Newsletter finale du projet IMPROVES-RE

Compte rendu final des activités du projet IMPROVES-RE, co-financé par le programme COOPENER de la Commission européenne. Ce projet a été coordonné en Europe par le Bureau d’études Innovation Energie Développement (IED, France), par ETC Foundation (ETC, Pays-Bas), et par le Risø National Laboratory (RISOE, Danemark).

Lancé en avril 2005 au Burkina Faso, au Cameroun, au Mali et au Niger, le
projet IMPROVES-RE s’est achevé par un atelier final qui s’est déroulé du 19 au 21 mars 2007 à Ouagadougou.

Afin de communiquer de façon élargie sur les conclusions du projet, l’évènement fut organisé conjointement avec la 4ème rencontre du CLUB-ER (Club des Agences et Structures Africaines en charge de l’Electrification Rurale) autour du thème « Amélioration de l’impact économique et social de l’électrification rurale ».

Cette 4ème et dernière Newsletter revient dans le détail sur cet atelier
final et présente également l’application Internet/SIG développée au Burkina Faso. Cette application est une traduction concrète de l’approche multisectorielle prônée par le projet et visant à favoriser l’accès aux informations relatives aux états et projections dans les différents secteurs (électrification rurale, santé, éducation, agriculture).

Romain Frandji

Maroc : Conférence internationale sur le thème "Electrification et Développement"

L’Office National de l’Electricité du Maroc co-organise avec la Fédération Nationale de l’Electricité et de l’Electronique, une Conférence internationale sur l’électrification rurale qui se tiendra du 22 au 24 octobre 2007 à Skhirat (Maroc), sous le thème : « Électrification et Développement ».

L’IEPF a été associé à cette manifestation, qui donnera l’occasion de présenter le Riaed, comme aussi d’autres réseaux proches comme le Ried et le Club-ER.

Energie et Développement est une problématique au cœur de toutes les réflexions internationales. En particulier l’énergie électrique, qui constitue un pilier incontournable pour le développement humain, surtout dans les zones rurales ou son absence empêche tout développement local.

L’expérience du Programme d’Electrification Rurale Globale (PERG) que conduit l’Office National de l’Electricité (ONE) au Maroc est à cet égard, d’un grand intérêt et permet de nombreux enseignements. Le PERG a permis, en l’espace d’une dizaine d’années, l’électrification de 1,5 millions de foyers ruraux au Maroc, portant ainsi le taux d’électrification rurale de 18% en 1995 à 88% en 2006, avec la perspective de généralisation de l’électrification rurale au Maroc à la fin de l’année 2007.

2007 est donc consacrée « L’année de l’électrification rurale au Maroc »

C’est dans ce contexte que l’ONE et la FENELEC, Fédération Nationale de l’Electricité et de l’Electronique, organisent conjointement cette Conférence Internationale.

La FENELEC compte aujourd’hui plus de 165 sociétés adhérentes qui ont réalisé la quasi-totalité du PERG en fabriquant 90% des produits utilisés dans sa réalisation, mobilisant un effectif de 35.000 employés.

La conférence réunira durant deux jours des experts, des opérateurs, des décideurs, des bailleurs de fonds, des académiciens,… A vocation scientifique et technique, elle a pour objectif de permettre :

  • La valorisation des dynamiques conceptuelles en électrification rurale,
  • La valorisation des projets et innovations en développement durable,
  • La diffusion des techniques, savoir- faire et développement de compétences,
  • La constitution de plateformes d’échanges d’expériences,
  • La création d’une dynamique partenariale et Label d’Excellence.

Les membres des réseaux RIAED, RIED et CLUB-ER désireux de présenter une communication sont invités à faire parvenir l’intitulé et un bref résumé de la communiction avant le 15 mai 2007 à M. Mohamed Berrada avec copie à M. Jean-Pierre Ndoutoum. Un comité de lecture sera chargé de la sélection des communications.

Pour plus d’information, visitez le site de la Conférence internationale sur l’électrification rurale (CIER), et voir ci-dessous le programme prévisionnel de la Conférence, proposé par l’ONE.

