Sri Lanka : modernisation de la centrale hydroélectrique de Laxapana

Alstom Hydro vient de signer un contrat clé en main d’une valeur de 43 millions d’euros avec le Ceylon Electricity Board, au Sri Lanka, en vue de la réhabilitation partielle du complexe hydroélectrique de Laxapana, composé de cinq centrales électriques.

Le projet contribuera de façon positive à réguler la fourniture électrique du pays et à répondre aux besoins croissants d’électricité de l’île.

En vertu du contrat, Alstom assurera la réhabilitation de deux des cinq centrales du complexe : Wimalasurendra et New Laxapana. La mise en service des équipements mis à neuf est prévue pour le printemps 2013.

Les deux turbines Francis de 26 MW de la centrale de Wimalasurendra et les deux Pelton de 52 MW de la centrale de New Laxapana seront équipées de nouveaux systèmes de commande, contrôle et régulation et d’excitation sans balai. Équipées de nouvelles roues à flasques, les turbines Pelton verront leur puissance électrique portée à 57 MW.

Les travaux seront réalisés au cours des brèves périodes d’immobilisation de la centrale, tout retard étant susceptible d’affecter la fiabilité du réseau électrique national, en particulier dans le cas de la centrale de New Laxapana. Cette dernière joue un rôle clé dans la régulation de fréquence et la fourniture d’électricité lors de pics de demande, notamment pendant la saison des moussons.

Le Sri Lanka dispose d’une capacité totale installée de près de 2 400 MW, dont la moitié est assurée par l’hydroélectricité. Le gouvernement sri-lankais encourage le développement de l’hydroélectricité afin de répondre à une demande croissante et de réguler le réseau électrique national.


Source : enviro2b.

Xavier Dufail

Angola : approbation de la 4ème phase d’expansion du réseau électrique de Luanda

Le Gouvernement angolais a approuvé, le 29 avril 2009 , la minute du contrat de la IVème phase du projet d’extension du réseau électrique de Luanda et autorisé l’Entreprise de Distribution de l’Électricité de Luanda (EDEL) à signer les contrats avec la « China National Machinery & Export Corporation ».

L’exécutif angolais a également autorisé la « EDEL » de signer les mêmes contrats avec le consortium composé de Progest-Projectos Tecnicos, Consultoria e Gestão, Lda et Engimais, ainsi qu’avec Engenharia et Consultoria, Lda, respectivement.

Le projet prévoit l’électrification des zones de Boavista, Viana-Vila, Viana Caop, Morro Bento, Zango, Ramiros et Benfica, y compris la construction et l’installation des sous-stations pour ces zones.

Le contrat des travaux prévoit l’obligation de sous-contrat des entreprises nationales, jusqu’à 30 % de la valeur du contrat.


Source : Angola Press.

Xavier Dufail

Rwanda : programme national d’accès à l’électricité

La Stratégie de développement économique et de réduction de la Pauvreté du Rwanda (EDPRS, 2008-2012) vise à soutenir la croissance économique par l’amélioration des infrastructures de service – en particulier dans les transports, l’énergie et les communications.

Le projet proposé permettra de lancer le programme national d’accès à l’électricité (PNAE), de réaliser l’objectif principal de l’EDPRS pour le secteur de l’électricité en triplant l’accès à l’électricité en 2012 à environ 16 % des ménages, et au moins 50 % des établissements publics identifiés en matière de santé, d’éducation et de l’administration locale. Cela nécessitera environ 200 000 nouvelles connexions, et inclura également les efforts pour atteindre les consommateurs ruraux et les fournisseurs de services actuellement non connectés au réseau national.

Le projet comprend trois composantes :

(a) la mise en réseau – Le projet permettra de financer l’interconnexion des réseaux MT et BT, le renforcement et la réhabilitation du réseau de distribution pour atteindre la capacité de transfert requise vers les zones désignées, la connexion des clients, etc.

(b) des “Connexions vertes” – Le projet permettra de financer un éventail d’activités visant à améliorer le prix d’accès pour les consommateurs et réduire le besoin de ressources supplémentaires. Le programme comprendra une partie Lampes Basse Consommation, promotion de panneaux solaires thermiques, etc.

(c) l’assistance technique, le renforcement des capacités, l’appui à la mise en œuvre – Cette composante d’appui à (a) et (b) décrits ci-dessus, qui sont liés au premier objectif du projet. En outre, cette composante soutiendra le développement du deuxième objectif : le suivi et l’intégration de l’approche sectorielle.


Source : Banque mondiale (en anglais).

