Cap Vert : l’Union européenne finance trente pompes solaires

L’Union européenne remettra au gouvernement cap-verdien des pompes photovoltaïques pour équiper 30 puits et améliorer ainsi l’approvisionnement en eau potable des populations rurales de l’archipel.

Ce matériel, d’une valeur de 943 862 €uros, équipera 30 puits dans les îles de Santiago et Sao Nicolau.

Dans le cadre de l’appui de l’UE à ce secteur au Cap-Vert, de nouveaux puits devront être forés et des travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures hydrauliques devront être exécutés pour un montant total de 427 966 €uros.


Source : un article publié le 7 juillet 2008 sous le titre  » L’UE aide le Cap-Vert à s’équiper en solaire » sur le site « Les Afriques, le journal de la finance africaine« 

René Massé

Mali : l’OMVS poursuit son développement

L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) a réuni ses membres les 5 et 6 juillet 2008 au Mali pour faire un point de ses réalisations, et commémorer l’élargissement de ses membres à la Guinée, formalisé par la signature d’un Traité d’adhésion.

Cette journée de la présidence malienne de l’OMVS était présidé par le président de la République du Mali, M. Amadou Toumani Touré en présence du Premier ministre Modibo Sidibé, des membres du gouvernement, du Haut commissaire de l’OMVS, le mauritanien Mohamed Saloum Ould Merzoug, ainsi que de nombreux ressortissants des pays membres de l’organisation.

L’OMVS développe son parc de barrages

Dans un discours de fond, le président de la République a indiqué que l’adhésion de la Guinée « au-delà de son caractère politique, (cette adhésion) a considérablement renforcé le potentiel hydroélectrique qui passe de 625 Mégawatts de puissance installée à 2 000 Mégawatts ».

La valorisation du potentiel hydroélectriques des pays membres se poursuit avec :

  • Dans quelques jours, la première pierre de l’aménagement hydroélectrique de Félou, pour un financement de 60,5 milliards Fcfa ;
  • La réalisation prochaine du barrage de Gouina, au Mali, d’un coût global de 93 milliards de Fcfa, hors assistance technique ;
  • La construction, à partir du premier semestre 2009, du barrage de Koukoutamba, en Guinée, avec une puissance installée de 280 MW.

Et pour renforcer davantage encore les capacités énergétiques, le processus de réalisation des ouvrages de seconde génération est en bonne voie. Ainsi seront réalisés :

  • Les barrages de Gourbassi, Badombé, Boudofora et Maréla au Mali et
  • Ceux de Boureya et Balassa, en Guinée.

L’OMVS, un modèle réussi d’intégration inter-États

« Notre solidarité est le socle de notre succès qui vaut à l’OMVS aujourd’hui d’être citée en Afrique et même à travers le monde comme un modèle d’intégration inter-État dans divers domaines d’activité tels que l’eau, l’énergie, l’environnement, l’agriculture et bientôt le transport » a noté Amadou Toumani Touré.


Source : un article de S. Doumbia publié le 7 juillet 2008 sur le site de l’Essor sous le titre : « OMVS : Beaucoup de réalisations et d’excellentes perspectives ».

René Massé

Maximiser les usages productifs de l’électricité pour accroître l’impact des programmes d’électrification rurale

Nombreux sont les projets d’électrification rurale qui n’ont qu’un impact limité à l’amélioration des conditions de vie, alors que l’accès à l’électricité pourrait supporter un processus de développement local avec création d’activités pour les populations et de richesse. Cette étude analyse et suggère des approches d’accompagnement aux projets d’électrification rurale pour maximiser leurs impacts sur la pauvreté.

« Maximizing the Productive Uses of Electricity to Increase the Impact of Rural Electrification Programs. An Operationnal Methodology ».

Auteurs : Christophe de Gouvello et Laurent Durix

Edition : Formal Report 332/08 de ESMAP. Energy Sector Management Assistance Program

Washington, Avril 2008

67 pages en anglais

Attendre que l’électricité génère des activités en zones rurales des pays en développement est une attitude passive, particulièrement peu appropriée dans des pays où les ressources sont rares et quand les investissements requis pour apporter ces services sont aussi importants.

