Développement des échanges d’électricité entre le Mozambique et le Malawi

De nouvelles interconnexions vont permettre aux deux pays de s’acheter de l’électricité à des conditions favorables.

Le 17 juillet 2007, le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé deux crédits de l’Association internationale de développement (IDA) d’un montant global de 93 millions de dollars EU au profit du Malawi (48 millions de dollars EU) et du Mozambique (45 millions de dollars EU). Ces deux prêts sont destinés à améliorer l’approvisionnement en électricité de l’Afrique australe sur le plan des volumes, de la fiabilité, du prix et de la protection de l’environnement, et stimuler ainsi la compétitivité industrielle et la croissance économique de la région.

Le contexte

Seconde phase du Programme pour le marché de l’électricité en Afrique australe, le projet Interconnexion des réseaux de transport Mozambique-Malawi raccordera le Malawi au pool énergétique d’Afrique australe (SAPP), ouvrant ainsi la voie aux échanges d’électricité bilatéraux entre les deux pays. Il permettra au Malawi de diversifier enfin ses sources d’approvisionnement en électricité et d’exporter ses éventuels surplus aux heures creuses, tout en offrant au Mozambique un nouveau débouché pour son secteur énergétique.

Le projet

Au Mozambique, le projet prévoit de construire environ 135 km de lignes de transport à 220 kV et d’agrandir la sous-station existante de Matambo. Côté Malawi, il s’agira d’installer 75 km de lignes nouvelles à 220 kV et de construire une nouvelle sous-station à 220 kV.

Le projet apportera à ESCOM et EDM, les deux compagnies publiques d’électricité du Malawi et du Mozambique, des services d’assistance technique, de renforcement des capacités et de formation, ainsi que les équipements nécessaires pour consolider et étendre les réseaux afin de maximiser les avantages tirés du commerce de l’électricité. Il aidera aussi à remplacer le matériel usagé, inadapté ou obsolète afin d’éliminer les goulots d’étranglement des réseaux qui risqueraient de compromettre la circulation des flux échangés.

Pool énergétique d’Afrique australe (SAPP)

L’ensemble de la région d’Afrique australe commence à souffrir d’une pénurie de capacités de production. Pour faire face à la croissance de la demande, il faudra installer au moins 1 000 MW de puissance supplémentaire chaque année. L’essentiel de cette nouvelle demande pourrait être satisfaite par de grands projets de production régionaux. Le commerce régional d’électricité étant appelé à se développer, il est indispensable de réduire les contraintes liées aux installations de transport.

En août 1995, les États membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe ont créé le Southern African Power Pool (SAPP) (EN). Les compagnies publiques d’électricité des 12 pays d’Afrique australe en ont constitué les membres fondateurs. Les principaux réseaux d’électricité du Botswana, de la République démocratique du Congo, du Lesotho, du Mozambique, de la Namibie, de l’Afrique du Sud, du Swaziland, de la Zambie et du Zimbabwe forment le réseau régional actuel. L’Angola, le Malawi et la Tanzanie n’y sont pas encore raccordés. En février 2006, le SAPP s’est ouvert aux entreprises de production et de transport d’électricité du secteur privé.


Source : Communiqué de presse n° : 2008/018/AFR de la Banque mondiale

Contacts :
À Washington :
- > John Donaldson
Courriel : jdonaldson@worldbank.org
Tel : (202) 473 1367

- > Christopher Walsh
Courriel : cwalsh@worldbank.org

Tel : (202) 473 4594

À Maputo :
- > Rafael Saúte
Courriel : rsaute@worldbank.org

Tel (258-2) 1482324

À Lilongwe :
- > Zeria Banda
Courriel : zbanda@worldbank.org

Tel : (265-1) 770 611

René Massé

7ème Forum Rhône-Alpes / Afrique consacré à l’Eau & l’Energie en Afrique

Ce Forum se tiendra du 23 au 26 octobre 2007 à la Cité Internationale de Lyon (France). Il est organisé par l’Agence de Développement des Entreprises en Afrique (ADEA).

Financements internationaux – Transferts de technologies – Partenariats Pme/Pmi seront les questions structurantes de ces échanges entre experts et entreprises européennes et africaines.

Cette 7ème édition prend une dimension européenne et devient les Rencontres Européennes de Partenariat avec l’Afrique sous le nouveau logo « Forum Eurafric-Partners ».

Elle réunira 700 participants de 20 pays européens et africains.

Vous avez la possibilité de vous pré-inscrire dès maintenant sur le site dédié à cette manifestation www.eurafric-partners.org.

