Chine : l’AFD soutient le construction d’un parc éolien

L’AFD a approuvé l’octroi d’un prêt de 30 millions d’euros à la République populaire de Chine pour financer la construction d’un parc éolien à Zemoshan, dans le Yunnan.

La Chine dispose d’un potentiel considérable pour le développement de projets éoliens. La production éolienne y demeure toutefois très faible (de l’ordre de 0,2%).

Le développement des énergies renouvelables est pourtant un enjeu majeur pour le pays, qui doit concilier renchérissement du coût de l’énergie fossile et forte croissance de sa consommation d’électricité.

Ce projet vise à contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique en promouvant un développement économique du Yunnan qui soit sobre en carbone. Il s’articule autour de deux composantes :

  • La construction puis l’opération d’un parc éolien d’une puissance de 30,6 MW : soit 36 aérogénérateurs de 850 kW ainsi que les équipements électriques nécessaires pour leur raccordement au réseau ;
  • Le développement d’une activité éco-touristique autour des énergies durables, en partenariat avec la ville de Dali.

En le comparant avec une centrale thermique au charbon, sa réalisation permettra de réduire, chaque année, la consommation de 24.000 tonnes de charbon et, partant, de diminuer les émissions de CO2 de 50.000 tonnes et d’autres polluants gazeux (390 tonnes de SO2 et 220 tonnes de NOx) dangereux pour la santé humaine.


Source : un article diffusé dans la Lettre d’information de l’AFD de décembre 2007.

René Massé

Le Vietnam s’engage à long terme dans les biocarburants

Le gouvernement vietnamien a approuvé un plan visant à développer d’ici 2025 les biocarburants en remplacement des énergies fossiles, a déclaré le vendredi 23 novembre 2007 l’Institut vietnamien des sciences et technologies.

Ce plan, destiné à assurer la sécurité énergétique et la protection environnementale, prévoit que le Vietnam va produire 250.000 tonnes d’éthanol et d’huiles végétales en 2015.

Cette production de 250 000 tonnes représenterait 1% de sa demande totale en carburant en 2015 : le plan prévoit d’accroitre le volume des biocarburants à 1,8 million de tonnes en 2025, pour atteindre alors 5% des besoins nationaux.

Pour ce faire, le Vietnam va déployer ses efforts pour accélérer l’application des fruits de la recherche dans la production, encourager le transfert de technologies en la matière et créer un environnement favorable à la production des biocarburants, comme l’adoption de mesures incitatives dans les domaines fiscal et des crédits en faveur des entreprises spécialisées dans ce domaine.

Le pays va également renforcer le développement des ressources humaines, élargir la coopération internationale et augmenter la sensibilisation du grand public à ces combustibles.


Source : article publié le 23 novembre 2007 sur le site marocain d’information en ligne Casafree.com

René Massé

Inde : création de Centres de ressources de biocarburant en zones rurales

Déjà plus de 70 villages des zones de Alibaug et de Mhasala bénéficient du support de Centres de ressources pour promouvoir les biocarburants, et créer ainsi des opportunités de revenus pour environ 3 500 villageois de cette région.

Article diffusé dans la Lettre du GVEP d’octobre 2007.

Le projet de l’Applied Environmental Research Foundation (AERF) vise à développer des centres de ressources décentralisés de biocarburant pour améliorer les services énergétiques dans les zones rurales et réduire la pauvreté en Inde. Il est également soutenu par ESMAP et par Winrock International.

Le rapport détaillé du projet, ses objectifs, sa méthodologie et ses réalisations est proposé en anglais sur le site du GVEP, sur cette page.

Vous pourrez aussi le télécharger ci-dessous (document en anglais)

René Massé

Chine : formation de 26 techniciens africains à la microhydroélectricité

Des techniciens de 11 pays africains dont le Rwanda, la Guinée, le Benin, le Togo… ont bénéficié d’une formation en micro hydroélectricité en Chine.

Transfert de compétences sur l’hydroélectricité aux techniciens africains par des experts chinois.

26 stagiaires africains ont conclu le lundi 22 septembre 2007 leur formation de 40 jours organisée par le gouvernement chinois. Pendant cette formation, ils ont pu améliorer leurs connaissances de cette filière technologique et apprendre à maitriser les techniques mises en œuvre dans des petite centrales hydroélectriques.

