Rwanda : crédit de 70 millions de dollars pour l’accès à des services d’électricité

Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 15 octobre 2009 un crédit de 70 millions de dollars pour l’amélioration de l’accès à l’électricité et la promotion de l’approche sectorielle.

Le Projet pour l’amélioration de l’accès à l’électricité et la promotion de l’approche sectorielle vise à accroître l’accès à des services d’électricité fiables et économiques pour les ménages et institutions publiques prioritaires.

Contact médias :

Francois Gouahinga

(202) 473-0696

fgouahinga@worldbank.org


Source : Banque mondiale.

Xavier Dufail

Mali : renforcement du programme d’électrification rurale

L’Agence malienne de développement de l’énergie domestique et de l’électrification rurale (AMADER) et la KFW, une institution de coopération allemande, ont procédé, le 17 septembre 2009 à Bamako, à la signature de deux conventions de financement d’un montant de 3,5 milliards de francs CFA (environ 7 millions de dollars US).

Ce financement devrait permettre de renforcer le programme d’électrification rurale à travers les projets des Zones d’électrification multisectorielle (ZEM) qui concernent les zones de Ségou (centre), Mopti (nord) et plusieurs autres régions et la périphérie de Bamako.

L’AMADER est une structure créée récemment au Mali pour électrifier les zones rurales qui n’ont pas accès à l’électrification conventionnelle.


Source : Article du 18 sept 2009 de PanaPress.

Xavier Dufail

Sénégal : don de 37,4 milliards de francs CFA de Berlin pour le microcrédit et les énergies renouvelables

L’Allemagne a accordé le 30 septembre 2009 un don de 37,4 milliards de francs CFA au gouvernement du Sénégal pour soutenir sa politique du microcrédit et des énergies renouvelables.

Le gouvernement sénégalais a obtenu ce don au terme de négociations intergouvernementales entre les deux pays.

Par ce don couvrant la période 2009-2011, « l’Allemagne souhaite rendre davantage visible sa contribution à la sortie de crise dans le domaine énergétique. En complément de l’engagement dans l’électrification rurale déjà en cours, l’alimentation en électricité produite à partir des énergies renouvelables sera renforcée ».

Ce financement doit permettre d’alimenter plusieurs villages en énergie solaire par la construction d’une centrale photovoltaïque ou d’un parc éolien, indique la même source.

« Dans un pays où la grande majorité des familles dépend du charbon de bois pour se préparer un repas chaud, souligne le gouvernement allemand, une mesure pareille contribue à la protection de la forêt au Sénégal ».

Dans le domaine du microcrédit, Berlin affirme qu’elle veut « offrir à plus d’hommes et de femmes la possibilité de développer leurs propres activités économiques ».

Il est prévu, avec ce financement, la création d’une « banque de distribution de microcrédits » au Sénégal, en vue « d’atteindre plus de clients dans le monde rural ».


Source : un article de AllAfrica du 1er Octobre 2009.

Xavier Dufail

Étude : modèles d’entreprise d’électrification dans le monde

Ce document (en anglais) décrit différents modèles économiques utilisés pour l’accès à l’énergie, et détaille leurs avantages et difficultés.

Malgré plus d’un siècle d’investissements dans les systèmes énergétiques, il y a environ 1,6 milliards de personnes qui n’ont pas accès à un service d’électricité, principalement dans les zones rurales. Bien qu’il existe quelques questions ouvertes concernant la cause exacte et l’effet des relations entre l’électrification rurale et le bien-être humain, fournir de l’électricité à tous est généralement considéré comme une des grandes priorités sociales, économiques et politiques.

L’électrification rurale est une tâche difficile parce qu’elle implique la prestation d’un service à des populations qui sont éloignées et dispersées et dont la consommation est faible. Cela signifie qu’il est généralement plus coûteux, alors que dans le même temps la clientèle est généralement plus pauvre et moins en mesure de payer le coût intégral du service. Combiner ces facteurs avec les services publics qui sont souvent mal gérés et dont les moyens financiers sont limités, et il est souvent impossible de s’attendre à l’extension du réseau aux populations rurales non desservies dans un proche avenir. Ces conditions sont également une frein pour le développement de nouveaux marchés technologiques en énergie renouvelable.

Ce document examine le rôle que joue l’électricité dans le processus de développement et son importance dans les zones rurales ; la lutte entre des solutions centralisées et distribuées et leur compétitivité relative ; l’expérience et les recherches antérieures sur la production distribuée et quels modèles d’entreprise réussissent avec succès ; et les leçons plus générales qui peuvent être extraites de l’ouvrage.

