Maintenance des digesteurs à biogaz

Manuel réalisé par Mohamed Jladi et Abdelhaq Amahrouch du Centre de développement des énergies renouvelables du Maroc (CDER), sous la direction d’Osman Benchikh et Mohamed Moubdi

Le document disponible en ligne ci-dessous, est un manuel technique de 86 pages, très didactique, qui expose la technologie du biogaz, de ses aspects théoriques jusqu’à ses aspects pratiques.

Il a été publié en 1995, par l’UNESCO et le CDER, dans la collection « Maintenance des systèmes d’énergies renouvelables »

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Sommaire du document

Introduction

  1. Le besoin de nouvelles sources énergétiques
  2. Le rôle de la technologie du biogaz (énergie, hygiène, engrais)

1- Aspects théoriques de la technologie du biogaz

  1. Le biogaz
  2. Les différents types de digesteurs et substrats

2- Aspects pratiques de la technologie du biogaz

  1. Guide de construction d’un digesteur à dôme hémisphérique d’une capacité totale de 20 m3
  2. Dimensionnement du digesteur et du gazomètre
  3. Les équipements périphériques (canalisation, piège à eau, manomètre, compteur à gaz, équipements d’anti-retour de flamme, équipements d’épuration du biogaz, équipements d’utilisations du biogaz : réfrigérateur, lampe, moteur…)

3- Entretien et maintenance

  1. Le digesteur
  2. Les canalisations
  3. Les appareils à biogaz

4- Annexes

  1. Comment réparer une installation de biogaz
  2. Comment corriger les troubles de combustion du biogaz dans les brûleurs et les lampes
  3. Suivi scientifique et technique des installations de biogaz

Jérome Levet, René Massé

Togo : publications du Séminaire national sur le développement des capacités dans le domaine des énergies renouvelables

Du 27 au 30 juin 2007, s’est tenu dans les locaux de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) à Lomé, le séminaire national sur le développement des capacités dans le domaine des énergies renouvelables organisé conjointement par l’ISESCO et l’UNESCO en collaboration avec le Gouvernement de la République Togolaise.

Ce séminaire était destiné à compléter la formation des experts nationaux dans le domaine des énergies renouvelables, une quarantaine de cadres venus de différents départements ministériels, de l’Université de Lomé et des ONGs.

Après les allocutions introductives des organisateurs, ISESCO, UNESCO et Ministère des Mines et de l’Energie, les exposés se sont faits plus didactiques, avec en particulier :

  • La terminologie et les concepts de base sur l’énergie, présenté par Mr. GBANDEY Gbaty Tiadja de la Direction Générale de l’Energie ;
  • La Biomasse – Energie au Togo, présenté par Mr. Essowè OURO-DJERI, a mis en exergue d’une part, l’importance de la biomasse dans la consommation énergétique nationale et d’autre part, les potentialités de valorisation de cette forme d’énergie. Cet exposé a introduit des débats fructueux sur plusieurs problématiques :
    • les techniques de carbonisation,
    • la rationalité de l’utilisation de la biomasse,
    • la valorisation des ordures ménagères,
    • la valorisation des déchets végétaux (coques et fibres des noix de palmes, les déchets de scieries, etc…),
    • les techniques de coupe d’arbres,
    • la réglementation du secteur forestier ;
    • les énergies de substitution tel que le GPL et le Biogaz.

Il ressort de ces débats que les gouvernants doivent intégrer la dimension biomassique dans les politiques énergétique et environnementale.

  • Le système solaire photovoltaïque, présenté par le Professeur NAPO Kossi. Après avoir situé la place du photovoltaïque dans les options énergétiques les plus prometteuses, il a décrit de façon schématique le système solaire photovoltaïque et ses composantes, puis expliqué les mécanismes d’installation et de fonctionnement des équipements utilisés pour l’exploitation de l’énergie solaire photovoltaïque.
  • L’électrification rurale, ses atouts pour le développement socio économique et environnemental au Togo, présenté par Mr. LARE Toumpane Daméssanou, Coordonnateur de l’ONG ACDI-SOLAR -> article748( Action Communautaire pour le Développement Intégral et Solaire), basée à Dapaong dans la région des Savanes au nord du Togo.
  • Les potentialités en énergies renouvelables au Togo, présenté par Mr. AFO ALEDJOU Mawé, Directeur de la Planification Energétique. De son point de vue, le manque de promotion des énergies renouvelables et l’insuffisance de ressources humaines qualifiées ne permettent pas le développement des énergie solaire, éolienne, du biogaz, et de l’hydroélectricité au Togo aujourd’hui.
  • Les régimes du neutre en basse tension.
  • L’électrification rurale décentralisée, présenté par le Dr BAYOR Sibiri, Directeur Adjoint de l’Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs de l’Université de Lomé. Cette exposé a mis l’accent sur la mise en œuvre et le développement des mini-réseaux en milieu rural et les mesures de protection des installations et des personnes. Les préoccupations des participants ont porté sur les branchements de fortune communément appelés « toiles d’araignée », la réglementation et la professionnalisation des techniciens chargés de l’installation des équipements. En outre, il y a nécessité de changer d’approche et de comptage de l’énergie fournie par rapport à la spécificité de l’électrification rurale (vente de services énergétiques et non de kWh).

