plus de renseignements sur le contenu du projet, veuillez visiter cette page du site de la Banque mondiale.


Source : un article publié le 2 avril 2009 sur le site de la Banque mondiale.

René Massé

Sénégal : 1,5 million de Lampes Basse Consommation pour améliorer l’efficacité énergétique en zones rurales

Ce document présente l’exemple du projet proposé par l’ASER (Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale) visant l’amélioration de l’efficacité énergétique par l’installation d’environ 1 500 000 ampoules à basse consommation en zones rurales au Sénégal.

Cette étude de cas a été réalisée dans le cadre du programme Africa-Assit mené par la Banque Mondiale en collaboration avec l’Agence Française de Développement. Elle vise à comprendre l’intérêt de la mise en place d’un programme d’activité MDP (Mécanisme de développement propre) dans le domaine de l’efficacité énergétique. Tel que démontré dans le cadre de cette étude, le programme d’activité MDP permet de regrouper les réductions d’émissions associées à plusieurs activités dispersées sur un territoire et pour lesquelles la mise en œuvre est échelonnée dans le temps. Afn de bénéficier des opportunités offertes par le MDP dans le secteur de l’efficacité énergétique à l’échelle des ménages, le programme d’activités MDP est une option qui permet de réduire les coûts de transactions ouvrant ainsi l’accès au marché carbone pour ce type de projet.

Ce programme d’activités MDP s’inscrit dans le cadre du projet prioritaire d’électrification rurale mis en œuvre par l’ASER qui permettra l’accès à l’électricité d’environ 365 000 ménages sur une période de cinq ans. Notons que le programme d’activités MDP, tel que décrit dans cette étude de cas est au stade de la pré-validation et devra encore être enregistré selon les modalités du Conseil Exécutif du MDP.

Cette étude vise à mieux comprendre et appréhender :

  • les différents mécanismes et processus associés à la mise en place d’un Programme d’Activités MDP
  • les montages institutionnels et financiers que sous-tendent un tel programme.

« Programme d’Activités MDP – Diffusion des ampoules basse consommation d’énergie en milieu rural par l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER) »

Banque Mondiale & Agence Française de Développement, décembre 2008, 27 pages