Pour plus d’information, contactez par courriel ADEA info ou via son site Internet : www.adeafrance.org.

René Massé

Campagne Energie Durable pour l’Europe

Campagne européenne de sensibilisation pour changer le paysage énergétique.

Énergie durable pour l’Europe est une initiative de la Commission européenne, mise en œuvre par la Direction générale de l’Energie et des Transport. La campagne s’inscrit dans le cadre du programme Énergie intelligente – Europe, qui contribuera à la réalisation des objectifs de politique énergétique de l’Union européenne dans les domaines des sources d’énergie renouvelable, de l’efficacité énergétique, des transports propres et des carburants alternatifs.

Les objectifs de la campagne

La campagne Énergie durable pour l’Europe 2005-2008 a été lancée suite à la volonté de l’Union Européenne (UE) de remodeler le paysage énergétique. Elle vise à sensibiliser le public et à promouvoir le production et la consommation des énergies durables auprès des citoyens et des organisations, entreprises privées et pouvoirs publics, chambres professionnelles et agences de l’énergie, associations industrielles et ONG, dans toute l’Europe. Cette campagne contribuera ainsi à la réalisation des objectifs de politique énergétique de l’UE dans les domaines des sources d’énergie renouvelables, de l’efficacité énergétique, des transports propres et des carburants alternatifs.

La campagne Énergie durable pour l’Europe 2005-2008 vise les objectifs spécifiques suivants :

  • Sensibiliser les décideurs au niveau local, régional, national et européen ;
  • Diffuser les bonnes pratiques ;
  • Garantir un niveau élevé de prise de conscience du grand public, de compréhension et de soutien ;
  • Promouvoir les évolutions nécessaires vers un accroissement des investissements privés dans les technologies d’énergie durable.

Neuf principaux domaines structureront les actions de cette campagne :

- > l’énergie durable dans les communautés – régions

- > l’énergie durable dans les communautés – villes

- > l’énergie durable dans les communautés – îles et zones rurales

- > l’énergie durable dans les communautés visant 100 % d’approvisionnement en SER

- > l’énergie durable dans les transports

- > l’énergie durable dans les bâtiments

- > l’énergie durable dans les systèmes d’éclairage et appareils électriques

- > l’énergie durable dans la coopération avec les pays en développement

- > l’énergie durable dans la promotion et la communication

Renforcer la coopération internationale en faveur du développement

Dans la droite ligne de la Stratégie mondiale pour le développement durable, de l’Initiative Énergie de l’Union européenne pour l’éradication de la pauvreté et le développement durable (EUEI) et de la Coalition de Johannesburg sur les énergies renouvelables (JREC), des partenariats entre acteurs européens du secteur de l’énergie et leurs homologues des pays en développement renforcent actuellement les compétences locales en matière d’énergie dans ces pays. Ils garantissent en outre la mise en œuvre de politiques, législations et conditions de marché relatives à l’énergie qui réduisent la pauvreté.

La campagne Énergie durable pour l’Europe vise à encourager des projets de coopération de ce type avec les pays en développement, en faisant mieux connaitre les exemples d’actions réussies. Elle propose une véritable plateforme pour mieux faire connaitre l’expérience européenne dans ce domaine de la coopération internationale, les projets en cours, les leçons tirées des projets passés.

Les organismes associés à la campagne

Ce sont des alliés de premier plan de la Commission européenne dans la mise en œuvre à grande échelle de modèles de développement de l’énergie durable dans l’ensemble de l’Europe et dans les pays en développement.

Ces organisations sont :

- > des agences de l’énergie, des agences environnementales, des agences pour le développement durable capables d’apporter une contribution pertinente à la campagne ;

- > des institutions et organisations qui gèrent des programmes d’aide publique au développement durable ;

- > des associations sectorielles et professionnelles ;

- > des organisations européennes, nationales et régionales en réseau (Euro Info Centres, IRC, etc.) ;

- > des ONG militant en faveur de l’énergie durable.

