Tarifs pour l’électrification rurale à partir du réseau

Article publié dans la revue Boiling Point.

« Tariffs for rural grid electrification »

Auteur : Gerard Foley
Publié dans la revue Boiling Point n°45

Editeur : ITDG, Schumacher Centre for Technology and Development, Bourton on Dunsmore, Warwickshire CV23 9QZ, UK
Courriel : gfoley@gfoley.demon.co.uk

3 pages en anglais

Automne 2000

Des variations significatives caractérisent les voies selon lesquelles les
différents coûts pour la consommation d’électricité sont établis :
- coût pour le raccordement initial,
- charge fixe et
- charges basées sur la quantité d’électricité consommée.

L’auteur soutient qu’il serait plus équitable d’instituer des tarifs, pour les populations pauvres, qui ne couvriraient que les coûts d’approvisionnement.

La réussite de ces structures tarifaires dans plusieurs pays montre que cette méthode doit être considérée comme une mesure politique visant à atteindre des objectifs techniques, financiers et sociaux clairement définis.

René Massé

Bénin : la Banque mondiale apporte un financement additionnel au Projet de Fourniture de Services d’Energie

Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé le 26 juin 2008 un financement additionnel d’un montant total de 7 millions de dollars US pour renforcer et étendre les réalisations du projet de Fourniture des Services d’Energie (PFSE) au Bénin.

« A travers ce nouveau financement, la Banque mondiale tient à contribuer aux côtés du Gouvernement à mettre à la disposition des populations béninoises des services d’énergie fiables et abordables qui restent déterminants pour la croissance économique du Bénin »

Le projet de Fourniture des Services d’Energie

Ce projet a démarré en 2005, avec pour objectif de développement principal d’élargir l’accès aux services d’énergie moderne pour les populations béninoises dans les milieux urbains, péri-urbains et ruraux. Le projet initial a reçu un financement initial de 45 millions de dollars US de la Banque mondiale, 12 millions de dollars US du Fonds Nordique de Développement, et 8 millions de dollars de la Banque Africaine de Développement. Le Projet est mis en œuvre par la SBEE, la CEB, et la Direction Générale de l’Energie.

Objectifs de ce second volet du PFSE

Le montant additionnel approuvé va servir à réaliser les études et activités spécifiques ci-après :

1. Etudes d’ingénierie :

  • Etude de faisabilité sur le site de Maria Gléta qui est prévu pour servir de site d’implantation du projet régional de Système d’échange d’énergie électrique ouest-africain (West Africa Power Pool—WAPP) ; et
  • Des études préparatoires pour le Projet Hydro-électrique d’Adjarala ;

2. Extension des systèmes de transmission et de distribution :

  • Réhabilitation à la sous-station thermique de la Société Béninoise d’Energie Electrique (SBEE) à Akpakpa ;
  • Amélioration du réseau de distribution de la SBEE ;
  • Installation des équipements de protection aux sous-stations de la CEB pour permettre l’opération de transmission de la boucle dans le sud du Bénin ; et
  • Fourniture de têtes de câbles pour relier les stations de Djougou et Parakou.

3. Financement de l’audit environnemental sur le site pétrolifère de Sèmè ; et

4. Assistance technique sur la gestion financière et le renforcement des capacités de la SBEE.

Pour Madame Fanny Missfeldt-Ringius, Spécialiste principal en énergie et Responsable du PFSE à la Banque mondiale, « le financement additionnel qui vient d’être approuvé pour le PFSE s’inscrit dans les grandes priorités de la Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (SCRP) que le Gouvernement béninois a élaboré en 2006 ».

Pour de plus amples informations

Contacts

À Washington :
- Aby Toure. Tel : +1 (202) 473 8302
_Courriel : akonate@worldbank.org

À Cotonou :
- Sylvie A. Nenonene. Tel : (229) 21 30 5857

Courriel : snenonene@worldbank.org

- Nadiath A. Dende

Courrriel : ndende@worldbank.org


Source : Communiqué de presse n°:2008/403/AFR

René Massé

Un Plan solaire pour la Méditerranée

C’est un des six grands projets retenus au Sommet du 13 juillet 2008 à Paris, pour concrétiser la coopération euro-méditerranéenne.

Le Sommet qui s’est tenu le 13 juillet 2008 à Paris a marqué officiellement l’entrée en vigueur de l’Union pour la Méditerranée, la nouvelle étape du processus de Barcelone entamé en 1995.

