Cadrage institutionnel du secteur de l’électricité. René Massé (GRET)

Cette intervention analyse en particulier les organisations observées dans les PED pour : Créer les conditions institutionnelles, juridiques et règlementaires pour promouvoir le changement d’échelle dans les programmes d’électrification rurale ; Les nouvelles institutions requises pour mettre en œuvre l’effort public d’ER et leurs missions ; La place des différents acteurs de l’ER, publics et (…)

Cette intervention analyse en particulier les organisations observées dans les PED pour :

  • Créer les conditions institutionnelles, juridiques et règlementaires pour promouvoir le changement d’échelle dans les programmes d’électrification rurale ;
  • Les nouvelles institutions requises pour mettre en œuvre l’effort public d’ER et leurs missions ;
  • La place des différents acteurs de l’ER, publics et privés…

René Massé

Maroc : assemblée générale de l’Union des producteurs, transporteurs et distributeurs d’énergie électrique d’Afrique (UPDEA)

L’UPDEA a tenu, les 30 et 31 octobre 2007, son comité et sa 39ème assemblée générale. Cette assemblée générale s’est distinguée par la présence d’un nombre important d’opérateurs du secteur de l’électricité d’Afrique.

Lors de son assemblée générale au Maroc, l’UPDEA s’est fixé pour objectif « l’électricité pour la majorité de la population africaine ».

Ouvrant les travaux de cette assemblée, le directeur général de l’ONE, M. Younes Maâmar, a rappelé que le taux d’électrification en Afrique est de 36%, alors que le réseau d’électrification couvre 24% de l’ensemble du territoire des pays de l’Afrique subsaharienne. « C’est un taux très bas, puisque moins d’une personne sur deux a un accès à l’électricité. Ce qui constitue un frein notamment pour toute politique de développement social, pour l’accès à l’éducation et à la santé publique, et aux activités génératrices du revenu », a-t-il précisé. Se référant à quelques statistiques de l’Agence internationale de l’énergie, M. Maâmar a souligné que le taux d’électrification pourrait atteindre 51 % en Afrique en 2030 à condition de mobiliser un investissement de 350 milliards de dollars dans ce domaine.

« Pour marquer le retour de l’ONE sur la scène africaine, l’UPDEA a décidé d’organiser sa 39ème assemblée générale à Tanger, candidate à l’organisation de l’Exposition internationale de 2012 », a souligné le Secrétaire général de l’UPDEA, M. Mutima Sakrini. L’ONE a effectivement entrepris de renforcer sa présence au niveau international, notamment en Afrique où il souhaite devenir un acteur principal d’électricité.

Le représentant de la ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement du Maroc, M. Abderrahim El Hafidi, a précisé « l’intérêt particulier accordé au développement de l’utilisation des énergies renouvelables pour lesquelles le Maroc dispose de potentialités importantes… un plan d’action a été élaboré pour augmenter leur contribution dans le bilan énergétique national de 4% en 2007 à 10% à l’horizon 2012 ».


Source : un article publié le 2 novembre 2007 sur le site de Aujourd’hui.ma

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Sénégal : Eurosolar expérimente son système hybride solaire – éolien pour l’électrification de villages

Pour l’électrification des zones rurales, le Sénégal a décidé d’utiliser des systèmes d’énergie hybride avec l’appui des experts espagnols

Le Sénégal veut expérimenter dans le cadre de sa coopération multiforme avec l’Espagne, le système Eurosolar, qui consiste à électrifier les zones rurales à partir des énergies solaire et éolienne, a révélé jeudi 22 octobre 2007 M. Abdourahim Agne, ministre sénégalais de la Microfinance et de la Coopération décentralisée.

Ce système permet, à l’aide de kits qui produisent simultanément de l’énergie solaire et de l’énergie éolienne, de combiner les deux pour alimenter de façon continue des villages, en fonction de la disponibilité de chacune de ces ressources.

M. Abdourahim Agne s’exprimait en marge de la cérémonie d’ouverture d’une rencontre de partenariat Espagne-Afrique, destinée à encourager les entreprises espagnoles à investir en Afrique de l’Ouest. Cette rencontre prévue sur deux jours, réunit des opérateurs espagnols et africains.

