Facilité ACP-EU pour l’Energie : l’Union européenne accorde une aide de 200 millions d’EUR pour améliorer l’accès à l’énergie dans les pays ACP

La Commission européenne a annoncéle 4 novembre 2009 à Bruxelles, le lancement de la deuxième phase de la Facilité ACP-UE pour l’énergie financée sur le 10 e Fonds européen de développement (FED) pour la période 2009‑2013.

Après une première phase de mise en œuvre réussie, l’Union européenne et le Groupe des États ACP sont convenus de consacrer 200 millions d’EUR pour financer la poursuite des activités destinées à améliorer l’accès des populations pauvres à des services énergétiques compatibles avec le développement durable et peu coûteux, ainsi que de contribuer à la lutte contre le changement climatique en s’efforçant de trouver des solutions qui privilégient les énergies renouvelables et de prendre des mesures d’efficacité énergétique.

Karel De Gucht, membre de la Commission chargé du développement, a déclaré : « Pour un véritable développement économique et social des pays les plus pauvres du monde, il faut un accès à des services énergétiques fiables. La Facilité pour l’énergie contribuera à la réalisation de cet objectif tout en favorisant une meilleure efficacité énergétique et des solutions énergétiques propres, deux points essentiels au moment où les pays en développement se rallient, eux aussi, à la cause que constitue la lutte contre le changement climatique. »

Dans la plupart des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, seuls 10 % de la population rurale ont accès à des services énergétiques modernes et compatibles avec le développement durable. Par ailleurs, l’utilisation de combustibles traditionnels, qui provoquent une pollution de l’air à l’intérieur des bâtiments, peut entraîner des problèmes de santé et des décès. Elle est également à l’origine d’une dégradation de l’environnement à cause du déboisement dû à une mauvaise exploitation des ressources naturelles utilisées pour ces combustibles.

La nouvelle Facilité pour l’énergie s’attaque à ces problèmes en cofinançant des projets destinés à améliorer l’accès des populations rurales pauvres des pays ACP à des services énergétiques de meilleure qualité. Dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, elle accordera la priorité aux projets qui favorisent l’utilisation de sources d’énergie renouvelable, telles que les systèmes solaires, les parcs éoliens, l’énergie hydraulique, la biomasse (biocarburants et biogaz) et les systèmes géothermiques, ainsi que l’efficacité énergétique dans les bâtiments publics et privés, par exemple en encourageant le remplacement des ampoules énergivores par des ampoules plus performantes. La Facilité pour l’énergie financera également des opérations en faveur de la bonne gouvernance et du renforcement des capacités dans le secteur de l’énergie aux niveaux local, national et régional. Elle cofinancera des projets au moyen d’appels à propositions, dont le premier sera lancé en novembre, et de deux nouveaux instruments de cofinancement, à savoir un mécanisme de mise en commun faisant intervenir des institutions de financement et le secteur privé et une aide financière pour la bonne gouvernance énergétique grâce à l’initiative de l’Union européenne pour l’énergie intitulée « Facilité de dialogue et de partenariat ».

La Facilité pour l’énergie a déjà fait ses preuves en attirant des fonds supplémentaires de plusieurs millions d’euros cofinancés par le secteur privé, les ONG, les États membres de l’UE et les institutions financières internationales. Près de sept millions de personnes ont bénéficié des 74 projets financés par la Facilité ACP-UE pour l’énergie à concurrence de 196 millions d’EUR sur les 430 millions d’EUR que représente le coût total des projets. La Facilité pour l’énergie a également recueilli plus de 230 millions d’EUR cofinancés par les secteurs public et privé. 97 % des projets financés ont porté sur la production d’énergie à partir de sources renouvelables et de solutions hybrides. La nouvelle Facilité pour l’énergie, dotée de nouveaux instruments de cofinancement, devrait profiter à un nombre encore plus important de personnes vivant dans les zones rurales et périurbaines.

Historique

Créée en 2004, la Facilité pour l’énergie est un instrument de financement pour la mise en œuvre de l’initiative de l’Union européenne en faveur de l’énergie pour l’éradication de la pauvreté et le développement durable (EUEI). Lancée en 2002 lors du Sommet mondial sur le développement durable, qui s’est tenu à Johannesburg, cette initiative a confirmé l’attachement de l’UE à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement. La Facilité pour l’énergie est également un instrument de mise en œuvre du partenariat stratégique UE‑Afrique dans le secteur de l’énergie, qui s’inscrit dans la stratégie commune UE‑Afrique et le plan d’action adoptés à Lisbonne en décembre 2007.