Jean-Pierre Ndoutoum

Une société canadienne annonce la mise au point d’une technologie permettant la fabrication d’une ampoule électrique révolutionnaire

Cette ampoule aurait une durée de vie de 20 ans et économiserait 90% de l’énergie consommée par une ampoule électrique incandescente traditionnelle.

Group IV Semiconductor Inc. (Group IV), EnCana Corporation et Technologies du développement durable Canada (TDDC) ont annoncé publiquement cette innovation à Ottawa (Canada) le 27 septembre 2006.

Le procédé consiste à faire passer du courant électrique au travers un film de silicium pour produire de la lumière par transformation directe de l’énergie en photon. Comme la presque totalité de l’énergie est convertie en lumière plutôt qu’en chaleur, cette technologie d’éclairage par semi-conducteur est beaucoup plus efficace que les technologies qui utilisent des filaments (comme dans celui des ampoules incandescentes), ou des gaz (comme dans le cas des lampes fluorescentes).

Les avantages potentiels de cette technologie sont nombreux. Une adoption massive au Canada entraînerait des économies d’électricité correspondant à presque le double de la consommation d’électricité annuelle des foyers de la ville de Toronto. La durée de vie de ce type d’ampoule pourrait atteindre 50.000 heures, comparée à 1.000 heures pour une ampoule à incandescence 5.000 heures pour les lampes fluorescentes compactes. Son utilisation serait possible avec les appareils d’éclairage actuels et la lumière blanche fournie serait d’une excellente qualité. L’ampoule ne serait pas chaude au toucher, ce qui la rendrait bien adaptée aux vitrines d’exposition et aux congélateurs, par exemple, où la chaleur peut représenter un problème. Enfin le coût de fabrication serait beaucoup plus bas que pour les autres solutions à semi-conducteurs comme les LED en raison de l’utilisation de silicium.

Le projet d’éclairage à semi-conducteurs du Group-IV-EnCana-TDDC prévoit de développer plus avant la technologie et faire la démonstration qu’elle peut être appliquée à des produits d’éclairage viables commercialement. Il dispose d’un budget de 9,1 millions de dollars canadiens, est piloté par Group IV, et se déroulera sur trois ans.

« Le nouveau gouvernement du Canada est fier de soutenir la recherche qui fait du Canada le premier pays du monde à mettre au point une ampoule électrique utilisant 90% moins d’énergie et pouvant durer 20 ans, a déclaré l’honorable Gary Lunn, ministre des Ressources naturelles. Lorsque cette technologie se retrouvera sur le marché, elle procurera des avantages réels et tangibles pour les Canadiens et pour l’environnement. »

Source : le site Internet de Technologies du développement durable Canada (EN)


À propos du Environmental Innovation Fund de EnCana

Le Environmental Innovation Fund d’EnCana a été créé en janvier 2004 pour aider à mettre en oeuvre la politique de responsabilité corporative d’EnCana en finançant des projets qui appuient le développement et la démonstration de nouvelles technologies énergétiques plus propres. Depuis sa création, le fonds a investi plus de 7 millions de dollars canadiens dans des projets internes et externes.

À propos de TDDC

Technologies du développement durable Canada (TDDC) est une initiative du gouvernement du Canada qui exploite un fonds de 550 millions de dollars canadiens pour financer et appuyer le développement et la démonstration de technologies propres et trouver des solutions aux problèmes de changement climatique. TDDC, organisme autonome sans but lucratif, comble le fossé dans la chaîne d’innovation entre les étapes de la recherche et de la commercialisation, en aidant les concepteurs de technologies propres à faire passer leurs produits et leurs solutions des phases préparatoires du développement et de la démonstration, à l’étape de la commercialisation. TDDC encourage la collaboration entre des partenaires privés, financiers, universitaires et publics, ainsi qu’avec le gouvernement canadien pour créer une infrastructure technologique du développement durable au Canada.
À ce jour, TDDC a mené à bien huit cycles de financement et investi un total de 217 millions de dollars canadiens dans 97 projets liés aux technologies propres. Ce montant s’est ajouté à un financement de 560 millions de dollars canadiens versé par d’autres partenaires, la valeur totale des projets s’élevant à 777 millions de dollars canadiens.