Pour l’Europe, la campagne se fixe des objectifs chiffrés

Cette campagne fixe, en outre, des objectifs chiffrés réalisables en Europe pour 2008. Ils sont conformes à la politique et à la législation de l’UE, et guideront les décideurs et planificateurs. Ils permettront aussi d’évaluer les progrès engrangés résultant des actions menées. Voici une synthèse de ces objectifs pour 2008 :

  • Sources d’énergie renouvelables : des objectifs indicatifs pour l’électricité d’origine renouvelable ont été fixés par l’Union européenne à 22,1 % de la production totale d’électricité d’ici 2010,
  • Énergie éolienne : 15 000 MW de nouvelles capacités de production éolienne,
  • Solaire thermique : 35 millions m2 d’installations solaires thermiques,
  • Photovoltaïque : 1 500 MWp d’installations photovoltaïques,
  • Géothermie : 15 nouvelles centrales et 10 nouvelles installations à basse/moyenne température, et 250 000 nouvelles installations de pompes à chaleur géothermiques,
  • Petite hydraulique : 2 000 MW de nouvelles capacités de petite hydraulique,
  • Biogaz : 6 000 nouvelles installations au biogaz,
  • Biomasse : 450 nouvelles centrales de cogénération et 13 000 nouvelles installations de chauffage urbain/centralisé,
  • Carburants : des objectifs indicatifs pour les biocarburants ont été fixés par l’Union européenne à 5,75 % de la consommation totale de carburants pour les transports d’ici 2010,
  • Bioéthanol : quintuplement de la production de bioéthanol,
  • Biodiesel : triplement de la production de biodiesel,
  • Performance énergétique des bâtiments : la directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments (2002/91/CE) indique un potentiel d’économies d’énergie de 22 % dans le secteur de la construction d’ici 2010,
  • Générale :
    • 5 millions d’inspections et d’évaluations des systèmes de chauffage,
      ** 2 millions d’inspections et d’évaluations des systèmes de climatisation, et
    • 10 000 nouveaux contrats de services énergétiques passés entre les pouvoirs publics et des sociétés privées,
  • Bâtiments résidentiels existants (petits bâtiments) : 2 millions de nouveaux certificats de performance énergétique,
  • Bâtiments résidentiels existants (logements uni- ou plurifamiliaux) : -** 10 millions de résidences réduiront leur consommation énergétique de 30 à 40 % par rapport à la consommation actuelle
    • 1 million de résidences supplémentaires seront approvisionnées à 50 % en énergie provenant de sources renouvelables,
  • Bâtiments existants :
    • (> 1000 m2) : 100 000 certificats de performance énergétique,
    • 50 000 bâtiments supplémentaires seront approvisionnés à 50 % en énergie provenant de sources renouvelables,
  • Nouveaux bâtiments résidentiels (unifamiliaux) : construction de 50 000 maisons à « très faible » consommation énergétique,
  • Toutes les résidences de l’UE : un appareil à faible consommation énergétique et une ampoule à faible consommation (CFL) – suivi au niveau des ventes.

Pour plus d’information, visiter le site en français de la Campagne Energie durable pour l’Europe.

René Massé

BP et D1 Oils s’associent pour créer D1-BP Fuel Crops Limited, une entreprise de biocarburant au jatropha

BP et le groupe D1 Oils ont annoncé vendredi 29 juin 2007 la création d’une coentreprise dans le but de développer la production de jatropha utilisé pour le biodiesel, et vont investir 160 millions de dollars sur cinq ans dans la nouvelle compagnie.

Les industriels s’intéressent de plus en plus au biocarburants…

Les producteurs de biodiesel D1 Oils apporteront leurs plantations de jatropha, et BP paiera 31,75 millions de livres (48 millions d’euros) à la nouvelle co-entreprise, qui s’appellera D1-BP Fuel Crops Limited.

Elle a l’intention de planter un million d’hectares de jatropha au cours de ses quatre premières années et la production d’huile à transformer en biodiesel devrait commencer en 2008.

Le jatropha est cultivé pour l’huile de ses graines, qui produisent davantage de carburant par hectare que le mais et le soja, ne sont pas comestibles et n’entrent pas obligatoirement en concurrence avec les céréales alimentaires car on peut les cultiver sur des terres de moins bonne qualité.

Cette annonce est la seconde de la semaine en la matière pour BP. Mardi, la compagnie a annoncé qu’elle allait investir dans une coentreprise de 200 millions de livres avec Associated British Foods et DuPont pour construire et faire fonctionner une usine de bioéthanol, que DuPont et BP espèrent convertir en biobutanol, un produit qu’ils ont contribué à élaborer.

René Massé

Rome : des experts évaluent l’impact de la bioénergie sur l’environnement et sur la sécurité alimentaire

En plein débat sur les conséquences possibles de la production à grande échelle de biocarburants, des experts internationaux, spécialistes de l’énergie, du climat et de l’environnement, se sont réuni du 16 au 18 avril 2007 au siège de la FAO à Rome pour évaluer le potentiel global des bioénergies et les effets possibles de ce secteur à forte croissance sur la sécurité alimentaire, et pour proposer une feuille de route pour l’avenir.