Les pays de la Méditerranée et les États de l’Union européenne y ont fixé les bases et les grands axes de leur coopération.

Parmi les six grands projets communs définis à cette occasion, a été énoncé le principe d’un Plan solaire méditerranéen. L’objectif est de renforcer la sécurité énergétique de l’ensemble des pays de la zone tout en luttant contre le réchauffement climatique.

L’accent sera mis sur l’efficacité énergétique tout autant que sur le développement des énergies renouvelables, au premier rang desquelles bien sûr le solaire sous ses formes thermique, photovoltaïque et thermodynamique.

L’association MEDENER, réunissant 12 agences nationales de maîtrise de l’énergie du pourtour méditerranéen – dont l’ADEME – sera étroitement associée à la réalisation de ce Plan solaire et y contribuera activement.


Source : article publié dans le « Fil d’actu. ADEME et vous » n°33 de juillet 2008.

Noémie Zambeaux, René Massé

Afrique sub-saharienne : le rapport du FMI "Perspectives économiques régionales" consacre un des trois chapitres analytiques au secteur des énergies

« Perspectives économiques régionales. Afrique sub-saharienne Fonds Monétaires international Avril 2008 157 pages Cette étude du FMI sur les perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne comporte trois chapitres analytiques : 1. La plupart des pays africains modifient leur politique monétaire pour préserver les progrès durement acquis en matière de stabilité, ancrer les anticipations et s’adapter aux chocs (chapitre 2). Là où existe un régime de flottement dirigé, le contexte de (…)

« Perspectives économiques régionales. Afrique sub-saharienne

Fonds Monétaires international

Avril 2008

157 pages

Cette étude du FMI sur les perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne comporte trois chapitres analytiques :

1. La plupart des pays africains modifient leur politique monétaire pour préserver les progrès durement acquis en matière de
stabilité, ancrer les anticipations et s’adapter aux chocs
(chapitre 2). Là où existe un régime de flottement dirigé, le
contexte de post-stabilisation appelle une évolution, souvent graduelle, vers des dispositifs qui donnent
moins de poids aux objectifs intermédiaires, notamment la masse monétaire, et davantage à un large
éventail d’indicateurs de l’inflation anticipée. Dans nombre de ces pays, le taux de change nominal joue
un rôle complexe et souvent constructif, mais les tentatives continues d’utiliser la politique monétaire
pour cibler le taux de change réel sont probablement contre-productives.

2. En Afrique subsaharienne, les flux de capitaux privés ont supplanté l’aide officielle comme source principale de
financement externe
(chapitre 3). Si cet intérêt des investisseurs est très prometteur, la gestion des entrées de
fonds pose aussi des problèmes particuliers aux autorités. Une régulation macroéconomique saine, des
politiques transparentes pour le compte des opérations en capital de la balance des paiements et des
réformes du système financier seront essentielles pour encourager les entrées de capitaux et assurer leur
utilisation productive, tout en évitant l’instabilité macroéconomique et l’apparition de facteurs de
vulnérabilité. Les pays doivent rapidement améliorer le suivi de ces entrées afin d’être en mesure de
concevoir une politique appropriée pour faire face à leur augmentation et d’évaluer leur incidence
économique.

3. En Afrique subsaharienne, le secteur de l’énergie exige des mesures d’urgence (chapitre 4). Il faut agir dans trois
domaines principaux :

  • D’abord, renforcer l’efficacité des compagnies d’électricité ;
  • Ensuite, accroître les capacités de production ;
  • Enfin, donner plus largement accès à l’électricité.

Une action simultanée s’impose sur ces trois plans pour augmenter l’approvisionnement en énergie, qui constitue un goulet
d’étranglement entravant la croissance dans beaucoup de pays.

René Massé

Un rapide coup d’œil sur les potentiels bioénergétiques mondiaux d’ici à 2050

Cette étude réalisée en mars 2004 présente une analyse complète des potentiels de production théoriques en matière de bioénergie, en s’appuyant sur les meilleures connaissances disponibles.

« A quickscan of global bio-energy potentials to 2050. An analysis of the regional availability of biomass resources for export in relation to
the underlying factors ».