René Massé

Étude de la faisabilité de la promotion du kérosène comme combustible domestique au Sénégal

Amadou Sow, Projet Sénégalo-allemand Combustibles domestiques, Transafricaine de Technologies. Bureau d’études et de réalisation, Dakar, août 1996, 98 pages

Le Sénégal fait face à la fois à une consommation élevée de combustibles ligneux et à une forte dépendance vis-à-vis des importations de pétrole. Pour les ménages, le bois énergie contribue pour plus de 90% à la couverture des besoins énergétiques. La surexploitation des ressources ligneuses a provoqué une déforestation inquiétante. Des efforts notables ont été faits pour promouvoir des combustibles de substitution, en particulier le gaz : les subventions nettes en 1995 atteignaient déjà plus de 4,5 milliards de FCFA.

A ce stade, des questions se posent naturellement sur les stratégies en matière de combustibles domestiques : quelle aurait été l’efficacité obtenue, si l’effort financier accompli en soutien du gaz avait été directement injecté dans la maîtrise de la filière bois-charbon de bois ? Quel serait l’impact, en termes de substitution au bois énergie, si cet effort financier état réalisé pour promouvoir une autre filière de substitution, comme le kérosène par exemple ?

Cette étude s’inscrit dans le cadre de ces interrogations majeures. Son objet est de cerner la faisabilité aux plans technique, économique et social, d’une politique de promotion du kérosène comme combustible domestique au Sénégal. Il s’agit d’évaluer les évolutions qu’imposerait ce développement aux acteurs publics et privés de toute la filière, d’amont en aval, et de considérer leurs intérêts, parfois divergent.

Une première partie analyse de la situation de la filière kérosène, et en particulier du point de vue de son utilisation domestique, du système de fixation des prix, du dispositif de distribution dans le contexte de libéralisation du secteur. Puis, l’étude présente les aspects techniques de l’utilisation du kérosène comme combustible domestique, comparant les performances des différentes technologies de réchauds, rappelant les expériences passées de promotion du kérosène au Sénégal… Les aspects sociaux sont analysés sous les angles de l’acceptabilité par les familles, de la sécurité et du prestige social. Enfin, quatre scénarii de prévisions de la demande de kérosène comme combustible domestique permettent d’apprécier le marché du kérosène en fonction de la politique tarifaire, et d’étudier les incidences économiques et commerciales de ces quatre profils de développement de la filière.

Ce document de 1996 demeure pleinement d’actualité. Au delà du cas spécifique du Sénégal, les outils méthodologiques utilisés ainsi que le substrat stratégique de ces analyses sont susceptibles d’intéresser tous les responsables de l’approvisionnement en combustibles domestiques des pays de cette région.

Amadou Sow, René Massé

Séminaire de validation des nouvelles orientations stratégiques de la société Energie Centrafricaine (ENERCA), dans le contexte de la libéralisation du secteur

Le séminaire s’est tenu les 10 et 11 avril 2007, à l’Hôtel Oubangui à Bangui (République Centrafricaine). Il visait à définir et valider les nouvelles orientations stratégiques de la société ENERCA dans le contexte de la libéralisation du secteur de l’énergie en RCA.

L’activité de Enerca se concentrera sur la production et le transport de l’énergie électrique et une ouverture vers le secteur privé est envisagée à l’issue de ces travaux.

Organisé par le ministère des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique, le séminaire a regroupé les experts du ministère de l’Energie, de l’Enerca, des Agences, les représentants des différents ministères techniques interessés, les Organisations internationales et les Organisations non Gouvernementales. Ouvert par le Ministre des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique, son Excellence le Lt col. Sylvain Ndoutingaï, les travaux du séminaire se sont poursuivit en commission.

Deux options ont été soumises à la réflexion des séminaristes :

  • Le maintien de l’Enerca sur l’ensemble des segments, à savoir la production, le transport et la distribution électrique. A cette option correspondait deux variantes :
    • Enerca, actionnaire majoritaire et opérateur privé minoritaire ;
    • Enerca, actionnaire minoritaire et opérateur privé majoritaire.
  • Le positionnement de l’Enerca sur une partie des segments, à savoir la production et le transport. A cette option correspondait aussi deux variantes :
    • Enerca, exploitant seule le système ;
    • Enerca ouvre une part aux privés.