Source : un communiqué officiel publié sur le 4 novembre 2009 site Europa.

René Massé

Sénégal : lancement de la deuxième phase du projet Electrification rurale Sénégal (Ersen 2)

Le ministre de l’Energie Samuel Amete Sarr a procédé samedi 24 octobre 2009 au lancement de la deuxième phase du projet Electrification rurale Sénégal (Ersen 2). Cela s’est passé à la salle des délibérations du Conseil régional de Fatick en présence de Modibo Diop, Directeur général de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser) et de Seydina Kane, Directeur général de la Senelec.

L’objectif est l’électrification de 150 villages dans les régions de Fatick et Sédhiou pour un montant d’investissement global de 2 milliards 650 millions de Francs Cfa.

La première phase du projet Ersen, mise en œuvre en 2005, s’inscrit dans le cadre national d’électrification rurale à initiative locale. Il a permis l’électrification de 150 infrastructures sociales et de 53 800 habitants dans 73 villages répartis dans les régions de Kaolack, Kolda et Sedhiou pour un coût d’investissement global d’1 milliard 200 millions de francs Cfa.

Cette deuxième phase, a commencé en mai 2009. Elle bénéficie de l’appui de la coopération allemande à travers le Programme pour la promotion des énergies renouvelables, de l’électrification rurale et de l’approvisionnement durable en combustibles domestiques (Peracod).

Les villages ciblés par ce projet sont ceux dont la distance par rapport au réseau Senelec est de 10 km au plus, avec une population inférieure à 800 habitants et possédant au moins deux infrastructures sociales à savoir une école et une case de santé.

A Fatick, il est prévu d’électrifier 70 villages dans les Communautés rurales de Diossong, Keur Samba Guèye, Keur Saloum Diané, Nioro Alassane Tall et Toubacouta, toutes situées dans le département de Foundiougne. Pape Seydou Dianko, le président du Conseil rural de Toubacouta, n’a pu cacher son enthousiasme, de voir sa localité retenue dans le lot des villages devant être électrifiés. Il considère que cela devrait contribuer à booster le développement du Niombato.

Au cours des échanges qui ont animé cet atelier, les participants ont attiré l’attention du ministre sur le coût de l’électricité pour des populations dont le pouvoir d’achat est assez faible, surtout en période de soudure. De son côté, Samuel Sarr a essayé de dissiper les inquiétudes des élus locaux en avançant que « l’Aser et le Peracod vont mettre en place un comité de gestion de cette électricité, qui va prendre en compte la possibilité pour les populations rurales de payer en fonction de leurs récoltes ou en fonction de leurs revenus provenant de la pêche. Et tout cela se fera après concertation. Et s’il arrive qu’un villageois ne puisse pas payer, c’est le comité de suivi villageois qui prendra l’engagement en son nom vis-à-vis de l’opérateur ».

Modibo Diop a indiqué qu’à ce rythme, le Sénégal est en mesure de relever son défi d’atteindre le taux de 50 % d’électrification rurale en 2012. Ce qui correspond à fournir des services d’électricité à 22, 5 mille nouveaux ménages par année.


Source : un article de Dioumacor Ndong publié le 27 octobre 2009 sur le site Le Quotidien.

René Massé

La Turquie, parmi les premiers pays à bénéficier du Fonds pour les énergies propres

La Turquie, l’Égypte et le Mexique associeront le financement apporté par le Fonds pour les énergies propres (250 millions de dollars pour la Turquie, 300 millions de dollars pour l’Égypte et 500 millions de dollars pour le Mexique) à des financements du Groupe de la Banque mondiale et de la banque de développement régionale, à des financements privés et à d’autres sources de financement pour un impact maximum.

Le Fonds pour les énergies propres de la Banque mondiale

Le nouveau Fonds pour les énergies propres (aussi nommé Fonds d’investissement climatique, ou Fonds pour les Technologies propres suivant les traductions) accorde des financements concessionnels (à faible taux d’intérêt) pour accélérer les négociations en cours sur les technologies à faibles émissions de carbone dans le cadre d’un nouvel accord mondial sur le changement climatique et amplifier le déploiement et le transfert des technologies à faibles émissions de CO2.