Co-financé par le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) et le gouvernement chinois, le Hangzhou Regional Centre (Asia-Pacific) for Small Hydro Power (HRC) organise des stages de formation sur les savoir-faire concernant la petite centrale hydroélectrique pour les pays en voie de développement.

« Les techniques chinoises en matière de petite centrale hydroélectrique sont parmi les plus avancées au monde. Ce que nous avons appris en Chine sera appliqué chez nous pour exploiter les ressources en eau », a dit Etuaf Kuku Wonu, chef du Département du planning des services au Togo.


Source : un article diffusé le 25 septembre 2007 à Hangzou, sur le site french.xinhuanet.com .

René Massé

Chine : le défi de l’énergie éolienne. Un exemple pour les pays du Sud ?

Du dixième rang mondial il y a deux ans en terme d’installations annuelles d’éoliennes, la Chine est passée au cinquième, derrière les États-Unis, l’Allemagne, l’Inde et l’Espagne. Est-ce une source d’inspiration pour les pays africains ? Cet article décrit la pénétration de l’énergie éolienne en Chine.

En Chine, la croissance annuelle de l’éolien a été de 46% ces dix dernières années. A la fin de l’année 2007 la capacité installée sera de cinq gigawatts, soit une avance de trois ans par rapport aux objectifs de Pékin.

Les vents balayant les régions arides du nord de la Chine peuvent être une des réponses au défi écologique posé par l’immense besoin en énergie de la croissance du géant asiatique qui a les moyens de devenir un des leaders mondiaux de l’éolien.

La Chine sera, à la fin de l’année, le premier émetteur de gaz à effet de serre. Elle devrait aussi dépasser les États-Unis comme premier consommateur mondial d’énergie, un peu après 2010. Si elle continue à avoir recours majoritairement au charbon, elle a fortement développé ces dernières années les énergies alternatives, plus propres, comme l’éolien.

« Il y a deux ans, les gens pensaient que l’éolien était une plaisanterie », dit Li Junfeng, un spécialiste des énergies alternatives. « Personne ne pensait qu’il était possible d’atteindre l’objectif de 30 millions de kilowatts installés en 2020 », ajoute-t-il. En 2007, le géant asiatique a accru sa capacité d’énergie éolienne de 1.300 mégawatts, soit l’équivalent d’une centrale nucléaire française.

Mais, malgré une capacité de production de 2,6 gigawatts l’année dernière, l’éolien ne représente encore que 1% dans la production nationale d’énergie, contre 70% pour le charbon.

« Accélérer le développement de l’énergie éolienne devrait faire partie de la stratégie chinoise pour réduire sa dépendance au charbon tout en lui permettant de répondre à sa demande d’énergie », juge Yang Ailun de Greenpace Chine.

Dans le monde entier, l’éolien est en plein boom, nourri par la volonté de réduire la consommation d’énergies fossiles et d’avoir recours à des énergies plus propres pour combattre le réchauffement climatique.

L’année dernière, selon des statistiques du secteur, la capacité a été augmenté d’un quart à plus de 74 gigawatts avec l’installation de nouvelles éoliennes pour l’équivalent de 23 milliards de dollars.

« D’une certaine manière, la Chine mène la danse », affirme Steve Sawyer, secrétaire du Conseil mondial de l’énergie éolienne, une organisation basée à Bruxelles chargée de promouvoir ce type d’énergie.

En 2006, les parlementaires chinois ont adopté une loi sur les énergies renouvelables, qui a créé un fonds nourri par des versements publiques obligatoires afin de couvrir les frais supplémentaires induits par l’éolien.

Cependant, pour le Conseil mondial de l’énergie éolienne, une politique plus active du gouvernement pourrait permettre d’atteindre 120 gigawatts en 2020, soit 10% de la capacité de production énergétique.

« Avec un plus grand soutien, la Chine pourrait devenir un des trois principaux marché de l’éolien dans le monde en 2020 », estime Li Junfeng.

« Le combat mondial contre le changement climatique ne sera pas gagné sans un rôle majeur de la Chine », estime pour sa part M. Sawyer.

Pépin Tchouate, René Massé

Indonésie : conférence sur l’huile de palme et l’environnement

Les questions environnementales relatives à l’industrie de l’huile de palme occupe une place particulière dans les débats actuels sur les biocarburants.

La Conférence internationale sur l’huile de palme et l’environnement (ICOPE) 2007 se déroulera les 15 et 16 novembre 2007 en Indonésie.

