Congrès International sur la Sécurité Énergétique- Oran, 17 au 20 juin 2013

Conférences et exposition pour les professionnels des secteurs : Pétrole et gaz, Energie renouvelable, changement climatique, énergie nucléaire, électricité et les mines

Contexte général

Depuis des années une des importantes problématiques pour l’énergie est représentée par l’évolution énergétique mondiale, et son corollaire la sécurité d’approvisionnement, ce qui a été encore mieux établi en 2012.

C’est ainsi que les analystes, économistes et stratèges se sont penchés sur la caractérisation des incertitudes pesant sur l’énergie, en partant de l’identification des obstacles dans la course à l’énergie, tels les prix, les pressions des organisations internationales, les changements climatiques, la problématique du gaz russe, les nouveaux gazoducs, l’exploration non conventionnelle et la géopolitique et géostratégie.

Par ailleurs, les débats ont concerné le rôle des crises politiques et leur impact sur les marchés, et la vulnérabilité des pays, développés ou émergents ou en voie de développement, à ces crises qui impactent les perspectives de l’offre.

Ces réflexions ont montré que si les crises concernent fortement les divers pays séparément, elles impactent autant les divers ensembles géopolitiques.

Ces éléments dessinent le contexte du 2e Congrès International sur la Sécurité Energétique, pour continuer à approfondir la réflexion et explorer les pistes de solutions.

Ce congrès se déroulera du : du 17 au 20 Juin 2013. Il est organisé par Greenorbis International qui est une société Suisse spécialisée dans l’organisation d’évènements professionnels accès sur l’énergie, environnement et l’eau.

Il comprendra des conférences et exposition pour les professionnels des secteurs, Pétrole et gaz, Energie renouvelable, changement climatique, énergie nucléaire, électricité et les mines.

pour en savoir plus :

www.energysecuritycongress.com

Contact : salima.setbel@greenorbis.ch

Contexte environnemental du Bénin en matière de changement climatique

Cette étude aborde le contexte environnemental du Bénin en matière de changements climatiques en passant en revue : les potentialités du pays ; les impacts et les risques qui les menacent avec les zones fortement vulnérables ; le système de gestion mis en place pour juguler ces effets ; les mesures nationales et communautaires d’adaptation définies dans le PANA ; les opportunités qui s’offrent au bénin en matière de lutte contre les changements climatiques

Descriptif

Les changements climatiques constituent aujourd’hui le plus pressant enjeu environnemental auquel le monde entier fait face. La Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), datée du 9 mai 1992, reconnaît cet état de fait et constitue une première réponse internationale à cette problématique difficile. Environ cinquante (150) pays ont signé cette Convention à Rio de Janeiro au Brésil du 3 au 14 juin 1992 ; au total cent quatre vingt treize(193) pays s’étaient réunies à COPENHAGUE en novembre 2009 pour traiter de la question des changements climatiques et pour la première fois dans l’histoire les États Unies, l’un des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre était représenté par son président. Ce qui constitue la preuve d’une mobilisation mondiale pour lutter contre les changements climatiques qui sont potentiellement devenus une menace majeure pour l’environnement et le développement durable.

Selon le quatrième rapport d’évaluation du GIEC, les communautés pauvres seront les plus vulnérables du fait de leurs capacités d’adaptation limitées et leur grande dépendance de ressources à forte sensitivité climatique telles que les ressources en eau et les systèmes de production agricole. L’Afrique de l’Ouest, région la plus pauvre du Continent subira plus les conséquences des changements climatiques:inondations, sécheresses, ..

A l’horizon 2020, 75 à 250 millions de personnes en Afrique seront exposées à une pénurie d’eau du fait du changement climatique. Les changements climatiques sont donc de plus en plus considérés comme un défi majeur pour la sécurité internationale. C’est pourquoi le partenaire classique NNV a mis à la disposition de JVE une organisation qui se veut internationale et qui, également, œuvre dans ce secteur, il y a un certain nombre d’années, un programme d’appui aux mouvements en naissance dans les pays du Sud. C’est un projet de renforcement du réseau JVE en Afrique de l’ouest. Il s’agit d’un fond spécifique alloué à JVE à travers le programme EMIS (- Environmental Movement in the South- financement du gouvernement Norvégien) en faveur d’une meilleure visibilité de l’organisation et exclusivement des actions en matière du changement climatique, dans un certain nombre de pays.

