Inde : un partenariat pour des centrales biomasse

Areva vient de conclure un partenariat stratégique avec Astonfield Renewable Resources pour la construction en Inde de centrales biomasse d’une capacité de production cumulée de 100 MW.

Le montant global de l’investissement s’élève à près de 100 millions d’euros. La construction de la première centrale débutera au quatrième trimestre 2009 dans l’état du Bengale occidental.

Selon les termes de l’accord, l’entité Bioénergies d’Areva, basée à Chennai, assurera la conception, la construction et la mise en service des centrales. Le groupe français et Astonfield investiront conjointement dans ces projets. Ce partenariat s’inscrit dans la stratégie d’Areva qui vise à renforcer son offre sur le marché des énergies renouvelables, notamment en Inde et en Asie du Sud-est.


Source : un article de ENVIRO2B du 27 juillet 2009.

Xavier Dufail

Questions-réponses de la Banque mondiale sur la finance carbone

Ce document est la transcription d’une discussion entre des acteurs de l’énergie et Joëlle Chassard, en charge de la finance carbone à la Banque mondiale.

La Banque mondiale gère un portefeuille de 10 fonds carbone avec des participations depuis 16 gouvernements et 65 sociétés, pour un montant de 2,1 milliards USD. Les fonds achètent des crédits carbone MDP dans les pays clients de la Banque mondiale.

« Discussion avec Joëlle Chassard sur le marché du carbone – 14 juillet 2009 »

Joëlle Chassard – Banque mondiale, 4 pages, Juillet 2009

Le marché du CO2 – les émissions en France et dans le monde

Ce document explique le changement climatique, le marché du carbone, et détaille les émissions de CO2 par thème pour la France, l’Europe, le monde.

« CO2 et énergie – France et Monde – édition 2009 »

Caisse des Dépôts – mission climat, 24 pages, janvier 2009

RDC : projet de la Banque mondiale d’un marché de l’énergie en Afrique australe

L’objectif du Projet de marché de l’énergie en Afrique australe (Southern African Power Market Project) en République démocratique du Congo est de développer un marché de l’énergie régional efficace au sein de la Communauté de développement d’Afrique australe afin d’y créer des conditions favorables à l’accélération des investissements dans le secteur de l’énergie, à une concurrence accrue et à une meilleure intégration économique régionale.

Projet approuvé par la Banque mondiale le 30 juin 2009

Crédit IDA : équivalent de 180,62 millions de dollars US

Ce projet vise à réhabiliter et à renforcer les 2300 km de lignes haute tension depuis les centrales hydroélectriques d’Inga vers Kasumbalesa, à la frontière zambienne, qui constituent l’épine dorsale du réseau de puissance de la RDC ainsi que l’artère principale du transport d’électricité vers le Southern African Power Pool (SAPP) (qui traverse la Zambie). Le projet appuie également la construction d’une nouvelle ligne de haute tension vers la frontière avec la Zambie, en parallèle avec l’équipement actuel.

L’activité complémentaire du projet sera de renforcer la capacité de transfert de puissance du système et d’améliorer sa fiabilité en RDC, en Zambie, et dans le SAPP.

En outre, un système de télécommunications à fibre optique doit être installé en parallèle avec les lignes électriques afin :

- d’améliorer les transactions d’énergie de la Société Nationale d’Électricité (SNEL) avec le SAPP ;

- d’améliorer les applications de communication nationales et régionales, et la capacité d’interconnexion.

Le projet est également d’une grande importance pour la Banque mondiale. Son succès sera une bonne démonstration de la réalisation des initiatives d’intégration régionale de l’énergie que la banque mondiale a initié en Afrique.


Source : Banque mondiale (en anglais).

Xavier Dufail

Togo : la Banque mondiale appuie la réhabilitation des infrastructures électriques

Le CA de la Banque mondiale a approuvé le 2 juin 2009, en faveur de la République Togolaise, un Projet d’Urgence pour la Réhabilitation des Infrastructures et des Services Électriques (PURISE), pour un montant de 25 millions de dollars US.

Le PURISE est financé par un don d’un montant total de 26,82 millions de dollars US (environ 13,5 milliards de francs CFA), dont 25 millions de dollars provenant de la Banque mondiale, et 1,82 millions de dollars provenant du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), et fait partie des opérations retenues dans la Note de Stratégie Intérimaire qui a été élaborée par la Banque mondiale en Mai 2008.

D’une façon générale, le projet vise à augmenter l’accès aux services d’infrastructures urbains dans la ville de Lomé, notamment :

Réhabilitation du réseau de distribution électrique (4,82 millions de dollars US, environ 2,5 milliards de FCFA, dont 1,82 millions de dollars provenant du FEM). Cette sous-composante de la composante « Réhabilitation des infrastructures » va contribuer à :

  1. la réhabilitation de 20 postes de transformateurs moyenne tension (MT) ou basse tension (BT) ;
  2. la réhabilitation du réseau de distribution pour supporter des niveaux acceptables de charge ; et
  3. l’installation de détecteurs de défaut sur le réseau de distribution électrique.