“La bioénergie détient un potentiel formidable pour les agriculteurs, en particulier ceux du monde en développement”, indique M. Gustavo Best, Coordonnateur principal pour l’énergie à la FAO. “Mais elle n’est pas sans danger, et nous devons en faire état clairement”.

Des craintes pour la biodiversité

Les biocarburants, actuellement fabriqués à partir de matières premières comme la canne à sucre, l’huile de palme et le maïs, sont appelés à remplacer partiellement les énergies fossiles, promettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en créant de nouveaux emplois et infrastructures dans les zones rurales, en particulier dans les pays en développement.

Mais leurs détracteurs dénoncent :

  • attirent l’attention sur le fait que le bilan énergétique de la production de biocarburants n’est pas toujours positif (on dépense plus d’énergie pour les cultiver et produire les biocarburants qu’ils n’en restituent à l’usage) ;
  • dénoncent la pratique des monocultures qui exigent le défrichage de vastes superficies, qui peuvent causer des dégâts à l’environnement et des pertes de biodiversité ;
  • alertent sur l’opportunité de convertir des cultures vivrières destinées à la consommation humaine ou animale pour la production de carburants pour les véhicules.

Les experts réunis à la FAO ont évaluéle potentiel des biocarburants et tenté d’identifier les moyens de les produire de manière durable et respectueuse de l’environnement et de la sécurité alimentaire.

Un rôle majeur dévolu aux gouvernements

Les gouvernements ont un rôle majeur à remplir en établissant des normes de performance en matière de bioéergie. Les organisations internationales comme la FAO peuvent également jouer un rôle important en offrant un forum neutre ainsi que leur soutien en matière de politique.

“Un engagement international est nécessaire pour garantir à la fois la sécurité alimentaire et l’utilisation durable des ressources naturelles”, selon M. Alexandre Müller, Sous-Directeur général de la FAO responsable du Département de la gestion des ressources naturelles et de l’environnement.

Selon les experts internationaux ayant participé à la réunion de Rome , la Plateforme internationale de la FAO sur la bioénergie devrait élaborer rapidement des directives à l’adresse des gouvernements et des investisseurs.

Mosaïques

Selon certains experts, la production de biocarburants serait profitable à l’environnement et améliorerait la sécurité alimentaire si les cultures destinées à la production de biocarburants ainsi que de la biomasse étaient l’affaire des petits exploitants qui produiraient ainsi de l’énergie pour eux-mêmes et pour leurs communautés locales ou au titre de leur contribution aux marchés national et international.

Certaines cultures destinées à la production de biocarburants et de fourrage pourraient cohabiter avec des cultures vivrières et d’autres plantes. “Au sein de ces mosaïques champêtres, les espaces pour la culture de plantes destinées à la production de biocarburants procureraient d’autres avantages, notamment comme brise-vents ou pour la réhabilitation de zones dégradées ou encore comme habitat pour la biodiversité et pour d’autres services bénéfiques à l’écosystème.”

Instruments d’analyse

Au cours de la réunion de Rome, les experts ont souligné la nécessité de disposer au plus tôt d’instruments permettant de mieux analyser les effets de la production de bioénergie sur la sécurité alimentaire et l’environnement.

A cet égard, des données et des informations plus précises permettraient aux pays d’évaluer leur potentiel en matière de bioénergie et d’identifier les points noirs.

Selon les experts, les cultures destinées à la production de biocarburants ne devraient pas être cultivées dans des régions confrontées à des défis de taille en matière de sécurité alimentaire et où l’eau et la terre devraient d’abord servir à produire des cultures vivrières.


Sources : cet article reprend les contenus de deux articles diffusés sur le site de la FAO :

Contact :
Christopher Matthews
Relations médias, FAO
Courriel : christopher.matthews@fao.org
(+39) 06 570 53762
(+39) 349 589 3612 (portable)

René Massé

Appel à manifestation d’intérêt pour le deuxième marché public MOC/MDP belge

La deuxième date butoir pour la soumission de « Manifestations d’Intérêt » au deuxième marché public MOC/MDP belge se rapproche… Elle a été fixée au 20 juin 2007.

Ce mécanisme a déjà été présenté en détail dans un article du Riaed en février 2007. L’équipe responsable de ce marché public MOC/MDP attire ici votre attention sur la proximité de la date limite pour manifester votre intérêt.