Ce document affirme que, pour être réussi, un programme d’électrification rurale doit non seulement améliorer directement les conditions de vie des populations bénéficiaires, mais aussi générer des revenus et créer ainsi du développement local.

Ceci implique de dépasser la problématique de l’électrification (conçue comme un problème technique de transport et distribution d’électricité) pour contribuer au développement d’autres secteurs capables de valoriser cette disponibilité d’énergie. Deux approches pour construire et promouvoir des collaborations multisectorielles sont analysées :

  • « L’approche systématique », qui tente d’identifier et de promouvoir toutes les utilisations productives et sociales de l’électricité envisageables dans les localités desservies ;
  • « L’approche pragmatique », plus opportuniste, qui tente de tirer profit des opportunités pré-existantes et de renforcer des programmes déjà initiés par d’autres opérateurs sectoriels.

Ce document en anglais propose non seulement une analyse de ces approches complémentaires, basées sur l’étude de cas concrets, mais encore une méthode d’intervention. C’est un brillant plaidoyer en faveur de l’électrification rurale, facteur de réel développement.


Source : article publié en anglais sur le blogue de ESMAP.

René Massé

Sénégal : la Banque mondiale apporte un appui de 40 milliards de FCFA au secteur de l’énergie

« Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé jeudi 19 juin 2008 un financement de 80 millions de dollars (environ 40 milliards de FCFA) pour appuyer le Sénégal pour la mise en valeur à long terme des services de l’électricité et la fourniture en produits pétroliers ».

Selon Michel Layec, responsable de ce « Programme de Redressement du Secteur de l’Energie du Sénégal »au sein de la Banque mondiale, « la mise en œuvre d’un programme de reformes centré sur l’électricité et les hydrocarbures constitue un des piliers de la stratégie du gouvernement du Sénégal ».

Par ce crédit, la Banque mondiale va apporter un appui financier additionnel à la Société nationale de l’électricité (SENELEC) pour qu’elle restaure, au plus tard en décembre 2009, ses équilibres financiers et qu’elle parvienne à un ratio de couverture de son service de la dette conforme aux standards. M. Layec a ajouté que « la Banque mondiale va aussi appuyer le Sénégal pour que le sous-secteur de l’électricité et des hydrocarbures se développent et soient gérés de manière efficience et transparente avec une gouvernance adéquate ».

Notant que la crise énergétique a engendré une forte pression les finances publiques, M. Madani M. Tall, Directeur des opérations pour le Sénégal, a indiqué que « les ressources publiques qui auraient du être allouées aux secteurs sociaux ont été redirigées sur le secteur de l’énergie et c’est ainsi, que 350 millions de dollars environ ont été transférés vers le secteur de l’énergie ». M. Tall a ajoute que cette crise de l’énergie a eu des conséquences directes et quantifiables sur les performances de l’économie sénégalaise, puisque le faible taux de croissance en 2006 (2,3%) a été engendré, pour une large part, par les problèmes rencontres dans le secteur de l’énergie.

Les bénéfices attendus de ce « Programme de Redressement du Secteur de l’Energie » sont d’accroitre les ressources publiques pour réduire les subventions à la SENELEC et à la Société africaine de raffinage (SAR), libérant ainsi des ressources pour la croissance et la réduction de la pauvreté.

M. Layec a aussi relevé que « les consommateurs vont également bénéficier à terme de ce crédit avec la fourniture d’une meilleure qualité de l’énergie électrique et des produits pétroliers et à un cout moindre grâce au renforcement des performances du secteur énergétique ». On note que ce crédit de 80 millions de dollars sera décaissé en deux tranches entre septembre 2008 et juin 2010.


Contacts :

A Washington : Aby Toure
Tel : (202) 473-8302.
Courriel : akonate@worldbank.org

A Dakar : Mademba Ndiaye.