Ces kits ont déjà été testés en Amérique latine. Ils vont équiper le village de Fourdou Mbaïla (région de Matam) dans le département de Ranérou pour la phase test de ce système.

Une coopération multiforme lie le Sénégal et l’Espagne dans les domaines de l’agriculture, des biocarburants, de la démocratie locale et des énergies renouvelables.


Source : article publié en ligne sur le site de Rewmi

Elhadji SYLLA, ASER

Rwanda – RD Congo : l’Union européenne finance l’étude de faisabilité d’un nouveau barrage hydroélectrique sous-régional

L’Union européenne et le Rwanda ont signé le 13 novembre 2007 un contrat de 2,8 millions d’euros pour financer l’étude de faisabilité d’un nouveau barrage hydroélectrique sous-régionale sur la Rusizi, une rivière du sud- ouest du Rwanda à la frontière avec la RD Congo.

Deux autres barrages hydroélectriques sont opérationnels sur la Rusizi. Gérés par la Société internationale d’énergie de Grands Lacs (SINELAC), ils alimentent déjà les zones transfrontalières entre le Rwanda, la RD Congo et le Burundi.

Le financement de ce projet vise à appuyer les initiatives de relance de la Communauté économique des pays des Grands Lacs (CPEGL), une structure régionale regroupant le Rwanda, la RD Congo et le Burundi. La Communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL) a été suspendue en 1996, suite aux divergences politiques des pays de la région. Le financement de l’étude de faisabilité du projet a donc non seulement une dimension économique, mais aussi une dimension politique importante.

Ce nouveau barrage devrait générer une puissance de 82 Mégawatts d’ici l’an 2012. Cette production additionnelle devrait permettre de faire face au déficit énergétique qui prévaut actuellement dans la sous-région des Grands Lacs.


Source : un article publié sur Afrique en ligne le 13 novembre 2007.

René Massé

Consommation d’énergie : Le paradoxe africain

L’Institut français du pétrole (Ifp) a organisé en novembre 2007 à Dakar, pendant trois jours, le sixième « Sommet de l’énergie et du développement durable en Afrique » avec la volonté de dynamiser l’implication d’experts africains dans la recherche et le développement des nouvelles technologies de valorisation des énergies renouvelables.

L’Afrique vit un paradoxe. Alors qu’elle produit beaucoup d’énergie, elle n’en consomme que peu. Ce qui lui cause un lourd handicap pour son développement économique et social. L’Institut français du pétrole (Ifp) veut inverser la tendance.

Le continent africain est bien pourvu en ressources énergétiques. Ses réserves prouvées de gaz le mettent en position de devenir l’un des principaux fournisseurs mondiaux. Ainsi, le Nigeria détient les plus importantes réserves du continent et les septièmes dans le monde, avec 5 milliards de mètres cubes, suivi de près par l’Algérie avec 4,6 milliards de mètres cubes. D’autres pays, comme la Libye ou l’Angola disposent aussi de réserves significatives de productions de gaz associées à celles du pétrole. Malgré cette richesse, le continent vit un véritable paradoxe. Alors qu’elle en produit beaucoup, l’Afrique ne consomme que la part congrue de cette énergie. Un contraste qui constitue un lourd handicap pour son développement économique et social.

En procédant à l’ouverture officielle de ce 6ème Sommet international, le ministre de l’Energie du Sénégal, M. Samuel Sarr a replacé la rencontre dans son contexte marqué par le troisième choc pétrolier mondial. Mais celui-ci, contrairement aux précédents, se caractérise par une durée plus longue. De ce fait, la flambée continue des prix du pétrole constitue un lourd fardeau pour les économies africaines déjà fragilisées. Les organisateurs de cette rencontre, comme M. Jean Pierre Favennec, comptent favoriser la consommation d’énergie pour réduire la pauvreté, tout en respectant l’environnement et en économisant les ressources.

L’Afrique doit donc déployer le maximum d’efforts pour participer au travail de recherche et de développement de ces nouvelles technologies.