A l’issue des débats en commission et en séance plénière, les participants ont validé l’option 2 qui consiste au positionnement de l’Enerca sur les fonctions de production et de transport. Quant au choix de la variante, les participants ont porté leur préférence à la variante 2, ouverture partielle à des privés, sous réserve de résutats probants d’une étude de faisabilité.

Les séminaristes ont aussi traité le cas de l’usine de Boali 3. L’atelier a souhaité que l’opérateur privé qui aura équipé le bBarrage se positionne également sur les segments distribution et commercialisation.

Rigobert Gbazi

Table Ronde des Bailleurs de Fonds sur le Financement du secteur de l’électricité en Centrafrique

Cette table ronde s’est tenue à Bangui, dans la salle de conférence de la Résidence Hôtelière Jean Michel, du 21 au 23 mars 2007.

Avant de s’engager, les bailleurs de fonds ont précisé les conditions à remplir pour créer un environnement institutionnel approprié au développement de l’électrification en RCA.

Cette table ronde a été organisée par le Gouvernement centrafricain, avec la collaboration de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC). Y ont participés la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), l’Union européenne (UE), l’Agence française de Développement (AfD), le NEPAD-IPPF, le Pool énergétique de l’Afrique Centrale (PEAC), la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), les Banques primaires de la place, des Représentants de certaines sociétés basées en République Centrafricaine ainsi que des organisations non gouvernementales.

Lors de cette table ronde, la partie centrafricaine a présenté un tableau synoptique des programmes et projets du secteur de l’électricité qui s’articule de la manière suivante :

  • les Programmes d’urgence ;
  • les Programmes de développement ;
  • les Projets de mini centrale hydroélectrique ;
  • les Projets d’appui institutionnel à la planification du secteur électrique pour un coût global d’environ 193 milliards de francs CFA.

Les représentants des bailleurs de fonds ont examiné ces programmes et projets et ont confirmé leur intention d’approfondir le dialogue avec le Gouvernement afin de conclure les procédures nécessaires pour l’ensemble de ces programmes et projets. Ils ont formulé les conditionnalités suivantes :

  • Que le Gouvernement parachève la réforme du secteur par les textes d’application du Code de l’Electricité ;
  • Que la Société Nationale d’Electricité (ENERCA), opérateur historique du secteur, clarifie l’évolution de son statut au regard des dispositions du code de l’électricité la concernant et définisse son plan de restructuration et d’assainissement financier ;
  • Que le Gouvernement traduise sa politique et sa stratégie de développement des infrastructures énergétiques dans le cadre de la réduction de la pauvreté dans un plan directeur du secteur d’électricité ;
  • Que le Gouvernement adopte de concert avec les Gouvernements des pays voisins d’Afrique Centrale (Cameroun, République du Congo, Tchad), les aménagements hydroélectriques à développer en RCA dans le cadre des projets d’intégration régionale en Afrique Centrale.

Rigobert Gbazi

400 000 lampes basse consommation distribuées au Rwanda, 600 000 en Ouganda, pour économiser l’énergie

Au Rwanda comme en Ouganda, la Banque mondiale et ESMAP soutiennent le remplacement gracieux de plusieurs centaine de milliers de lampes à incandescence par des lampes compactes fluorescentes, afin de diminuer les dépenses domestiques pour l’énergie, mais aussi pour réduire les rejets de gaz à effet de serre et se substituer à de nouveaux investissement dans des centrales thermiques de production.

Le ministère Rwandais des Infrastructures a commencé la distribution de 50 000 lampes compactes fluorescentes (CFLs), dans le cadre d’un projet de réhabilitation du secteur électrique financé par la Banque mondiale avec l’assistance technique de ESMAP. Ce projet vise à diminuer les dépenses des familles pour l’énergie, mais aussi à réduire les coupures d’électricité et à améiorer la qualité de l’approvisionnement en énergie de tous les clients.