JVE Internationale, compte tenu de ses ambitions essaie de matérialiser ses résultats sur des données claires et vérifiables par tous. Comme tel, elle initie dans tous les pays bénéficiaires du projet dénommés EMIS, une étude qui présente l’état des lieux de la mise en œuvre de la politique et des stratégies de lutte contre les changements climatiques dans chacun de ces pays.

La présente étude aborde donc le contexte environnemental du Bénin en matière de changements climatiques en passant en revue :
 les potentialités du pays (présentation sommaire) ;  les impacts et les risques qui les menacent avec les zones fortement vulnérables ;
 le système de gestion mis en place pour juguler ces effets ;
 les mesures nationales et communautaires d’adaptation définies dans le PANA ;
 les opportunités qui s’offrent au bénin en matière de lutte contre les changements climatiques

pour en savoir plus , voir les fichiers attachés à cet article

 


 

Contactl : jvebenin@gmail.com

Rencontres Energies à InnovAfrica- Dakar du 26 au 30 novembre 2012

Innov’Africa s’appuie sur une organisation collaborative et participative, sur l’autogestion, sur le web 2.0 mais aussi sur des ateliers pratiques de réflexion et de construction (FabLabs).

Il s’appuie sur les synergies créées par la rencontre d’univers différents mais
complémentaires et animées par la même volonté d’avancer : informaticiens, techniciens, ONG, entrepreneurs, étudiants, chercheurs…

Jacques Monvois

Lauréats 2011 du Prix de la fondation POWEO

En novembre 2011, 3 dirigeants d’associations africaines ont été déclarés lauréats du Prix de la fondation POWEO. Chaque récompense est versée à l’association pour favoriser le développement de ses activités.

M. K.Joseph TAME, coordinateur de l’ONG SHD (Service Humanitaire de Développement) à Dapaong (nord Togo)

ONG togolaise créée en 1984, SHD contribue à l’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables du Nord-Togo. SHD intervient dans l’accès à l’énergie solaire et à l’eau potable et est ainsi devenue « une Association-Entreprise ».
L’activité  »énergies renouvelables » est créée en 1990 suite aux troubles politiques qui ont entraîné la rupture de la coopération internationale gouvernementale avec le Togo. Depuis 1999, SHD a été sollicitée par les autorités sanitaires nationales, l’OMS, l’Unicef-Togo, CFAO-Togo, Energy-Assistance… pour l’électrification et le renforcement de la chaîne de froid dans plus de 30 structures sanitaires dont 2 hôpitaux préfectoraux. Aujourd’hui, SHD compte une douzaine de permanents, dont 8 pour les installations solaires.

Juliette KETEHOUNDJE, fondatrice du groupement de femmes KPONDEOU, commune de Zakpota, département du Zou, Bénin

Emigrée en Côte d’Ivoire, Juliette KETEHOUNDJE est témoin, impuissante, de la maltraitance des enfants de ses consoeurs de Zakpota, placés là-bas pour un pécule dérisoire. Rentrée au pays, elle décide de rassembler les veuves et les foyers démunis victimes des trafiquants d’enfants, son action aboutit à la création du groupement en 2001. Kpondéou est aujourd’hui un GIE de 124 membres avec un domaine agricole de 6 ha. Le groupement vend des produits agricoles et transformés. En 2009, des foyers améliorés sont introduits pour la transformation alimentaire (huile de palme, cuisson des arachides), aujourd’hui plus de 100 femmes en ont construit un. La plateforme multifonctionnelle installée en 2011 (avec presse huile de palme, concasseuse, presse huile palmiste, décortiqueuse, moulin d’arachides, moteur et alternateur) permet de franchir un nouveau palier dans la croissance de la production. Cette plateforme fonctionne au gas-oil mais l’objectif est d’introduire de l’huile de jatropha dès que possible. Aidé par des ONG, le groupement a autofinancé cet équipement à hauteur de 5% soit 1950€.

