Partenariat énergétique en vue entre l’UE et la Méditerranée du sud

La Commission Européenne, vient de proposer, une stratégie pour la création d’un partenariat énergétique entre l’UE et la Méditerranée du sud, axé en particulier sur des projets en matière d’énergie renouvelable et sur le lancement de centrales solaires pilotes.

Les commissaires européens chargés de l’énergie et de la politique de voisinage, concepteurs de la stratégie, ont indiqué dans un communiqué de presse, publié le 7 septembre à Bruxelles, que l’objectif est de créer un marché intégré de l’énergie qui englobe le « grand voisinage » de l’UE.

Pour en savoir plus : http://www.tunisienumerique.com/201…

Jacques Monvois

Smart grids : quelles opportunités, quelles contraintes ?

les élèves du Mastère OSE des Mines ParisTech organisent un colloque sur les « smart grids » en septembre 2011.

De plus en plus évoqués autour de nous, les « smart grids » permettront dans un futur proche d’adapter plus efficacement la consommation à la production d’électricité. Portés par de grands noms du domaine de l’énergie et des télécommunications à travers de nombreux projets, leur marché devrait peser 200 milliards de dollars d’ici à 2015. Pourtant, nombreuses sont les interrogations face à cet engouement : comment seront financés les programmes de développement ? Le consommateur y trouvera-t-il son compte ? Quels sont les obstacles principaux au déploiement des smart grids ? …

C’est pour tenter de répondre à ces questions que les élèves du Mastère OSE des Mines ParisTech organisent un colloque lors de la dernière semaine de septembre 2011. Rassemblant des spécialistes du sujet venant de différents horizons, cet évènement sera l’occasion de faire le point sur les développements en cours tant au niveau national que local, et de proposer des solutions optimales pour tous.

Plus d’information sur : http://colloque2011.cma.ensmp.fr/ et programme : http://www-ose.cma.ensmp.fr/ hugues…

Informations pratiques : Gratuit sur inscription

AGORA Einstein 905, Rue Albert Einstein Sophia-Antipolis 06905 France

Contacts : Association événement OSE : colloque2011@cma.ensmp.fr Téléphone : +33 (0)4 93 67 89 35

Jacques Monvois

Les paiements pour services environnementaux : de la théorie à la mise en oeuvre, quelles perspectives dans les pays en développement ?

Les paiements pour services environnementaux (PSE) sont aujourd’hui incontournables dans les politiques d’environnement et de développement. Leurs contours apparaissent cependant très flous, conduisant à de nombreux amalgames, pouvant même laisser croire que tout instrument à visée environnementale, prévoyant un transfert monétaire, serait un PSE.

Pour clarifier le débat, l’analyse proposée définit tout d’abord les spécificités d’un PSE : il s’agit d’un instrument qui vise à agir sur les pratiques des producteurs dans un sens favorable à l’environnement, en misant sur leur adhésion volontaire, obtenue par un paiement. Il se différencie en cela des approches qui reposent sur une contrainte s’exerçant sur les producteurs, que celle-ci soit réglementaire, ou qu’elle leur impose de payer pour compenser les effets négatifs de leur activité.

L’archétype de cette démarche consiste alors en un accord volontaire contractuel et bilatéral, entre un groupe de bénéficiaires de services environnementaux (SE) et un groupe de producteurs. Si l’on en trouve divers exemples, un grand nombre de PSE s’en écartent, lorsque les paiements ne sont pas sollicités auprès d’usagers de SE conscients de ce paiement, et plus encore lorsqu’ils proviennent des contributions obligatoires des contribuables.

Ces distinctions ont conduit à définir puis illustrer une « cartographie » qui situe les différents types de PSE entre eux, d’une part, et à l’intérieur du champ des instruments de politique publique environnementale, d’autre part.

Jacques Monvois

Le marketing social au service du développement

Etude sur la méthodologie et l’application pratique du marketing social au service des projets de développement. Cette étude s’appuie plus particulièrement sur les services d’eau potable et d’assainissement mais peut apporter des réflexions et propositions sur la partie « accès à l’énergie ».