Auteurs : Edward Smeets, André Faaij, and Iris Lewandowski

Mars 2004

122 pages en anglais

Cette étude identifie les éléments clés permettant de déterminer le potentiel de production de la bioénergie, à savoir : la croissance démographique, la consommation alimentaire par habitant, la demande de bois, les rendements des cultures et l’efficacité de la production dans le système de production animale – et le potentiel pour accroître les récoltes à travers des systèmes de gestion plus intensifs–, la croissance naturelle de la forêt et la production de bois issu des plantations.

Les résultats indiquent que, pour produire de la bioénergie à partir de plantes spécialement prévues pour cet usage, le facteur clé est d’utiliser le même type de système de gestion agricole que celui appliqué aux cultures vivrières. Si un type de gestion agricole est appliqué à l’instar de la meilleure technologie disponible dans les régions industrialisées, le monde sera alors capable de produire suffisamment de nourriture pour répondre à la demande projetée en 2050, ceci en utilisant seulement une fraction des terres agricoles actuelles.

Les régions avec les plus forts potentiels en matière de production bioénergétique sont l’Afrique subsaharienne (entre 0,1 et 0,7 Gha d’excédents de terre, soit un équivalent compris entre 31 et 317 EJy-1 de bioénergie en 2050), les Caraïbes (2 Gha) et l’Amérique latine (entre 0,2 et 0,6 Gha, soit entre 47 et 221 Ejy-1 en 2050).


Source : article publié sur le site du Centre Technique Agricole de Wageningen (CTA) le 27 juillet 2007, avec le document en anglais en libre téléchargement ici.

René Massé

Tanzanie : perspectives pour les biocarburants dérivés du jatropha

Ce document rend compte des recherches récentes menées en Tanzanie sur les perspectives de développement les biocarburants à partir d’une plante oléagineuse dénommée Jatropha curcas.

« Prospects for Jatropha Biofuels in Developing Countries :
An analysis for Tanzania with Strategic Niche Management »

Auteur : Janske van Eijck, Project Leader Biofuels, Diligent Tanzania
et Henny Romijn
Eindhoven Centre for Innovation Studies

22 pages en anglais

Edition du 16/04/2007

Le Jatropha curcas est une plante bien connue pour son potentiel dans la lutte contre l’effet de serre et l’érosion locale des sols. Beaucoup s’accordent aussi à dire, que grâce à elle, il est possible de créer des revenus supplémentaires pour les paysans pauvres et de fournir une source d’énergie majeure tant à l’échelle locale que mondiale. Son huile peut être utilisée dans les moteurs diesel, les lampes à huile et les cuisinières, et même pour faire du savon. Le tourteau de jatropha peut être utilisé pour la production de biogaz ainsi qu’en tant qu’engrais.

Le principal outil d’analyse utilisé est la stratégie de niche de marché (strategic niche management, SNM), une approche nouvelle fondée sur la théorie de l’innovation évolutive. On analyse comment la portée d’une transition énergétique est influencée par des facteurs qui se situent à trois niveaux de la société. Le SNM les identifie de la façon qui suit :
- « paysage », cadre général ;
- le cadre sectoriel ou « régime » ; l

- a « niche » où l’innovation se développe et se répand.

Des processus de niche présentant une certaine valeur ont été repérés dans certains endroits, notamment pour ce qui concerne la culture, mais de nombreux d’obstacles subsistent dans le régime énergétique qui prévaut en Tanzanie.

Le développement des biocarburants à base de jatropha en est encore à ses premiers pas. L’analyse SNM débouche sur plusieurs recommandations en matière de politiques. Les questions relatives à la méthodologie et à l’usage de l’outil SNM sont aussi abordées.


Source : article publié sur le site du Centre Technique Agricole de Wageningen (CTA) le 27 juillet 2007, avec le document en anglais en libre téléchargementici.

René Massé

Afrique : biocarburants et sécurité énergétique en Afrique

Cette présentation montre que les biocarburants sont disponibles en abondance sous diverses formes dans presque toute l’Afrique. Correctement exploités, ceux-ci pourraient jouer un rôle majeur dans l’approvisionnement énergétique des villages.

« Afrique : Biocarburants et sécurité énergétique en Afrique »

Auteur : Heinz Leuenberger

Co-auteur : Norbert Wohlgemuth

Présentation Powerpoint de 15 diapositives en anglais

Date : 16/04/2007

Les biocarburants basés sur les systèmes énergétiques ruraux peuvent non seulement aider à combattre la pauvreté en matière d’énergie mais peuvent aussi contribuer à sa réduction en étant associés à des usages productifs. Les nouvelles technologies telles que la bio-gazéification peuvent accroître l’électrification rurale et servir pour les applications de chauffage à effet mémoire de forme (SME), tandis que les biocarburants liquides tels que le bioéthanol et le diesel peuvent répondre aux besoins croissants des transports.

