Salon des énergies renouvelables au Maroc

Ce 1er Salon professionnel, organisé sous l’égide du Ministère de l’Energie du Maroc, va accueillir 70 exposants et 3000 visiteurs marocains et européens (France, Allemagne, Espagne, Italie,..)

Partenaires : Ministère de l’Energie, ONE, MASEN, ADEREE, CGEM, Desertec, BEI, INEs, Imeder, SER. Ces partenaires interviendront lors des conférences et ateliers.

Le Salon ENR se tient du 21 au 23 juin à Casablanca, au Parc de l’Office des changes route d’el Jadida. Pour plus d’information : Lien hypertexte (Référence, sites à visiter) : http://maroc.energie-ren.com/

Contact : pierre.buchou@gl-events.com

EnerExpo Maroc

Salon international de l’électricité, de l’éclairage, de
l’électronique et des énergies renouvelables

11 au 15 octobre 2011, Casablanca.


enerexpo
Le marché des énergies renouvelables au Maroc a besoin d’une plate-forme exceptionnelle pour son entreprise en croissance rapide. ENEREXPO Maroc offre à l’industrie internationale de l’énergie une plate-forme de marché intéressant, contact avec la clientèle garantis et la possibilité d’établir des relations d’affaires durables dans un marché en croissance rapide.

ENEREXPO Maroc sera lancé d’abord dans le cadre du « Salon International de l’Electricité et des Energies 2011 » qui aura lieu à Casablanca. A partir de 2012, ENEREXPO Maroc aura lieu comme un événement autonome et, en tant que telle, la première foire commerciale du Maroc consacré exclusivement au secteur des énergies renouvelables. Par la suite, il aura lieu tous les 2 ans.

www.enerexpo.com/

Imedia

Sénégal : Forum régional sur l’Initiative pour l’énergie solaire de la CEDEAO (ESEI)

La CEDEAO a approuvé la création de l’ECOWAS Solar Energy Initiative (ESEI), Initiative pour l’énergie solaire de la CEDEAO, et de l’ECOWAS Solar Commission (ESC),Commission solaire de la CEDEAO, qui en sera le mécanisme de direction. Une première étape est l’organisation d’un forum qui se tiendra du 18 au 21 octobre 2010 à Dakar, au Sénégal.

Date limite d’inscription : 10 octobre 2010.

Cette initiative a pour objectif de développer à grande échelle des installations solaires pour alimenter les besoins en énergie des régions. Le déploiement accru de technologies solaires devrait garantir une énergie fiable et abordable comme une source complémentaire d’énergie pour répondre aux besoins de l’Afrique de l’Ouest.

Sous la présidence du président de la République du Sénégal, ECREEE a été désigné comme agence d’exécution pour l’ESC. Comme première étape de la mise en œuvre, la Commission organise un Forum régional sur l’Initiative pour l’énergie solaire de la CEDEAO (ESEI) du 18 au 21 octobre 2010 à Dakar, au Sénégal.

Ce forum a pour objectifs de :

  1. officialiser le lancement de l’ECOWAS Solar Energy Initiative
  2. inaugurer la ECOWAS Solar Commission (ESC)
  3. adopter une feuille de route pour le déploiement à grande échelle de l’énergie solaire en Afrique de l’Ouest

Source : Le site de l’ECREEE (en anglais).

Xavier Dufail

Tanzanie : une étude sur une entreprise de vente et d’installation de panneaux solaires photovoltaïques

Ce document est une analyse réalisée par le projet Escale Responsable sur Zara Solaire, une entreprise tanzanienne de vente et d’installation de panneaux solaires photovoltaïques : impacts de l’activité, modèle économique, etc.

« Zara Solar – Étude de cas détaillée »

projet Escale Responsable

25 pages

mars 2010

SOMMAIRE

- Quelques éléments de contexte sur la Tanzanie

- Section 1 : l’entrepreneur

Biographie

Traits de caractère

- Section 2 : le modèle économique

Les besoins et le marché

Les produits

La stratégie

Facteurs clefs de succès externes

Les clients/ populations bénéficiaires

Cartographie des parties prenantes

Financement

Gestion des ressources humaines

- Section 3 : impact social et environnemental

Impact social

Impact environnemental

- Section 4 : besoins et pistes de collaboration avec d’autres acteurs

Capacité à changer d’échelle

Pistes de collaboration avec d’autres acteurs

- Section 5 : point de vue d’Escale Responsable

Positionnement sur le « chemin du changement d’échelle »

Analyse synthétique

Analyse SWOT


Source : Le site d’Escale Responsable.