Aujourd’hui, les acteurs de l’eau et de l’assainissement dans les pays en développement (bailleurs de fonds, gouvernements, entreprises, ONG,…) suivent le plus souvent une logique 
offre visant les besoins de bénéficiaires.
Pourtant, adopter une approche « demande » visant les 
« besoins et envies » des « clients » pourrait créer une nouvelle dynamique dans le développement de ces marchés et contribuer à maximiser le taux d’accès aux services essentiels.
Le rapport fourni par ENEA Consulting vise à expliciter la démarche du marketing social, plus particulièrement concernant les services d’eau potable et d’assainissement dans les pays en voie de développement.

Les principaux résultats et enseignements

A l’origine, le marketing social a été mis en œuvre dans le cadre de divers programmes liés à la santé (nutrition, contraception, lutte contre le SIDA…), principalement dans les pays industrialisés anglophones.

C’est seulement depuis le début des années 2000 que le marketing social est considéré comme un outil potentiel permettant d’améliorer l’accès aux services essentiels (énergie, eau…), tant d’un point de vue quantitatif (nombre de personnes ayant accès aux services) que qualitatif (qualité des services proposés).

Concepts clés du marketing social

- Le public cible doit être placé au centre de la démarche du marketing social

- L’échange avec le public cible est primordial

- La segmentation des marchés est une étape cruciale

- Suivre la démarche « 4P »

- La concurrence de comportements doit être prise en compte dans la stratégie adoptée

- Un suivi du projet doit être effectué, et il faut être flexible pour pouvoir adapter la stratégie marketing et le projet en cas de besoin

ENEA Consulting a mené cette étude en partenariat avec le GRET, dans le cadre de son mécénat de compétences représentant 20% du temps de travail de ses équipes.

Pauline Plisson

Quand les bananes débordent d’énergie

Une entreprise du secteur de l’énergie basée sur l’île de St Lucie se démène pour que les excédents issus de la culture des bananes ne soient pas jetés mais utilisés pour produire de l’énergie.

Le projet est mis en œuvre par Applied Renewables Caraïbes et vise à utiliser les déchets générés par le commerce des bananes de Sainte-Lucie pour produire de l’énergie de manière écologique. Il permettra simultanément aux producteurs de bananes locaux de compléter leurs revenus en vendant les déchets issus de leurs récoltes. Le projet fait partie d’un certain nombre de projets primés par le concours IDEAS 2009 d’innovation énergétique, un programme qui vise à améliorer l’efficacité énergétique et développer l’accès à l’énergie renouvelable.

Il est largement reconnu que la production d’électricité est essentielle au développement économique. Cependant, la plupart des États insulaires des Caraïbes doivent actuellement payer un prix élevé pour leur consommation d’énergie domestique et industrielle. Une étude récente commandée par CARICOM (Marché Commun de la communauté caribéenne) montre que ses États membres dépensent quatre fois plus en achat de carburant qu’en denrées alimentaires (12 milliards de dollars par an, contre 3 milliards de dollars).

La majorité de ces pays doivent importer près de 90% des produits pétroliers dont ils ont besoin pour l’énergie. Avec la production d’électricité provenant presque exclusivement de ces produits pétroliers importés, les consommateurs sont à leur tour confrontés à des prix d’électricité exceptionnellement élevés.

Jusqu’ici, le développement de formes alternatives d’énergie – en particulier les solutions renouvelables – était limité dans les Caraïbes. Dans plusieurs pays des Caraïbes, la source d’énergie renouvelable la plus prolifique est le combustible bois, ce qui présente des risques pour la santé ainsi que la création d’émissions de noir de carbone. Les solutions modernes renouvelables comme l’hydroélectricité sont peu utilisées. Pourtant, ces dernières années, l’intérêt vis-à-vis des énergies alternatives a augmenté – poussé par le nombre croissant d’ouragans violents et d’instabilité politique au sein de nombreux pays producteurs de pétrole.