« Program on Energy and Sustainable Development Working Paper #63 »

Hisham Zerriffi – Stanford University, September 2007, 45 pages (document en anglais)

Côte d’Ivoire – Burkina Faso : interconnexion électrique opérationnelle avant fin 2009

La mise en service de la liaison électrique Bobo-Dioulasso-Ouagadougou issue de l’interconnexion électrique Côte d’Ivoire-Burkina Faso est prévue avant le 31 décembre 2009, a-t-on appris du ministère en charge de l’énergie burkinabé.

Selon ce ministère, la réalisation de la liaison électrique Bobo-Dioulasso-Ouagadougou à un taux d’exécution de 70%. Cette liaison comprend la ligne de Bobo-Dioulasso à Ouagadougou déjà terminée, des postes et un centre de téléconduite réalisés plus de 50%. La mise en service de cette liaison est prévue le 31 décembre 2009.

A propos de l’électrification des zones frontalières aux deux pays, les gouvernements burkinabé et ivoiriens ont décidé de constituer une équipe conjointe de prospection. Les projets identifiés seront soumis à diverses institutions de financement et en particulier à la Facilité Énergie de l’Union européenne.

Selon la Société nationale de l’électricité (Sonabel), « Avec la mise en service de la ligne Ouagadougou-Bobo-Dioulasso, nous allons disposer de 86 MW importés de la Côte d’Ivoire. Cela devrait nous permettre donc de pouvoir satisfaire la demande sur le moyen terme, c’est-à-dire jusqu’en 2013-2014 ».

Le coût initial du projet d’interconnexion avec la Côte d’Ivoire est de 49 milliards de FCFA financés par l’AFD, le crédit mixte danois, la BEI, le fonds nordique NDF, la Banque mondiale, l’État burkinabé et la Sonabel.

D’autres projets ont été annoncés, dont le projet thermique avec la centrale de Komsilga et le projet d’interconnexion Ghana-Burkina Faso.


Source : Afrique Avenir.

Xavier Dufail

Argentine : enregistrement MDP d’un projet biogaz de décharge

Bionersis annonce l’enregistrement MDP (Mécanisme de Développement Propre du Protocole de Kyoto) d’un premier projet argentin de réduction de biogaz de décharge.

La décharge municipale mise en exploitation se situe dans la ville de Mendoza, située sur les contreforts des Andes. L’équipement de la décharge est terminé et son exploitation a d’ores et déjà débuté.

Avec huit sites de réduction de biogaz de décharge enregistrés, Bionersis confirme son expertise unique dans ce domaine et conforte sa position de leader mondial de ce segment.

Le tableau ci-dessous récapitule les projets de Bionersis dans le monde :

Projets Bionersis dans le monde (octobre 2009) (JPEG – 6.5 ko)


Source : un article publié le 9 octobre 2009 sur le site de Yahoo France Finance.

René Massé

Sénégal : l’Allemagne accorde un don de 37,4 milliards de F CFA pour promouvoir l’électricité solaire

Au terme des négociations intergouvernementales sénégalo-allemandes des 29 et 30 septembre 2009, le gouvernement de la République fédérale d’Allemagne a accordé au Sénégal, un don de 37,4 milliards de F Cfa pour promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables et soutenir sa politique du microcrédit.

« L’Allemagne souhaite rendre davantage visible sa contribution à la sortie de crise dans le domaine énergétique au Sénégal… En complément de l’engagement dans l’électrification rurale déjà en cours, l’alimentation en électricité produite à partir des énergies renouvelables sera renforcée » », a déclaré le Secrétaire d’Etat du Ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement, Erich Stather. Ce don sera engagé sur la période 2009-2011.

Selon le communiqué de presse de l’Ambassade d’Allemagne à Dakar, ce financement doit permettre :

- D’alimenter plusieurs villages en énergie solaire par la construction d’une centrale photovoltaïque ou d’un parc éolien ;

- Dans le domaine du microcrédit, l’Allemagne souhaite « offrir à plus d’hommes et de femmes la possibilité de développer leurs propres activités économiques ». Ce financement doit permettre la création d’une « banque de distribution de microcrédits » au Sénégal, en vue d’atteindre plus de clients dans le monde rural ».


Sources : deux articles publiés sur le site du quotidien sénégalais Le Soleil et sur celui de l’APS sénégalais.

René Massé

Sénégal et Mali : la Banque mondiale finance le Projet hydroélectrique de Félou

Le 27 août 2009, le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le projet hydroélectrique de Félou. la Banque mondiale apportera au Sénégal un crédit de 42,5 millions de dollars EU et au Mali un crédit de 42,5 millions de dollars EU, avec des échéances à 40 ans et un différé d’amortissement de 10 ans.