Xavier Dufail

Bénin : vers l’appropriation des ampoules fluorescentes

Le projet « efficacité énergétique » destiné à introduire les ampoules fluorescentes compactes à basse consommation sur le marché béninois afin de réduire la demande de pointe et la consommation d’énergie des ménages, a été lancé le 18 août 2010 à Cotonou.

« D’un montant d’environ un milliards de francs CFA, financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), le projet « efficacité énergétique » vise, entre autres, à créer un cadre légal de promotion de l’efficacité énergétique en adoptant des normes et étiquettes pour deux appareils électriques (lampes et climatiseurs), principaux responsables de la demande au niveau des ménages et des services », a indiqué le coordonnateur du projet de développement de l’accès à l’énergie moderne.

« Il est établi que les bâtiments publics, le commerce et surtout les ménages au Bénin regorgent d’équipements électriques énergivores notamment les ampoules incandescentes ».

Ainsi, la mise en œuvre du projet « efficacité énergétique » permettra d’éviter l’équivalent de la construction d’une centrale thermique de 10 MW et la production de 18 000 MWh d’électricité pour répondre à la demande.


Source : APAnews.

Xavier Dufail

Vietnam : un projet de production de biocarburants à partir de fumier

Un système qui exploite le biogaz pour améliorer la qualité de vie des petits exploitants vietnamiens est un des six projets qui ont reçu un prix international d’Ashden.

Le ministère vietnamien de l’Agriculture et du Développement rural (MADR) a coopéré en 2003 avec l’Organisation néerlandaise pour le développement (SNV) pour mettre en place au Vietnam un programme national de production de biogaz qui utilise des déchets animaux et humains pour les transformer en une source d’énergie propre et renouvelable.

Le fumier est placé dans une cuve hermétique où il se décompose par des bactéries pour produire du biogaz – un mélange de méthane et de dioxyde de carbone. Plus de 78 000 digesteurs de biogaz ont été installés à ce jour, bénéficiant à presque 400 000 personnes, et réalisant une économie de près de 167 000 tonnes dioxyde de carbone qui autrement auraient été libérées par la combustion des combustibles fossiles.

Le projet a reçu un somme de 20 000 livres (près de 30 000 dollars US) grâce aux prix Ashden pour l’énergie, au Royaume-Uni en juin 2010.

« Plus de dix millions de petits exploitants agricoles au Vietnam vivent dans des conditions peu hygiéniques qui polluent les rivières et les eaux souterraines », a déclaré le directeur national de SNV Vietnam. « Dans le même temps, les prix du gaz étaient en hausse et la cuisson utilisant le charbon et le bois a causé beaucoup de problèmes de santé ».

« Le biogaz fournit comme produit secondaire une boue organique utilisable comme engrais organique ».

Le système coûte environ 550 dollars US par ménage, qu’il peut financer par les économies en gaz et en charbon réalisées en 2,5 ans, selon le coordinateur du projet MARD. Le gouvernement accorde une subvention de 12 %, et il est prévu que la Banque asiatique de développement aide les banques à proposer des « crédits de production de biogaz » pour les agriculteurs les plus pauvres.

Le projet a commencé au Népal, où 200 000 unités ont été construites. L’objectif au Vietnam est de 168 000 digesteurs à la fin de l’année 2012, et il est prévu une extension à sept autres pays d’Asie et six pays africains. Des projets pilotes sont en place au Bangladesh, au Cambodge et au Laos.

Le projet – l’un des plus important de son genre dans le monde – a également assuré la formation de quelque 1200 petites entreprises sur la construction de digesteurs de biogaz, pour 75 000 digesteurs supplémentaires construits à ce jour.

« Nous leur avons donné une formation technique et économique, et ils ont maintenant des activités industrielles indépendantes de la construction de digesteurs ».

« La prochaine étape est d’assurer des formations de ce type dans tout le pays. Il y a beaucoup de possibilités en renforcement des capacités … et nous avons aidé le gouvernement à élaborer des politiques appropriées. »

Les autres projets lauréats ont intégré l’utilisation de l’énergie solaire et de l’hydroélectricité. Le gagnant du « Gold Award » est D Light Design, qui a distribué plus de 220 000 lanternes solaires dans plus de 30 pays, via un réseau d’entreprises rurales.