Marthe DJUIKOM, fondatrice de FERDEDSI (Forum des énergies renouvelables pour le développement durable par la solidarité internationale), Foumbot (ouest Cameroun) et Bruxelles

Marthe Djuikom débute sa carrière au service du développement régional au Cameroun, son pays natal, notamment dans des projets en faveur de l’environnement, de l’autopromotion rurale et des femmes. La confrontation avec les réalités du terrain la conduisent à s’intéresser aux questions d’énergie et à leurs liens avec le développement et les questions de genre. Au cours des années 2000, elle reprend des études de sociologie en Belgique, jusqu’à une thèse sur les énergies durables. Sur la base de ses recherches, Marthe Djuikom crée, au Cameroun (2006) puis en Belgique (2007), une association consacrée à l’accès à l’énergie, le FERDEDSI (Forum Energies Renouvelables, Développement durable et Solidarité Internationale). Elle engage ses moyens personnels et s’appuie sur des personnes et des organismes qui croient en ses projets. FERDEDSI a déjà à son actif des études en zones rurales, deux picocentrales hydrauliques et des petites électrifications par kits solaires.

http://www.ferdedsi.net

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Les projets de la Fondation Poweo

Lauréats 2010 du Prix de la fondation POWEO

IBCC sarl, Maroua, CAMEROUN Association IFRADE, Bukavu, sud-Kivu, Rép. Démocratique du Congo Sahel-Energie, Dakar, Sénégal IDRISSOU Mohamed, gérant de IBCC sarl, Maroua, CAMEROUN L’aventure débute au début des années 2000. IDRISSOU Mohamed, d’origine béninoise et installé à Maroua, au nord du Cameroun, est alors un électricien qui travaille seul. En 2002, il crée l’établissement de commerce IBC Cameroun avec une orientation Eau & Electricité. Il propose des solutions solaires et gagne (…)

- IBCC sarl, Maroua, CAMEROUN

- Association IFRADE, Bukavu, sud-Kivu, Rép. Démocratique du Congo

- Sahel-Energie, Dakar, Sénégal

IDRISSOU Mohamed, gérant de IBCC sarl, Maroua, CAMEROUN

L’aventure débute au début des années 2000. IDRISSOU Mohamed, d’origine béninoise et installé à Maroua, au nord du Cameroun, est alors un électricien qui travaille seul. En 2002, il crée l’établissement de commerce IBC Cameroun avec une orientation Eau & Electricité. Il propose des solutions solaires et gagne progressivement des marchés de travaux plus importants. En 2008, fort de son succès, Idrissou décide de transformer son établissement en SARL. Aujourd’hui, IBCC, avec un chiffre d’affaires d’environ 300000 €, fait travailler 9 personnes. Elle réalise des installations solaires dans des zones rurales enclavées et auprès des populations les plus pauvres à la demande de missionnaires, d’ONG, d’organismes de coopération ou de l’état. M.Idrissou a récemment créé IBCC-Bénin à Cotonou.

http://www.ibcam.sitew.com

Solange KASIBA, présidente de l’association IFRADE, Bukavu, sud-Kivu, République Démocratique du Congo

Au Sud-Kivu, les violences, le SIDA et la stigmatisation des victimes des viols sont le lot quotidien des femmes. C’est dans ce contexte difficile que Solange Kasiba décide, en 2005, de créer l’IFRADE (Initiative des femmes pour la redynamisation des atouts de développement). Elle veut encourager l’autopromotion des femmes et la lutte contre la pauvreté.
En 2008, une 1ère presse pour produire des briquettes à partir de déchets verts est construite par un menuisier local. Les déchets (papiers, feuilles mortes, sciures, résidus des usines de thé et des rizeries…) sont collectés, broyés, trempés, mélangés, pressés, séchés sous forme de briquettes utilisables en remplacement du bois ou du charbon de bois. Plus de 50000 briquettes ont été produites en 2010, pour une clientèle de femmes pauvres de Bukavu et sa périphérie. Le Prix de la fondation POWEO a permis à l’IFRADE de développer cette production. Cette activité fournit des revenus aux femmes membres de l’IFRADE et constitue une économie pour les ménages consommateurs, elle évite aux femmes de se déplacer en forêt pour collecter du bois, avec tous les risques que cela comporte, et les nuisances liées à ces déchets sont éliminées.