Doté de 5,2 milliards de dollars, il géré par la Banque mondiale et administré par le biais du Groupe de la Banque mondiale et par d’autres banques multilatérales de développement. Les gouvernements d’Australie, de France, d’Allemagne, du Japon, d’Espagne, de Suède, du Royaume-Uni et des États-Unis ont pris des engagements en faveur de ce fonds ou y ont contribué.

La Turquie, l’Égypte et le Mexique envisagent un avenir à faibles émissions de carbone et planifient des investissements majeurs dans les prochaines années dans les domaines des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et des transports en commun afin de réduire la pollution atmosphérique et d’atteindre leurs objectifs de développement alors que leur population s’accroît.

La Turquie, le premier pays qui utilise le Fonds pour les énergies propres

« Le Fonds pour les énergies propres jouera un rôle important pour permettre de concrétiser ce projet », a indiqué Özgür Pehlivan, Directeur général adjoint, Sous-secrétaire aux Finances de la République de Turquie.

Ce projet, approuvé par le Conseil d’administration de la Banque mondiale le 28 mai 2009, associera 100 millions de dollars provenant du Fonds pour les énergies propres à un prêt de la Banque mondiale (BIRD) s’élevant à 500 millions de dollars.

Le projet portera sur les énergies géothermique, hydraulique, solaire et éolienne ainsi que sur l’efficacité énergétique dans le secteur industriel.
Ce financement permettra d’atteindre les objectifs en matière d’efficacité énergétique et de développement des énergies renouvelables, et en particulier :

- La Turquie souhaite développer les énergies renouvelables, en particulier l’énergie éolienne, afin de réduire les émissions de CO2 et d’assurer la sécurité de l’approvisionnement en énergie. Actuellement, moins de 20 fermes éoliennes (dont l’une est financée par la Banque mondiale) produisent environ 452 MW (mégawatts) d’électricité par an. Le projet permettra au gouvernement de développer l’énergie éolienne en vue d’atteindre une production de 20 000 MW d’ici 2020, ce qui permettrait de satisfaire près de la moitié des besoins énergétiques actuels de la Turquie. Selon la Banque mondiale, si le potentiel éolien était complètement exploité, la production pourrait être proche de 96 TWh (térawattheures) par an. Cette production serait supérieure à celle générée en 2008 par deux des plus grands producteurs d’énergie éolienne : les États-Unis et l’Espagne ;

- La Turquie prévoit le développement de solutions de réseau électrique intelligent en vue de permettre une meilleure intégration des ressources renouvelables dans le réseau de transmission ;

- La Turquie lance également un programme portant sur l’efficacité énergétique, qui englobe les secteurs industriel et du bâtiment, les petites et moyennes entreprises (PME) ainsi que les équipements municipaux. Le plan d’investissement est soutenu par la Banque mondiale, la Société financière internationale (IFC), la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et par les ressources du Fonds pour les énergies propres. Le secteur industriel consomme environ 32 % de l’énergie totale et cette part devrait encore augmenter. Toutefois, ce secteur a un important potentiel d’amélioration de leur efficacité énergétique. Le gouvernement a promulgué des changements réglementaires et législatifs pour promouvoir l’efficacité énergétique et plusieurs initiatives sont actuellement en cours dans les domaines de l’éclairage performant, de l’efficacité énergétique dans le secteur industriel et pour réduire la consommation dans les installations et bureaux publics. Malgré leur potentiel, les investissements dans le domaine de l’efficacité énergétique sont confrontés, comme dans de nombreux autres pays, à des obstacles importants, tels que le manque de prise de conscience, les risques perçus et des coûts de transaction élevés. Le Fonds pour les énergies propres permettra de surmonter les obstacles

Création d’un Fonds pour les énergies propres en Turquie

La Turquie envisage la création d’un Fonds pour les énergies propres en Turquie pour soutenir le développement des énergies géothermique, hydraulique, solaire et éolienne ainsi que l’efficacité énergétique dans le secteur industriel. Ce fonds permettra aux banques et à l’industrie de créer un marché pour les investissements dans le domaine de l’efficacité énergétique.

La Turquie envisage d’utiliser le Fonds pour les énergies propres pour aider les banques et l’industrie à dépasser les barrières, augmenter les prêts en faveur des énergies propres et créer un marché pour les investissements dans le domaine de l’efficacité énergétique. Grâce à ce fonds, on s’attend à une accélération des investissements en matière d’efficacité énergétique, au cours du temps, et ceci du fait de la création de nouveaux business models dans le secteur du financement conçus spécifiquement pour surmonter les risques associés aux projets concernant l’efficacité énergétique et réduire les coûts de transaction.