Xavier Dufail

République Démocratique du Congo : projet de gestion des ressources forestières du parc Virunga

Le WWF a engagé un projet quinquennal de protection du parc Virunga et d’alternative de production de bois énergie, Eco Makala .

Eco Makala est un projet de conservation de la nature financé par l’Union européenne (2,5 millions d’euros) de production de bois énergie, qui a débuté en 2008. Il vise à encadrer la production du bois énergie autour du parc des Virunga dans un programme quinquennal. Ce projet veut offrir une alternative à l’exploitation illégale et non durable des forêts naturelles du parc ainsi que lutter contre la pauvreté des habitants.

Le survol du parc des Virunga, de près de 100.000 hectares, montre actuellement d’importantes trouées claires dans l’étendue verte sombre de cette aire protégée. Près de la ville de Goma, ces zones claires sont les conséquences de l’utilisation de bois énergie par les 600.000 habitants de la ville. Cette dégradation du parc des Virunga a conduit le WWF à protéger les arbres de cette forêt en initiant le projet spécifique Eco Makala dans son programme de protection environnementale autour des Virunga.

Le projet Eco Makala propose un modèle de procédure qui se veut une nouvelle façon de travailler en collant aux réalités du terrain dans le bassin d’approvisionnement de l’agglomération urbaine de Goma. Dans la partie la plus attaquée par les habitants de Goma, le projet a évalué les besoins de cette ville en bois énergie à produire sur 20.000 hectares soit une superficie de 200 km2 mais envisage actuellement l’aménagement de 4.000ha sur cinq ans.

L’alternative de production rationnelle et lucrative de bois énergie expliquée aux petits paysans

Eco Makala s’attache dès à présent à démontrer aux paysans que l’agro-foresterie peut générer de l’argent pour celui qui s’y investit. Pour arriver à ses fins, le projet va procéder à la vulgarisation des techniques de foresterie et à l’amélioration de la productivité des paysans. Dans cet engagement, le projet privilégie les petits propriétaires de terrains de plus ou moins 100 m2 pour les encadrer pendant 4 ans, le temps de maturation d’arbres à croissance rapide. Les possesseurs de petits terrains sont appelés à se regrouper en vue d’arriver aux superficies de près de 100 m2. Au cours de cette année 2009, des parcelles d’expérimentation sont exploitées en vue de montrer aux ruraux l’utilisation des arbres locaux et la plantation par rangée d’arbres intercalées de plants de haricots ou autres légumineuses pour l’entretien des sous bois en attendant leur maturité. Des espèces d’acacia ou d’eucalyptus sont déjà en essai sur cette terre volcanique très fertile du Nord Kivu.

Forte incitation à la vie associative des agro-forestiers en herbe

Tous ces exploitants forestiers néophytes sont regroupés dans des structures à plusieurs niveaux. La grande superstructure encadre des associations d’une dizaine d’agriculteurs dont la totalité de la superficie exploitée arrive à 800 ha. Les associations regroupent les paysans travaillant des terres de 100 m2. Des contrats types ont été élaborés liant les paysans aux associations, et des normes de qualité ont été proposées afin de les inciter à optimiser leur productivité.

Des techniques améliorées de carbonisation sont prévues pour entre autres produire 1 kg de charbon à partir de 2 kg de bois au lieu de 6 kg. Des plantules produites dans des pépinières seront fournies aux paysans. Si au début Eco Makala va suivre les paysans, par la suite cette tâche sera dévolue aux associations elles mêmes. Toujours en cette période de début des aides financières (200 dollars par hectare planté) sont octroyées aux paysans. Des notions de gestion sont dispensées à ces agriculteurs. A l’issue de cet encadrement des agro-forestiers, des réseaux de commercialisation vont être implantés pour une vente sans intermédiaires aux clients.

En parallèle à cet engagement sont menées des campagnes de sensibilisation pour l’utilisation des foyers améliorés qui consomment jusqu’à moins de 30% ou 50% de braise. Plus tard le WWF va essayer d’obtenir les crédits carbone pour les redistribuer aux paysans du lieu.


Source : article de Rombaut Kamwanga publié le 13 février 2009 sur le site de DIA (Documentation et Information pour l’Afrique).

René Massé, Xavier Dufail

Algérie : 750 millions de dinars consacrés à l’électrification rurale

Une enveloppe de 750 millions de dinars (environ 7,75 millions d’euros) a été consacrée à la réalisation d’un réseau d’électrification rurale de 418,5 kilomètres dans la région de Tébessa.

