Biogaz : un consortium de pays africains lance une Initiative pour promouvoir cette technologie en Afrique

Cette Initiative a été lancée lors de la Conférence intitulée “ Biogaz pour une vie meilleure ; une initiative africaine » qui s’est tenue à Nairobi (Kenya) du 20 au 22 mai 2007. Elle est supportée par la coopération hollandaise et s’inscrit dans l’objectif global très ambitieux : approvisionner en énergie renouvelable 10 millions de familles dans 25 pays africains d’ici 2015.

Cette Initiative a été initiée par un groupe de pays qui inclut le Bénin, l’Ethiopie, le Ghana, le Kenya, le Mali, le Nigeria, le Rwanda, le Sénégal et l’Afrique du Sud ; elle est supportée par des agences de développement, des ONGs, et des bailleurs de fonds, avec en particulier la Hollande, la Finlande, l’Allemagne, la Norvège et la Fondation Shell.

Les partenaires hollandais, à savoir le Ministère des Affaires étrangères et les organisations de développement SNV et Hivos, coordonnent cette Initiative avec un petit groupe d’experts africains. Le premier programme national biogaz a déjà été lancé au Rwanda. D’autres programmes similaires vont suivre en Ethiopie et en Ouganda. Ces premiers programmes envisagent la construction de 50 000 biodigesteurs.

Des programmes de cette envergure existent déjà dans de nombreux pays dans le monde. SNV a acquis une expérience réussie dans de nombreux programmes similaires en Asie, en particulier au Népal et au Vietnam. Un biodigesteur fonctionne à l’échelle familiale, avec au minimum deux vaches ou quatre cochons. Les toilettes familiales peuvent aussi être connectées au biodigesteur. Un biodigesteur de cette taille produira l’énergie nécessaire pour un fourneau de cuisson et une lampe. En Asie, la construction d’un biodigesteur familial coûte de 300 à 400 €uros ; il est probable que le coût de construction en Afrique soit un peu plus élevé. Le temps de retour calculé sur l’économie de bois de feu sera de quelques années. Mais il faut compter avec les effets indirects du biogaz :

  • Les sous-produits du biodigesteur forment un bon engrais pour l’amendement des sols ;
  • Le biogaz est un combustible propre, à l’inverse du bois énergie ; des recherches financées par l’Organisation Mondiale pour la Santé ont démontré que 1,6 millions de personnes mourraient chaque année des effets néfastes de la fumée du bois de feu ;
  • Les programmes biogaz créent des emplois en zones rurales.

Source : un article publié sur le site de Biomass4africa

René Massé

Afrique de l’Ouest : l’Agence Sud Coréenne de Coopération internationale accorde 2,5 millions de dollars US à la CEDEAO pour une étude de faisabilité que conduira le WAPP

La South Korea Korean International Cooperation Agency (ICA) s’est engagée à financer une étude de faisabilité et les premières études conceptuelles pour la mise en place d’un Centre de Coordination et d’information (Information and Coordinate Centre – ICC), études que conduira pour la CEDEAO l’équipe du West African Power Pool (WAPP).

Sept des quinze pays membres, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Nigeria et le Togo bénéficient déjà de l’interconnexion de leurs réseaux nationaux, permettant aux pays excédentaires à fournir les pays déficitaires en énergie. A cela s’ajoute le système d’interconnexion qui relie le Mali et le Sénégal et transporte l’énergie produite dans la centrale hydroélectrique de Manantali.

Le secrétariat du WAPP prévoit de construire une ligne de transport le long de la cote pour renforcer la capacité de transport de l’électricité.


Source : un article publié dans Leadership (Abudja), le 18 décembre 2007.

René Massé

Mauritanie : revue du programme régional solaire mis en œuvre par le CILSS au Sahel

Les activités de la deuxième phase du Programme régional solaire financé par la Commission européenne et conduit le Comité inter Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) ont été passés en revue par son Comité de pilotage lors d’une réunion tenue mardi 17 octobre 2007 à Nouakchott. Les perspectives du Solaire dans les pays membres du CILSS étaient au cœur de tous les échanges entre les experts de la sous-région sahélienne.