Tous les détails concernant les conditions de soumission sont présentés dans la brochure « Appel à Manifestations d’Intérêt ». Notons en particulier que :

  • Tous les documents doivent parvenir au plus tard le 20 juin 2007 (13.00 heure en Belgique). La date butoir pour la remise au service postal / service courrier est le 17 juin 2007, démontré par reçu signé.
  • Votre Manifestation d’Intérêt doit être remise sous forme papier (l’original signé et deux copies) avec aussi une version électronique (CD-Rom ou floppy disk).

Pour toute autre information concernant le deuxième marché public MOC/MDP belge, vous pouvez aussi visiter ce site.

Pépin Tchouate, René Massé

La gestion des externalités dans le secteur de l’énergie

Bulletin Liaison Énergie-Francophonie numéro 74, de 80 pages, édité en mai 2007 à 3 000 exemplaires par l’IEPF.

Après les mots d’introduction de M. Patrice Dallaire, Directeur par intérim de l’IEPF, de M. Sibi Bonfils, Directeur adjoint de l’IEPF et l’éditorial de M. Jacques Percebois, CREDEN, Université de Montpellier, ce bulletin propose une série d’articles rédigés par des experts indépendants, et en particulier :

  • Les instruments d’internalisation des externalités par Jacques Percebois, CREDEN, Université de Montpellier ;
  • Le mécanisme des certificats blancs. Un catalyseur
    pour le développement du marché de l’efficacité énergétique par Paul Baudry, EDF, RD Les Renardières, Paris ;
  • Prix du carbone et choix énergétiques par Christian de Perthuis, CDC et Université Paris Dauphine ;
  • Les politiques de lutte contre le changement climatique :
    des effets positifs sur l’emploi en Europe et en France par Thomas Gaudin et Jean-Marie Bouchereau, ADEME, Paris ;
  • Vers une nouvelle génération d’instruments de régulation
    pour un développement énergétique durable par Samir Allal et Nidhal Ouerfelli, Université de Versailles, Saint-Quentin-en-Yvelines ;
  • Les péages urbains sont-ils efficaces pour réduire
    la pollution automobile ? par Yves Crozet, LET, Université de Lyon ;
  • Les coûts des marées noires par Henri Wanko, CREDEN, Université de Montpellier ;
  • Les coûts sociaux en Europe. Recherche, énergie, transport et environnement par Jean-Michel Baer et Domenico Rossetti Di Valdalbero, Commission européenne ;
  • Les politiques incitatives à la Maîtrise de la Demande d’Électricité (MDE) au Sénégal par Hamady Sy, Commission de Régulation de l’Énergie, Dakar ;
  • La prise en compte de l’environnement dans la politique énergétique
    du Vietnam par Dr Bui Xuan, Institut Polytechnique de Hanoi ;
  • Afrique et énergie : environnement, développement et transfert de technologies par Caroline Gallez, Département Environnement de l’Université Senghor ;
  • La diversité biologique et les changements climatiques par Ahmed Djoghlaf, Convention des Nations Unies sur la diversité biologique,
    Montréal.

Ce document est téléchargeable ici.

René Massé, Sibi Bonfils

Tarif réduit pour le Forum Energie Afrique de Hambourg, 27 au 29 juin 2007

Les organisateurs du Forum Énergie Afrique ont décidé d’offrir une réduction spéciale aux internautes et experts du Riaed qui souhaitent participer à ce Forum.

Afin de soutenir le développement des énergies renouvelables, EnergyNet a décidé d’offrir une inscription à prix réduit aux petites entreprises qui désirent participer au forum. Pour toute information complémentaire contactez les organisateurs aux adresses et numéros suivants :

M. Bruno Cockburn (EnergyAccess21)

www.energynet.co.uk

EnergyNet Limited

Tel. +44 20 85 47 06 98
Fax. +44 20 85 41 32 44


Le Forum offre annuellement une plateforme où les intérêts publics et privés ont l’opportunité de converger, où les investisseurs et les politiques peuvent débattre, créer de nouveaux contacts, conforter leurs positions et où de nouveaux partenariats naissent.

Avec des opportunités de plus en plus nombreuses, et un niveau de risques en baisse, faire des affaires avec l’Afrique en particulier dans le secteur de l’énergie devient de plus en plus attrayant. L’Africa Energy Forum offre une entrée dans ce marché en croissance.

Il y a deux séminaires inclus dans le Forum ; EnergyAcces21 ayant pour objet les énergies renouvelables, y compris les biocarburants, et AfricaGas21.