Il y a encore de nombreux obstacles à l’adoption des énergies renouvelables. Le secteur privé reste réticent quant à l’adoption des énergies alternatives, car elles sont perçues comme risquées et ceci implique des coûts initiaux élevés. Dans le même temps, la volatilité des prix de l’électricité décourage les investissements étrangers. Le développement de l’industrie est entravé par des normes insuffisantes, l’application inefficace de celles qui existent, et un faible taux de main-d’œuvre qualifiée. Malgré tous ces problèmes auxquels le secteur énergétique est confronté, on note des développements positifs. Par exemple, à la Barbade, le chauffage de l’eau au solaire a été un énorme succès. Et à St-Lucie, des déchets de banane sont utilisés pour créer de l’énergie.

L’exportation de bananes est l’une des plus grandes industries de Sainte-Lucie et l’île accueille trois compagnies internationales de bananes. L’organisation Applied Renewables Caraïbes vise à tirer profit de cette industrie bien établie, en utilisant les déchets de ces entreprises pour créer de l’énergie. « Les gens se plaignent toujours du coût des transports publics ici parce que le carburant est extrêmement coûteux -, affirme Ken Aldonza qui dirige le projet. C’est pourquoi j’ai pensé à faire des biocarburants à partir de déchets de bananes. »

Sa nouvelle usine utilisera les déchets de bananes pour produire du méthane par l’intermédiaire de biodigesteurs. L’usine utilisera un nouveau procédé de fermentation en quatre étapes, qui est beaucoup plus productif et plus rentable que les traitements traditionnels. Le méthane produit sera utilisé pour produire de l’éthanol qui sera vendu à l’industrie du transport. En outre, l’usine sera en mesure de s’autoalimenter en électricité, lui garantissant de faibles coûts de fonctionnement.

Applied Renewables Caraïbes est soutenu dans cette entreprise par le Concours 2009 IDEAS d’innovation énergétique. En 2009, GVEP International, en partenariat avec la Banque interaméricaine de développement et de GIZ (l’Agence allemande de coopération internationale), et par des fonds supplémentaires du gouvernement coréen, a lancé le concours pour soutenir le développement de projets locaux et innovants qui font la promotion de l’efficacité énergétique, l’accès à l’énergie et l’adaptation au changement climatique.

En Amérique latine et aux Caraïbes, plus de 1100 dossiers admissibles ont été reçus. Parmi eux, 26 projets lauréats ont été sélectionnés et ont reçu jusqu’à 200.000 dollars de subvention. Les thèmes des projets gagnants allaient de la transformation des déchets organiques, des pneus, et des algues en énergie, jusqu’à favoriser un financement de marché pour soutenir les entreprises d’énergie propre. Parmi eux se trouvait le projet des déchets de banane de l’organisation Applied Renewables Caraïbes.

Pour Applied Renewables Caraïbes, la majorité du financement fourni provient de GVEP International. Ben Good, le Directeur de GVEP, déclare : « La proposition d’Applied Renewables Caribbean se distingue car elle présente une idée d’entreprise globale capable d’avoir des impacts sur la sécurité énergétique, la durabilité environnementale et la croissance socio-économiques, y compris l’augmentation de l’emploi et des opportunités de revenus pour les agriculteurs locaux. GVEP est extrêmement heureux de fournir des fonds et du soutien dans le développement des affaires de ce projet, d’autant plus qu’on s’attend à ce qu’il ait un impact significatif sur le développement avec une faible intensité de carbone – non seulement à Sainte-Lucie mais partout dans les îles voisines  »

Le projet devrait effectivement avoir de profondes et larges implications. Déjà, à son stade de développement, il a suscité un vif intérêt au plus haut niveau des institutions gouvernementales. En effet, le gouvernement de Sainte-Lucie est maintenant au courant de la production locale de biocarburant et de biogaz à partir des déchets de banane et a approuvé des incitations spéciales pour soutenir l’extension du projet au niveau du Cabinet. Beaucoup d’autres îles des Caraïbes produisent des cultures similaires riches en sucre, il y a donc de réelles opportunités pour que ce projet soit reproduit et que l’électricité puisée dans les bananes commence à alimenter également les îles voisines.