Le projet a pour objectif d’utiliser les banques locales comme intermédiaires pour octroyer des fonds au secteur privé, un modèle qui devrait contribuer à « étendre l’expérience au-delà du cadre du projet », déclare Sameer Shukla. Il précise que le financement à faible taux d’intérêt du Fonds pour les énergies propres est indispensable pour faire en sorte que les nouvelles technologies dans le secteur des énergies renouvelables et les investissements dans le domaine de l’efficacité énergétique présentent un plus grand attrait pour les investisseurs. Ce fonds apportera le soutien dont les banques ont tant besoin pour poursuivre leurs efforts.

Turquie : le changement climatique et les énergies propres sont des priorités majeures

La Turquie fait partie des pays dont les émissions de gaz à effet de serre (GES) augmentent le plus rapidement dans le monde. Le secteur énergétique représente la plus grande part des émissions du pays (77%). Cela résulte de la demande croissante en électricité et en gaz et de la forte dépendance envers les énergies fossiles pour la production de l’électricité.

L’IFC prévoit d’utiliser son portefeuille existant d’investissements en Turquie concernant les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et les techniques de production moins polluantes. « Le Fonds pour les énergies propres permettra d’encourager davantage les investissements privés dans les technologies propres et correspond à notre stratégie pour le secteur énergétique turc » explique Shahbaz Mavaddat, Directeur à l’IFC pour la région Europe et Asie centrale.


Source : un article publié le 2 juin 2009 sur le site de la Banque mondiale.

René Massé

RDC : financement de la Banque mondiale pour la consommation domestique et l’exportation d’électricité

La Banque mondiale va débloquer 296,7 millions de dollars US pour financer un projet d’électricité à la consommation domestique et à l’exportation en République démocratique du Congo (RDC).

Selon la représentation de la Banque mondiale à Kinshasa, 226,7 millions de dollars US seront consacrés à la réhabilitation des installations du barrage hydroélectrique d’Inga afin de faire passer sa production de 700 MW à près de 1300 MW.

Il s’agira notamment de financer les travaux de génie civil sur le canal d’alimentation pour améliorer l’écoulement des eaux à travers la centrale, changer les turbines et d’autres installations, afin d’augmenter la capacité opérationnelle et la fiabilité de la centrale d’Inga 1 et 2.

93,8 millions de dollars US sont destinés à la construction d’une seconde ligne de transport de 400 KV entre Inga et Kinshasa, pour compléter celle de 220 KV qui existe actuellement.

Cette seconde ligne va non seulement augmenter la quantité de l’électricité pouvant être livrée à Kinshasa mais également améliorer la sécurité du transport de l’électricité d’Inga à Kinshasa.

Quelque 88,5 millions US iront au renforcement et à l’extension du système de distribution de Kinshasa, 41,2 millions de dollars US au renforcement des capacités et la gouvernance et 48,8 millions à l’appui à l’exécution effective des travaux liés au projet.

La Banque mondiale finance également pour 430 millions de dollars Us un projet de marché d’électricité en Afrique australe dont l’objectif est de promouvoir un marché énergétique régional efficace au sein de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

Ce projet a pour objectif d’augmenter de 300 à 500 MW la capacité de transit du corridor d’exportation d’électricité de la RDC vers les pays de l’Afrique australe via la Zambie.

La RDC dispose d’un potentiel hydroélectrique de 100.000 MW dont près de 50.000 MW se trouvent sur le site d’Inga. Cependant, ce n’est que 6% de la population du pays qui est desservie en électricité.


Source : Afrique Avenir.

Xavier Dufail

Vietnam : la Banque mondiale accorde 1,9 million de dollars à la province de Cà Mau pour la 2e phase de son projet d’électrification rurale

L’objectif est d’installer une ligne basse tension longue de 265,8 km, pour alimenter six communes de cette province d’extrême-sud.

Ce prêt à taux zéro est remboursable sur une période de 40 ans, avec un délai de grâce de 10 ans.

Le coût du projet est de plus de 52,6 milliards de dôngs.

Une fois achevée, en septembre 2010 selon les prévisions, elle permettra d’alimenter 4.341 foyers.

La première phase du projet est opérationnelle depuis juin 2008. Sa réalisation a durée 2 années et a concerné 12 communes réparties dans 7 districts. Elle a représenté un investissement de près de 55 milliards de dôngs, dont 34,6 milliards (près de 2 millions de dollars) de prêts de la Banque mondiale.