Il s’agit aussi pour ces chercheurs de participer au relèvement du taux d’accès des populations africaines à l’électricité, de 8 % actuellement, pour atteindre rapidement des proportions plus raisonnables. Car, sur le 1,5 milliard d’hommes qui n’ont pas encore accès à l’électricité, une part importante vit en Afrique.


Source : d’après un article diffusé sur le site de Rewmi.com l’actualité du Sénégal.

Elhadji SYLLA, ASER

Togo : réunion des ministres de l’Energie des 15 pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)

Cette réunion du 16 novembre 2007 à Lomé va étudier les modalités de la création d’une autorité de règlementation de l’électricité en Afrique de l’Ouest.

« Cette autorité aura pour mission d’organiser, de contrôler et de clarifier le rôle des acteurs, des investissements et des modalités des échanges de l’électricité entre les États, afin de susciter une efficacité d’approvisionnement de l’électricité en quantité suffisante aux populations », a précisé un expert de la CEDEAO, M. Yaouza Ouro-Sama.

« Il s’agit de concrétiser l’engagement des pays de la CEDEAO à assurer l’accès aux sources modernes d’énergie, à l’horizon 2015, à plus de la moitié de sa population rurale et périurbaine », a-t-il ajouté.

Cette réunion des ministres a été précédée par celle des experts du comité régional multisectoriel sur l’accès à l’énergie et les problèmes énergétiques en Afrique de l’Ouest.


Source : un article diffusé sur le site d’Afrique en ligne le 16 novembre 2007.

René Massé

Sénégal : hausse de 6% des tarifs de l’électricité le 1er novembre 2007 – Quête de rationalité

Malgré les efforts consentis par le gouvernement sénégalais, les tarifs sur l’électricité vont connaitre une hausse de 6%.

Répercussion de la flambé des prix du baril de pétrole sur la facture d’électricité au Sénégal

Des obligations pour rétablir l’équilibre financier de la Sénélec

Dur, dur, mais nécessaire, cette décision gouvernementale d’appliquer la vérité des prix sur les tarifs de l’électricité qui vont augmenter de 6% à partir du 1er novembre 2007, pour répercuter l’évolution du prix du baril de pétrole. Les calculs estimaient la hausse nécessaire à 15% mais finalement, la hausse sera contenue à 6%. C’est ce qu’on appelle un ajustement moyen des tarifs tel qu’annoncé par la Commission de régulation de l’électricité (Crse) et confirmé par le ministre de l’Energie, M. Samuel Sarr.

Il a précisé les principes directeurs de la mesure de hausse : elle se fonde sur la recherche de la « rationalité économique », c’est à dire le recouvrement des coûts de la Sénélec par les recettes de la vente d’énergie.

Or, d’après les calculs effectués par la Crse, la Sénélec supporte un gap de plus de 14 milliards de FCfa avec les tarifs actuellement en vigueur.

Dans ce contexte, le ministre Samuel Sarr a insisté sur la nécessité :

  • de promouvoir simultanément une dynamique d’économie d’énergie. Un groupe de travail a été chargé d’élaborer un plan à cet effet en collaboration avec les associations de consommateurs.
  • d’entreprendre des actions pour redresser la Senelec. l’État a mis au point « un programme d’investissement complémentaire de 520 milliards francs Cfa, dans le but d’accroitre la capacité de production de plus de 600 Mégawatts et de moderniser les réseaux de transport et de distribution, à l’horizon 2012 ».

La réforme institutionnelle de la Sénélec

A l’issue de l’atelier de deux jours du groupe technique ad-hoc chargé de la réforme institutionnelle de la Sénélec et qui portait sur la structure et le schéma institutionnel à retenir, le groupe technique a proposé les orientations suivantes :

  • Promouvoir la garantie et l’amélioration de la qualité de l’approvisionnement et des services de l’électricité dans les meilleures conditions de fiabilité et de sécurité, à terme ;
  • Réduire les coûts de l’électricité ;
  • Augmenter l’accès des populations à l’électricité ;
  • Résoudre le problème du financement du programme d’investissement du secteur ;
  • Accélérer le désengagement de l’État et le recours accru au secteur privé.