Enfin, une projection vidéo sur la mise en œuvre d’un projet d’électrification rurale par système éolien au Ghana a montré toutes les possibilités qu’offre l’utilisation de cette forme d’énergie.

Certains de ces documents d’intérêt général sont proposés ci-dessous en téléchargement.


Situation énergétique du Togo (extrait de l’allocution du Ministre des Mines et de l’Energie) :

La demande d’énergie ne cesse de s’accroître dans notre pays. La consommation annuelle du pays est évaluée à plus de 1,5 millions de tonnes équivalent pétrole (tep). Cette consommation est faite dans les proportions de 80% de bois de feu et charbon de bois, de 16 % de produits pétroliers et de 4% d’électricité. La dépendance extérieure est quasi totale pour les produits pétroliers et représente plus de 60 % pour l’électricité.

Malgré la politique de diversification des sources d’approvisionnement adoptée par le gouvernement, les problèmes de couverture de tous ces besoins énergétique demeurent à tous les niveaux….

… En effet, au cours des décennies passées, les espérances stimulées par les énergies renouvelables n’ont pas été tenues. La recherche n’a pas reçu l’appui nécessaire et les découvertes étaient souvent vues seulement en termes économiques immédiats. En outre, les pays qui ont le plus besoin d’exploiter ces énergies ne possèdent pas les moyens exigés pour les investissements initiaux et n’ont pas les infrastructures adéquates et suffisantes pour bénéficier des progrès technologiques réalisés dans ce domaine. En d’autres termes, le potentiel en matière d’énergies renouvelables est certes disponible, mais il est encore sous exploité.


René Massé, Toumpane Daméssanou Lare

Tanzanie : Atelier régional du projet Coopener Development and Energy in Africa (DEA)

Cet Atelier achève les travaux du projet Coopener DEA. Il se tiendra à Arusha, du 16 au 18 octobre 2007. Il sera organisé par le projet DEA et son partenaire en Tanzanie, TaTEDO.

Le projet s’est concentré sur la mise au point d’une méthodologie pour évaluer les impacts des projets énergie. cette méthodologie a été testée sur six études de cas réels, dans les six pays africains partenaires du projet, à savoir le Botswana, le Ghana, le Mali, le Sénégal, la Tanzanie et la Zambie.

Durant les trois jours de l’Atelier, cette méthodologie sera présentée ; l’approche choisie et les résultats obtenus seront mis en débat entre les partenaires du DEA de ces six pays et d’autres experts africains.

En effet, en plus des six experts du projet DEA, six ou sept experts africains seront invités et leurs frais pris en charge par le projet. D’autres participants pourront également participer à cet Atelier à leur propre frais.

Contact :
M. Gordon A. Mackenzie

Courriel : gordon.mackenzie@risoe.dk


  • Plus de détails sur cet Atelier final du projet DEA sur leur site (EN).
  • Plus d’information sur le projet et ses productions sur la fiche DEA du Riaed.

René Massé

Déclaration de politique forestière de la république de Côte d’Ivoire (1999)

Cette déclaration présente les orientations générales, les objectifs et les stratégies du nouveau cadre général de politique forestière adopté pour parvenir à une gestion durable des ressources forestières de la Côte d’Ivoire.

L’ensemble du document est à consulter ici

« En 1988, le Gouvernement a adopté un Plan directeur forestier, avec l’objectif de rétablir, à l’horizon 2015, le potentiel productif de la forêt ivoirienne à son niveau du début des années quatre-vingt. Le Projet sectoriel forestier (PSF1), première phase de ce programme, a été exécuté de 1991 à 1996 avec des concours financiers extérieurs.