Cette manifestation internationale est organisée par le WWF Indonesie, le Cirad France (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) et SMART Research Institute Indonesia (SMART : Sinar Mas Agribusiness Resources and Technology).

L’objectif de cette conférence est d’échanger les points de vues sur les questions économiques et environnementales relatives à l’industrie de l’huile de palme.

Pour plus d’information, visiter le site de la Conférence.

René Massé

Vietnam : Alstom signe un contrat de 190 millions d’euros pour équiper la centrale hydroélectrique de Son La

190 millions d’euros ! C’est le montant du contrat signé le 1er octobre 2007 à Paris entre Alstom et le producteur public vietnamien Electricité du Vietnam (EVN), et ce en présence de Martin Bouygues et de François Fillon.

Source : article mis en ligne sur le site Le FIGARO

« Suivant les termes du contrat, Alstom Hydro assurera la fourniture de l’ensemble des équipements électro-mécaniques destinés à la centrale hydroélectrique de Son La, au nord ouest d’Hanoï. Cette centrale est la plus grande d’Asie du sud-est avec une capacité prévue de 2 400 MW. Une fois achevée, elle produira environ 10 milliards de kWh par an, soit une part très significative des besoins en énergie du pays.

Pour ce contrat Alstom Hydro réalisera « la conception, l’ingénierie, la fabrication et la livraison de six turbines Francis de 400 MW chacune et de leurs alternateurs, ainsi que du contrôle-commande et des équipements associés ». Il sera également responsable « de la formation et de la supervision des opérations d’installation, de test et de mise en service, cette dernière devant intervenir entre 2010 et 2012″, selon les termes du communiqué.

Selon Philippe Cochet, le Président d’Alstom Hydro, “la centrale hydroélectrique de Son La est d’une importance essentielle pour répondre aux besoins en énergie du Vietnam…  »

Le groupe n’est pas en terre inconnue au Vietnam : Alstom Hydro a déjà fourni les équipements de cinq centrales hydroélectriques réparties dans différentes régions du Vietnam. »



Voir aussi cet article sur le site de Alstom Hydro.

René Massé

Bulletin de la GTZ sur l’efficacité énergétique

GTZ Energy News n°6 focus on Energy Efficiency. Publiée en août 2007. 4 pages en anglais

Du point de vue technique comme du point de vue politique, l’efficacité énergétique demeure la variable la plus négligée de l’équation énergie durable. Il est d’autant plus difficile de comprendre pourquoi que chacun s’accorde sur le potentiel énorme des économies d’énergie, tant en termes d’économie financière qu’environnementale. Alors pourquoi cela ne se traduit-il pas par des actions immédiates, concrètes ? Peut être parce que organiser uen action collective d’économie de l’énergie exige de trouver la bonne combinaison entre des solutions techniques, économiques, légales et sociales. Cette Lettre de la GTZ propose huit articles de présentation de projets et des liens vers plus de détails, concernant un éventail de solutions pratiques, expérimentées dans différents secteurs et pays.

Cette Lettre propose huit études de cas :

  • L’utilisation inefficace de l’énergie, un challenge pour l’industrie textile au Pakistan ;
  • Le programme chilien d’efficacité énergétique le prouve ; c’est payant !
  • Réseau d’échanges européen pour les innovations dans le chauffage et la climatisation ;
  • Ukraine : nouveau projet d’efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment ;
  • Achèvement du premier projet de rénovation de bâtiments dans le nord de la Chine ;
  • Inde : la GTZ apporte un soutien à la réalisation de l’Energy Conservation Act 2001 ;
  • L’efficacité énergétique et les énergies renouvelables sont cruciales pour le Bangladesh ;
  • Renforcer la coopération Euro-Med sur l’efficacité énergétique.

Voici différents liens pour :

René Massé

Cambodge : programme bois énergie

Depuis plus de dix années, le GERES étudie et met en œuvre des activités complémentaires dans le secteur de la biomasse énergie au Cambodge. Cet article de 5 pages récapitule les activités, les résultats, et prend du recul pour s’interroger sur l’avenir de cette problématique : catastrophe écologique ou composante majeure du développement durable ? L’intérêt de ces réalisations réside aussi dans l’intégration réussie de ce programme dans le mécanisme de développement propre.