Source : un article publié le15 octobre sur le site Le Courrier du Vietnam.

René Massé

Equateur : la Chine accorde 1,7 milliards de US dollars pour la construction d’une centrale hydro-électrique de 1 500 MW

Le président équatorien, Rafael Correa, a signé lundi 5 octobre 2009 à Quito, la capitale d’Équateur, un contrat de 2 milliards de dollars américains, avec des représentants de la société chinoise Sinohydro Corporation. Il financera la réalisation du projet hydroélectrique de Coca Codo Sinclair (CCS), la plus grande centrale hydroélectrique de ce pays d’Amérique latine.

Le projet Coca-Codo-Sinclair sera construit sur le fleuve Amazone en Équateur, à 75 km de la capitale Quito. Cette centrale aura une capacité de 1.500 mégawatts et une production annuelle de 8,8 milliards de kWh. Capable de fournir 75% de l’électricité de l’Équateur, il sera le plus grand projet hydroélectrique du pays.

Ce projet comprend également la construction d’un barrage sur le fleuve Coca, d’un groupe électrogène, et d’un tunnel souterrain de 24 km.

La Banque d’import-export de Chine couvre 85% du coût de ce projet, et le gouvernement équatorien assure le reste.

Le lancement de ce projet pourrait être un événement historique, car il représente l’un des plus grands investissements étrangers en Équateur. Il créera environ 4.000 emplois directs et 15.000 indirects, selon M. Correa.

Le coût total du projet est évalué à 2 milliards de dollars. La Banque d’Import-export de Chine financera 1,7 milliards de dollars pour ce projet et le gouvernement équatorien financera le reste, soit 300 millions de dollars.


Source : un article publié le 6 octobre 2009 sur le site Chine information.

René Massé

Sénégal : l’AFD prête à soutenir un projet d’électrification périurbaine

L’AFD pourrait apporter une garantie pour la première phase d’un projet d’électrification périurbaine que lui a proposé Leonardo Energye en juillet 2009, si une composante de financement est ajouté au business plan prévu.

Leonardo Energy a présenté son programme d’électrification périurbaine au Sénégal à l’AFD, qui s’est dite intéressés et disposés à financer à 100% un système de garantie si le projet se complétait d’un véritable mécanisme de financement.

Ce que Leonardo Energy a fait en intégrant dans son projet la mise en œuvre d’un schéma de microfinance.


Source : un article publié en octobre 2009 sur le site de Leonardo Energy.

René Massé

Maroc : 18% d’électricité verte d’ici 2012

Le Maroc s’est fixé pour objectif de porter la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité de 5% actuellement, à 18% à l’horizon 2012 en vue d’atteindre 15% d’économie d’énergie d’ici à 2030, a indiqué le vendredi 9 octobre 2009 le secrétaire général du ministère de l’Energie et des mines, M. Mohamed Yahya Zniber.

M. Zniber s’exprimait à l’ouverture d’une conférence sur les énergies renouvelables qui réunissait à Bruxelles les pays de l’Union européenne, de la Méditerranée et du Golfe. Il a souligné que l’action du Maroc devrait bénéficier du nouveau contexte favorable après l’octroi par l’Union européenne du statut avancé au Royaume, à même de permettre une pleine intégration du marché marocain de l’énergie au marché de l’UE et une plus grande ouverture du marché de l’électricité verte des pays européens.

Tenant compte de son potentiel en énergies éolienne, solaire et hydroélectrique, le Maroc a entrepris d’importantes initiatives sur les plans institutionnel, législatif et organisationnel, et ce dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique résolue d’efficacité énergétique et de recours volontariste aux énergies renouvelables, a-t-il indiqué.

Cette démarche repose sur :

  • L’adoption de plusieurs projets de loi visant le développement de la production de l’énergie électrique à partir de sources d’énergies renouvelables ;
  • L’extension des missions du Centre de développement des énergies renouvelables à travers le renforcement de ses structures et la modernisation de ses méthodes de gestion ;
  • La mise en place en cours de mécanismes de financement novateurs, à savoir un Fonds de développement énergétique doté de 1 milliard de dollars. Ce fonds a pour objectifs de renforcer et de préserver les capacités de production à partir des sources énergétiques locales, d’apporter un appui financier aux projets d’efficacité énergétique et de soutenir les entreprises en services énergétiques ;
  • La consolidation et le renforcement des infrastructures existantes à travers le territoire marocain pour l’interconnexion des réseaux électriques et gaziers du Sud et du Nord de la Méditerranée permettant au Maroc de renforcer son rôle en tant que pays de transit pour les produits énergétiques. De par sa position géographique, le Maroc dispose des atouts nécessaires pour devenir une véritable plaque tournante dans les échanges énergétiques entre les trois grands ensembles régionaux à savoir l’Afrique, le Moyen Orient et l’Europe ;