Dès 1996, le Gouvernement a constaté que, malgré les progrès réels accomplis, les résultats obtenus restaient insuffisants par rapport aux ambitions du Plan directeur forestier. Ainsi l’on constatait : (a) une dégradation continue du patrimoine forestier, avec la poursuite des défrichements dans les forêts classées ; (b) un développement trop lent de la foresterie dans le domaine rural ; (c) certains dysfonctionnements au niveau des structures chargées de la gestion des forêts (Eaux et Forêts, Sodefor) ; (d) un non respect des réglementations forestière et fiscale par un certain nombre d’opérateurs du secteur du bois.

Fort de ce constat, le Gouvernement a entrepris en 1998 un bilan-diagnostic du secteur forestier pour évaluer et réorienter en conséquence sa politique forestière. Sur la base des propositions de nouvelles orientations qui lui ont été présentées pour corriger les déficits constatés et répondre aux problématiques restant posées, le Gouvernement a adopté en août 1999 un nouveau cadre de politique forestière.

La présente déclaration montre tout d’abord comment cette réorientation de la politique forestière s’intègre plus étroitement dans le programme global de redressement économique et social engagé par le Gouvernement et dans quelle mesure elle peut apporter une contribution significative à la réussite de ce programme.

Elle présente ensuite les orientations générales, les objectifs et les stratégies du nouveau cadre général de politique forestière adopté pour parvenir à une gestion durable de ses ressources forestières, ainsi qu’un premier calendrier des mesures annonciatrices de changement que le Gouvernement entend prendre.

Cette déclaration devait être complétée par un plan d’action complet et un calendrier détaillé et réaliste des mesures à prendre pour la mise en œuvre de la nouvelle politique forestière. »

Suite…

René Massé

Rapport d’étude sur les données du bois-energie au Burundi

Rapport d’étude sur les données du bois-energie au Burundi
de François Nkurunziza,
FAO, 1999

Ce document fournit des données générales sur le secteur du bois-énergie au Burundi en 1999.

Ce rapport constitue un des résultats du Programme de partenariat Commission européenne – FAO (1998-2002) : collecte et analyse de données pour l’aménagement durable des forêts – joindre les efforts nationaux et internationaux.

Au sommaire :

- 1. Commentaire sur les données existantes en bois-énergie

- 2. Comparaison des données collectées avec celles de la F.A.O.

- 3. Analyse des tendances et des orientations

    • La production
    • La consommation

Il est disponible en ligne ici.

René Massé

Economie du bois de feu et environnement au Cameroun

Communication de Claude NJOMGANG lors du colloque international Francophonie et développement qui s’est tenu à Dakar en 2002

La totalité du document est disponible en ligne ici

« Le Cameroun est depuis longtemps affecté par une crise à la fois physique et économique du bois de feu. La crise est physique, puisqu’elle est liée à la déforestation qui affecte particulièrement la zone soudano-sahélienne et la zone de savane. Elle est aussi économique, puisqu’elle résulte de la pression de la demande urbaine de bois sur le couvert boisé.

La politique de gestion des ressources ligneuses est limitée, dans ce contexte, par l’absence d’un cadre formel d’analyse et d’une norme rationnelle de gestion. L’idée de base dans la recherche d’une telle norme, est que le reboisement n’est pas une fin en soi, quelle que soit l’ampleur de la crise du bois de feu. Elle ne doit viser ni plus ni moins qu’à restaurer l’équilibre, défini par référence au taux d’exploitation compatible avec l’auto-régénération de la ressource ligneuse.

Le cadre d’analyse proposé dans cet article repose sur la recherche d’une définition opérationnelle de la crise du bois de feu, et sur un modèle théorique du prix d’équilibre conçu comme une norme de reboisement. L’économie du bois de feu nous offre un cadre d’analyse mettant en évidence l’importance de l’interface économie –environnement pour une gestion durable de la ressource ligneuse. »

Suite…

René Massé

7ème Forum Rhône-Alpes / Afrique consacré à l’Eau & l’Energie en Afrique

Ce Forum se tiendra du 23 au 26 octobre 2007 à la Cité Internationale de Lyon (France). Il est organisé par l’Agence de Développement des Entreprises en Afrique (ADEA).

Financements internationaux – Transferts de technologies – Partenariats Pme/Pmi seront les questions structurantes de ces échanges entre experts et entreprises européennes et africaines.

Cette 7ème édition prend une dimension européenne et devient les Rencontres Européennes de Partenariat avec l’Afrique sous le nouveau logo « Forum Eurafric-Partners ».

Elle réunira 700 participants de 20 pays européens et africains.