Article de Jean-François Rozis, expert indépendant, intervenant en appui au volet R&D et à la coordination des activités du projet pour le GERES Cambodge. Cet article a été publié dans la revue de l’IEPF, Liaison Energie Francophone en 2007.

En zones rurales, le Cambodge dépend à 90% de la biomasse pour ses besoins domestiques. En l’absence de bonne gestion des ressources ligneuses, ces prélèvements sont responsables d’une intense déforestation, de l’ordre de 1 427 000 ha ces vingt dernières années.

Le programme bois-énergie

Depuis 1997, un programme bois énergie est conduit par le GERES, avec un soutien financier de la Commission européenne.

Les première années ont été consacrées à des actions d’amélioration de la filière traditionnelle de cuisson domestique : après une phase de conception et test de prototypes de foyers améliorés, le modèle New Lao Stove a été choisi pour être largement diffusé. Il permet l’économie de 25% de charbon de bois par rapport au foyer traditionnel et fin 2006, près de 152 000 familles en étaient équipées. Cela représente une économie globale pour leur budget domestique de 4 millions de US dollars et une économie pour l’environnement de 314 000 tonnes de CO2.

Puis, l’effort s’est porté sur la mise au point d’un four de carbonisation, destiné non seulement à améliorer de 35% le rendement de conversion en charbon du bois, mais aussi à produire un charbon de meilleur qualité, et un sous produit, l’acide pyroligneux dont la commercialisation apporte le supplément nécessaire à la rentabilité de l’opération.

D’autres activités ont suivi, par exemple pour valoriser les déchets de biomasse. Plus de détails sont fournis dans l’article ci-dessous.

Les enjeux du marché carbone pour le bois-énergie au Cambodge

Le marché du bois-énergie a permis au GERES d’acquérir une nouvelle compétence pour intégrer la diffusion de foyers améliorés dans les Mécanismes de Développement Propre (MDP). Le GERES a depuis été mandaté par la Banque mondiale pour mettre sur pied un bureau d’appui aux acteurs d’Asie du Sud-Est pour des initiatives à fort impact social éligibles aux procédures MDP.

René Massé

Expériences de projets pico hydro menés par The Nottingham Trent University Micro Hydro Centre au Nepal et au Kenya

Documents de capitalisation en anglais à télécharger

The Nottingham Trent University Micro Hydro Centre en partenariat avec l’Ong Practical Action (ex ITDG) s’interesse à la pico hydro depuis le début des années 80. Par l’intermédiaire de son site internet : the pico hydro web site, il présente 3 de ses projets.

Les fiches projets sont également disponibles ci-dessous.

Projet de Kushadevi, Kabhrepalanchok, Nepal

Localisation : Kushadevi, Kabhrepalanchok, Nepal

Nombre de ménages du village : 108

Hauteur de chute : 80 mètres

Débit : 9 litres par seconde

Conduite forcée : PEHD, 400m de longueur, de 125 à 140mm de diamètre

Turbine : Pelton à simple jet, 200 mm de diamètre

Générateur : 7.5 kW, 4 poles

Puissance nominale : 4kW

Projet de Kushadevi, Kabhrepalanchok, Nepal : la technologie

Projet de Kushadevi, Kabhrepalanchok, Nepal : partie 1

Projet de Kushadevi, Kabhrepalanchok, Nepal : partie 2

Projet de Kushadevi, Kabhrepalanchok, Nepal : partie 3

Projet de Kathamba, district de Kirinyaga, Kenya

Localisation : Kathamba, district de Kirinyaga, Kenya

Nombre de ménages du village : 65

Hauteur de chute : 28m

Débit : 8.4 litres par seconde

Conduite forcée : PVC, 158m de longueur, 110mm de diamètre

Turbine : Pelton à simple jet, 200mm de diamètre

Puissance nominale : 1.1kW

Projet de Kathamba, district de Kirinyaga, Kenya : partie 1

Projet de Kathamba, district de Kirinyaga, Kenya : partie 2

Projet de Thima, district de Kirinyaga, Kenya

Localisation : Thima, district de Kirinyaga District, Kenya

Nombre de ménages du village : 160

Hauteur de chute : 18m

Débit : 128 litres par seconde

Puissance nominale : 2.2kW

Projet de Thima, district de Kirinyaga District, Kenya : partie 1

Projet de Thima, district de Kirinyaga District, Kenya : partie 2


Pour en savoir plus voir le site internet Pico hydro web site(EN)

Jacques Monvois, Gret, Jérome Levet