Tel : (221) 338495000

Courriel : mademba@worldbank.org

Sources : article publié en Français sur le site de la Banque mondiale, article repris par Rewmi

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Congo : de l’électricité à partir du gaz brûlé en torchères, un modèle de projet MDP

La première pierre de la nouvelle centrale à gaz de Cote Matève, dite « Centrale Electrique du Congo », a été posée le 20 mai 2008. Sa production est essentiellement destinée aux industries extractives et de transformation en cours d’installation au Kouilou.

Ce projet « électricité à partir du gaz » est un projet éligible au Mécanisme de Développement Propre (MDP).

L’électricité, un secteur en difficulté structurelle

La production, le transport et la distribution du courant électrique au Congo en général et à Pointe Noire en particulier connaissent depuis plus de dix ans de nombreuses difficultés. Le déséquilibre entre l’offre et la demande est alarmant. Les équipements de la Société Nationale d’Electricité (SNE) sont obsolescents. Les défaillances techniques sont énormes et récurrentes. La couverture nationale est largement en deçà des besoins.

Aujourd’hui, les besoins d’énergie sont estimés à 80 MW pour Brazzaville et 70 MW pour Pointe-Noire. Ces estimations sont très sous-évaluées, Pointe Noire aurait besoin de 132 MW. Les prévisions de la demande pour les deux principales villes du pays d’ici 2015 est de 508,2 MW.

Afin de sécuriser l’approvisionnement du Congo en énergie électrique, l’Etat a pris des mesures structurelles et techniques :

  • Libéralisation du secteur par la Loi N°14-2003 du 10 avril 2003 portant code de l’électricité,
  • Réhabilitation des structures existantes,
  • Mise en chantier du barrage d’Imboulou
  • Mise en œuvre de divers projets en partenariat avec des opérateurs privés. Parmi ces derniers, le Groupe Eni, Compagnie pétrolière italienne, leader dans la génération d’électricité à partir du gaz, a construit la centrale à gaz de Djeno.

Le brûlage de gaz, ses effets sur l’environnement

La production congolaise de gaz associé au pétrole est très importante et généralement sous employée. Une partie très importante est brûlée à perte sur les lieux d’extraction. En 2001, la production annuelle congolaise de gaz associé à la production pétrolière a été estimée à près de 6,9 milliards de mètre cubes. D’après le rapport sur la valorisation du gaz congolais paru en 2003, son utilisation a été répartie de la façon suivante :

  • Réinjection dans les gisements : 4,2 Mds m³
  • Auto consommation : 0,6 Mds m³
  • Torchage : 1,9 Mds m³

Le brûlage des gaz à la sortie des torchères des puits de pétrole contribue autant que le transport aérien au réchauffement climatique. Selon la banque mondiale, chaque année plus de 150 milliards de mètres cube de gaz sont brûlés aux torchères et rejetés dans l’atmosphère avec de nombreux impacts négatifs sur les écosystèmes et les vies humaines.

Sur le plan écologique, l’inventaire des sources anthropiques et des puits d’absorption des gaz à effet de serre réalisé au Congo en 1994 révèle dans le domaine des émissions de dioxyde de carbone CO2 (74,5%), de méthane (CH4 ; 21,84%), de l’hémioxyde d’azote, N2O (3,66%), des oxydes d’azote (NOx), et de composés organiques volatils non méthaniques.

L’utilisation des gaz actuellement brûlés pour la production d’électricité contribuerait à la réduction de la pollution atmosphérique, à la diminution du réchauffement de l’atmosphère et à la modération des changements climatiques. Outre ces aspects purement environnementaux, elle représente bien évidemment la valorisation d’une ressource non renouvelable jusqu’alors gaspillée.

La centrale à gaz

Au Congo, les torchages doivent totalement cesser dans l’ensemble du pays si l’on s’en tient au décret N°2007-294 du 31 mai 2007 fixant les règles relatives à l’utilisation et à la valorisation du gaz.

La construction, à Cote-Matève, entre Pointe-Noire et Djeno, d’une nouvelle centrale thermoélectrique à gaz de 300 à 450 MW. La SNPE (Société Nationale de Production d’Electric) en est le maître d’ouvrage et Eni Congo le maître d’ouvrage délégué. ENI Congo en est aussi le fournisseur en gaz puisqu’il proviendra du site d’exploitation de Boundi que la société italo-congolaise à racheté au franco-congolais Zetah M&P Congo voici environ un an. L’acheminent du gaz se fera par un gazoduc d’une soixantaine de kilomètres.