Electrogaz, maître d’oeuvre du projet, distribuera in fine 400 000 lampes gratuitement. La première phase prévoit le remplacement de 200 000 lampes à incandescence par des CFLs, ce qui devrait réduire le pic de charge de 8 MW et se substituer à l’installation de nouveaux groupes diesels. On espère ainsi réduire les émissions de gaz à effet de serre de 50 000 tonnes d’équivalent CO2.

Un projet similaire est en cours d’exécution en Ouganda, avec le remplacement de 600 000 lampes à incandescence par des CFLs. Ce projet, qui s’inscrit dans un programme de transformation rurale, a également été conçu et financé par le groupe énergie de la Banque mondiale, avec l’assistance technique de ESMAP.

Contact : M. Ashok Sarkar

Source : http://esmap.org/

René Massé

Les Cahiers de l’énergie du Sahel

Publication périodique sur l’énergie de l’IAVS, Institut d’applications et de vulgarisation en sciences.

Institut d’applications et de vulgarisation en sciences (IAVS)

01 BP 6269 – Ouagadougou – Burkina Faso.

Courriel : iavs@refer.ne

Le Cahier de l’énergie du Sahel est l’outil d’information et de communication de l’Institut d’applications et de vulgarisation en sciences (IAVS). Ce mensuel couvre les thèmes suivants :

  • Les politiques énergétiques au Sahel ;
  • Les sources d’énergie au Sahel ;
  • L’éducation relative à l’énergie ;
  • Sciences et technologies de l’énergie au Sahel ;
  • L’énergie et ses interrelations avec les autres secteurs socio-économiques.

Les deux premier Cahiers sont proposés en téléchargement ci-dessous. A leurs sommaires :

-1. Cahier de l’énergie au Sahel n°1, d’avril 2006 :
- > Energie et désertification au Sahel,

- > Politique des énergies renouvelables au Niger,

- > Inventaire et analyse des pratiques en matière d’énergie dans les activités à faible génération de revenus en milieu urbain au Burkina Faso : cas des villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso.

 

- 2. Cahier de l’énergie du Sahel n°2, décembre 2006 :

- > Renforcement des capacités institutionnelles et scientifiques des états du Sahel à formuler des politiques énergétiques en relation avec les objectifs de réduction de pauvreté,

- > Développement et gestion rationnelle des ressources énergétiques au Sahel dans le cadre du programme d’action sous-régionale de lutte contre la désertification en Afrique de l’Ouest et au Tchad (PASR/AO),

- > Stratégie nationale des énergies domestiques au Niger.

Pour plus d’information, voir le site de l’IAVS.

René Massé

Définitions des différents taux d’électrification en usage en Côte d’Ivoire

Les taux qui caractérisent le degré d’électrification dans un pays portent des qualificatifs nombreux, qui ne recouvrent pas toujours la même réalité physique pour leurs utilisateurs. Cet article récapitule les définitions mathématiques de chaque taux utilisé en Côte d’Ivoire.

Volontairement ou involontairement, le taux d’électrification rurale n’est pas toujours utilisé pour caractériser le nombre de familles qui bénéficie de l’électricité dans sa maison…

Ce document définit précisément le mode de calcul des différents taux utilisés en Côte d’Ivoire pour mesurer le niveau d’électrification d’une entité géographique ou sociale en zone rurale.

Chaque degré d’électrification d’un pays ou d’une région est synthétisé par un indicateur qui peut être Global ou Partiel d’une part, Potentiel ou Effectif d’autre part.

  • Global, lorsque l’indicateur est relatif à l’ensemble du pays ;
  • Partiel, lorsque l’indicateur est relatif à une zone déterminée ;
  • Potentiel, lorsque l’électrification se rapporte à des grandeurs potentielles ;
  • Effectif, lorsque l’électrification se rapporte à des bénéficiaires effectivement électrifiés.

Les principaux indicateurs utilisés dans les pays africains sont le taux d’électrification, le taux de couverture géographique et le taux d’accès.
Chaque pays choisi son indicateur en fonction des objectifs recherchés et des usages de ses principaux Bailleurs de Fonds.


Voir le site de la SOPIE

Serge Ahoussou