Le Projet hydroélectrique de Félou a pour objectif :

- D’accroître les ressources en hydroélectricité à faible coût fournies par le système électrique de l’OMVS (Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal) aux compagnies nationales d’électricité du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal, et

- D’établir les prémisses d’un mécanisme coopératif pleinement effectif pour la mise en commun des moyens de production à l’intention des pays d’Afrique de l’Ouest faisant partie de la zone B du WAPP (West African Power Pool).

Contact médias :

- Au Sénégal : Mademba Ndiaye

Téléphone : 221 33 859 4100

Courriel : mademba@worldbank.org

- Au Mali : Zeria Ntambuzeni Banda

Téléphone : 256 177 0611

Courriel : zbanda@worldbank.org

Pour plus de renseignements sur le contenu du projet, veuillez visiter le site dédié à ce Projet.

René Massé

Sénégal : un parc éolien de 125 MW prévu à Taïba Ndiaye

Sur le site de Taïba Ndiaye (département de Tivaouane) va bientôt sortir de terre une centrale éolienne. Avec pour ambition de produire 125 mégawatts, soit 15% de l’électricité consommée au Sénégal.

Pour ce projet d’un coût global de 200 millions d’euros (environ 115 milliards de francs CFA), avec comme conseil en affaires et gestion la société française Sarréole, le Sénégal veut apporter une « énergie propre » à sa politique nationale en matière d’énergies renouvelables.

Ce projet assez innovant s’appuie sur un potentiel confirmé, la proximité d’un réseau de transport de l’électricité, une adhésion des populations et le recrutement d’une équipe locale renforcée par une équipe experte pour l’entretien et la maintenance. Sur le site, un mât de mesure a été déjà installé pour suivre la direction et la puissance du vent.

Actuellement, le projet a bénéficié d’un foncier sécurisé, enregistré au cadastre et approuvé par une délibération du conseil rural de Taïba Ndiaye. Les études de vent achevées, il reste les études de raccordement qui sont en cours. Les promoteurs expliquent le choix de Taïba Ndiaye par le potentiel éolien intéressant de même que l’existence sur place du transformateur Senelec de Tobène. Ce sera ainsi le premier parc éolien d’Afrique de l’Ouest qui va générer pour la communauté rurale des retombées financières évaluées à 50 millions de FCFA par an.


Source : un article du 29 mai 2009 du site Lesoleil.sn.

Xavier Dufail

Ethiopie : la Chine finance trois projets hydroélectriques

La société nationale éthiopienne d’électricité (EEPCo) a signé des contrats avec trois compagnies chinoises pour le développement de projets hydroélectriques et des accords préliminaires pour un projet éoliens.

L’agence éthiopienne d’information (Ena, officielle) précise dans un communiqué du 23 septembre 2009 que « EEPCo a signé avec la société chinoise China Gezhouba Group Company (CGGC) pour la construction d’un projet hydroélectrique à Genale Dawa 3, dans le sud de l’Ethiopie ».

« Le projet sera construit pour un montant de 408 millions de dollars et doit générer 254 mégawatt d’énergie électrique. Un barrage de 110 mètres de haut doit être bâti sur la rivière Genale », précise l’Ena citant le patron d’EEPCo qui espère augmenter de « 27% la capacité actuelle estimée à 860 mégawatt ».

La construction doit durer quatre ans, selon la CGGC, qui a aussi signé un accord avec la compagnie Sinohydro Corporation pour un autre projet de 555 millions de dollars, à Chemoga Yeda dans la région Amhara (centre), dont première phase doit « être finalisée dans quatre ans », précise l’Ena.

Enfin le gouvernement chinois a mis des fonds à disposition de l’Ethiopie pour la construction, avec une autre société chinoise, de deux sites de production d’électricité éolienne de 51 mégawatt chacun.

Selon l’Ena, l’Ethiopie a budgété « quelque 12 milliards de dollars pour son Plan de développement du secteur électrique sur 25 ans, dont 70% sont alloués à la production d’énergie (…) visant une production totale de 5.000 mégawatts supplémentaires ».

L’Ethiopie, qui dispose d’un important potentiel hydroélectrique, est confrontée à des pénuries d’électricité dues à une augmentation de la demande, tant par l’industrie que par les ménages, suite à des programmes important d’électrification rurale.

Depuis le début de l’année la capitale Addis Abeba est régulièrement privée de courant un jour sur deux.

Ce pays pauvre de la Corne de l’Afrique peuplé de quelque 80 millions d’habitants, a décidé de développer en priorité la production d’énergies renouvellables.


Source : un article intitulé  » Electricité : la Chine signe trois contrats avec l’Ethiopie » publié le 23 septembre 2009 sur le site de Romandie News.

René Massé