Neuf Ministres de l’Energie et onze directeurs d’organisations para-étatiques de l’électricité d’Afrique ont à ce jour confirmé leur participation. Déjà, 265 personnes se sont inscrites par rapport à 200 l’an passé à la même période. Sont confirmées les participations de :

  • Afrique du Sud, ABB, ABSA Capital, Anglo Coal, Camco International, CIC Energy, DelArz Projects, Department of Minerals & Energy, Ernst & Young, Fieldstone, GE Energy Global Sales, Gigajoule, Globeleq, Group Five Energy, GTZ, Investec, LeBoeuf, Lamb, Greene & MacRae, MagEnergy, African Forum for Utility Regulators (AFUR), National Energy Regulator, Nedbank Capital, NETGroup International, PB Power, Rand Merchant Bank, Sasol Gas, Sizwentsaluba VSP, Spintelligent, Southern African – German Chamber of Commerce, Standard Bank, University of Cape Town
  • Allemagne, ABB, Afika-Verein, DECON GmbH, DEG GmbH, Fichtner GmbH & Co KG, GTZ GmbH Technical Co-operation, KfW, KHD Humboldt-Wedag AG, Lahmeyer International GmbH, MAN Diesel, Siemens AG, SMA Technologie AG, Voith Siemens Hydro Kraftwerkstechnick
  • Angola, Empresa Nacional de Electricidade de Angola
  • Autriche, Federal Ministry for Foreign Affairs
  • Belgique, Fortis, Suez-Tractebel, European Investment Bank, European Union
  • Brésil, Construcoes e Comercio Camargo Correa
  • Cameroun, Ministry of Energy & Water Resources
  • Canada, Artumas Group Inc., CPCS Transcom, Manitoba Hydro International Ltd
  • Congo, Ministère de l’Energie et de l’Eau
  • Côte d’Ivoire, Ministère des Mines et de l’Energie
  • La république Démocratique du Congo, UPDEA
  • Danemark, Burmeister & Wain Scandinavian Contractors AS, European Commission Energy Initiative
  • Egypte, GE Energy, Globeleq /Sidi Krir Generating Company, Unatrac Caterpillar
  • Guinée Equatoriale, SONAGAS, G.E
  • Espagne, Guascor
  • Etats Unis d’Amérique, Global Partnership on Output-Based Aid, Grynberg Petroleum, IFC, LeBoeuf, Lamb, Greene & MacRae, MIGA, NRECA, Ormat Power, PA Consulting Group
  • Ethiopie, Ethiopian Electric Power Corporation, Ministry of Mines & Energy
  • Finlande, ABB Power Technologies
  • France, Aggreko, Allen & Overy LLP, Alstom, AREVA T&D, Clifford Chance, Coyne & Bellier, Eversheds LLP, Groupe de recherche et d’échanges technologiques, Litwin, Proparco, Wärtsilä Corporation, World LP Gas Association
  • Ghana, Electricity Company of Ghana, Ministry for Energy
  • Guinée, Electricité de Guinée
  • Kenya, Abcon, EcoEnergy Group, Electricity Regulatory Board, Kenya Electricity Generating Company, Kenya Power & Lighting Co., Ministry for Energy
  • Liban, Matelec
  • Liberia, Ministry of Land, Mines & Energy
  • Mali, Ministère des Mines, de l’Energie et de l’Eau
  • Maroc, GE Energy, Office National d’Electricité
  • Mozambique, Electricidade de Moçambique E.P., Ministry of Energy
  • Namibie, Ministry of Mines & Energy, NamPower, United Africa Group
  • Norvège, Norfund
  • Nigeria, Adepetun, Aelex, Caxton-Martins, Agbor & Segun, Alliance Capital Management Company, Gaslink, Globeleq, Himgrash International, Jed Investments & Marketing Company, Markbound Nigeria Ltd, Nexant, Inc, Nigerian Electricity Regulatory Commission, NNPC, Oando Power Limited, Okonjo, PowerCap, Stanbic Bank Nigeria,Templars
  • Ouganda, Ministry of Energy & Mineral Development, Umeme Ltd
  • Pays Bas, E+Co, FMO, Shell Gas & Power International, FMO, Ministry of Foreign Affairs, Wartsila Corporation
  • Royaume Uni, Africa Confidential, African Energy, African Review of Business and Technology, Aldwych International Ltd, Barclays Capital, BES (Europe) Ltd, BP, Chadbourne & Parke, Clarke Energy, Cummins, Department for International Development, Denton Wilde Sapte, EcoSecurities, Emerging Africa Advisers Frontier Markets Fund Managers, Infraco, IPA Energy Consulting, IPSA Group plc, Jardine Lloyd Thompson, GE Energy, Globeleq, GVEP International, LeBoeuf, Lamb, Greene & MacRae, Oil Review Africa, Parallax Sustainable Development Solutions, Rolls Royce Diesel Power Business, Standard Bank, Standard Chartered Bank, Trinity International LLP, White and Case, World Energy Council, ZIMNRG Plc
  • Sénégal, Fortesa
  • Suisse, Alstom, Caterpillar, IHS Energy Group
  • Tanzanie, Artumas Group Inc., Globeleq, Ministry of Energy & Minerals, Mtwara Transmission & Distribution Company, Nile Basin Initiative, Tanzania Electric Supply Co (TANESCO), Tanzania Petroleum Development Corporation, UCLAS
  • Tunisie, African Development Bank
  • United Arab Emirates, Aggreko, GE Energy, Intertropical Trading Company
  • Zambie Copperbelt Energy Corporation, Ministry of Energy & Development, Energy Regulation Board.