Le Programme régional solaire, dont la seconde phase a démarré le 15 mai 2002 pour s’achever le 31 décembre 2008, a pour objectif, d’améliorer les conditions de vie et de santé des populations des zones rurales.

La première phase exécutée de 1990 à 1998 avait permis l’installation de 610 systèmes de pompage pour l’approvisionnement en eau potable, de 16 systèmes de pompage pour l’expérimentation de la petite irrigation et de 650 systèmes communautaires pour l’éclairage et la réfrigération au bénéfice de plus de 2 millions de personnes du monde rural. L’enveloppe financière mobilisée à cet effet a été de 52 millions d’euros.

M. Issa Martin Bikienga a indiqué que le Programme régional solaire est le plus grand programme-phare du Comité inter États de lutte contre la sécheresse au Sahel dans ses États membres. Il contribue de façon significative à l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Après trois jours de débats, cette réunion devait trancher sur des sujets relatifs :

  • A la gestion des infrastructures relevant du Programme une fois celui-ci achevé,
  • Au rôle du secteur privé dans ce domaine et
  • Aux perspectives de l’énergie solaire dans les pays membres du CILSS.

Source : un article publié le 18 octobre 2007 sur le site Les nouvelles à travers la Chine et le Monde

René Massé

Togo : les ministres de l’énergie des pays membres de la CEDEAO en conclave à Lomé

A l’issue de cette réunion des ministres de l’énergie des pays de la CEDEAO (Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest), plusieurs décisions importantes ont été prises, en particulier la création d’une instance régionale de régulation du secteur de l’électricité, qui devra stimuler une commercialisation ouverte et transparente de l’électricité, l’adoption d’une stratégie d’urgence de plan de fourniture d’énergie. Des recommandations ont également été faites en vue de la mise en œuvre de la Politique Régionale d’Accès aux Services Energétiques des populations Rurales et Périurbaines qui comprennent un plan d’action, une stratégie de mise en œuvre basée sur la création d’une Agence Régionale d’Accès à l’Energie et un programme d’investissement.

Les Ministres en charge de l’énergie des 15 États membres de la CEDEAO se sont rencontrés à Lomé, la capitale togolaise pour passer en revue l’état de l’accès aux services énergétiques dans la région et faire des recommandations en vue de son amélioration.

Rapports préparatoires et état des lieux

Les Ministres ont examiné une présentation faite par la Commission de la CEDEAO sur le secteur énergétique dont les principaux programmes comprennent le Projet Gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (WAGP), le Pool Energétique Ouest Africain (WAPP), le Projet de Réglementation régionale et la Politique de Réglementation d’accès aux services énergétiques en milieux rural et périurbain en Afrique de l’Ouest.
Les Ministres ont aussi examiné le rapport d’étape sur le WAPP, dont la Banque Mondiale a approuvé un mécanisme de financement de ses projets prioritaires pour la période de 2005 à 2011. Le montant a été complété par les contributions des autres bailleurs de fonds. Les tâches du WAPP consistent à coordonner, promouvoir et développer l’infrastructure régionale de génération et de transmission et la commercialisation de l’électricité ; développer et partager les ressources hydrauliques et thermiques ; de même qu’intégrer les réseaux nationaux dans un marché d’électricité régional unique afin de fournir de l’électricité adéquate, fiable et abordable.

D’autres activités importantes relevant de la responsabilité du WAPP sont la création d’un cadre institutionnel pour la commercialisation de l’électricité grâce à un Protocole Energétique de la CEDEAO qui a été ratifié en Décembre 2006 et la création d’une Instance Régionale de Réglementation pour le Secteur de l’électricité.

Création d’une instance régionale de régulation pour le secteur électrique

Les Ministres ont avalisé la mise en place d’une instance régulatrice qui vise à stimuler une commercialisation ouverte et transparente de l’électricité. Récemment, l’Agence Française de Développement a accordé un don de cinq millions d’Euros pour sa création. L’autorité régulatrice est un pré requis à la promotion du développement infrastructurel et d’attraction des investisseurs en Afrique de l’Ouest.