Le responsable marocain a, en outre, proposé de nouvelles pistes de partenariat notamment la mise en place d’un marché euro-méditerranéen de l’électricité et du gaz naturel intégré et interconnecté, la création d’un fonds méditerranéen de développement des énergies propres et d’un réseau de technopôles de formation, de recherche, de développement et de conseil, en plus du soutien du groupe de régulation de l’électricité et du gaz (MEDREG).

Et de souligner que le Maroc, qui a opté pour l’ouverture, la libéralisation, l’intégration et la promotion de l’initiative privée et de l’innovation dans plusieurs domaines, ne manque pas d’atouts pour jouer un rôle important dans la coopération énergétique régionale.

M. Zniber a, par la même occasion, plaidé pour la mise en place d’un partenariat énergétique basé sur de nouveaux rapports en vue de mettre en place les conditions d’émergence d’un ensemble économique à croissance soutenue et durable, mettant en avant le projet de Plan solaire méditerranéen qui constitue une initiative-clé allant vers le développement énergétique durable de la région.



Source : un article de Toma publié le 10 octobre 2009 sur le site Biladi.

René Massé

Ile Maurice : l’AFD accorde 40 millions d’euros pour des « projets verts »

L’Agence fran­çaise de dé­ve­lop­pe­ment (AFD) a al­loué 40 mil­lions d’euros à des banques mau­ri­ciennes pour le dé­ve­lop­pe­ment de pro­jets sur « l’Ef­fi­ca­ci­té éner­gé­tique », les « Ener­gies re­nou­ve­lables » et des in­ves­tis­se­ments liés à l’amélioration des « Per­for­mances en­vi­ron­ne­men­tales ».

L’ini­tia­tive de l’AFD vise à sen­si­bi­li­ser les ac­teurs mauriciens et à réduire les obs­tacles aux in­ves­tis­se­ments.

En ce qui concerne l’Efficacité énergétique, les banques pourront par exemple financer des projets d’uti­li­sa­tion d’am­poules basse consom­ma­tion dans les pro­jets de construc­tion de lo­ge­ments et bu­reaux.

Pour les Ener­gies re­nou­ve­lables, les banques ac­cor­de­ront des in­ci­ta­tions et des prêts à taux d’in­té­rêt ré­duit à ceux qui sou­haitent ins­tal­ler des chauffe-eau so­laires sur les toits de leurs mai­sons et de pe­tites éo­liennes pour la pro­duc­tion d’élec­tri­ci­té.

Un com­mu­ni­qué de la State Bank of Mau­ri­tius (SBM) dé­clare que la banque uti­li­se­ra une par­tie du fonds pour sou­te­nir le concept « Mau­rice Ile Du­rable » (MID). MID est un pro­gramme lancé en 2008 qui am­bi­tionne de jeter, par­tiel­le­ment, les bases de l’au­to­no­mie éner­gé­tique du pays et concerne les as­pects éco­no­miques, agri­coles et cultu­rels.


Source : un article publié le 11 octobre 2009 sur le site Afrique Avenir

René Massé

Rwanda : don de 4,5 millions de dollars pour la maîtrise de l’énergie

Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 15 octobre 2009 le projet d’appui aux énergies renouvelables au Rwanda.

Le Projet pour la maîtrise de l’énergie vise à améliorer le cadre stratégique et institutionnel des sous-secteurs des énergies renouvelables et du rendement énergétique, et à accroître la participation du secteur privé dans la filière des énergies renouvelables. La réalisation de cet objectif passe par le renforcement des capacités du ministère de l’Infrastructure (MININFRA) et du secteur privé local pour concevoir, exécuter et superviser des projets d’énergie renouvelable en s’appuyant sur les technologies et les ressources en énergie renouvelable pouvant être exploitées au Rwanda.

Contact médias :

Francois Gouahinga

(202) 473-0696

fgouahinga@worldbank.org


Source : Banque mondiale.

Xavier Dufail