La contribution du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) servira à :

  1. l’installation d’au moins 400 000 ampoules fluo-compactes (AFC) en remplacement des ampoules incandescentes actuellement utilisées ;
  2. l’organisation de campagnes d’information et de sensibilisation pour promouvoir une culture de rendement énergétique ; et
  3. la mise en place d’un dispositif normatif et de contrôle de qualité sur le marché national de distribution d’ampoules AFC.

Xavier Dufail

Angola : deux centrales hydroélectriques financées par la Russie

L’ambassadeur russe en Angola, Serguey Nenachev, a déclaré que son pays financera la construction de deux centrales hydroélectriques en Angola, sur le fleuve Kwanza.

Ces deux stations de 1000 MW chacune seront construites à Kapanda, dans la province de Malanje, et à Cambambe, dans la province de Kwanza Norte. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la coopération économique que les deux pays se sont engagés à mettre en place.


Source : un article diffusé le 29 juin 2009 sur le site Les Afriques

René Massé

Bénin : la Banque mondiale finance le Projet de Développement de l’Accès Amélioré à l’Energie Moderne

Le Conseil Administration de la Banque mondiale a approuvé le 23 juin 2009 à Washington en faveur de la République du Bénin, un Projet de Développement de l’Accès Amélioré à l’Energie Moderne (DAEM). Soutenu par un crédit IDA1 d’un montant de 70 millions de dollars US, (environ 35 milliards de francs CFA) et un don du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) d’un montant de 1,82 millions de dollars (environ 900 millions de francs CFA), le DAEM a pour objectif principal d’accroître la fiabilité et l’efficacité de l’accès aux services d’énergie moderne au Bénin.

Placé sous la tutelle du Ministère de l’Energie et de l’Eau, le projet DAEM va être exécuté par les structures suivantes : (i) la Communauté Electrique du Bénin (CEB) ; (ii) la Société Béninoise d’Energie Electrique (SBEE) ; (iii) la Direction Générale de l’Energie ; et (iv) l’Agence Béninoise d’Electrification Rurale et de la Maîtrise d’Energie (ABERME).

Le nouveau projet comporte trois principales composantes visant à rendre le système d’électricité existant plus efficace sur le plan opérationnel, et à accroître l’accès des populations des zones urbaines et rurales aux services d’énergie moderne :

  • Amélioration du réseau électrique (98,32 millions de dollars US, dont 43,32 millions sur les fonds de l’IDA). Cette composante va financer : o la construction de 161 KV d’interconnexion entre Onigbolo et Parakou (financement IDA, BEI, et CEB) ; o la construction de 161 kV d’interconnexion entre Sakété et Porto-Novo (financement KfW et CEB) ; o la réhabilitation et le renforcement du réseau de la SBEE (financement IDA), pour renforcer le réseau de distribution de la SBEE dans les grandes villes du Bénin (Cotonou, Porto-Novo, Ouidah, Lokossa et Natitingou) ; et o l’amélioration de l’efficacité des services énergétique (financement FEM) dans les zones urbaines pour les clients qui ont déjà accès à l’électricité, à travers l’introduction des normes d’efficacité énergétique des principaux appareils électroménagers ;
  • Electrification et services d’énergie modernes (65,50 millions de dollars US, dont 12 millions provenant de l’IDA). Cette deuxième composante du projet vise à étendre la fourniture de services énergétiques modernes dans les zones rurales. Les actions spécifiques à entreprendre dans le cadre de cette composante sont les suivantes : o Rendre opérationnel le Fonds d’électrification rurale sous la tutelle de l’ABERME (financement Gouvernement du Bénin et IDA), devant servir à l’élaboration d’un cadre institutionnel durable pour soutenir l’électrification à travers des concessions rurales et des initiatives locales ; et o Modernisation des services d’énergie biomasse (financement IDA et FFEM). Cette sous-composante va financer : (a) la promotion des systèmes communautaires durables d’approvisionnement en bois de chauffe ; (b) la promotion de l’efficacité de la biomasse et autres énergies renouvelables et de la substitution des combustibles ; et (c) l’appui au développement de l’économie locale dans la région de l’Ouémé-Moyen, qui couvre au moins 80% de la demande en charbon de bois pour les principales villes du Bénin ;
  • Services d’énergie soutenables (6,68 millions de dollars US financé par l’IDA). Cette dernière composante du projet vise à rendre des services-clients plus soutenables, en mettant l’accent sur : (i) l’amélioration de l’autonomie financière et de la performance des principales institutions du secteur ; et (ii) le renforcement des capacités en vue d’une meilleure planification et réglementation du secteur de l’énergie au Bénin. Ce volet couvre les points suivants : la mise à jour du Plan Directeur du secteur de l’énergie ; le renforcement de la capacité de réglementation de la Direction Générale de l’Energie ; l’élaboration du Plan d’Affaires de la SBEE ; l’élaboration du Plan d’Affaire de la CEB ; et le renforcement du suivi environnemental et social du secteur de l’énergie au Bénin.