René Massé

Précarité et gestion des clientèles démunies : expériences internationales et françaises

Séminaire du GRETS

Séminaire organisé le mardi 19 juin 2007 de 9h30 à 12h30

à la Maison des Sciences de l’Homme – 54, bd Raspail – Paris 6ème. France

Avec les présentations de : M. Arthur Jobert, chercheur EDF R&D – Grets, M. Federico Ibarguen-Ruiz (CERI-FNSP / EDF R&D) et M. Jérôme Huguet (Sociologue, Consultant).

Les entreprises qui commercialisent de l’énergie sont toujours confrontées à l’existence de clientèles démunies et précaires. Dans de nombreux pays, cette fraction de clientèle fait l’objet de dispositifs spécifiques imposés par l’extérieur (le régulateur, le législateur) ou mis en place à l’initiative des entreprises. La mise en œuvre de ces mesures rencontre des difficultés de plusieurs natures : techniques, gestionnaires, politiques, sociales…. Cette séance vise à présenter quelques travaux récents, et à élargir la réflexion aux expériences internationales.

Seront présentées en parallèle des expériences menées dans les pays en développement et dans les pays industrialisés. Quel que soit le contexte, la problématique de gestion des clientèles démunies s’impose aux entreprises. Les réponses apportées sont toujours des mélanges de solutions techniques, commerciales et sociales. La caractérisation du poids de chacune de ces dimensions dans les solutions expérimentées, ainsi que leur articulation, constituera le fil rouge de ce séminaire. On mettra aussi l’accent sur le fait que la diversité de ces solutions peut susciter des formes d’apprentissages et de transferts d’expériences à l’intérieur d’entreprises, désormais internationalisées.

C’est une idée qui sera également mise en débat lors de cette séance qui comprendra trois interventions :

  • M. Arthur Jobert (EDF R&D – GRETS) s’appuiera sur différents retours d’expériences réalisés dans certaines des anciennes filiales d’EDF ainsi que sur des rapports internationaux (USAID) pour décrire les principales caractéristiques des programmes d’électrification des bidonvilles qui ont vu le jour ces dernières années. Ces programmes techniques et sociaux visent à intégrer dans une relation commerciale normalisée des populations qui, vivant dans l’illégalité dans des zones « informelles », accèdent à l’énergie par des moyens frauduleux.
  • M. Federico Ibarguen-Ruiz, doctorant rattaché au CERI, présentera des éléments issus d’une thèse sur la « transnationalisation » de la responsabilité sociale d’entreprise (RSE). Il s’appuiera sur des études de cas concernant l’action à l’égard des clients démunis dans des filiales du groupe EDF (Amérique Latine, Grande-Bretagne). Les actions développées, techniques ou sociales, sont le plus souvent à l’initiative de l’entreprise. Elles se veulent la preuve tangible de la qualité « citoyenne » de l’entreprise, de ses compromis sociaux, environnementaux et économiques propres à ce que certains commentateurs appelaient « l’entreprise de troisième génération ». Ainsi, à la notion de service public (service universel pour tous les publics) tend à se substituer la notion de services aux publics (des services différentiés pour des publics différents). Ces services se concrétisent à présent dans l’un des axes de la RSE : « l’action en direction des clients démunis ». Par ailleurs la « transnationalisation » permet des partages d’expériences au sein d’un même groupe.
  • M. Jérôme Huguet, sociologue et consultant indépendant, auteur de plusieurs études sur les publics précaires pour le compte d’EDF, présentera des éléments sur la situation française. Il privilégiera dans son exposé l’analyse des pratiques et représentations des clients précaires face aux offres spécifiques (Tarif Première Nécessité –TPN- et FSL -Fond de Solidarité Logement,) dont ils sont les destinataires. La rencontre entre populations démunies et dispositifs n’est pas toujours aisée. Certains dispositifs connaissent des taux de « non-recours » important, invalidant leur capacité à traiter les problèmes auxquels ils prétendent répondre. Les modalités de mise en œuvre des dispositifs et les caractéristiques des populations auxquelles ils sont destinés se croisant pour produire des effets inattendus. Ces derniers reflètent en partie la recomposition du service public local de l’énergie où les acteurs de l’aide sociale, en particulier les Conseils Généraux, jouent un rôle central.