L’ONUDI (Organisation des Nations unies pour le développement industriel), en collaboration avec ses partenaires et les États membres, peut contribuer à maximiser les bénéfices issus de la filière des biocarburants.


Source : article publié sur le site du Centre Technique Agricole de Wageningen (CTA) le 27 juillet 2007, avec le document en libre téléchargementici.

René Massé

Italie : réunion à la FAO sur la crise alimentaire… où on reparle des biocarburants !

Un sommet de la FAO s’est déroulé à Rome sur la sécurité alimentaire dans le monde du 3 au 5 juin 2008. C’était l’occasion de rechercher un improbable consensus sur la place des biocarburants. Cet article est une revue de presse de la Mission Agrobiosciences.

Manger et conduire grâce à l’agriculture… les biocarburants, cette belle idée qui faisait consensus dans les pays riches, il n’y a pas encore si longtemps, ne cessent de faire controverse tant ils se heurtent aujourd’hui à une question vitale : nourrir le monde.

Les récentes crises alimentaires, désastreuses pour des populations au quatre coins de la planète, mettent crûment en relief ce que l’on ne voulait pas, ou ne pouvait plus voir du côté de l’opinion des pays riches. Obnubilés par la sécurité sanitaire des aliments, nouvelle anxiété des pays riches alors même qu’ils disposent de l’abondance et de procédures de sécurité les plus sophistiquées, la sécurité alimentaire était finalement passée en arrière plan. Ainsi, les problématiques environnementales, autre emblème de nos préoccupations contemporaines, devenaient également une priorité, au point même que l’on prétendait faire en sorte que les pays plus pauvres adoptent pour eux-mêmes ces mêmes impératifs vitaux pour le bien… de la planète. De la nature.

C’était oublier cette autre priorité, constante celle-là : l’homme. Sa survie passe d’abord par la nourriture. Avec ces crises, nous assistons à une sorte de « réveil des consciences » note le directeur générale de l’association « Action contre la Faim » dans le « NouvelObs.com », par le fait que revienne dans l’actualité « l’idée qu’une grande partie de la population mondiale consacre à l’alimentation une grande part de son budget quotidien ». Il ajoute qu’il y a seulement six mois, un plaidoyer contre la faim dans le monde, avec appels de fonds… aurait sans doute été impossible.

Saisis à froid ce rappel au réel, les biocarburants passent d’un seul coup de la figure angélique qui les incarnait à celle d’un démon planétaire. Ils ne sont pas, loin de là, les seuls responsables de cette crise désastreuse, on les accuse de participer pour un tiers à l’augmentation des prix agricoles… Sur ce point, rapporte « 20 Minutes.fr » le secrétaire générale de l’Onu préconise « plus de recherches et d’analyse » afin de mesurer plus précisément leur impact sur la crise alimentaire. Rappelons quand même ces propos du numéro 2 du FMI, du 8 mai dernier, reproduit par « Nouvelobs.com » et qui précise que sur certaines matières premières, l’impact est fort « le développement des biocarburants serait responsable à 70% de la hausse récente du prix du maïs et à 40% de celle du prix du soja ».

Reste ceci : les biocarburants sont devenus pour l’opinion, avec les spéculations sur les matières premières et les subventions à l’exportation, l’un des emblèmes de ce désastre. C’est ainsi. « Le Monde.fr », rappelle que les propos des acteurs du sommet de la FAO à Rome, et alors même que le secrétaire général de l’Onu souhaite également un « plus grand degré de consensus » sur les biocarburants, dessinent plutôt le contours des dissensus en jeu… L’agence « Reuters » rapportait le même jour, que le secrétaire américain à l’agriculture avait dès le début de ce sommet « exprimé son doute, quand à la conclusion d’un accord » au sommet de la FAO sur la sécurité alimentaire qui se tient à Rome du 3 au 5 juin 2008 ».

Egalement ardent défenseur de sa production de bioéthanol, le Brésil, par la voix de son président, affirme, que les biocarburants « ne sont pas les bandits qui menacent la sécurité alimentaire des nations les plus pauvres », en rappelant que la totalité de l’éthanol est produite sur seulement 1% des 340 millions d’hectares agricoles. Pas du tout convaincu, le président de l’Egypte, pays qui a également connu de fortes émeutes de la faim, estime lui (Le Monde.fr 3 Juin) qu’il faut « freiner la production de biocarburants », en lançant un appel pour « un dialogue urgent entre importateurs et exportateurs de produits alimentaires et énergétiques ».