Laure Ego, GVEP

La situation de l’électrification rurale en Centrafrique

Présentation réalisée par GBAZI Rigobert & OUSMAN Moussa lors du séminaire de Marrakech en décembre 2008.

Cette présentation fait apparaitre de manière synthétique quelques données de base sur le secteur de l’électrification rurale en Centrafrique :

- Généralité sur le secteur de l’électricité dans ce pays

- Evolution du cadre juridique et institutionnel

- L’Agence Autonome de l’ Electrification Rurale de
Centrafrique (ACER)

- Vision du développement de l’ Electrification Rurale

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Revue de presse du programme régional énergie et pauvreté (PREP)- 5 juin 2011

Cette revue de presse publiée par le PREP compile chaque semaine des informations intéressantes sur différents secteurs dont l’énergie, le changement climatique.

A la une cette semaine, quelques informations intéressantes sur :

- les problèmes rencontrés par le jatropha en Namibie,

- des projets d’électrification rurale au Sénégal et au Burkina Faso

- où va l’aide internationale aux programmes énergétiques en Afrique

- des propositions d’emploi dasn le secteur de l’énergie

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Vous pouvez aussi vous connecter au site Internet du Pnud

Jacques Monvois

Projet MACSEN entre Tenerife et le Sénégal

Ce projet a pour objectif principal d’améliorer la capacité des décideurs publics et des techniciens locaux pour soutenir la mise en œuvre des énergies renouvelables dans l’approvisionnement électrique dans Tenerife et au Sénégal.

Ce projet comprend deux composantes :

- Etude des alternatives pour l’approvisionnement électrique à partir des sources d’énergies renouvelables à Tenerife et au Sénégal ;

- transfert de technologie et projet pilote d’installation d’un système PV connecté au réseau au siège de CERER – Dakar.

Il est cofinancé par le programme européen PCT MAC 2007 – 2013 (deuxième appel – la coopération avec les pays tiers), formé par les suivants partenaires du Sénégal et de Tenerife : ITER (Instituto Tecnológico y de Energías Renovables, S.A.) ; AIET (Agencia Insular de Energía de Tenerife) ; ASER (Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale) ; CERER (Centre d’Etudes et de Recherches sur les Energies Renouvelables – Université Cheikh Anta Diop de Dakar).

Son objectif principal est d’améliorer la capacité des décideurs publics et des techniciens locaux pour soutenir la mise en œuvre des énergies renouvelables dans l’approvisionnement électrique dans Tenerife et Sénégal.

Vous pouvez participer aux séminaires et journées techniques, à notre page Web (http://macsen-pv.iter.es) et à notre Facebook (http://www.facebook.com/MacsenPV), ou encore nous envoyer vos questions ou suggestions à l’adresse de courriel suivante : macsenpv@iter.es.

Référence, sites à visiter : http://macsen-pv.iter.es

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Vous pouvez aussi contacter :
- macsenpv@iter.es

Mónica Alonso. Directrice Agence de l’Énergie de Tenerife

Africa Energy Forum

L’Africa Energy Forum organise son 13ème forum annuel à Paris (France) du 14 au 16 juin 2011.

L’Africa Energy Forum (AEF), lancé en 1999, est un forum annuel d’investissement pour les entreprises de l’électricité et du gaz, où les gouvernements et les services d’utilité publique discutent des possibilités offertes en Afrique.

Ce rassemblement de décideurs augmente la probabilité de réussite des entreprises du secteur, et les retours sur les forums précédents montrent que c’est effectivement le cas.

La promotion des investissements et des plans d’affaires est soutenu par le site web associé, qui fournit des projets et de l’information sur les entreprises, un service de messagerie pour communiquer avec d’autres délégués, et les coordonnées des acteurs de l’industrie.

Pour plus d’information :http://www.energynet.co.uk/AEF/index.html

Jacques Monvois