Recommandations pour la mise en place de la Politique régionale d’accès aux services énergétiques, avec en particulier la création d’une Agence régionale d’accès à l’énergie

Les Ministres ont adopté une stratégie d’urgence de fourniture d’énergie élaborée par la Commission de la CEDEAO, le Secrétariat du WAPP et les Services des Etats Membres en réaction à la récente pénurie d’électricité que les Etats Membres ont connue.

De même, ils ont fait des recommandations en vue de la mise en œuvre de la Politique régionale d’accès aux services énergétiques des populations rurales et périurbaines adoptée par les décideurs régionaux en janvier 2006. La politique comprend un plan d’action, une stratégie de mise en œuvre basée sur la création d’une Agence régionale d’Accès à l’Energie et un programme d’investissement. La politique a pour objectif la fourniture de l’accès à l’énergie à la moitié au moins de la population rurale et périurbaine en 2015, ce qui représente quatre fois le chiffre envisagé en 2005.

Des domaines particuliers de couverture comprennent l’énergie moderne de préparation (100%), le service énergétique/ électricité pour des besoins fondamentaux en milieux ruraux et périurbains (100%), l’électricité pour les ménages (36%), l’électricité pour les écoles, cliniques et centres communautaires (60%) ainsi que l’énergie mécanique pour la production en milieux ruraux (60%).

Le Programme d’accès à l’énergie vise à promouvoir une politique et un cadre institutionnel harmonisés d’accès à l’énergie en tant qu’une priorité pour assurer le développement humain. Il est crucial pour pouvoir réaliser les Objectifs Millénaires du Développement (OMD) particulièrement en ce qui concerne la réduction de la pauvreté, l’amélioration de la santé, l’éducation, la fourniture d’eau et des usages productifs.


Source : un article publié sur le site du journal Le soleil

René Massé

Sénégal : pour rationaliser la consommation d’énergie, l’Etat met en place un programme d’économie et de maîtrise d’énergie

En conclave avec les DéputéS à Saly dans le département de Mbour, le ministre sénégalais de l’énergie, M. Samuel Sarr, a décliné les axes de son programme pour faire face la crise énergétique du pays.

L’Etat du Sénégal vient de mettre en place un programme d’économie et de maîtrise d’énergie. Un outil dont l’objectif est d’offrir progressivement aux ménages et industries sénégalais une énergie bon marché.

Objectifs du programme

La réalisation de ce programme contribuera à réduire le taux de dépendance énergétique vis-à-vis de l’extérieur, et en particulier des hydrocarbures importés. Il devra permettre de maitriser les effets négatifs de la hausse du cours du baril sur les budgets des ménages et sur le coût des facteurs de production des acteurs économiques. Il permettra ainsi de réduire les effets négatifs sur le processus de développement du pays et d’offrir aux ménages et industries sénégalais une énergie meilleure marché.

L’examen du bilan énergétique 2005 montre que les ménages, le secteur transport et le secteur industriel constituent les principaux segments de consommation, avec respectivement 45,8 % ; 36,9 % et 13,9 % des consommations finales.

Les gisements potentiels d’économies d’énergie par secteur

Des études du ministère ont révélé que :

  • Le secteur industriel avait un potentiel annuel d’économie de 45 855 tonnes équivalent pétrole (Tep), soit de l’ordre de 4 milliards de francs Cfa par an. Pour valoriser ce potentiel, il faudra investir de l’ordre de 13 milliards de francs Cfa.
  • Dans le secteur domestique, l’utilisation de la meule Casamance ferait passer les rendements de carbonisation du bois de feu de 18 à 30 %. Et l’usage des foyers améliorés porterait les rendements de cuisson de 15 à 40 %.
  • Dans le transport, les consommations annuelles de carburant peuvent être réduites de 25 200 Tep, grâce au transfert intermodal, privilégiant le transport en commun et le chemin de fer.
  • Dans le secteur tertiaire enfin, on pourrait économiser sur les factures d’électricité des bâtiments publics plus de 700 millions de francs Cfa par an pour un investissement unique de 150 millions de francs Cfa.