Ce projet permettra de valoriser le potentiel gazier à côté de celui du pétrole. Il contribuera de manière significative à la réduction des dégâts potentiels et réels sur l’environnement comme la détérioration de la couche d’ozone et les multiples impacts de l’émission de gaz à effet de serre. Sans éliminer totalement la pollution émanant de ce gisement, il permettra par l’utilisation de filtres, d’en réduire significativement l’importance.


Source : un article publié par David Bérenger Loemba le mercredi 21 mai 2008 sur le site Congopages.

René Massé

Sénégal : Les bailleurs internationaux s’engagent dans la restructuration de la SENELEC

Les bailleurs de fonds tels que la Banque mondiale et l’AFD s’engagent à investir dans le secteur de l’énergie pour aider l’état sénégalais à le redresser.

La mission conjointe qui a séjourné à Dakar du 15 avril au 1er mai 2008 a permis de consolider leurs engagements dans le processus de restructuration de la SENELEC. C’est ce qui ressort du mémorandum qui a sanctionné les travaux de la mission.

La Banque mondiale envisage un appui budgétaire de 80 millions dollars (40 milliards de FCfa) à l’Etat du Sénégal. Un montant qui servira à la réforme du secteur et particulièrement à la recapitalisation en cours de la Senelec. En même temps, l’Afd envisage une contribution similaire d’un montant de 30 millions d’Euros (environ 20 milliards de FCfa), sous la forme d’un prêt souverain à l’Etat du Sénégal.

Dans la même dynamique, l’Afd, étudie également la possibilité d’intervention en subvention à hauteur d’un million d’Euros en accompagnement de la réforme du sous-secteur de l’électricité, mais aussi en prêt non souverain auprès de la Senelec afin de restructurer une partie de sa dette de court terme.

D’ores et déjà, tandis que l’examen de l’appui budgétaire IDA par le Conseil d’administration de la Banque mondiale est prévu pour ce 19 juin, les points d’affectation de la subvention en question de l’Afd sont aujourd’hui identifiés et sont relatifs au financement de certaines composantes du programme de maîtrise de la demande énergétique, mais aussi le financement d’études, ou d’une expertise technique pour la mise en œuvre de la réforme institutionnelle de la Sénélec. Dans ce contexte, la restructuration financière de la Senelec semble recueillir toute l’attention des parties, qui se sont particulièrement penchées sur le modèle financier qui devra prendre en compte les états financiers provisoires 2007 de la Senelec dans les projections financières. Projections déclinées sur la base d’hypothèses dont celles qui ont été retenues et validées avec les autorités sénégalaises partent d’abord d’un prix du baril au 1er janvier 2008 à 104 dollars soit une inflation de 3% par an.

Le mal nécessaire

Sous le rapport fait à l’égard du cours du baril sur le plan international, les projections visant à réussir la restructuration de Sénélec prévoient également :

  • Une augmentation tarifaire de 17%, envisagée à partir du mois d’août 2008 ;
  • Un Revenu Maximum Autorisé (RMA) 2008 post-révision exceptionnelle qui serait évalué en supposant que les revenus perçus par Sénélec (ventes) sur la période août-décembre 2008 (postérieurement à l’augmentation tarifaire) permettront de couvrir le RMA de cette période (calculé au prorata du nombre de mois concerné) ;
  • Un programme d’investissement revu : différé de l’investissement Kounoune/Patte d’oie/Hann ;
  • Le recouvrement des créances sur les clients : 90 jours sur l’ensemble de la période d’analyse ;
  • Un ratio de couverture de la dette (DSCR) que le scénario 1 fixe à 1,3 en 2009, 1,4 en 2010, puis 1,5 contre 1,2 en 2009, 1,3 en 2010, puis 1,4 pour le scénario 2.