Vous avez la possibilité de vous pré-inscrire dès maintenant sur le site dédié à cette manifestation www.eurafric-partners.org.

Pour plus d’information, contactez par courriel ADEA info ou via son site Internet : www.adeafrance.org.

René Massé

Ethiopie : séminaire de haut niveau sur les biocarburants

Ce Séminaire sera organisé pour la première fois par l’Union Africaine, le Brésil et l’ONUDI, du 30 juillet au 1er août 2007, au siège de l’Union Africaine, à Addis-Abeba (Ethiopie).

Objectifs du Séminaire

Le séminaire a pour objectifs principaux de :

  • Informer les décideurs politiques, les opérateurs du secteur privé et les institutions régionales sur le développement des biocarburants et leurs enjeux en Afrique ;
  • Explorer les opportunités des biocarburants en Afrique, tout en assurant un équilibre entre les potentialités, les risques et les choix équitables ;
  • Amener les acteurs du secteur des biocarburants à mettre en place un plan stratégique sur le développement de cette nouvelle source d’énergie en Afrique ; et
  • Faciliter le développement des politiques et stratégies viables de l’industrie des biocarburants en Afrique.

le programme prévisionnel

Les points suivants seront examinés :

- > Pourquoi les biocarburants en Afrique ? Quels enjeux ? Comment ? facteurs, questions essentielles, échanges, risques, tendances mondiales, opportunités et potentialités ;

- > Approvisionnement en produits de départ des biocarburants, questions liées à la sécurité alimentaire et à la stabilité sociale ;

- > Vue d’ensemble des potentialités en biocarburants, défis et développement : expériences des pays et des sous-régions ;

- > L’expérience brésilienne : de la période pro – alcool à nos jours, cadre d’action et de réglementation pour les biocarburants, programme bio-diesel ;

- > Technologies de conversion en bioénergie, bio-éthanol, bio-diesel, biogaz et gazéfication.

Des séances parallèles portant essentiellement sur les questions de politique et réglementation, d’environnement, de finances et investissement, de transfert de technologies, de consommation et commerce.

Deux Tables rondes seront également organisées sur :

  • Les perspectives de création d’un partenariat pour le développement de l’industrie des biocarburants en Afrique ;
  • Les perspectives de l’industrie des biocarburants en Afrique.

Les participants

Les participants attendus à ce séminaire sont :

— Les experts des Etats membres de l’Union Africaine (UA), issus du Gouvernement, du secteur privé, des institutions académiques et de la recherche et des organisations non gouvernementales ;

— Les experts du Brésil et d’autres pays extérieurs à l’Afrique ;

— Les experts des CER et d’Organismes Spécialisés de l’ UA en énergie, transport, agriculture, environnement ; etc.

— Les organisations régionales et internationales du secteur de l’énergie ;

— Les organisations financières régionales et internationales ;

— Les représentants des principaux partenaires du développement dont la Banque Africaine de Développement, la Banque Mondiale, la Commission Européenne, la GTZ, DFID ; etc.

— Les représentants de l’industrie des biocarburants en Afrique ;

— Les associations des pays producteurs et non producteurs de pétrole en Afrique (APPA & NAOPC) ;

— Les experts représentant les consommateurs d’énergie et le secteur du transport ;

— Les organismes des Nations Unies tels que la CEA, le PNUD, l’ONUDI, la CNUCED et le PNUE ;

— Les chercheurs indépendants et les institutions académiques ;

— La Commission Africaine de l’Énergie (AFREC) ;

— Le Secrétariat du NEPAD ;

— La Commission de l’Union Africaine.

René Massé

Mali : efficacité énergétique pour les villes

Fiche de synthèse présentant et tirant les leçons d’un projet pilote de gestion des consommations énergétiques à Bamako (Mali). Les résultats spectaculaires de ce projet ont incité l’IEPF à reconduire cette intervention à Ho Chi Minh Ville (Vietnam) et à Ouagadougou (Burkina Faso) avec déjà des premiers résultats prometteurs.

Publication de l’IEPF,

2007,

pages synthétiques.

Cette fiche est structurée en quatre parties principales :

Le contexte

Les villes sont appelées à devenir des acteurs majeurs du développement et de la lutte contre la pauvreté. Elles se sont, en effet, appropriées la problématique de l’accès aux services de base et, de ce fait, elles sont au cœur des nouvelles régulations associées au développement, grâce en particulier à leur proximité avec les consommateurs finaux.