Le Projet de Développement de l’Accès Amélioré à l’Energie Moderne (DAEM) est soutenu financièrement par le Gouvernement du Bénin et plusieurs bailleurs. Il s’agit de la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW), de la Banque Européenne de Développement (BEI), du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), du Programme d’Assistance à la Gestion du Secteur de l’Energie (ESMAP), et du Fonds Français de l’Environnement Mondial (FFEM). L’enveloppe globale du projet est de 178.50 millions de dollars US (environ un peu plus de 89 milliards de francs CFA).

Contacts :

A Washington : Rachel McColgan-Arnold, Tel : (202) 458 5299

Courriel : rmccolgan@worldbank.org

Au Bénin : Sylvie Nenonene, Tel : (229) 21 30 58 57

Courriel : snenonene@worldbank.org


Source : Communiqué de presse n°:2009/429/AFR publié le 24 juin 2009 sur le site de la Banque mondiale.

René Massé

L’Espagne s’engage auprès de la CEDEAO à soutenir le secteur de l’énergie

Le gouvernement espagnol s’est engagé à accompagner le programme de réalisation des infrastructures et de l’énergie pour le développement économique initié à Abuja lors de la 36ème session de la CEDEAO. L’enveloppe prévue à cette fin s’élève à 15 millions d’euros, environ 9,8 milliards de Fcfa.

Ce fonds servira, sur une période de cinq ans, à soutenir le fonctionnement de l’Unité de préparation et de développement des projets d’infrastructures (PPDU) de la CEDEAO par le renforcement de ses capacités au moyen d’une assistance technique et pour participer au fonds des infrastructures de la CEDEAO.

L’Espagne a également accepté de renforcer sa coopération dans la promotion des sources d’énergies propres et durables. Dans ce cadre, elle apportera un appui technique au Centre des énergies renouvelables de la CEDEAO pour évaluer le potentiel de la région, financer des études de mise en œuvre des projets et apporter un appui au fonctionnement du centre en mettant à sa disposition un montant de 7 millions d’euros, environ 4,5 milliards de Fcfa.


Source : un article publié le 24 juin 2009 sur le site L’Essor.

René Massé

Népal : projet de la banque mondiale de développement de la puissance

Description du projet : l’objectif du projet de développement de la puissance au Népal contribuera à développer la capacité du Népal à gérer le développement du hydro-électrique de manière durable et prudente, à améliorer l’accès aux services électriques dans les zones rurales, et améliorer la fourniture d’électricité.

Subvention : 15,5 millions USD (équivalent)

Crédit : 73,7 millions USD (équivalent)

Les objectifs du projet de développement de la puissance au Népal sont les suivants :

(a) développer le potentiel hydroélectrique du Népal de manière durable socialement et environnementalement afin d’aider à répondre à la demande d’électricité,
(b) améliorer l’accès à l’électricité des zones rurales,

(c) promouvoir la participation du secteur privé dans le secteur de l’énergie comme un moyen d’en améliorer l’efficacité et de mobiliser des financements pour les besoins en investissement du secteur.

Le projet se compose de trois éléments, à savoir :

(a) la création d’un Fonds de développement de puissance pour financer le développement privé du secteur des petites et moyennes hydrauliques,

(b) l’électrification communautaire des villages à travers la construction de systèmes de micro-centrales hydroélectriques ( de taille maximale de 100 kW), et

(c) d’améliorations du réseau de transmission et de distribution.


Source : banque mondiale (en anglais).

Xavier Dufail

Nigéria : le 36ème sommet de la CEDEAO veut développer les infrastructures

Constatant le besoin impérieux d’infrastructures dans les pays de la CEDEAO, les participants aux 36ème sommet ont créé une unité de préparation de projets bancables dénommée unité de préparation et de développement des projets (PPDU), chargée aussi de mettre en place d’un Fonds de développement et de financement du secteur des transports et de l’énergie.

Selon le président Gbagbo qui présidait cette rencontre le 22 juin 2009, la Commission de la CEDEAO a déjà approuvé 10 millions de dollars US au titre de ce Fonds régional sur un objectif de 50 millions. Il reste donc 40 millions de dollars à rechercher.

La Conférence a entériné l’idée de la création d’un Fonds de développement et de financement du secteur des transports et de l’énergie qui sera alimenté par un mécanisme de prélèvement effectué sur les recettes générées par les principaux produits de la région. A ce titre, les chefs d’Etat et de gouvernement ont instruit la Commission de travailler en étroite collaboration avec la BIDC et le PPDU à l’effet de présenter les modalités de mise en place de ce fonds.

Le président ivoirien, qui fonde beaucoup d’espoir en ce fonds, a lancé un appel à la communauté internationale et a particulièrement sollicité l’appui de l’Espagne au démarrage et au fonctionnement de l’unité de préparation et de développement des projets.

S’agissant du volet énergie, le présentateur a insisté sur la pérennisation de l’approvisionnement de la région en énergie :
- Un plan commun d’action CEDEAO-UEMOA articulé autour des projets régionaux prioritaires a été adopté et
- des structures importantes ont été créées, telle que le Centre régional pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (CREREE) de la CEDEAO à Praïa.


Source : un article de Franck Dally publié le 23 juin 2009 sur le site Abidjan.net.

René Massé