Cette enveloppe est inscrite au titre du programme quinquennal. A lui seul, le programme des hauts plateaux a pris en charge 273 kilomètres de lignes électriques alors que 145,5 kilomètres ont été budgétisés sur la base d’une opération complémentaire.

Cette extension du réseau a ciblé environ 900 foyers dont la majorité vit dans les localités éloignées des principaux centres urbains de la wilaya. Pour l’année 2009 , le programme d’électrification rurale porte sur la réalisation de 63 kilomètres du réseau, dans les localités de Bir El-Atter, Morsot et Lemeridj. Le taux de couverture global du réseau électrique dans la région de Tébessa atteignait 97 % à fin 2008. Il était de 75 % dans les zones rurales.


Source : article de elmoudjahid.com du 1er avril 2009.

Xavier Dufail

Centrafrique : 8 millions de $ EU pour un projet d’urgence en réponse à la crise énergétique

Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 17 février 2009 un don de 8 millions de dollars EU afin de fournir un appui d’urgence au Gouvernement centrafricain, pour lui permettre de réhabiliter l’infrastructure énergétique du pays et contribuer ainsi à assurer un degré raisonnable de correspondance entre l’offre et la demande d’électricité dans la capitale, Bangui, et à aider la compagnie nationale d’électricité à améliorer sa viabilité sur le plan opérationnel et financier.

Les objectifs du programe « Emergency Power Response Project for Central African Republic » sont de restaurer en partie l’approvisionnement en électricité fiable de l’entité concernée dans la ville de Bangui, y compris les fournisseurs de services essentiels comme l’opérateur de distribution d’eau et les hôpitaux, et d’améliorer la capacité financière et opérationnelle du secteur.

Le projet comprend cinq composantes :

1. Réhabilitation des deux centrales hydroélectriques de Boali. Ce volet prévoit la réhabilitation et l’achat des transformateurs et des dispositifs de protection, et le remplacement des dispositifs de régulation de l’énergie hydraulique des turbines. Ce volet portera sur l’absence de dispositifs de protection dans les postes qui mettent l’intégrité de l’ensemble du système de réseau en péril.

2. Programme de lampes fluorescentes compactes. Cette composante devra distribuer ce type de lampes en vue de réduire l’utilisation de l’énergie d’éclairage.

3. Installation de compteurs à pré-paiement. Cette composante sera un programme pilote visant à introduire le pré-paiement entre les principales catégories de consommateurs, en particulier ceux dont les taux de recouvrement sont faibles. L’objectif est d’introduire quelques 5500 compteurs à environ 18.000 clients. La priorité sera donnée aux 5000 clients qui n’ont actuellement aucune compteur. Cela permettrait à l’opérateur énergétique centrafricain (ENERCA) d’améliorer ses flux de trésorerie, afin de commencer l’entretien de ses infrastructures.

4. Programme de réduction des pertes. Cette composante sera axée sur le remplacement des vieilles lignes de distribution basse tension dans six quartiers de Bangui avec des câbles aluminium isolés par du PVC, dont les pertes techniques sont plus faibles et le vol d’électricité est beaucoup plus difficile, et sur l’équipement de l’installation existante et de nouveaux transformateurs pour améliorer la qualité de service.

5. Agence d ‘Exécution des Travaux d’Intérêt Public (AGETIP-CAF). Cette composante est constituée de la redevance à payer pour les services de l’AGETIP-CAF dans la passation des marchés et la gestion financière du projet au nom de l’ENERCA, étant donnée la faible capacité fiduciaire de ce dernier.


Source : Banque mondiale.

Xavier Dufail

Cameroun : privatisation et bien-être social, le cas de l’électricité

Mémoire de DEA sur l’efficacité du secteur de l’électricité et sa relation avec le bien-être social des consommateurs au Cameroun.

L’objet de ce document est d’examiner l’impact de l’efficacité du secteur de l’électricité sur le bien-être social au Cameroun. Pour y parvenir, nous présentons le secteur et les divers problèmes qui ont conduit à la privatisation de la Société Nationale d’Électricité (SONEL). Parmi ceux-ci, on note la perte d’efficacité observée au sein de la société.

La méthodologie mise en œuvre a consisté dans une étape à analyser les critères d’efficacité que sont les pertes d’énergies et les énergies non fournies (délestages). La représentation graphique de ceux-ci indique qu’il y a une relative amélioration de l’efficacité de la production dans le secteur.

Ceci a conduit à mesurer la perte de bien-être social qui est d’environ 6.273.225.000 FCFA par an, dont 3.427.200.000 FCFA en saison sèche et 2.846.025.000 FCFA en saison humide.