A la suite du colloque Ville Energie et Environnement de Beyrouth (2001), l’IEPF a initié un premier projet pilote de gestion des consommations énergétiques à Bamako (Mali), qui a donné des résultats spectaculaires (24% de réduction des consommations d’énergie). D’autres projets sont en cours à Ho Chi Minh Ville (Vietnam) et à Ouagadougou (Burkina Faso).

Les résultats escomptés

Ce projet vise à accompagner les villes qui le désirent dans la définition et la mise en œuvre de politiques qui contribuent à optimiser l’aménagement du territoire et à atteindre les objectifs du développement durable.

Concrètement, ce projet propose un appui à la mise en place de politiques de maîtrise de l’énergie dans les villes de l’espace francophone et au développement d’une fonction de gestionnaire de l’énergie au sein des administrations municipales.

L’objectif est de générer des économies d’énergie de l’ordre de 10 à 40% du budget énergétique des municipalités et une implication d’un plus grand nombre de villes et de thématiques.

L’organisation du projet

Ce programme international d’appui aux municipalités pour une gestion durable de leurs ressources comporte :

- > Le diagnostic et la définition d’une politique énergétique ;
- > La désignation, formation et accompagnement d’un Responsable Energie local ;

- > La définition d’un plan d’action concerté ;

- > La mise en œuvre du plan d’action, et

- > L’évaluation et la mise à l’échelle.

Les résultats atteints

Les résultats atteints à l’issue de ce projet de maîtrise de l’énergie à Bamako (Mali) sont détaillés dans cette fiche. Ils sont très encourageant, avec en particulier :

  • Une économie de près de 18% de la facture d’éclairage public ;
  • Une économie minimale de 43% des dépenses d’énergie des bâtiments municipaux ;

Ce projet a permis une économie de la facture globale énergétique de la ville de Bamako de l’ordre de 24%.

Jean-Pierre Ndoutoum, René Massé

UPDEA : Atelier régional sur la collecte des données des secteurs de l’électricité

Du 2 au 4 juillet 2007, l’Union des Producteurs, Transporteurs et Distributeurs d’Energie Electrique d’Afrique (UPDEA) a organisé un Atelier à Abidjan – Côte d’Ivoire – pour valider le système de collecte de données destinée à alimenter la Banque de données de l’UPDEA.

Cet atelier, destiné à la sous-région de l’Afrique de l’Ouest, a rassemblé à l’hôtel Ivoire d’Abidjan (Côte d’Ivoire) des représentants des sociétés nationales électriques suivantes :

  • Mme Niang Faty Diallo : SENELEC, Sénégal ;
  • Amah Tchamdja : CEB, Bénin/Togo ;
  • Boni Yalla Oyono : CEB, Bénin/Togo ;
  • Coulibaly Siraba : EDM-SA, Mali ;
  • Cissé Kader : SOGEPE, Côte d’Ivoire ;
  • Djè Tiecoura Alfred : SOPIE, Côte d’Ivoire ;
  • Konan Justin : CIE, Côte d’Ivoire ;
  • N’Dri Florent : CIE, Côte d’Ivoire ;
  • Diakité Bangaly : EDG, Guinée ;
  • Alladaye Appolinaire : SBEE, Bénin ;
  • Sylla Mamadou Alpha : WAPP/EEEOA.

Les travaux de l’atelier se sont structurés autour de deux sujets principaux :

I. Présentation du système de la Banque de Données de l’UPDEA

Les échanges ont été documentés par deux exposés :

  • Un aperçu de l’évolution du concept général de banque de données, suivi d’une présentation de la structure de la Banque de Données de l’UPDEA ainsi qu’un rappel de la nature des données. La nature des données avait déjà été définie lors des deux séminaires organisés à Abidjan, l’un avec les correspondants de Banque de Données des sociétés membres et l’autre avec la commission Africaine de l’énergie – AFREC – et les pools énergétiques.
  • Le passage en revue des différents modules du progiciel tels que conçus pour la saisie et les restitutions des informations de UPDEA-INFO SYSTEM (les consultations par pays, par sous région et les données continentales).

II. Examen des données par pays

Cette étape a permis de vérifier les données fournies par chaque délégation et leur validation par l’ensemble des participants.

III. Conclusion

Les travaux ont permis de constater que des efforts ont été faits par les différents Correspondants Banque de Données dans la collecte des données. Cependant, il reste encore beaucoup d’efforts à fournir pour réunir toutes les informations demandées.


Source : cet article publié sur le site de l’UPDEA

René Massé