La nouvelle politique énergétique : assurer la continuité de production et d’approvisionnement d’énergie

Les grands axes de la nouvelle politique énergétique du Sénégal qui vise à assurer au pays son approvisionnement en énergie, dans les meilleures conditions et au moindre coût, sont :

  • D’accélérer l’électrification rurale pour atteindre un objectif de 50 % à l’horizon 2012 ;
  • D’intensifier la promotion du bassin sédimentaire, le renforcement des conditions de concurrence et l’amélioration de la qualité des produits dans le sous-secteur pétrolier, le renforcement des installations de raffinage et des capacités de stockage ;
  • De promouvoir la restructuration du sous-secteur de l’électricité en vue d’une plus grande efficacité et en vue du désengagement de l’Etat par l’implication judicieuse du secteur privé dans l’investissement et la gestion aussi bien de la Senelec que des concessions d’électrification rurale ;
  • De consolider la gestion durable des ressources ligneuses, avec une responsabilisation accrue des collectivités locales.

Pour le ministre, cette démarche repose sur le renforcement des capacités de production d’électricité, l’incitation à l’économie d’énergie mais aussi sur l’efficacité énergétique, la diversification des sources de production d’électricité et la promotion des énergies renouvelables, particulièrement le biocarburant. Car, en l’absence de mécanismes adéquats d’amortissement des chocs exogènes, le secteur reste très vulnérable face au renchérissement des prix de produits pétroliers sur le marché international.

Dispositions prises pour atténuer la dépendance du marché du pétrole

L’Etat a procédé au renforcement de sa participation dans le capital de la Société africaine de raffinage (Sar). De 10 %, la participation du Sénégal à ce capital passe, désormais, à 57 %. Ce qui lui procure le statut d’actionnaire majoritaire. Le ministre a également décidé de reprendre en main la stratégie du sous-secteur avec l’instauration d’un Fonds de sécurisation des importations de produits pétroliers (Fsipp).

Ce programme a un coût : 1 587 milliards de francs cfa… dont 837 milliards à trouver

L’Etat a besoin de 1 587 milliards de francs pour réaliser son programme énergie. Il en a mobilisé 750, et compte mettre à contribution l’expertise des parlementaires pour arriver à la mobilisation des 837 milliards de francs Cfa restants. Une démarche que les députés ont largement approuvée.

Concernant les participations attendues, le ministre de l’énergie a cité la Senelec, qui devra verser 520 milliards de francs Cfa, la Société africaine de raffinage (Sar), quelque 446 milliards de francs Cfa et l’Agence sénégalaise pour l’électrification rurale (Aser), pour 238 milliards francs Cfa.


Source : un article de M. Ibrahima Diaw publié sur le site WalfFadjri

René Massé

Niger : élaboration du programme de Référence d’Accès aux services énergétiques modernes (PRASE)

PRASE permettra d’atteindre les objectifs définis dans le « Livre Blanc » de la CEDEAO et de l’UEMOA, adopté par les chefs d’état des pays membres en janvier 2006. Il contribuera fortement à la réalisation des OMD définis à l’horizon 2015.

La Lettre d’information du MEPRED Niger n°3 présente le Programme de référence d’Accès aux services énergétiques modernes (PRASE) en cours d’élaboration.

Le MEPRED

Pour promouvoir l’accès aux services énergétiques modernes des populations rurales dans leurs activités sociales, productives et domestiques, le Niger conduit depuis 2005 le projet MEPRED en vue de l’élaboration d’un programme énergétique bancable, le programme de référence d’accès aux services énergétiques modernes (PRASE).