« Privatisation et bien-être social, le cas de l’électricité au Cameroun »

Mémoire de DEA de Maxime Kamdem, Université de Yaoudé II, Cameroun, février 2009, 95 pages

Brésil : inauguration de la centrale hydroélectrique de Sao Salvador

GDF Suez, à travers sa filiale Tractebel Energia, a inauguré le 5 février 2009 une nouvelle centrale hydroélectrique à Sao Salvador.

La nouvelle centrale hydroélectrique de São Salvador, d’une puissance installée de 241 MW, produira suffisamment d’énergie pour approvisionner une ville d’un million d’habitants.

La centrale représente un investissement total d’environ 307 millions d’Euros, dont 37 millions assignés à des programmes sociaux et environnementaux ayant pour objectif de préserver la faune et la flore et d’aménager de nouvelles habitations pour la population. Les travaux de la centrale ayant été entamés il y a 32 mois, São Salvador sera en mesure de respecter ses engagements vis-à-vis du régulateur brésilien de l’électricité et de fournir ainsi de l’électricité avec un an d’avance, explique l’entreprise.

Dans le cadre d’enchères réalisées au Brésil en 2006, GDF Suez avait déjà vendu la production moyenne annuelle garantie de la centrale, soit un total de 148,5 MW. Ces contrats d’achat d’électricité sur 30 ans représentent une valeur globale de 2 Milliards d’Euros.


Source : Challenges.fr

Xavier Dufail

Congo Brazzaville : 230 millions d’euros pour réhabiliter des lignes électriques

Le Congo Brazzaville a signé le 7 février 2009 une convention avec le groupe pétrolier italien ENI qui va débourser 230 millions d’euros pour réhabiliter des lignes de transport d’électricité entre Pointe-Noire (sud), la capitale économique, et Brazzaville.

Les travaux, qui seront lancés cette année pour s’achever en 2011, « concernent la réhabilitation des lignes très haute tension (THT) et les transformateurs, pour un coût estimé à 230 millions d’euros », a déclaré le directeur général d’ENI-Congo, Jérôme Koko, ayant signé la convention avec le ministre congolais des Finances, Pacifique Issoïbeka.

D’après M. Koko, ce montant représente un préfinancement devant être remboursé par le Congo selon des modalités qui n’ont pas été dévoilées.

Les lignes de transport d’énergie, traversant les régions sud et sud-ouest du Congo, ont été détruites essentiellement pendant les guerres civiles survenues ces dernières années dans le pays.

Deuxième opérateur du secteur pétrolier au Congo, ENI finance depuis 2008 la construction d’une centrale à gaz qui sera dotée d’une puissance de 450 mégawatts (MW) pour un coût global de 400 millions de dollars.

Le Congo a à peine une puissance installée de 150 MW pour des besoins nationaux estimés à 600 MW, selon le gouvernement.

Le taux d’électrification est actuellement d’environ 45% dans les zones urbaines et moins de 15% dans les zones rurales. Le gouvernement veut augmenter ces taux à l’horizon 2015 à 90% en milieu urbain et 50% dans le monde rural.

(©AFP / 07 février 2009 12h55)


Source : Romandie News

Xavier Dufail

Sénégal : renforcement du réseau de distribution électrique de Dakar

La boucle de 90 kV autour de Dakar a été mise en chantier, pour assurer la sécurité de l’alimentation en électricité de la ville.

Le lancement du chantier de la boucle 90 kilovolts de Dakar, « dont la réalisation contribuera notamment à garantir la sécurité de l’approvisionnement en électricité de la capitale sénégalaise » a été effectué le 21 janvier 2009.

Ce projet de 28,6 milliards de FCFA, signé le 6 octobre 2006, a été financé à 95% par Eximbank China. Il s’agit de construire des postes à haute tension blindés reliés par 26 km de lignes souterraines en 90 kilovolts ».

Le montant total du contrat de base se chiffre à plus de 36 milliards de FCFA. Plus de 12 milliards seront consacrés à l’extension et à la réhabilitation des réseaux. Parmi les réalisations envisagées figure aussi une partie « câble de garde à fibre optique à 12 paires, d’une longueur de 29,5 km, et desservant aussi les agences commerciales de Patte-d’Oie, Ouakam, Médina et Vincens ».

Selon Seydina Kane, le directeur général de la SENELEC, la réalisation du projet contribuera notamment à éviter les coûts supplémentaires liés au développement du réseau 30 kilovolts et de réduire l’énergie non distribuée et les pertes techniques.


Source : un article d’Alassane Diallo sur le site Ferloo.

Elhadji SYLLA, ASER, Xavier Dufail