Pendant que des « petits pays » condamnent l’utilisation des terres arables pour les biocarburants, une nation se distingue : le Congo-Brazaville qui se dit prêt à discuter avec des investisseurs étrangers à cette condition : qu’ils achètent aussi la production locale pour leurs usines.


Source : Revue de presse (Nouvelobs.com. Le Monde.fr. 20minutes.fr. Reuters) de la Mission Agrobiosciences publiée le 5 juin 2008 sur son site sous le titre : « Crise alimentaire/FAO : Biocarburants de la figure angélique à celle de démon planétaire ? ».

René Massé

Nigeria : la Banque mondiale étudie un projet énergie solaire

La Banque mondiale a finalisé la formulation d’un projet d’énergie solaire représentant 50 millions de nairas (431 000 dollars) dans l’État de Cross River dans le sud-est du Nigeria.

Selon John-Felix Akinbami, coordinateur pour les zones rurales et l’énergie renouvelable de l’Unité de surveillance du projet Banque mondiale – Power Holding Company of Nigeria (PHNC), les études de faisabilité réalisées pour la Banque mondiale par XENNIX Multi Distribution, entreprise de consulting basée au Nigeria, sont terminées. La Banque mondiale s’intéresse aussi aux communautés rurales qui n’auront pas accès au réseau électrique national d’ici 10 à 15 ans.

Les parties prenantes, dont l’Agence pour l’électricité en zone rurale, la Commission nigériane de l’énergie, USAID, la Banque mondiale, des représentants de la communauté et d’autres se sont déjà rencontrées pour discuter de ce projet.

Ce projet de la Banque mondiale étudierait des modèles pouvant être appliqués dans la communauté pour générer des revenus et entretenir les installations.


Source : un article publié sur le site de Casafree.com.

René Massé

Rwanda : la Steg International Services réalise un projet pilote d’électrification rurale

STEG International Services, la filiale internationale de la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG), réalisera un projet pilote d’électrification rurale au Rwanda.

Ce projet, dont le montant global s’élèverait à 8 millions de dollars US, profitera à 4 000 ménages dans la localité rurale de Nyagatare, à 160 km au nord-est de la capitale Kigali.

Le projet

Le projet comporte la réalisation de 50 km de réseau (moyenne tension), 45 km de réseau (basse tension) et 45 postes de transformation monophasés. Il touchera 4 000 nouveaux abonnés.

Il est prévu aussi un volet d’accompagnement, de formation et d’assistance, au profit des ingénieurs et des techniciens de ELECTROGAZ, la société d’électricité du Rwanda.

90% du matériel à utiliser dans ce projet (poteaux, câbles, compteurs, accessoires divers, transformateurs…) sera de fabrication tunisienne, selon la STEG, qui mobilisera, dans le projet, 20 cadres tunisiens (3 ingénieurs, 17 techniciens supérieurs et 3 cadres financiers). Le chantier a démarré le 1er juillet 2008 et durera 14 mois.

Le projet est financé par la Banque mondiale (BM), le Crédit Hollandais et des Fonds propres.

Une stratégie de développement internationale de la STEG

En janvier 2008, STEG et ELECTROGAZ ont signé une convention générale de coopération et d’assistance technique. Elle a été suivie par la signature, le 16 juin 2008 à Kigali, du contrat final pour la réalisation de ce projet.

STEG international est optimisme quant à la réussite du projet qui sera « le début d’une extension sur d’autres marchés en Afrique subsaharienne », selon Othmane Ben Arfa, son président directeur général.

La STEG a déjà réalisé des projets en Mauritanie, au Tchad, à Djibouti, à Madagascar, aux Iles Comores, au Sénégal, en Arabie Saoudite, en Algérie et au Koweït. Elle a aussi préparé le lancement d’un projet d’interconnexion électrique HT entre Bolgatanga (Ghana) et Ouagadougou (Burkina Faso) dans le cadre du West Africa Power Pool (WAPP).


Source : un article publié le 3 juillet 2008 sous le titre  » Une firme tunisienne pour l’électrification rurale au Rwanda » sur le site de l’Agence de Presse Africaine.

René Massé