Le programme de référence d’accès aux services énergétiques modernes (PRASE)

PRASE n’a pas vocation à se substituer aux programmes sectoriels et énergétiques en cours, mais plutôt à les compléter. Il accompagnera notamment le développement de l’électrification rurale en favorisant le raccordement électrique des utilisateurs dans la zone déjà électrifiée et dans celle qu’il est prévu d’électrifier avant 2015. Il mettra en place des solutions appropriées dans la zone qui ne sera pas électrifiée avant 2015.

Les travaux préparatoires réalisés

Une enquête terrain a été menée auprès d’un grand nombre d’acteurs des vingt communes concernées, dans 60 localités rurales, dont les chefs-lieux des 20 communes. Cette enquête a été réalisée en septembre et octobre 2007 par la Cellule MEPRED-Niger, les groupes sectoriels (hydraulique, santé, éducation, agriculture) et les experts de la Nigelec, avec l’appui de l’ADEME, et d’une association professionnelle européenne, le GERES, spécialiste du développement des activités productives en milieu rural.

L’enquête de terrain a permis de compléter l’information sur l’état des lieux, d’estimer les besoins futurs et d’évaluer les capacités et les attentes des acteurs. Elle a été organisée en 9 segments, répartis comme suit :

  • Information préalable des interlocuteurs, coordination de l’enquête ;
  • Compléments, programmes, besoins sur les secteurs A (santé, eau, éducation) et B (agriculture, élevage) ;
  • Connaissance de l’existant, programmes, besoins, sur les secteurs C (collectivités), D (activités génératrices des revenus) et E (ménages) ;
  • Offre d’énergie finale ;
  • Validation des coûts unitaires ;
  • Évaluation de l’implication réelle et potentielle des acteurs locaux, avis sur ASE et formation de Territoires Énergétiques (TE) ;
  • Possibilités de financement local ;
  • Potentiels de voir émerger des Opérateurs des Services énergétiques ;
  • Rapport sur les résultats de l’enquête : complément aux fiches « Communes », Base de Données « Localités », cartes (2005 et 2015), évaluation de la « faisabilité institutionnelle des TE », première sélection des « communes avec TE possibles ».

Deux ateliers ont marqué le lancement de l’étude de faisabilité respectivement dans les régions de Maradi et de Tahoua le 25 et le 28 septembre 2007.

Pour plus d’informations :

Contacter la Cellule de coordination du projet MEPRED-Niger
Téléphone : 96 96 69 74
Courriel : soumibra@yahoo.fr

René Massé

Mali : rencontre des agences et structures nationales francophones responsables de l’électrification rurale

La rencontre annuelle du Club-ER se tiendra à Bamako du 8 au 12 avril 2008, grâce à un appui de la Facilité Energie de l’Union Européenne et au soutien renouvelé de l’ADEME et de l’OIF/IEPF. Le Club des Agences et Structures nationales en charge de l’électrification rurale (CLUB-ER) regroupe désormais une vingtaine d’institutions francophones d’Afrique.

Ces institutions sont issues de 15 pays africains : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, RCA, RDC, Sénégal, Tchad.

Une nouvelle dynamique pour le Club-ER avec la Facilité énergie

Pour la période de trois années qui s’ouvre (2008-2010), le Club-ER a prévu de mener de nouvelles initiatives au bénéfice de ses membres ; des actions spécifiques, de formations et de production de documents thématiques.

Cette nouvelle dynamique sera mise en oeuvre par son Secrétariat (IED) et ses cinq Points Focaux (ADER-Mauritanie, AER-Cameroun, SOPIE-Côte d’Ivoire, AMADER-Mali et ASER-Sénégal), qui interviendront en qualité de Coordonnateurs thématiques.

L’atelier de Bamako sert ainsi de cadrage pour le démarrage du projet et la programmation participative des activités pour l’année 2008.

Programme de l’Atelier

Trois principaux ateliers structureront les travaux de cette rencontre :

ATELIER n°1 : Programmation des activités des Groupes thématiques.

L’atelier vise l’élaboration du programme d’activités 2008 du Club-ER, marquant le lancement opérationnel du projet d’appui du Club-ER par la Facilité Energie de l’Union Européenne.