Becaye Blondin DIOP, gérant de Sahel-Energie, Dakar, Sénégal

Expert comptable de formation, B. Diop est rentré au Sénégal en 2007, fort d’une expérience d’une trentaine d’années en France. Pour créer son entreprise au Sénégal, B. Diop s’appuie sur des fournisseurs de matériels compétents, mais surtout sur ses moyens propres et son expérience. Choix d’un emplacement favorable à Dakar, embauche d’un technicien compétent en énergie solaire, mise en place d’un solide relationnel avec quelques fournisseurs basés en Allemagne vont permettre à Sahel-Energie de croitre.
L’activité de Sahel Energie s’articule autour de deux grands axes :

- l’éclairage solaire : lampes portables Elixo en zone rurale non électrifiée, électrification de centres de santé, éclairage et chauffe-eaux solaires en milieu urbain, lampadaires
- pompage solaire pour l’approvisionnement en eau potable des villages.

www.sahel-energie.com

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Les projets de la Fondation Poweo

Salon international des énergies renouvelables et du bâtiment en Afrique (Dakar- octobre 2012)

ISF CONSULTING organise, à Dakar du 11 au 13 octobre 2012, la deuxième édition du Salon International des Energies Renouvelables et du Bâtiment.

Dans le cadre de la promotion des énergies renouvelables, meilleure alternative pour le développement des nouvelles énergies, ISF CONSULTING organise la deuxième édition du Salon International des Energies Renouvelables et du Bâtiment. Cet événement majeur s’inscrit dans les nouvelles dynamiques et préoccupations mondiales sur les effets de la raréfaction prochaine des énergies fossiles.

Le salon International des Energies Renouvelables et du Bâtiment sera organisé les 11, 12 et 13 Octobre 2012.

Cette deuxiéme édition est déterminée à se positionner comme la vitrine Africaine de découvertes des nouveautés, innovations, tendances du bâtiment et efficacité énergétique mais aussi de générateurs d’affaires et de rencontres des structures étatiques toutes engagées dans l’ambitieuse politique de l’énergie du gouvernement sénégalais, les organismes internationaux de développement socio-économique, des ressources humaines de qualité, les grandes entreprises, les multinationales etc.

ENERBATIM est le lieu de rencontre préféré de tous les professionnels, où émergent les solutions techniques, qui entreront dans les projets de construction et de rénovation Durables de demain.

Pour tout renseignement veuillez nous contacter par email à l’adresse suivante : enerbatima2012@gmail.com ou consulter notre site web : www.enerbatima.com

Première Rencontre internationale sur l’alimentation énergétique pour les radios de proximité

L’association RFI Planète Radio a organisé la 1ère Rencontre Internationale sur l’alimentation énergétique pour les radios de proximité à Kinshasa (République Démocratique du Congo).

La radio est le média dominant dans la plupart des zones rurales des pays du sud. Elle joue un rôle important de communication à l’échelle régionale et est parfois l’unique source d’accès aux informations nationales. L’accès à une énergie fiable et appropriée aux contraintes environnementales pour les émetteurs radio décentralisés est un défit technique que l’association RFI planète radio tente de relever.

En réunissant différents acteurs africains de la radio en zone décentralisée, RFI Planète Radio a pu établir un cahier des charges minimal pour les solutions alternatives d’alimentation électrique :

  • énergie solaire
  • énergie hydraulique
  • mais aussi…

Article du site web RFI Planète Radio

Tiphaine Massé

Perub : programme d’électrification rurale dans la région du Brakna (Mauritanie)

Ce programme a permis l’accès à des services marchands par l’électrification solaire dans 24 villages du Brakna. Il a été mis en œuvre par le Gret et s’est terminé en 2011. Différents modèles techniques et de gestion réplicables à grande échelle ont été testés durant ce programme.

Deux principes directeurs ont structuré ce programme innovant :

• La promotion d’un accès non pas seulement à l’énergie électrique, mais surtout à des services marchands ; ce faisant, créer les conditions de valorisation de l’énergie électrique d’origine solaire à des fins de création de richesse locale et d’activités, donc d’emplois et de développement. Créer aussi les conditions de développement de l’exploitation électrique, donc de rentabilité financière, donc de durabilité ;

• Développer des partenariats public-privé équilibrés : c’est à dire qui placent chaque acteur à sa juste place, l’administration qui délègue une mission de service public, les populations qui contrôlent la valeur ajoutée économique et sociale, et l’opérateur privé qui exploite dans les règles de l’art en dégageant un bénéfice.

Le Gret a réalisé un travail de capitalisation présentant de façon détaillée le concept de « plate-forme de service électrifiés » développé pendant le programme. Cette capitalisation est composée de 5 cahiers exposant chacun une dimension précise des plateformes et de 5 fiches sur les différents services électriques mis en place dans les plates-formes.