La participation est gratuite. Merci de prévenir de votre intention Mme Camille Epagnoux.

René Massé

Africa Energy Forum 2007 : énergétiser le développement en Afrique !

Comme chaque année depuis 1999, l’Africa Energy Forum (AEF) acceuillera de nombreuses manifestations, autour d’une thématique : l’énergie en Afrique. Il se tiendra à Hambourg, en Allemagne, du 27 au 29 juin 2007.

Le Forum

En 2006, Africa Energy Forum – AEF (EN) a accueuilli 344 participants, venant de 38 pays, 32 ministres et 35 sociétés d’électricité. Il rassemble à la fois les institutions financières internationales, les grands entrepreneurs du secteur, les Gouvernements du Sud, les équipementiers, les développeurs… un lieu unique pour réseauter…

Programme 2007

Il est recommandé de se reporter au programme détaillé proposé ci-dessous, tant il est riche de rencontres, informations… Pour résumer, l’AEF proposera :

  • Le 27 juin : AfricaEnergy 21 :
    • The Power of Energy : un cycle de conférences
    • Dialogue ministèriels : des ministres africains s’interrogent sur les politiques et investissements dans le secteur de l’énergie, avec la participation annoncée des ministres de la République du Congo, de l’Ouganda, de Tanzanie, du Kénya, de Zambie, du Mozambique, du Mali, du Cameroun, d’Ethiopie…
  • Le 28 juin : AfricaGas 21 :
    • Le marché du gaz : un cycle de conférences portant sur les marchés Sud Africain, Algérien, l’Afrique de l’Ouest (le gazoduc), le Nigéria, l’Afrque du Nord, la Tanzanie, le Botswana…
    • La prospection du gaz : au Mozambique, en Afrique du Sud, en Egypte, au Cameroun…
    • la production et le transport du gaz : avec des conférences portant sur la Guinée Equatoriale, l’Angola, le Nigeria, l’Algérie et l’Afrique du Sud.
  • Le 28 juin : Accès à l’énergie 21 (EnergyAccess21) ; une série de tables rondes co-organisées par le GVEP, pour permettre aux représentants des gouvernements, du secteur privé, des bailleurs et des ONG de confronter leurs points de vue sur le thème : comment améliorer l’accès à l’énergie des communautés les plus pauvres ? Quatre rencontres structureront ces échanges :
    • De l’énergie pour les communautés rurales : en attendant le réseau électrique, quelles sont les solutions pour fournir de l’énergie à ces communautés ?
    • De l’énergie pour les populations périurbaines : voir le réseau si près et n’y avoir pas accès… Quelles solutions pour ces populations riveraines du réseau ?
    • Financer le futur ! Sans énergie, pas de développement. Des financements sont disponibles, sont-ils bien adaptés ?
    • Les biocarburants : durables ou esclaves ? Les biocarburants se développent rapidement en Afrique de l’Ouest ; effet de mode ou succès durable à la clé ?
  • Le 28 juin : AfricaPower 21 :
    Un cycle de conférences structuré en quatre parties :

    • Le future des sociétés d’électricités africaines ;
    • Les nouvelles capacités ;
    • L’évolution du marché africain de l’énergie ;
    • Le financement du secteur ;

      Ce cycle de conférences sera suivi par une table ronde sur le financement du secteur de l’énergie.

  • Le 29 juin : AfricaPower 21 : The Africa Power Causus :
    Les acteurs clés en Afrique discutteront des principaux thèmes que ces journées auront mis en évidence, avec une question en tête : comment promouvoir massivement l’accès à l’énergie requise par ces pays ?

Contact : M. Bruno Cockburn
Les inscriptions sont recevables en ligne.

René Massé