Il s’agira de finaliser les projets d’activités préparés par les cinq Coordonnateurs thématiques des Groupes « Impacts socioéconomiques » (ADER-Mauritanie), « Schémas organisationnels » (AER-Cameroun), « Outils et technologies » (SOPIE-Côte d’Ivoire), « Réduction des coûts » (AMADER-Mali) et « Régulation et financements » (ASER-Sénégal).

ATELIER n°2 : La microcentrale hydroélectrique au service de l’électrification rurale.

L’atelier est organisé en coordination avec une initiative régionale du PNUD/GEF et de l’IEPF associant 10 pays (Bénin, Mali, Togo, Cameroun, Congo, Gabon, RCA, Burundi, RDC et Rwanda) dont 7 pays membres du Club-ER et visant à promouvoir la technologie des microcentrales hydroélectriques grâce à l’élimination des obstacles organisationnels, réglementaires, techniques, économiques et financiers.

ATELIER n°3 : Les systèmes hybrides PV/Diesel et les financements alternatifs.

Organisé en partenariat avec l’European Union PV Platform, l’Alliance for Rural Electrification et l’AIE PVPS, cet atelier sera structuré en deux parties :

1- La première partie ciblera plus particulièrement les pays membres du Club-ER où l’option d’approvisionnement thermique diesel est souvent une réalité technico-économique, malgré un contexte écologiquement favorable au développement de l’énergie photovoltaïque.

2- La seconde partie fera un état des schémas alternatifs de financement des énergies renouvelables, dont les Mécanismes de Développement Propre.

Assemblée Générale du Club-ER :

La rencontre sera également l’occasion d’une Assemblée Générale du Club-ER, et des visites de projets d’électrification rurale seront organisées par l’Agence Malienne pour le Développement de l’Energie Domestique et de l’Electrification Rurale (AMADER).

Pour tous renseignements, contacter le Secrétariat du Club-ER

Innovation Energie Développement (IED)
2, Chemin de la Chauderaie 69340 Francheville – France
Tél. +33 4 72 59 13 20
Fax : +33 4 72 59 13 39
Courriel : secretariat@club-er.org
Site Web : www.club-er.org

René Massé

Maroc : le groupe Théolia, une société européenne de production d’énergie renouvelable, s’installe au Maroc

Theolia, groupe français de production d’électricité à partir d’énergie renouvelable a choisi le Maroc comme plate-forme pour le développement de ses activités dans le secteur de l’éolien. Il a décidé d’installer à Casablanca une sous-holding dédiée aux pays émergents  »Theolia Emerging Markets » (TEM) qui pilotera des succursales en Inde, au Brésil et en Afrique subsaharienne. Le groupe ambitionne d’atteindre dans ces pays une capacité globale de 600 MW à horizon 2011.

« Le choix du Maroc n’est pas fortuit, même si les actionnaires du groupe voulaient au départ baser TEM en Inde : Theolia conduit déjà des projets au Maroc, dont une station de dessalement d’eau de mer à Tan Tan qui fonctionne à l’énergie éolienne », a indiqué le PDG du groupe, M. Jean-Marie Santander.

Depuis longtemps, le Maroc a affirmé sa volonté de devenir un des hauts lieux de l’énergie éolienne dans le monde. Cette orientation se justifie par l’importance du potentiel éolien et solaire, la nécessité de réduire la dépendance énergétique et l’intérêt croissant des investisseurs.

Le groupe Theolia figure parmi les 16 entreprises pré-qualifiées pour la réalisation d’un parc éolien de 200 MW à Tarfaya. Pour Theolia, le potentiel de développement au Maroc est considéré comme important depuis que les pouvoirs publics ont décidé de promouvoir les énergies renouvelables, dont l’éolien, et d’autoriser les entreprises privées de produire leur propre énergie électrique jusqu’à 50 MW de capacité installée contre 10 MW auparavant.