Tout en reconnaissant les efforts déjà engagés par le gouvernement pour la recapitalisation de l’entreprise (65 milliards FCfa), les bailleurs de fonds considèrent que le scénario 1 est « plus à même d’assurer une restructuration financière pérenne de la Sénelec ». Cependant, les bailleurs de fonds prennent acte du scénario 2 privilégié par le gouvernement sénégalais et qui correspond à un besoin de recapitalisation minimal de 109 milliards de FCfa dont 102 milliards de FCfa devraient être réalisés fin 2008 et 07 milliards de FCfa en 2009. Ce scénario conduirait en 2009 à un ratio de couverture de la dette de 1.1.

De plus, rappelle-t-on, le gouvernement a décidé de lancer un appel à l’épargne publique dès 2009 en conformité avec l’évolution institutionnelle de la Senelec, sous forme d’augmentation de capital.

La problématique

En application des textes, une révision exceptionnelle de la formule de révision tarifaire est en cours par la Commission de régulation du secteur de l’électricité(Crse). Elle devrait être mise en application en même temps que la nouvelle grille tarifaire en août 2008. En fonction de cette révision exceptionnelle et de la valeur du RMA à la Senelec, le scénario 2 évoqué plus haut pourrait être réactualisé et permettre d’arrêter les besoins finaux de recapitalisation, de compensation et d’ajustement tarifaires définitifs.

Il est rappelé que l’actuelle grille tarifaire de la Senelec a relevé un certain nombre d’insuffisances et cela a conduit à une étude tarifaire réalisée en 2005, dont les conclusions ont été rendues en fin août 2007. Celles-ci ont abouti à la nécessité d’une nouvelle grille tarifaire visant à la préservation des clients à faibles revenus, à l’incitation aux économies d’énergie et à la maîtrise de la demande d’électricité. L’objectif est, selon le memorandum, de la « mettre en parallèle avec l’augmentation du tarif moyen de manière à minimiser l’impact sur les foyers à faibles revenus ».

Tout cela est à mettre en adéquation avec un plan de réduction des coûts de la Senelec qui devrait permettre à l’entreprise des gains de l’ordre de 12 milliards de FCfa environ, pour un investissement minimum. Les bailleurs dont la mission en question aurait particulièrement relevé le travail de concertation entre toutes les parties qui aurait prévalu tout au long de ce processus, auraient démarré une réflexion avec Senelec de manière à définir un certain nombre d’indicateurs de suivi des résultats de ce plan de réduction des coûts de Senelec.


Source : un article de Moustapha THIANDOUM publié le mercredi 11 juin 2008 par Sudonline

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Cameroun : les Etats-Unis vont financer à hauteur de 600 millions de francs CFA, deux études dans le secteur de l’énergie

Le Cameroun et les Etats-Unis viennent de signer deux accords portant don américain de 600 millions francs CFA pour des études de construction d’une centrale à gaz à Limbe (Sud-Ouest) et l’aménagement d’une structure hydroélectrique à Bini Warak (Adamaoua).

Le Cameroun, qui possède le deuxième potentiel hydroélectrique en Afrique subsaharienne après la RD Congo, connaît une augmentation de sa demande en énergie électrique de 6% par an. Il a du faire face, il y a deux années, à une grave crise énergétique qui a sérieusement perturbé l’activité économique et les ménages.

C’est en septembre 2007 que le gouvernement camerounais a sollicité l’USTDA pour une assistance à la préparation de projets.

Les études pour la mise sur pied des deux structures débuteront en juin 2008 et dureront 12 mois. Elles seront financées par l’Agence américaine pour le commerce et le développement (USTDA).

AES-SONEL, qui détient le monopole de la production, du transport et de la distribution de l’énergie électrique au Cameroun depuis juillet 2001 (depuis la privatisation de la Société nationale de l’électricité (SONEL), dispose actuellement d’une capacité installée de 956 mégawatts.

Le Cameroun était représenté à la cérémonie par son ministre de l’Eau et de l’Energie, Jean Bernard Sindeu et les Etats-Unis par Janet E. Garvey, leur ambassadrice à Yaoundé.