Parmi quatre schémas « réalisables » étudiés, ce Groupe technique propose d’aller vers un dégroupage des activités de production et de distribution, avec une participation prépondérante du secteur privé national et étranger dans le capital des structures ciblées.

Le ministre a indiqué que « le gouvernement resterait alors à un niveau de présence lui permettant de veiller à la garantie d’un approvisionnement sécurisé du pays en énergie, au moindre coût ». Dans cette perspective la ministre suggère d’étudier une option « sur le dégroupage du Transport avec une mission d’acheteur unique, sous la coordination d’un holding doté de fonctions transversales ». Cette disposition, indique-t-il encore, aurait le mérite « d’introduire la concurrence, mais aussi l’efficacité du système électrique en s’appuyant sur la spécialisation des métiers, suite au recours au privé qui pourrait jouer le rôle de partenaire technique ».


Source : revue presse de la CEDEAO du 1er au 5 octobre 2007.

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Burkina Faso : des plans pour gérer durablement les forêts classées de Tisse et de Kari

Ces deux projets d’aménagement et de gestion des forêts classées de la région de la boucle de Mouhoun ont été élaborés pour produire durablement du bois de feu et du charbon de bois dans le cadre d’une filière commerciale bois énergie. Les PAG préconisent entre autres de
planifier l’exploitation des parcelles de coupe de bois suivant une période de rotation de 10 à 15 ans.

Projet AIJ/RPTES,
Rapport du Consultant sur l’utilisation des énergies traditionnelles (combustibles ligneux et résidus agricoles)
Novembre 2004

La problématique au Burkina Faso

La prédominance de l’utilisation des énergies traditionnelles (combustibles ligneux et résidus agricoles) est l’une des caractéristiques énergétiques majeures du Burkina Faso. En effet, les énergies traditionnelles représentent en 2004 près de 84% du bilan énergétique national, contre 14% et 2% pour les hydrocarbures et l’électricité, respectivement. Le bois-énergie (bois de feu et charbon de bois) constitue la principale source d’énergie pour 97% de la population du Burkina Faso.

Compte tenu de cette situation, le Gouvernement du Burkina Faso a développé durant la période 1993-1996, en collaboration avec la Banque mondiale et d’autres bailleurs de fonds bilatéraux, une nouvelle stratégie nationale dans le but de promouvoir une gestion durable des énergies traditionnelles dans le cadre d’un programme régional appelé Programme Régional pour le Secteur des Energies Traditionnelles, plus connu sous le sigle anglais de RPTES.

Le Programme Régional pour le Secteur des Energies Traditionnelles (RPTES) au Burkina Faso

Le RPTES, dans son objectif principal, est conforme aux options spécifiques du sous secteur forêts définies par la Politique forestière nationale (PFN), et contribue à la mise en œuvre du Programme national d’aménagement des forêts (PNAF), un des instruments de mise en œuvre de la PFN ; ces options spécifiques sont :

  • La réduction significative du déséquilibre entre l’offre et la demande en bois-énergie, en bois de service, en bois d’œuvre et en produits forestiers non ligneux ;
  • La réhabilitation des forêts dégradées, aussi bien dans le domaine classé que dans le domaine protégé ;
  • l’organisation et l’exploitation de l’espace rural, notamment par une délimitation et une mise en valeur d’un espace forestier inter-villageois.

Placé sous la tutelle du ministère en charge du secteur de l’énergie, le programme du RPTES au Burkina Faso a été lancé officiellement le 17 janvier 1998 à Koudougou. Il comprend trois volets dont le volet « Combustibles ligneux ». Un des objectifs de ce volet est l’aménagement de 300 000 hectares de forêts avec la participation des populations riveraines, pour le ravitaillement de 13 villes.

L’aménagement de la forêt classée de Tissé entre dans le cadre du projet AIJ-RPTES (Activities Implemented Jointly – RPTES) du RPTES. Ce projet s’inscrit à son tour dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.