Coté sur Euronext Eurolist B, Theolia est désormais un acteur majeur de l’énergie propre en Europe. Le groupe Theolia envisage d’introduire sa sous-holding à la Bourse de Casablanca.


Source : un article publié le 21 septembre 2007 sur le site du Journal chrétien.

René Massé

Ouganda : évaluation de l’impact économique de la diffusion du fourneau amélioré dans les ménages

Etude d’impact et évaluation technico-économique d’un programme de diffusion de plus de 220 000 foyers améliorés, mis en oeuvre avec la coopération allemande en Ouganda.

« Economic evaluation of the improved household cooking stove dissemination programme in Uganda. Dissemination of the Rocket Lorena stove in the districts of Bushenyi and Rakai and dissemination of the improved charcoal stove in Kampala in the years 2005 and 2006 »

Auteur : Helga Habermehl

Edité par la GTZ à Eschborn, version réactualisée en mai 2007

45 Pages en anglais

Lançé en 2005, le programme de diffusion de foyers améliorés de la coopération technique allemande a permis de diffuser en deux années plus de 220 000 fourneaux à charbon de bois économes dans les zones de Bushenyi et Rakai, en Ouganda.

Ce document expose dans un premier temps les performances du fourneau amélioré diffusé dans les ménages en Ouganda. Le fourneau « Rocket Lorena Stove » a été conçu dans le cadre d’un programme de la Coopération technique allemande (GTZ) pour améliorer les conditions de vie des ménages.

Puis, le rapport expose les résultats d’une évaluation technico-économique de ce programme et analyse les impacts sur les modes de vie des bénéficiaires (économie de combustible, gain de temps, impacts sur la santé, sur les forets, sur la fertilité des sols, réduction des émissions de gaz à effet de serre, etc.).

L’analyse économique du programme (cout-bénéfice) étudie ensuite le niveau de rentabilité de l’utilisation de ces fourneaux suivant différents scénarii.

Source : publication en anglais sur cette page du site de la GTZ. .

René Massé

Burkina Faso : travaux préparatoires de l’UPDEA pour résoudre les crises énergétiques en Afrique

Le comité scientifique de l’Union des Producteurs Transformateurs et Distributeurs d’Energies Electriques d’Afrique (UPDEA) s’est réuni du 12 au 14 Mars 2008 à Ouagadougou pour préparer son XVIe Congrès, prévu en juin à Nairobi (Kenya). Les travaux ont portés essentiellement sur l’étude des moyens pour sortir le secteur électrique africain de la crise actuelle.

Le directeur général de la Société nationale d’électricité du Burkina Faso (Sonabel), M. Salif Lamoussa Kaboré a salué « La qualité du travail préparatoire accompli à Ouagadougou ».

M. Appollinaire Anani, représentant le secrétaire général de l’Updea, Hermann Mutima Sakrin a au préalable de la réunion, annoncé la création de l’Afsec à Accra au Ghana en mois de février 2008. L’Afsec est créée comme organe subsidiaire sous les auspices de la Commission africaine de l’énergie (Afrec).

Les participants de cette réunion préparatoire ont recommandé, entre autres :

  • L’accélération des démarches de la mise en place du Fonds africain pour le développement de l’électrification rurale (Fader) ;
  • L’intégration de nouvelles technologies dans la réalisation des projets d’électrification.

Ils ont également suggéré :

  • Le développement des potentiels énergétiques africains et en particulier l’utilisation des énergies renouvelables ;
  • La mise en place et le fonctionnement de la Commission africaine électrotechnique de normalisation (Afsec) ainsi que
  • La définition des normes de l’Afsec.

Le comité scientifique a fait ressortir aussi, l’importance de l’implication des communautés locales dans le développement de l’accès à l’électricité.

De l’avis de M. Kaboré, si les propositions issues de cette réunion sont mises en œuvre, elles devraient aider les différentes sociétés d’électricité à résoudre les nombreuses équations posées par la crise énergétique en Afrique.


Source : un article publié le 19 mars 2008 sur le site de L’Autre Quotidien (Cotonou)

René Massé