Source : Le Réseau Science et Développement (en anglais).

Xavier Dufail

SustainergyWeb, un outil pour faciliter les échanges sur l’énergie avec la Société civile africaine

Le projet SustainergyNet a mis en ligne un outil interactif destiné à faciliter la participation des OSC (Organisations de la Société Civile) dans les politiques de recherche et le développement de l’énergie durable.
L’accès est libre et gratuit, à l’adresse www.sustainergyweb.eu.

Cet outil en ligne permet de :

Découvrir la communauté des acteurs de l’énergie durable grâce à une carte interactive :

- Trouver des informations de base sur les acteurs et les évènements

- Rechercher des profils par catégories ou mots-clé

- Faire un zoom sur la carte pour localiser des organisations et acteurs près de chez vous.

Créer un propre profil d’acteur et annoncer des évènements :

- Accroitre sa visibilité sur Internet

- Mettre à jour des profils déjà établis

Consulter une série d’articles sur des sujets d’énergie durable :

- Fournissant des aperçus utiles sur les questions et options d’énergie durable

- Facilitant la mise en place de vos propres initiatives

- Permettant de contribuer et de partager vos propres connaissances et expériences dans des articles wiki.

Discuter sur le développement de l’énergie durable dans le forum

- Partager des informations utiles sur la mise en œuvre de projets d’énergie durable

- Apprendre de l’expérience des autres pour démarrer votre propre initiative

- Contribuer au partage de bonnes pratiques.

SustainergyWeb est disponible en anglais et en français. Une version arabe sera disponible ultérieurement.

Centrafrique : présentations d’un atelier d’échanges sur le thème « Outils, Méthodes et Techniques pour la cartographie des villages à électrifier »

Ces documents ont été présentés lors de l’atelier « Outils, Méthodes et Techniques pour la cartographie des villages à électrifier et la mobilisation additionnelles pour la mise en œuvre du PTA-Energie avec l’appui du PNUD–RCA » qui s’est tenu les 8 et 9 juillet 2010 à Bangui (République Centrafricaine).

« Gestion de projet »

Aline Malibangar (PNUD)

68 pages

« Gestion axée sur les résultats »
Maxime Mbringa Takama (PNUD)

29 pages

« Outils de planification »

Privat Patrick Ngaye-Yankoisset (Ministère de l’Énergie)

19 pages

« Synthèse du rapport d’étude d’électrification par énergie solaire de sept villages de la RCA »
Rigobert Gbazi (Expert en énergie solaire)

34 pages

« la Plateforme Multifonctionnelle de Paoua »

Davide Stefanini (DRC-Paoua)

30 pages

Cet atelier a réuni environ une quarantaine d’experts venus des différents Départements Ministériels, Associations et les ONG. Il visait à renforcer les capacités des principaux acteurs et bénéficiaires en vue de consolider les acquis et établir une cartographie des villages à électrifier avec des critères et priorités pouvant guider les choix définitifs en vue de rechercher les ressources nécessaires pour atteindre les objectifs escomptés.

Le premier exposé, présenté par Mme Aline Malibangar, était axé sur la gestion de projet. Dans son exposé l’oratrice a expliqué aux participants que la gestion de projet est une réflexion à la base. Elle a poursuivi en disant qu’il existe au sein des Départements ministériels des projets. De façon générale, il n’y a que 20% seulement des projets qui atteignent les objectifs initiaux. Les raisons de cette contreperformance s’expliquent par plusieurs facteurs parmi lesquels on peut retenir :

- Le manque de business solide ;
- Le manque de compréhension des produits finaux ou des produits livrables attendus ;
- Le manque d’une bonne structure de gestion avec les rôles et des responsabilités clairement définis
- L’incapacité de planifier, faire le suivi et de contrôler les activités qui composent le projet
- L’incapacité de communiquer les plans et les progrès par rapport à ces projets à toutes les parties prenantes du projet ;
- Le manque de systèmes inadéquats pour la gestion des risques, des changements et de la qualité.

La méthode, les procédures, les techniques ainsi que les outils ont été présentés et discutés. Un exercice sur les services énergétiques pro-pauvres a clos cette présentation.