Objectif de l’aménagement

L’aménagement de la forêt classée de Tissé entre dans le cadre global de l’aménagement durable de six forêts classées d’une superficie globale de 80 200 ha environ situées le long du fleuve Mouhoun dans la région de la Boucle du Mouhoun ; c’est la composante « Combustibles ligneux » du projet AIJ-RPTES.

Cette composante « Combustibles ligneux » a pour objectif « d’aider le Burkina Faso à absorber une part importante d’une demande urbaine de combustibles ménagers en progression rapide, tout en permettant la préservation du couvert forestier, de la diversité biologique et du potentiel de fixation du carbone de l’écosystème ».

Bassirou Ouédraogo, Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Sénégal : Énergies Renouvelables – le projet « Microgrids » et ses perspectives

La deuxième conférence sur le projet microgrids et ses applications s’est tenue à Dakar le mardi 30 octobre 2007. Elle a regroupé les experts du secteur des énergies renouvelables pour discuter des résultats du projet et dégager des perspectives.

L’électrification des zones rurales et la promotion des microréseaux

Le contexte

L’un des défis majeurs de l’Afrique, plus particulièrement dans les pays importateurs de pétrole, est de réduire les dépenses consacrées à l’importation, qui sont de plus en plus exorbitantes. La diversification des sources d’énergies semble être une bonne alternative pour assurer la sécurité de l’approvisionnement à un moindre coût pour les pays importateurs de pétrole.

Le projet Microgrids de promotion des micro-réseaux et des sources d’énergies renouvelables pour l’électrification dans les pays en développement s’inscrit dans cette problématique. Sa deuxième conférence a réuni à Dakar près de 200 invités venus d’une vingtaine de pays, notamment d’Afrique, pour faire le point sur ses réalisations et définir ses orientations futures.

Le ministre Christian Sinan Diatta, s’est déclaré très satisfait de cette initiative mais a aussi signalé les limites des micro-réseaux, les risques de pollution, les difficultés de démantèlement des installations à termes, les limites de puissance et d’incompatibilité avec les lois nationales.

Le projet Microgrids

Le projet ambitionne de promouvoir et diffuser les micro-réseaux utilisant préférentiellement des sources d’énergies renouvelables pour l’électrification rurale des villages situés loin du réseau de distribution du Sénégal.

Ce projet s’inscrit dans le « programme Energie Intelligente pour l’Europe » de la Commission européenne, dont l’objectif est de promouvoir le développement de structures d’information, d’éducation et de formation permettant la sensibilisation des populations et la diffusion du savoir-faire et de meilleures pratiques. L’ambition de microgrids est de renforcer les capacités d’une masse critique d’experts pour leur permettre d’accroitre l’utilisation des énergies renouvelables.

Au Sénégal, le coordonnateur national du projet, le professeur Mansour Kane a précisé que les actions se sont déroulées à Dakar, et dans les trois régions ciblées, Thiès, Kaolack et Fatick. L’évaluation du potentiel énergétique dans ces trois régions a été faite, et cela a permis la réalisation d’un prototype de microcentrale. Les partenaires sénégalais ont aussi réalisé toutes les actions qui leur incombaient.


Source : d’après un article publié sur le site de L’autre quotidien, le 31 octobre 2007.

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Définitions et modes de calculs des taux de couverture, taux de desserte et taux d’électrification

Ce document est une annexe d’un rapport (provisoire) préparé en 2007 par SEMIS sous la coordination du groupe multisectoriel sénégalais (CIMES, qui est présidé par la Direction de l’Energie), avec l’appui du PNUD. Il précise les définitions des différents taux utilisés en Afrique de l’Ouest pour caractériser l’accès à des services énergétiques en matière d’électricité, de combustibles domestiques et de force motrice.

Une première partie est consacrée aux définitions des taux d’accès dans le secteur de l’électricité : taux de couverture géographique ; taux de desserte ; taux d’électrification ; taux d’accès ; taux de pénétration.

Un exemple est ensuite traité avec la situation du secteur au Sénégal en 2004.

Enfin, le document propose les modes de calculs de ces taux pour chacune des filières : électrique, combustibles domestiques et force motrice.

René Massé