Les cahiers de capitalisation

  • Cahier n°1 : Synthèse du programme. Ce cahier présente une synthèse du programme ainsi que les enseignements généraux qu’il est possible d’en tirer.
  • Cahier n°2 : Sélection des sites et accompagnement des acteurs de la plateforme. Ce cahier détaille le processus de sélection et d’intégration des villages bénéficiaires dans le programme. Il présente également les activités menées en termes de formation et d’accompagnement des acteurs locaux impliqués dans la gestion de la plateforme.
  • Cahier n°3 : Le mode de gestion de la plateforme. Ce cahier présente le rôle de chaque acteur dans la gestion de la plateforme. Il détaille le dispositif de maintenance et de renouvellement proposé.
  • Cahier n°4 : Le modèle technique de la plateforme. Ce cahier expose les schémas techniques de chaque service : hypothèse de fonctionnement, dimensionnement, plans.
  • Cahier n°5 : le modèle économique de la plateforme. Ce cahier détaille, sur la base des retours d’expérience du programme, les résultats financiers et les perspectives de rentabilité de chaque service. Il fournit également une analyse sur le système économique de renouvellement et de maintenance des équipements.

Les fiches service

  • Fiche n°1 : Le congélateur solaire
  • Fiche n°2 : Le moulin solaire
  • Fiche n°3 : Le système de soudure
  • Fiche n°4 : Le système 220 V
  • Fiche n°5 : Le chargeur de batteries communautaire et les kits d’éclairage individuels

Plus d’informations sur le projet PERUB sur le site du Gret.

Pompage solaire pour l’eau potable, commune de Banamba (Mali)

ONG : Hydraulique Sans Frontières. Partenaires locaux : Association de Développement de Banamba, Direction Nationale de l’Hydraulique et de l’Energie du Mali, entreprise locale. Aides fondation POWEO : 31 500 €. Autres financeurs :Communauté d’Agglomération d’Annecy, Chambéry métropole, Agence de l’Eau RMC

La commune de Banamba est située à 200 km au nord-est de Bamako au Mali. En 2007, l’ADB, l’association pour le développement de Banamba, a demandé à Hydraulique Sans Frontières, une ONG basée à Chambéry, de voir comment améliorer l’alimentation en eau potable de 3 villages de cette commune.

Chaque village dispose de plusieurs puits et d’un forage avec pompe manuelle mais un seul est encore utilisable et avec un très faible débit. Quand les puits tarissent, les villageois vont acheter de l’eau à 5 ou 10 km. Les besoins en eau sont de 15 à 20 m3 / village et chaque village dispose déjà d’un comité de gestion de l’eau.

En décembre 2008 un forage est construit à Hababougou. En 2009 un système de pompage solaire permettant d’alimenter un réservoir pour desservir un bloc de bornes-fontaines est installé, des actions de formation à la gestion mais aussi à l’hygiène de l’eau, sont organisées.

En 2010, HSF sollicite la fondation POWEO pour un 2nd village de la commune, les travaux sont en cours.

www.hydrauliquesansfrontieres.org

Pompage solaire pour un jardin collectif de femmes (Sénégal)

ONG : ACI. Partenaires locaux : groupement féminin, entreprise locale. Aide fondation POWEO : 8 000 €.

Ndiameguène est un village de 450 habitants situé à 10 km de Louga, au nord-ouest du Sénégal, dans une zone sahélienne très pauvre, l’eau est à 35m de profondeur. En 2004, ce village a construit un puits pour le maraîchage et en 2005 un GIE a été créé par les femmes pour exploiter une parcelle de 3 ha. Enfin en 2006, l’ACI a trouvé des fonds pour l’achat d’une motopompe.

Mais en 2008, l’augmentation du prix du carburant a eu raison du dynamisme de ce village, l’irrigation motorisée du jardin a été arrêtée.

En 2009 l’ACI prévoit donc la mise en place sur 1 puits d’une pompe solaire avec stockage de l’eau dans des bassins et installation d’une irrigation par goutte à goutte. Elle bénéficie de l’appui du Centre d’initiation horticole de St Louis pour améliorer la production maraîchère.

Février 2010 : La pompe solaire et le bassin de stockage sont installés et fonctionnent. Les femmes ont commencé à mettre en culture leur jardin collectif.