Source : un article publié le 20 mai 2008 sur le site de African Manager

René Massé

Sénégal : "New all-Africa Carbon Forum" programmé en septembre 2008

Selon le communiqué de presse de la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques en date du 13 décembre 2007, publié à la suite de la Conférence de Bali, un forum sera organisé au Sénégal en septembre 2008 dans le but de booster la participation du secteur privé au développement des projets en Afrique dans le cadre du Mécanisme du Développement Propre (MDP).

Pour toute information complémentaire, contacter Monsieur David Abbass dabbass@unfccc.int

Cet évènement qui comprendra une foire de carbone, des ateliers de formation et des séances plénières, sera conjointement organisée par les agences des Nations-Unies et l’Association Internationale pour le Commerce des Emissions.

Pour plus d’information, voir le site en anglais du CDM

René Massé

Angola : approbation de la réhabilitation du barrage hydroélectrique de Kunge

Le conseil des ministres a approuvé, le mercredi 28 mai 2008 à Luanda, le contrat sur la réhabilitation du barrage hydroélectrique de Kunje, situé sur la rivière Kunje, à quelque 9 kilomètres, au nord de la municipalité de Camacupa, dans la province de Bié (centre).

Présidée par le Chef de l`État angolais, M. José Eduardo dos Santos, la 5ème réunion ordinaire de l’organe collégial du gouvernement a analysé le projet de résolution homologuant le processus d’acquisition de la totalité des actions détenues par le groupe Total dans « FINA Pétrole » d’Angola, en faveur de la Sonangol-EP, et autorisé le ministre des Finances à élaborer les mécanismes de régularisation.


Source : un article publié sur le site de Angola Press le 28 mai 2008.

René Massé

France : "Eau et Energie en Afrique", thème de la 8ème édition du Forum Eurafric-Partners à Lyon

La 8ème édition du Forum EURAFRIC-PARTNERS- Rencontres Européennes de Partenariat avec
l’Afrique se tiendra les 21-24 octobre 2008 à la Cité internationale de Lyon (France).

Organisée par l’Agence de Développement des Entreprises en Afrique (ADEA) avec le soutien de la région Rhône-Alpes, du Grand Lyon, de la Ville
de Lyon, et de la Commission européenne.

Cette 8ème édition réunira en Rhône-Alpes (1ère région de production d’Energie en France et en Europe), experts et principaux bailleurs de fonds internationaux, décideurs politiques et économiques, entreprises… autour de la problématique de l’Eau et de l’Energie, deux secteurs jugés prioritaires en Afrique et répondant aux Objectifs du Millénaire des Nations Unies.

Par le nombre de participants, la qualité des intervenants et la pertinence des thèmes abordés, ce rendez-vous est devenu l’une des plus importantes manifestations inter-entreprises entre la France, l’Europe et l’Afrique. Il constitue pour certaines PME/PMI européennes, l’unique occasion de rencontrer des décideurs politiques et du monde des affaires de plusieurs pays d’Afrique.

L’objectif des rencontres de Partenariat avec l’Afrique sera de promouvoir le partenariat entre l’Union européenne et l’Afrique dans les secteurs de l’eau et de l’Energie, d’améliorer la compétitivité des entreprises africaines et de réduire la pauvreté en Afrique.

Le Forum s’adresse aux PME & PMI européennes et africaines spécialisées dans la fabrication d’équipements et la sous-traitance industrielle, aux
grandes entreprises publiques et privées, ainsi qu’aux décideurs politiques, aux institutions et partenaires financiers, aux associations
professionnelles et aux organismes de promotion des investissements.

Financements, Transferts de technologies et Partenariat PME/PMI seront les thèmes majeurs de ces 4 journées de rencontres. Le déjeuner-débat animé par les politiques sera consacré à la Coopération Union Européenne-Afrique dans le cadre des Accords de Partenariats Economiques (APE).

Pour plus d’informations et pour s’inscrire :

Agence de Développement des Entreprises en Afrique

www.eurafric.org

www.adeafrance.org

Courriels : info@adeafrance.org ou info@eurafric-partners.org

René Massé