Le deuxième exposé, fait par M. Maxime Mbringa Takama, a mis en exergue une application d’outils de gestion de projet dénommé le « Prince 2 » qui est un véritable outil moderne de gestion. Ce dernier a convié les participants à s’approprier ce précieux outil pour la réussite de leur projet. Aussi, un projet comporte un certain nombre de principes clés qu’il faut maitriser, à savoir les processus, les composantes et les techniques. C’est donc la gestion d’un projet dans un environnement contrôlé. Quelques questions relatives à la non-réussite des projets ont été posées, lesquelles ont fait l’objet des réponses suivies des débats très enrichissants. Il ressort des réponses des intervenants que la non-réussite des projets résulte du fait que l’ensemble des projets sont hors normes et ne respectent pas les processus.

Dans la journée du 9 juillet, la poursuite des exposés a débuté par celui de M. Privat Patrick Ngaye Yankoisset, Directeur Général de l’Énergie sur les outils de planification. Ce dernier a présenté l’outil de planification à savoir le logiciel Géosim ,développé par la société Innovation Énergie Développement (IED) en France.

Le second exposé a été fait par M. Rigobert Gbazi, Chef de service des Hydrocarbures et de l’Exploration Pétrolière, Expert en Énergie Solaire, sur la synthèse du rapport d’étude d’électrification par énergie solaire de sept villages de la RCA. Un rappel des activités menées dans le cadre du Plan de Travail Annuel (PTA) Énergie de 2008 à 2009, ainsi que le rapport d’études, ont été présentés.

Le troisième exposé est celui de Mademoiselle Natacha Liliane Bogon, Responsable de la Plateforme multifonctionnelle à la DRC-Paoua, sur la Présentation de l’expérience pilote du Conseil Danois pour les Réfugiés dans l’Ouham Pendé : la Plateforme Multifonctionnelle de Paoua. La pauvreté énergétique, le système énergétique des femmes en milieu rural, énergie et le genre, les services énergétiques et les plates formes multifonctionnelles en Afrique subsaharienne ont constitué la substance de sa présentation.

Rigobert Gbazi

Manuel d’Analyse de la Vulnérabilité et de la Capacité d’adaptation au Changement climatique

Le document, publié par Care, procure un cadre d’analyse de la vulnérabilité et de la capacité d’adaptation au changement climatique au niveau communautaire.

« Analyse de la Vulnérabilité et de la Capacité d’adaptation au Changement climatique – Manuel »

Care

52 pages

juin 2010

Au travers d’une approche participative, ce manuel vise à faciliter la compréhension des implications du changement climatique sur les vies et les moyens de subsistance des personnes et des communautés que Care soutient.

La combinaison des connaissances locales et des données scientifiques permet d’expliquer aux populations les risques climatiques ainsi que les stratégies d’adaptation. Ceci rend possible la création d’une structure de dialogue au cœur des communautés et également entre les communautés et les autres parties prenantes. Il en résulte des bases solides pour l’identification des stratégies pratiques à mettre en place pour faciliter l’adaptation communautaire au changement climatique.


Source : Care 

Xavier Dufail

RDC : « 200 sites peuvent accueillir des mini-centrales hydroélectriques »

La République Démocratique du Congo dispose de plus de 200 sites remplissant toutes les conditions techniques pour la construction de mini-centrales hydroélectriques capables de fournir l’énergie à moindre coût aux coins les plus reculés du pays, selon le ministre national de l’Énergie.

Le ministre a fait cette déclaration au cours d’une visite d’une ferme alimentée en courant électrique par une mini-centrale de 360 kVA mise sur pied par une équipe d’ingénieurs congolais sur une chute de la rivière Futuka, dans la périphérie de Lubumbashi.

Émerveillé par cette expérience de production d’énergie électrique par une mini-centrale, le ministre de l’Énergie a promis d’initier au niveau de son cabinet une étude de faisabilité de la construction progressive de mini- centrales hydroélectriques sur les sites réunissant toutes les conditions.

Il a parlé notamment des projets de construction de mini-centrales à Mweka, dans la province du Kasai Occidental et de Kabinda dans la province du Kasai Oriental en voie d’exécution.

Ce projet est au centre des préoccupations du président congolais dans le cadre de son programme de reconstruction et de construction des infrastructures de base, appelé « Cinq chantiers de la République ».


Source : APAnews

Xavier Dufail